Archives de catégorie : Ubuntu Linux

Linux – Découper un fichier flac avec un fichier cue en ligne de commande

Voici une petite procédure en mode bloc note à usage personnel. Mais si ça peut être utile à quelqu’un d’autre…

En ligne de commande, sous linux, voici comment découper un fichier flac global en piste si l’on a un fichier .cue qui est fourni.

Il faut d’abord installer shntool et flac si ce n’est pas déjà fait :

sudo apt-get install shntool flac

Ensuite on se place dans le dossier contenant le fichier flac et le fichier cue et on lance la commande (les fichiers en sortie seront nommés en fonction des numéros et noms de pistes) :

shnsplit -f nom-du.cue -t "%n %t" nom-du.flac

Comment convertir des images en pdf en ligne de commande

J’ai pas mal d’albums de bd qui sont au format image (jpg en général) dans des dossiers et il est plus simple de gérer un seul pdf par album pour la lecture. Donc il a fallu que je fasse la transformation de tout ça.

Sans me prendre la tête avec un script, je fais ça à la main mais en ligne de commande.

Voici la commande à utiliser quand on est placé dans le dossier contenant les images.

convert -compress jpeg *.jpg nom_du_fichier.pdf

L’option -compress jpeg force la compression des images au format JPEG plutôt qu’au format MTIF par défaut. Cela a pour effet d’offrir un fichier PDF nettement plus petit et plus compatible avec Adobe Reader.

Source Documentation Ubuntu-fr pour imagemagick

Pourquoi la commande locate ne trouve pas tous mes fichiers

J’ai réinstallé ce week end mon PC qui tournait avec Ubuntu 15.10 pour le passer en 17.04.
Comme d’habitude, ce genre d’opération vient avec son lot de bidouilles et de modifications. Par exemple, je n’avais pas de problème pour utiliser la commande locate auparavant et trouver les fichiers qui se trouvent sur des disques durs ntfs séparés de mon disque système.

Et bien plus maintenant… Bon il faut dire que mes points de montage ont changé entre 15.10 et 17.04 et je pense que ceci explique cela.

En fait udatedb (qui fourni la base de donnée dont locate se sert pour trouver les fichiers et répertoires) permet de blacklister certains répertoires. Et le dossier /media (surligné dans la copie d’écran ci-dessous) était dans ceux-ci par défaut.

Il suffit donc de modifier le fichier /etc/updatedb.conf pour supprimer /media pour que tout rentre dans l’ordre.

Source : updatedb.conf : config file for updatedb

Periscope sous Ubuntu 15.10

A chaque fois que je réinstalle mon PC (comme pour mon Noël avec ma nouvelle config), je pleure quand j’essaie de trouver facilement les sous titres de mes séries favorites d’un clic droit.
En effet, le logiciel periscope n’est plus vraiment maintenu et plus les versions d’Ubuntu avancent, plus c’est compliqué de trouver la manip.
Heureusement que WebUpd8 pense à moi, car il a mis à disposition un PPA et des paquets qui prennent tout en charge.
Youpi.

Pour installer Periscope sur Ubuntu 12.04, 14.04, 14.10, 15.04 or 15.10 et Linux Mint 13, 17, 17.1 or 17.2 à partir du PPA, saisir les commandes suivantes dans un terminal:
sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/subtitle-utils
sudo apt-get update
sudo apt-get install python-periscope

Pour installer les extension Periscope pour Nautilus ou Nemo

Pour Nautilus saisir les commandes suivantes dans un terminal :
sudo apt-get install periscope-nautilus
nautilus -q

La dernière sert à redémarrer Nautilus et voir apparaître le menu contextuel.

Pour Nemo saisir les commandes suivantes dans un terminal :
sudo apt-get install periscope-nemo
nemo -q

Si dans Nemo vous ne voyez toujours pas apparaître « Find subtitles for this video » quand vous cliquez droit sur un  fichier vidéos, il faudra sûrement appliquer la procédure visant à patcher python-nemo comme expliqué sur cette page.
Via webupd8.org

Nemo 2.6.5 : retrouver l’option « copier et déplacer vers »

Après la mise à jour vers Nemo 2.6.5, je me suis retrouvé très très bête quand je ne pouvais plus copier ou déplacer d’un panneau à l’autre avec le menu contextuel.

nemo 2.6.5

C’est quand même principalement pour ça que j’utilise Nemo en lieu et place de Nautilus couplée au dual panel.

Je râle, je râle et je cherche (longuement), et je finis par demander aux gens d’Internet pourquoi je n’ai plus mon menu contextuel. En fait, c’est une option qui n’est pas cochée par défaut. Ça a dû changer, car je n’avais pas le souvenir d’aller l’activer. Bref, voici la marche à suivre.

