Je cherchais depuis un moment à recréer des crackers que je trouve chez LIDL avec des graines de courge et du fromage. Ils sont hyper croustillants et savoureux. Je suis tombé sur cette recette sur Youtube et j’ai arrêté de chercher. Ce n’est pas exactement la même chose, mais c’est tellement satisfaisant que ma quête s’est arrêtée.
Ingrédients :
250 g de levain
7 g sel
quelques gouttes d’eau
30 g d’huile d’olive
150 g de farine
graines pour le topping, sésame, cumin, pavot, …
Mélanger dans une coupelle le sel et quelques gouttes d’eau pour commencer à le dissoudre.
Dans un saladier, mettre le levain, la farine, l’huile et le sel dilué.
Mélanger avec une cuillère en bois ou une maryse.
Pétrir ensuite sur le plan de travail pour obtenir une pâte lisse.
Laisser reposer pendant 2 heures.
Faire préchauffer le four à 180° C.
Diviser la pâte en parts égales sur 2 sur des feuilles de papier cuisson (environ 220 g chacune).
Avant d’étaler, mettre sur le pâton la garniture que vous désirez (graines de sésame, de cumin, …)
Etaler très très finement en vous servant du papier cuisson pour pousser la pâte. Essayer de garder une forme la plus rectangulaire possible pour avoir des crackers réguliers. Mais ce n’est pas grave si vous n’y arrivez pas, ils seront délicieux quand même.
Une fois que la pâte a été étalée, découper sur le papier les crackers au format que vous désirez. Si vous oubliez cette étape, ce sera difficile de les portionner après la cuisson.
Enfourner les crackers pendant 15 minutes jusqu’à ce qu’ils commencent à dorer sur les bords. Il faudra adapter le temps de cuisson en fonction de l’épaisseur que vous arrivez à donner à votre pâte.
Laisser refroidir pour qu’ils deviennent extra croustillants.
Je vous mets la vidéo originale en référence, avec tous les trucs et astuces.
Voici une recette simple et relativement rapide pour se faire des pains plats qui sont à mi chemin entre le pain pita et le naan. Ils sont moelleux et délicieux, je vous les conseille.
La cuisson à la poêle ne prend que quelques minutes par pain, donc il est facile de faire les 6 en 10 ou 12 minutes puisqu’on façonne pendant que les autres cuisent.
C’est une bonne introduction au monde la boulangerie sans faire chauffer son four.
Pour 6 pains de 20 cm de diamètre
Ingrédient :
430 g de farine
1 càc de sel
1 yaourt de 120 g
2 càs d’huile d’olive
20 cl d’eau tiède
25 g de beurre mou
1 càc de levure instantanée
3 càc de sucre en poudre
Mélanger le yaourt, la levure, le sucre, l’huile et l’eau dans un bol. Couvrir et mettre de côté pendant 10 minutes pour que la levure s’active.
Dans un saladier, ajouter la farine, le sel et le mélange à base de levure et mélanger.
Pétrir pendant quelques minutes, puis incorporer progressivement le beurre à la pâte. Une fois le beurre incorporé, pétrir pendant quelques minutes jusqu’à ce que la pâte soit lisse.
Laisser reposer jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume (environ 1,5 à 2 heures).
Une fois que la pâte a levé, dégazer et diviser la pâte en 6 boules de 130 g environ.
Sur une surface farinée, rouler chaque boule en un disque plus ou moins régulier.
Les faire cuire dans une poêle sans matière grasse pendant quelques minutes de chaque côté.
Une fois les boules cuites, et pendant la cuisson des autres pains plats, les placer sur une assiette, recouvertes d’un torchon.
Après avoir fait une bonne harira, qui est traditionnellement accompagnée de dattes, nous nous sommes retrouvés avec un gros paquet de délicieuses Medjoul dont nous ne savions que faire, mis à part les manger telles qu’elles.
Nous avons trouvé une délicieuse recette de cake / gâteau qui nous a permis d’en recycler une partie. Vous pouvez sans problème l’adapter pour du sans gluten en faisant un moitié moitié de farine de riz et de maïzena ou de farine de riz gluant.
Le reste est stocké dans le congélateur pour utilisation ultérieure. C’est une bonne façon de les conserver et de n’en sortir que ce qui est nécessaire.
Ingrédients :
200 g de dattes dénoyautées
175 g de farine (moitié farine de riz et moitié maïzena ou farine de riz gluant)
90 g de sucre roux
2 œufs
75 g de beurre fondu
1 càs de miel
1 càc d’extrait de vanille
1 càc de bicarbonate
Préchauffer le four à 180°C.
Mixer les dattes. Vous pouvez les laisser assez grossières ou aller plus loin pour obtenir une pâte plus lisse. Ça va aussi dépendre de la puissance de votre moulinette / mixer.