Ouvrir les Préférences de Nemo et aller dans l’onglet « Affichage ». Cocher l’option « Montrer toutes les actions disponibles dans les menus contextuels » (en bas de la copie d’écran).

nemo option

Et voilà avant :

nemo sans optionEt après !!!

nemo avec option

Streamer tous ses fichiers multimédia sur sa télévision avec Plex

Ça faisait des mois que je voulais trouver un moyen d’avoir à disposition ma collection de musique numérisée (chantier en cours …) partout dans la maison, mais que je ne voyais pas comment faire sans avoir à acheter du matériel. J’avais bien le disque dur de ma Freebox Server, mais avec ‘seulement’ 250 Go, ça ne suffisait.

Et j’ai découvert par hasard, Plex, et je suis désormais un homme heureux.

plex thumbnail

Plex est un fork de Kodi (anciennement XBMC) qui fonctionne en Freemium. Une partie du service est gratuite et une partie est payante (le FlexPass sur une base d’abonnement mensuel, à la Spotify). Je ne m’étendrai pas sur la partie payante que je n’utilise pas (en bon radin que je suis). Grosso modo, Plex permet de créer un serveur multimédia sur un PC Windows, un Mac ou un Linux et va à partir de ce serveur redispatcher via le réseau tous les types de fichiers multimédia usuels (vidéo, musique, photo) vers d’autres PC, Mac, tablette, smartphone (iOS et Android). Il suffit pour cela de se créer un compte sur le site de Plex, de s’identifier et de se rendre sur la page de l’app. Pour les phones et tablette, c’est une App dédiée qui permet de se connecter au serveur. Pour Android cette application est gratuite mais un peu limitée en l’état, j’ai donc cassé ma tirelire (moins de 5 euros) pour prendre la version complète, et je ne le regrette pas.

Mais la cerise pour le gâteau pour moi, c’est que je peux chromecaster le contenu du serveur sur ma télévision (sur laquelle ma chaine est branchée) et profiter d’un son bien meilleur que les petites enceintes de mes devices.

J’ai même découvert par la suite que je pouvais accéder à mon contenu se trouvant sur le serveur depuis le travail. Ça fonctionne donc même en dehors de mon réseau domestique.

La première limitation, mais qui est inhérente au fait que ce soit un serveur, c’est que quand le PC hôte du serveur est éteint, on n’a plus accès aux fichiers partagés. Ce n’est pas un gros désavantage pour moi, mais si on veut un accès à toute heure du jour et de la nuit, on doit laisser son PC allumé 24/24.

Egalement, comme c’est du streaming, la qualité du signal va grandement dépendre de la qualité de votre réseau et de celle de votre connexion internet. Pour des fichiers musicaux, il n’y pas de problème, pour lancer un film ou une série, ça prend un peu plus de temps, mais ça marche. Cela dit pour cette partie de lecture de vidéo, je continue à passer par ma Freebox, c’est plus simple.

Ce que j’apprécie vraiment bien c’est la réactivité de l’interface. Avec mes 50 000 fichiers et pas loin de 4 000 albums (presque 4 ans de musique jouée non stop !!!), ça répond vraiment bien, plus rapidement que Quodlibet sur mon PC. Alors bien sûr, les possibilités de recherches sont un peu plus limitées out of the box, même si par des systèmes de tags on peut se débrouiller, mais rien de rédhibitoire. Pour des personnes avec des collections plus limitées, c’est vraiment facile à gérer et la navigation se fait facilement.

En conclusion, je recommande vraiment Plex. C’est un logiciel assez simple à paramétrer (mais il y a aussi des options plus pointues pour les plus geeks d’entre nous) et qui me donne toute satisfaction pour la lecture de ma collection musicale. A l’occasion, je testerai Kodi pour voir s’il y a une grande différence entre l’Open Source et le produit commercial qu’est Plex.

Ouvrir un fichier swf avec Firefox ou Chromium sous Ubuntu 14.XX

Depuis que je suis passé sous Ubuntu 14.04, j’ai des problèmes pour ouvrir des fichiers swf (Shockwave Flash). J’ai essayé avec Firefox, avec Chrome et Chromium et rien n’y faisait. Au lieu d’ouvrir le fichier, il me propose de le télécharger. Ce qui n’aide pas vraiment.

Vous allez me dire, pourquoi tu t’embête avec ces m**** de fichiers Flash. Et bien parce que TrueFire (un éditeur de vidéos et méthodes de guitare) a la bonne idée de penser aux utilisateurs de Linux (merci à eux, c’est ce qui m’a décidé à acheter cette vidéo de David Grissom, excellent et talentueux guitariste que je vous conseille chaleureusement au passage) et donc leur met à disposition un lecteur (certes en Flash), mais que l’on peut lancer assez facilement sous Linux dans un navigateur. Enfin, sauf si on a Ubuntu 14.04 …

La solution est un bidouillage, mais elle a le mérite de ne rien toucher dans le système et d’être assez facile à mettre en œuvre, en tous les cas, si on n’a pas des dizaines de fichiers swf à ouvrir.

Il suffit de créer un page html dans laquelle on va insérer le lien vers le fichier swf sur le disque dur de sa machine.

On copie colle le code suivant dans un éditeur de texte :

<!DOCTYPE html><html lang="en"><head> <title>Titre</title> <meta charset="utf-8"></head><body><embed width="800" height="600" src="fichier_flash.swf"></body></html>

fichier_flash.swf est le nom du fichier flash.
width="800" height="600" peuvent être adaptés en fonction de vos besoins et de votre écran.

On enregistre la page html avec le nom que l’on veut, de préférence dans le même dossier que le fichier swf. Sinon, on adapte le src de la page avec le chemin vers le fichier.
Ensuite, un simple double clic sur le fichier html et ça se lance dans le navigateur par défaut.

Chromium_grissom

Via le forum Ubuntu-fr.org

[Post it] Comment supprimer de manière récursive tous les fichiers d’un certain type

Je suis en train de me renumériser tous mes CD et de ranger mes nombreux mp3. Dans la bataille, je me retrouve souvent avec des fichiers wave extraits des cd audio dans un dossier particulier et les mp3 de ces mêmes albums une fois convertis. Quand on les fait un par un ça va encore, mais quand il y en a quelques uns, autant faire ça en masse et récursivement via la ligne de commande.

Voici donc comment supprimer ces foutus wav de mon dossier de musique et de ses sous répertoires :

find /mon/dossier/de/musique/ -name \*.wav -exec rm {} \;

Et si vous voulez l’explication de cette commande , c’est ICI

Via Tuxette

Coverlovin télécharge les pochettes de vos albums de musique pour vous

Je suis en train remettre sur mon nouveau disque dur tous les mp3 que j’ai sauvegardé sur CD et DVD depuis 10 ans. Et ensuite, une bonne sauvegarde de tout ça histoire de faire ceinture et bretelles.

En dehors du travail herculéen de mettre les galettes et d’attendre que ça se passe pendant la copie (sans parler des doublons, des cd abimés, …), je me paluche ensuite tous les dossiers pour tagger mes albums. Un par un …

Alors quand je rapatrie la musique dans Quodlibet, j’aime bien avoir l’image de l’album en question. Il y a bien un plugin pour faire ça, mais c’est encore un par un. Donc ça suffit. Un peu d’automatisation ne peut pas faire de mal. Donc un peu de recherche m’a permis de trouver sur Webupd8 un petit script python bien sympathique et assez efficace.

Coverlovin (c’est son nom) va en ligne de commande scanner dans un répertoire qu’on lui indique de manière récursive les tags des albums et recherche un peu partout sur le Net la pochette correspondante.

Pour le lancer, on le télécharge d’abord (ici), on le décompresse dans un dossier. Puis dans un terminal on se place dans le-dit dossier. Et on lance la commande suivante :

./coverlovin.py "/chemin/vers/les/mp3s"

Ensuite en fonction du nombre de jaquettes à rapatrier ça peut prendre plus ou moins de temps. Profitez-en pour admirer la variété des site que le script va crawler …

En ce qui me concerne, il y a eu très peu de ratés et dans plus de 95% des cas, il a récupéré la bonne pochette. Donc mission réussie et un certain temps de gagné.

Via Web Upd8.

[Post it] Utiliser wget pour télécharger des fichiers d’un répertoire et de ses sous répertoires

Un post it à vocation personnelle, pour me permettre de me souvenir comment télécharger en une seule fois les fichiers d’un certain type se trouvant dans un dossier et ses sous répertoires.

Avant je faisais ça en graphique avec Firefox et DownThemAll, mais sous Linux à la maison, c’est quand même plus pratique en ligne de commande.

Voici la ligne magique à saisir dans le terminal :

wget -r -np -A.mp3 -A.jpg -nH http://adresse_du_site

Explications :

-r : récursif, télécharge ce qui se trouve dans les répertoires parents et enfants de celui qui est indiqué dans l’url.

-np : bloque le téléchargement dans les répertoires parents. Permet de ne télécharger que dans les sous répertoires de celui indiqué dans l’url.

-A.mp3 : ne télécharge que les fichiers avec une extension correspondant à .mp3 dans cet exemple. On rajoute -A.jpg pour les covers par exemple.

-nH : ne crée pas le répertoire correspondant au nom du serveur.

A cette adresse, vous aurez une bonne idée des possibilités de wget et une explication pour chacune d’elles.