Ceux qui suivent le blog savent que ma fille est cœliaque et que par conséquent le gluten est son ennemi.
Mais comme depuis presque un an, je me suis mis à faire mon propre pain au levain (et que c’est une tuerie !!), elle a eu vraiment envie de tenter l’expérience sans gluten. Les pains sans gluten du commerce sont dans le meilleur des cas bof et dans la majorité des cas vraiment pas terribles. Donc elle ne mange plus beaucoup de pain depuis des années. Et cette aventure du pain au levain maison lui a redonné envie de tenter d’en faire at home. Et je dois dire que le résultat est vraiment bluffant.
Les tâches brunes sont dues au bicarbonate de soudeSi ça ne ressemble pas à du pain avec gluten …
Nous avons pris la recette chez Kim, d’abord depuis une vidéo Youtube et ensuite sur son blog. Nous avons testé plusieurs fois avant que je mette la recette sur le blog, donc je peux vous assurer que ça fonctionne bien.
Faire son pain au levain, ce n’est pas pour tout le monde, ça demande du temps et de la discipline pour suivre les étapes, … Mais le résultat est bien meilleur que tout ce que vous pourrez acheter dans la majorité des boulangeries. Pour moi, ça en vaut largement la peine.
Voici d’abord les proportions pour faire le mélange de farine spécial. Depuis, on l’utilise aussi pour faire de la pâtisserie dès qu’il faut un peu de liant, comme pour la pâte aux petits suisses par exemple.
Le mélange de farines de Kim
625 grammes
1.250 kg
1,875 kg
Fécule de pomme de terre
285 grammes
570 grammes
855 grammes
Farine de riz / Farine de riz gluant
250 grammes
500 grammes
750 grammes
Amidon de tapioca
75 grammes
150 grammes
225 grammes
Gomme de xanthane
15 grammes
30 grammes
45 grammes
La recette du mélange de farine traduit et adapté du site de Kim
Ingrédients :
– 350 g de mélange de farine à pain sans gluten de Kim
– 1½ càc de gomme xanthane (en plus de ce qui est déjà dans le mélange)
– 1 càs de psyllium (du blond dans mon cas, que j’ai trouvé dans mon magasin bio habituel)
– 9 g de sel
– 240 g d’eau
– 2 càs d’huile d’olive
– 1 càs de miel
– 140 g de levain sans gluten
– ½ c. à café de bicarbonate de soude (à ajouter pendant le pétrissage et le façonnage). Totalement optionnel.
1. La veille au soir, avant le jour où vous voulez faire le pain, nourrissez votre levain pour obtenir 140 grammes de levain mature in fine. En général, je mets 30 g de levain original et je nourris avec 60 g de farine et 60 g d’eau. A vous d’adapter en fonction de votre propre levain (sans gluten bien entendu, le nôtre est à base de farine de riz). Mais si vous faîtes déjà du pain au levain, c’est exactement le même processus qu’avec gluten.
2. Le lendemain matin, dans le bol d’un robot (ou dans un saladier si vous le faites à la main), fouettez ensemble les ingrédients secs, puis ajoutez les ingrédients liquides (y compris les 140 grammes de levain mature), en battant à faible vitesse jusqu’à ce qu’ils soient bien combinés. Augmentez ensuite la vitesse et mélangez pendant 5 minutes. Si vous mélangez à la main, faites le pendant 5 à 7 minutes. Le mélange est assez mou, pas de panique, c’est normal.
3. Couvrez la pâte et laissez-la lever dans un endroit chaud, à l’abri des courants d’air, jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume, soit environ 3 ou 4 heures (ça dépend le la force de votre levain. C’est toujours plus long qu’avec de la levure industrielle). Placez ensuite la pâte levée au réfrigérateur pendant la nuit, dans une boite hermétique.
4. Le lendemain, retirez la pâte du réfrigérateur et retournez-la sur une surface bien farinée. Si vous utilisez le bicarbonate de soude, ajoutez le sur le dessus de la pâte et commencez à la pétrir jusqu’à ce qu’elle soit lisse.
5. Formez une boule et retournez-la dans un banneton fariné (ou dans un saladier avec un torchon fariné ou sur un carré de papier sulfurisé). Couvrez et laissez lever le pâton jusqu’à ce qu’il soit gonflé et sensiblement plus grand, pendant 2 ou 3 heures.
6. Vers la fin du temps de levée, placez une cocotte en fonte (ou en terre cuite dans mon cas) dans le four et préchauffez-le à 230° pendant 30 minutes. Le principal étant que la cocotte puisse se fermer et qu’elle puisse passer entièrement au four. Évitez les poignées en plastique ! J’ai vu des gens qui le faisait avec une tôle ou une pierre à pizza recouverts d’un saladier métallique par exemple. Le but est d’emprisonner la vapeur d’eau pour qu’une belle croûte puisse se former.