Soundconverter ne convertit pas que du son

Comme son nom ne l’indique pas le logiciel Soundconverter (Convertisseur audio en français), ne convertit pas que de l’audio.

Ce logiciel, présent par défaut dans les dépôts des grandes distributions Linux, accepte en entrée un fichier mp4 (qu’on aura récupéré de Youtube par exemple) pour ressortir un mp3 ou un ogg, plus pratique à écouter dans la voiture :-).

Comme ce concert dans le studio de FIP de la chanteuse mexicaine Lila Downs.

Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures.

Faire fonctionner une clé usb wifi avec un chipset Realtek 8192

Je me suis retrouvé il y a quelques temps avec un wifi qui déconnait à fond. Ma clé usb wifi ne tenait plus la connexion et j’étais obligé de redémarrer mon PC pour espérer avoir quelques minutes de connexion Internet. La plaie.

J’ai donc acheté une nouvelle clé en pensant que la précédente avait fait son temps. Las, après quelques jours, même topo. J’ai donc fait quelques recherche et j’en suis arrivé à la conclusion que d’une manière ou d’une autre, le firmware de mes clés wifi avait « sauté ». Il n’était plus installé.

Pour y remédier, il y a des solutions manuelles en installant le bon firmware et en complétant les fichiers de config. Mais comme je suis un fainéant, j’ai aussi trouvé un un package qui fait tout ça tout seul.
Attention, ce paquet deb ne doit être installé que si le chipset de votre clé wifi est un Realtek RTL8192.

Voici la traduction de la page où trouver le fameux paquet deb

Contient une version modifiée du code source du pilote RTL8192xC_USB_linux_v3.4.4_4749.20121105.zip qui est disponible sur la page http://tinyurl.com/c7k5m3a et qui tout seul ne se compile pas avec une Ubuntu 13.04 possédant un noyau 3.8 or 3.9

Ce paquet deb va compiler, installer le pilote 8192cu.ko, et insérer un module DKMS pour que ce soit fait à chaque mise à jour de noyau.

Ne pas oublier de blacklister le driver natif:
Créer (ou modifier s’il existe) un fichier dans /etc/modprobe.d/ et y ajouter les lignes ci-dessous :

# Blacklist native RealTek 8188CUs drivers
blacklist rtl8192cu
blacklist rtl8192c_common
blacklist rtlwifi

A noter que j’ai installé ce paquet sur une Xubuntu 12.04 et que ça a parfaitement fonctionné aussi.

Trier ses fichiers par ordre alphabétique sur son baladeur mp3

Je suis un radin et j’en suis fier. Aussi quand j’ai dû (enfin voulu) m’acheter un baladeur mp3, j’ai pris presque le moins cher, un Archos 18b Vision, qui fait le minimum syndical.

J’en suis malgré tout content, car il n’est pas prise de tête, il tient bien la charge et lit correctement les formats que j’utilise. Par contre (mais ce n’est pas lié au baladeur d’après ce que j’ai pu lire, mais à des limitations du format FAT), il met les pistes dans n’importe quel ordre quand on les transfère par le gestionnaire de fichiers. On se retrouve avec la piste 1 en 8ème position, le 2 en cinquième, etc, etc. Idem pour les dossiers, qui sont classés par ordre de transfert et pas par ordre alphabétique.

Pas cool quand comme moi on n’aime pas le mode shuffle et qu’on veut écouter ses albums dans le bon ordre.

Après des mois de tergiversation et de transfert piste par piste (c’est laborieux), je me suis enfin décidé à faire quelque chose. Initialement je voulais développer un petit script bash, mais je me suis dit que ça devait déjà exister à l’état de produit fini, vu l’universalité du problème. Et j’avais raison. Il y a même un outil qui est par défaut dans les dépôt d’Ubuntu / Debian (et sûrement des autres distros), qui s’appelle FATSort.

Donc pour l’installer, on fait :

sudo apt-get install fatsort

Pour l’utiliser, c’est très simple. On transfère ses fichiers sur son baladeur (ou clé usb par exemple, mais ça marche sur tous les volumes formatés en FAT). Puis, on démonte le volume et on applique la commande suivante sur son baladeur :

sudo fatsort /dev/sdX

Et voilà la travail.

fatsort thumbnail

Il faut bien sûr adapter sdX au nom de votre périphérique de votre baladeur, mais c’est la seule difficulté de la manipulation. Pour ça un petit :

sudo fdisk -l

Et comme d’habitude avec les commandes, il y a des tas d’options, donc n’hésitez pas à faire un petit man fatsort.

Et si c’est trop compliqué à retenir, rien ne vous empêche de mettre en place un alias.

Vessel – Où se trouvent les sauvegardes sous Linux

Juste une petite note personnelle pour m’y retrouver quand je change d’instance de Linux (j’ai quelques problèmes avec mes installations en ce moment), afin de retrouver mes sauvegardes de jeux.

Cette fois ci c’est l’excellent jeu de plateforme et de réflexion, Vessel, que j’ai acheté au détour d’un Humble Bundle et je ne le regrette pas. Il est vraiment bien.

Par contre, les sauvegardes sont enterrées là où je ne les attendais pas.

Linux (config) ~/.config/Vessel/

Linux (saves) ~/.local/share/Vessel/

Via Vessel – PCGaming Wiki

Xubuntu + Qarte = change le thème par défaut

C’est un fait, le thème par défaut de Xubuntu fait planter Qarte. Par contre, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas une idée qui passe par la tête quand mon logiciel favori refuse de définir son répertoire de téléchargement et plante allègrement à chaque lancement.

Donc pour éviter ce désagrément, la solution est tout simplement de changer le thème.

J’ai choisi Orion et ça passe. A retenir pour la prochaine fois que je réinstalle une distribution qui utilise XFCE.

[Coup de pouce] Sortie de Emmabuntüs 12.04.2-1.05

Petit coup de pouce pour une distribution qui le mérite. La nouvelle version d’Emmabuntüs 2, la distribution servant aux communautés Emmaüs (mais pas seulement) à recycler les vieux PC afin de leur donner une seconde jeunesse et limiter le gaspillage vient de sortir en version 1.05.

Emmabuntüs 2 1.05

Basée sur Ubuntu 12.04 et avec un bureau XFCE, elle ne demande pas beaucoup de ressources pour tourner (je sais de quoi je parle, je tourne aussi avec cette configuration et mon PC a plus de 5 ans, ce qui est un age honorable de nos jours). De plus, elle est faite pour être efficace et belle à regarder.

Cette mise à jour met l’accent sur différents points, que je laisse le communiqué officiel détailler :

Cette mise à jour est livrée pour améliorer l’utilisation d’Emmabuntüs 2 et permettre au JerryClan de Côte d’Ivoire de pouvoir reconditionner plus facilement des machines, et de développer sur une base Jerry/Emmabuntüs un ensemble de services destinés à l’aide médicale. Ce service est basé sur une application mobile libre de suivi par SMS des malades de la tuberculose, ainsi que sur M-Pregnancy pour le suivi des grossesses et des femmes enceintes.

Essayez là et donnez lui sa chance.

Via Distrowatch

Faire fonctionner les liens Magnet avec Chrome sous XFCE

Sous XFCE, par défaut sur mon PC, il n’y avait pas moyen de lancer Transmission,  l’application torrent par défaut du système, à partir de Chrome en cliquant sur les liens Magnet.

En fait la solution est très simple, il suffit de modifier un fichier de configuration pour que ça fonctionne.

Taper la commande suivante dans un terminal, en adaptant en fonction de votre éditeur de texte favori :

sudo leafpad /usr/bin/xdg-open

Chercher la ligne (ctrl + F) contenant le texte open_xfce(). Ça devrait ressembler à ça :

open_xfce()
{
exo-open « $1 »
if [ $? -eq 0 ]; then
exit_success
else
exit_failure_operation_failed
fi
}

Mettre le code suivant à la place de l’ancien, en prenant soin de changer le nom du client torrent de votre système (en gras ci-dessous). Pour info, pour la GUI de Transmission, c’est transmission-gtk :

open_xfce()
{
if (echo « $1 » | grep -q ‘^magnet:’); then
torrent_client « $1 »
else
exo-open « $1 »
fi
if [ $? -eq 0 ]; then
exit_success
else
exit_failure_operation_failed
fi
}

Sauver le fichier et le fermer. La modification est immédiate, ça devrait donc fonctionner en cliquant sur le premier lien Magnet qui vous tombe sous la souris dans Chrome.

Via le Forum Manjaro.

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Voici un article que j’ai commis pour le magazine Linux Pratique (il y a quasiment un an). Il s’agit d’un modeste état des lieux de 3 des lecteurs audio les plus communs sous Ubuntu (et Linux par extension) avec leurs points forts et leurs points faibles : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Ayant découvert Quodlibet à cette occasion, c’est devenu mon lecteur par défaut sur toutes mes installations. Ça me sert finalement de faire ce genre de test.

Bonne lecture.