7. Lorsque la pâte a fini de lever, la retourner délicatement sur une feuille de papier sulfurisé et l’entailler avec une lame ou un couteau dentelé.
8. Placez doucement le pain dans la cocotte (sans vous brûler) et remettez le couvercle en place. Vous pouvez arroser la miche avec un pulvérisateur pour créer encore plus de vapeur dans la cocotte. Faites cuire le pain pendant 40 minutes dans la cocotte. Au bout des 40 minutes, retirez le couvercle et continuez à faire cuire pendant 20 minutes. Le pain est cuit lorsqu’il sonne creux quand on tape en dessous. Si vous préférez prendre la température, il doit être entre 95 et 100 degrés.
Le pain dans sa cocotte à la sortie du four
9. Retirez le pain du four et laissez-le refroidir sur grille avant de le découper. Quand on découpe le pain encore tiède, c’est délicieux, mais il se conservera moins longtemps.
Une envie de gâteau au chocolat et pas plus de 15 minutes devant vous ? Cette recette est faite pour vous satisfaire !
Désolé, cette photo est moche, mais nous avions déjà massacré ce pauvre gâteau quand j’ai pensé à immortaliser le moment.
Trop tard pour la photo, tu as été mangé petit gâteau
Ingrédients :
3/4 cup – 140 g de farine
1/2 cup – 100 g de sucre
1/2 cup – 30 g de cacao
2 càc de levure chimique
1/4 càc de sel
2 gros jaunes d’œufs
6 càs – 90 g de beurre fondu
2 càc d’extrait de vanille
1/2 cup – 90 g de pépites de chocolat
1 cup – 25 cl d’eau tiède
Mélanger la farine, le cacao, le de sucre, la levure et le sel dans un saladier.
Ajouter les jaunes d’œuf, le beurre fondu mais refroidi (pour ne pas cuire les jaunes), la vanille, l’eau et les pépites de chocolats. Mélanger jusqu’à obtenir une pâte à peu près homogène.
Mettre la pâte dans le moule (pouvant passer au micro ondes) et cuire au micro ondes pendant 7 minutes sur la plus haute puissance. Le gâteau doit être cuit sur les bords et toujours un peu fondant un milieu. Ajuster la cuisson en fonction de vos goûts.
Mettre à tiédir et servir encore un peu chaud, idéalement avec une boule de glace.
D’ailleurs, je recommande vraiment cet article, il est vraiment top, le revêtement est bien, il est épais, chauffe bien, le couvercle coulisse impeccablement, bref de la très bonne qualité.
Encore un délicieux cake extrait du désormais classique livre de Sophie Dudemaine. Celui-ci est plus festif avec le foie gras et le magret. Idéal pour recycler un morceau de foie gras si jamais il vous arrive de ne pas tout manger.
Ingrédients :
3 œufs
150 g de farine
1 sachet de levure
5 cl d’huile de tournesol
12,5 cl de lait entier
100 g de gruyère râpé
100 g de foie gras de canard ou d’oie
150 g de magret de canard fumé
50 g d’amandes effilées et grillées
1 pincée de sel
2 pincées de poivre
Préchauffez votre four à 180°C (thermostat 6).
Dans un saladier, travaillez bien au fouet les oeufs, la farine et la levure. Incorporez petit à petit l’huile, le lait chauffé, le sel et le poivre. Ajoutez le gruyère râpé. Mélangez.
Découpez le foie gras en dés, le magret en lamelles, incorporez le tout à la base avec la moitié des amandes.
Versez le mélange dans un moule non graissé et parsemez dessus le reste des amandes.
Une recette ultra simple, mais surtout ultra bonne. Ça change vraiment la donne par rapport aux tortillas du commerce. Et nos soirées tacos n’en sont que meilleures.
En même temps, c’est assez difficile de trouver des tortillas 100% maïs (à cause de notre allergique au gluten), donc les faire nous mêmes, c’est presque plus simple.
Les seul pré requis, c’est de trouver de la farine de maïs nixtamalisée. C’est un traitement spécial du maïs qui fait que cette farine est particulière. N’essayez pas avec de la farine « normale », ça ne donnera pas le même résultat. Maintenant, on peut trouver assez facilement cet ingrédient sur des boutiques spécialisées sur le net. J’ai acheté la mienne ici.
L’autre point d’attention est le façonnage, que j’ai résolu en utilisant deux planches à découper, un sac congélation ouvert et de l’huile de coude.
Ingrédients : pour une douzaine de tortillas
350 g de farine de maïs (ou 300 g de farine maïs et 50 g de farine de blé pour une version avec gluten qui permet de faire de plus grosses tortilla qui se tiennent mieux)
60 cl d’eau tiède
un bonne pincée de sel
Mélanger (dans le robot pour ma part) l’eau, le sel et la farine jusqu’à obtention d’un pâte homogène. Elle doit avoir la consistance d’une pâte à modeler.