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Une des tâches principale demandée à un ordinateur de nos jour est certainement la lecture de tous nos fichiers audio. Depuis quelques années, l’avènement du mp3 a fait de ce format celui qui est certainement le plus lu et le plus pratique d’un point de vue compacité et transport (même s’il existe d’autres formats plus libres et plus respectueux de la qualité musicale, comme l’Ogg Vorbis par exemple). L’élargissement de nos disques durs, l’apparition des baladeurs numérique et plus récemment des smartphones, a encore amplifié ce phénomène. Pour toutes ces raisons, nos PC sont devenus l’endroit privilégié où stocker nos bibliothèques musicales. Il est donc aujourd’hui indispensable de disposer d’un bon lecteur audio dans sa distribution GNU Linux favorite, même si désormais la simple lecture des fichiers ne suffit plus. Des fonctions annexes se doivent d’être présentes, que ce soit à l’installation ou par l’adjonction d’extensions.
Nous allons passer en revue les fonctionnalités, les points forts et les points faibles de 3 lecteurs audio installables par les dépôts dans Ubuntu 12.04 (sans ajout de PPA) : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Rhythmbox

Rhythmbox est celui des trois testés ici qui vous donnera le moins de peine pour être installé puisque c’est le lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04. Il est d’ailleurs très bien intégré à l’environnement de cette version. Les info bulles s’affichent à chaque changement de piste, l’application se retrouve dans le menu de l’icône de son (avec l’affichage des contrôles de lecture, piste précédente, suivante, les informations de la piste jouée et l’accès aux listes de lecture créées) et ce sans aucun paramétrage.
Pas besoin de lire un quelconque manuel avec Rhythmbox car tout est intuitif et bien pensé. On a tout sous la main, on ne parcourt pas des sous menu à n’en plus finir.

Figure 1 Rythmbox

Figure 1

En haut de la fenêtre (Figure 1), on retrouve à gauche les classiques contrôles de base : lecture / pause, piste précédente, suivante, lecture en boucle et lecture aléatoire. Sur la droite, c’est le contrôle de volume qui est accessible.
Juste en dessous, la barre de défilement de la piste en cours de lecture avec ses informations (Titre, Artiste, Album et Durée).
L’espace principal est occupé par deux zones : sur la droite l’affichage des fichiers musicaux accessibles, qui va varier en fonction du type de source choisi. Sur la gauche, on trouve les différents modes permettant d’accéder à la musique, que ce soit en local, en streaming ou à acheter sur Internet.

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  1. Bibliothèque

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  • Liste d’attente est une liste de lecture temporaire qui contient les titres que vous avez ajouté sans spécifier une liste de lecture particulière.
  • Musique regroupe toute la musique se trouvant en local sur votre ordinateur et dont les dossiers ont été indiqués lors du paramétrage initial (Menu Musique > Importer un dossier). La rapidité de l’import n’est pas le point fort de Rhythmbox qui a mis 7 minutes pour scanner ma bibliothèque contenant plus de 8 000 titres.
  • Podcasts permet de renseigner les adresses de vos podcasts favoris et ainsi suivre vos émissions préférées dans la même application sans devoir aller sur Internet.
  • Last.fm est un service de recommandation musicale disponible sur Internet et qui, grâce à Rhythmbox, permet de le retrouver sur son PC et d’être lié à sa bibliothèque de titres locale. Connexion Internet obligatoire pour bénéficier de ce service.
  • Libre.fm est comme Last.fm un système de recommandation et d’écoute musicale mais spécifiquement orientée vers la musique libre.
  • Radio recense par défaut 19 stations de radio diffusant en ligne. On peut bien entendu, comme pour les podcasts, ajouter d’autres stations en saisissant simplement leur adresse de diffusion via le bouton Ajouter

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  1. Boutiques

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  • Ubuntu One, comme son nom l’indique est la boutique maison d’Ubuntu et qui permet à l’utilisateur d’acheter légalement des albums ou des pistes à l’unité dans un catalogue assez étoffé, mêlant grosses pointures et artistes moins connus.

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  1. Liste de lectures

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  • Mon Top : les pistes ayant le plus d’étoiles. Ces étoiles peuvent se paramétrer dans les Propriétés de chaque chanson par un clic droit sur la ligne et en choisissant la note en nombre d’étoiles dans l’onglet Détails.
  • Récemment ajouté : ce sont les fichiers les plus récemment ajoutés à la bibliothèque.
  • Récemment lu : ce sont les fichiers lus en dernier par Rhythmbox.

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Les fonctions de bases présentes sont suffisantes pour la majorité des usages, mais elles peuvent encore s’élargir par un système de greffons. Par défaut seuls certains d’entre-eux sont activés (cf. Figure 2). Cela se fait très simplement par le Menu Édition > Greffons. A noter que certains comportent des préférences accessibles par le bouton du même nom situé en bas de la fenêtre.
Figure 2 Rythmbox

Figure 2

Rhythmbox est donc un très bon lecteur. Simple et robuste, prenant en charge sans problème mes 8 000 chansons, bien intégré au bureau Unity, il est très agréable à utiliser au quotidien. Les recherches dans la base de chansons se font très rapidement une fois que l’indexation est faite. De plus, les touches multimédia des claviers sont utilisables immédiatement et permettent de le commander sans jouer de la souris.
Les baladeurs numériques et notamment l’Ipod sont reconnus et peuvent ainsi s’interfacer avec le logiciel pour mettre à jour et organiser votre collection.

Quod Libet

Comme tous les logiciels de ce test, vous pouvez installer Quodlibet en passant par la logithèque Ubuntu ou par une ligne de commande (sudo apt-get install quodlibet).
Ce qui frappe quand on utilise Quodlibet après Rhythmbox, c’est sa rapidité. Son lancement est très rapide, il répond rapidement à toutes les sollicitations.
En revanche, ne comptez pas sur une intégration au bureau aussi poussée sans un minimum de configuration. Il ne figure pas dans l’icône de son comme Rhythmbox par défaut par exemple. Les touches multimédia ne sont pas non plus reconnues immédiatement, ce qui est dommage pour un lecteur audio.
Mais c’est plus sur sa légèreté et sa rapidité que vous serez agréablement surpris, ce qui fait oublier ces petits défauts. L’indexation de ma collection musicale ne lui a pas pris plus de 3 minutes.
Passons à l ‘exploration des possibilités et des options.
L’interface principale est assez simple. Elle ne vous proposera qu’une seule chose à la fois en général, rarement deux. On a, comme pour Rhythmbox, une barre en haut de l’interface avec les contrôles de lecture et les informations de la piste en cours. Juste en dessous, la barre latérale gauche expose le type de support ou le mode que l’on a choisi. A droite, ce sont les chansons qui apparaissent. Rien que du très classique donc.

Figure 3 Quodlibet

Figure 3

L’ajout de votre bibliothèque locale se fait comme d’habitude par le choix d’un ou plusieurs dossiers par le Menu Musique > Ajouter un dossier. Comme je le disais plus haut, Quodlibet ne craint pas les grosses bases de chansons. A ce niveau aucun plantage et la gestion des pistes se fait très bien. Il est possible de paramétrer dans les préférences un scan de la bibliothèque à chaque démarrage de l’application.
Différents modes sont proposés à l’utilisateur, en fonction de l’affichage désiré et de l’origine des fichiers audio.

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  • Liste de chansons : affiche les chansons actuellement en file d’attente.
  • Désactiver le navigateur : retire la barre latérale de gauche pour ne laisser que les chansons de la liste de chansons.
  • Rechercher dans la bibliothèque : affiche une zone de recherche permettant de rechercher par mot clé toute chanson correspondant au critère saisi.
  • Listes de lecture : affiche les listes de lectures.
  • Navigateur à panneaux : reprend l’interface de Rhythmbox avec possibilité de rechercher par critère ou de choisir par genre, album ou artiste.
  • Liste des albums : reprend tous les albums trouvés dans la bibliothèque, avec affichage (très rapide) des pochettes.
  • Système de fichiers : permet de naviguer sur ses disques durs. Utile pour ouvrir des fichiers que l’on ne souhaite pas ajouter à sa bibliothèque par exemple.
  • Radio Internet : rend possible l’ajout des adresses de diffusion de flux de radios en ligne. Une petite liste existe par défaut.
  • Flux audio : gestion de ses podcasts directement dans Quodlibet en ajoutant les adresses des flux d’abonnement.
  • Périphériques multimédia : gestion des baladeurs numériques.

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Figure 4 Quodlibet

Figure 4

Il est à noter que chaque mode possède une liste de filtres adaptés, avec des choix très intéressants comme l’aléatoire sur un artiste, un genre, le top 40 ou le flop 40 !! D’ailleurs, les choix en terme d’aléatoire sont variés, car on a le choix entre un mode mélangé simple et un autre avec pondération en fonction des notes des pistes.
Un point très intéressant de Quodlibet est également la possibilité de modifier les étiquettes des fichiers (les tags) très facilement et avec d’assez nombreuses possibilités. Ce la se fait facilement en cliquant droit sur un fichier ou un album et en choisissant Éditer les étiquettes. On peut par exemple compléter les étiquettes à partir des noms de fichiers ou renommer les fichiers à partir des étiquettes. Il ne remplacera pas complètement un éditeur de tags (comme Easytag par exemple), mais évitera d’ouvrir une autre application pour une simple modification.
Le dernier point qui fait sortir Quodlibet du lot est l’existence de nombreux greffons qui sont souvent particulièrement utiles, renforçant les fonctions de base du logiciel : on trouve notamment un égaliseur, la possibilité de graver des compilations (via un logiciel externe), la recherche des informations des albums via CDDB ou les couvertures, l’apparition des notifications sous forme d’info-bulle, l’intégration du lecteur dans l’icône de son de la zone de notification et la reconnaissance des touches multimédia des claviers. Et cette liste n’est absolument pas limitative, il y a des dizaines d’autres greffons. Et une fois qu’on a mis le nez dans cette liste, les chances que Quolibet corresponde parfaitement à votre usage et votre matériel est presque assuré.

Exaile

L’installation du logiciel se fait par la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande (ici sudo apt-get install exaile).
Exaile se démarque des deux premiers logiciel par le fait qu’il est beaucoup plus simple. Pas de gestion compliquée de bibliothèque avec de multiples affichages. Ici la bibliothèque est affichée dans la barre latérale et le seul choix à disposition est son classement par Artiste, Album ou une association de l’un des deux avec le genre et ou l’année. Simple et efficace.
Le chargement de la bibliothèque locale se fait par le Menu Editer > Bibliothèque. Là aussi, le chargement des 8 000 fichiers s’est fait très rapidement en 4 minutes.

Figure 5 Exaile

Figure 5

En fait, la majorité des changements de l’interface va se faire par les onglets se situant à l’extrême gauche de la fenêtre. On a tout sous la main sans passer par les menus en général.
Dans l’ordre on trouve :

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  • Bibliothèque : les fichiers locaux se trouvant dans les dossiers faisant partie de la bibliothèque.
  • Radio : Liste des radios Internet. Par défaut, aucune n’est renseignée. Charge à l’utilisateur de saisir les adresses de ses stations favorites.
  • Listes de lecture : par défaut, plusieurs listes de lecture intelligentes sont paramétrées (10, 300 ou 500 aléatoirement, Bibliothèque entière ou les fichiers avec des notes supérieures à 3 ou 4).
  • Fichiers : mode permettant d’aller fouiller son disque dur à la recherche de ses propres fichiers non présents dans la bibliothèque.
  • Paroles : On peut paramétrer dans les options plusieurs sites qui vont rechercher les paroles des chansons de la collection.

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De la même manière qu’avec Quodlibet, les greffons permettent de mettre en place des fonctions qui se retrouvent par défaut dans Rhythmbox comme les notifications OSD au changement des pistes, la prise en compte des touches multimédia des clavier ou la prise en charge des baladeurs numériques.
Un point positif d’Exaile est son gestionnaire de jaquettes (Menu Éditer > Jaquettes). D’un simple clic, on peut retrouver les jaquettes manquantes de sa collection, à condition bien sûr qu’elles soient disponibles. Sur plus de 1 100, il en a retrouvé 1 050 dans mon cas. Cette recherche prend par contre un peu de temps, variable en fonction de votre connexion Internet. Il est dommage en revanche que le logiciel n’affiche pas les icônes de pochettes dans la barre de gauche et ne les fasse apparaître que quand elles sont en lecture.

Figure 6 Exaile

Figure 6

Le système de notation est facile d’accès, ce qui permet de s’en servir (pas comme Rhythmbox). Un clic droit sur la piste, on choisit le nombre d’étoiles à attribuer et c’est bon.
Pour rester sur le clic droit, la gestion des tag (étiquettes) se fait tout aussi simplement. Après le clic droit sur un fichier ou un groupe de fichiers, on choisit l’option Propriétés. A partir de là, on a accès à la modification des tags des fichiers. Par contre, on ne peut pas renommer des fichiers, seuls les tags sont modifiés.
En conclusion, Exaile est un très bon lecteur, paramétrable finement. Mais il reste malgré tout simple à utiliser et son interface est assez épurée par rapport aux autres lecteurs de ce test.

Tableau récapitulatif

Lecteur audio Points forts Points faibles
Rhythmbox
  • Lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04
  • Simple d’utilisation
  • Robuste et efficace
  • Indexation de la bibliothèque un peu lente
  • Pas d’édition des tags
Quod Libet
  • Très léger et rapide
  • Édition des tags performante et simple
  • Beaucoup de possibilités de personnalisation par les greffons
  • Obligé de fouiller les greffons pour des fonctions de base
  • Pas d’achat de musique en ligne
Exaile
  • Très léger
  • Gestionnaire de jaquettes
  • Tags faciles d’accès
  • Pas de vue graphique des pochettes en mode Album
  • Pas d’achat de musique en ligne

Linux tue

Linux n’est pas seulement un OS créé avec le bien commun en ligne de mire. Il peut être aussi utilisé pour des actions plus … tendancieuses.

La société Tracking Point s’est basée sur l’OS libre pour concevoir une lunette « intelligente » à monter sur un fusil de sniper ou de chasseur. Cette lunette pourra viser toute seule pour permettre de massacrer de manière plus efficace toute sorte de bestioles.

fusil linux 01

fusil linux 02

C’est beau le progrès !!

Via Revioo