Faire chauffer une poêle à fond épais sur feu moyen (12 / 14 pour ma plaque vitro).
Prélever une boule de 3 cm de diamètre (environ 80g). La placer sur l’intérieur du sac plastique que vous aurez préalablement ouvert au couteau sur les côtés. Refermer le sac et faire pression avec une planche à découper, un plat , une assiette, … bref tout ustensile que vous permettra d’obtenir suffisamment de pression pour que la boule de pâte se transforme en disque. Vous pouvez finir avec un rouleau à pâtisserie si vous les trouvez trop épaisses, bien entendu.
Mettre la tortilla à cuire dans la poêle pendant 1 minute sur chaque face. Le temps est à adapter en fonction de votre plaque de cuisson.
Réserver les tortillas sur un plat en les couvrant avec un linge pour les garder au chaud.
Ma fille étant intolérante au gluten, je suis toujours en recherche de recettes goûteuses et exotiques nous permettant de découvrir de nouveaux goût tout en lui permettant de manger comme les autres.
Cette recette vénézuélienne coche toutes les cases : le petit pain (l’arepa) est à base de farine de mais et d’eau, le fourrage au poulet et délicieux et très simple à cuisiner et la sauce est vraiment délicieuse et pourra être réutilisée sur des tacos par exemple.
Bref, je vous invite à essayer, vous ne le regretterez pas. Il y a d’ailleurs dans la vidéo un deuxième accompagnement au bœuf si vous voulez quelque chose de différent du poulet.
un piment (idéalement un jalapeno, pour moi un piment marocain)
un citron vert
une poignée de coriandre
une gousse d’ail
Pour la sauce d’accompagnement
1/2 avocat
1 poignée de coriandre
1 poignée de persil
1 demi petit oignon
1/2 piment (à adapter en fonction de votre tolérance)
1/2 poivron rouge
1/2 poivron vert
1 petite gousse d’ail
le jus d’un citron vert
1 càs de vinaigre blanc
1 càc de sucre
sel et poivre
Les arepas natures
Dans une casserole, mettre le poulet, l’ail, l’oignon entier, le thym, le laurier et de l’eau froide pour recouvrir. Saler et poivrer.
Porter à ébullition et laisser mijoter 5 mn. Vous pouvez retirer l’écume qui se forme si vous voulez garder le bouillon (pour une soupe par exemple). Arrêter le feu et laisser tiédir à couvert.
Une fois les blancs manipulables, en faire une chiquetaille grossière et réserver.
Pendant ce temps, préparer la sauce. Mettre tous les ingrédients dans un blender ou une moulinette et blitzez jusqu’à obtenir la consistance désirée. Rectifier l’assaisonnement et réserver.
Pour les arepas, mélanger l’eau, l’huile et la farine de mais petit à petit jusqu’à obtenir une consistance de pâte à modeler qui ne colle plus aux mains.
Former des pains de la taille d’un muffin anglais (environ 10 cm de diamètre et un à deux cm d’épaisseur).
Faire chauffer une poêle à fond épais à feu vif avec une cuillère à soupe d’huile. Mettre aussi le four à chauffer à 160°.
Faire frire les arepas 5 à 6 mn de chaque côté pour développer une croûte. Réserver jusqu’à ce que tous les arepas soient cuits.
Les mettre ensuite au four pour 10 ou 15 mn pour terminer la cuisson. Ils doivent sonner creux quand on les tapote (comme pour un vrai pain).
Pendant la cuisson au four des pains, préparer la reina pepiada. Mélanger l’avocat en purée avec le jus du citron vert, le poivron rouge, l’oignon et le piment en petits cubes ainsi que l’ail râpé et la coriandre. Rectifier l’assaisonnement et ajouter le poulet et mélanger intimement. Vous pouvez ajouter un peu de citron si l’ensemble reste un peu sec. Dans la recette « traditionnelle », il y a aussi de la mayonnaise, j’ai testé, c’est très bon également pour allonger la sauce si vous n’avez pas assez d’avocat.
Tous les éléments sont prêts, il ne reste plus qu’à fendre un arepa pour le fourrer avec la garniture et l’arroser de sauce avant de l’avaler goulûment. Enjoy.
Miam … avec la garniture au boeuf de la vidéo ci-dessous
Un souvenir d’enfance, il s’agit d’un des plats que ma maman me cuisinait le mieux. Je me devais de faire honneur à la tradition et sa mémoire.
Ingrédients :
Préparation du veau
700 g de morceaux de veau à blanquette
1 oignon
2 carottes
2 blancs de poireau
1 petite branche de céléri
2 clous de girofle
Sel et poivre
Eau
Préparation des champignons de Paris
150 g de champignons de Paris
1 citron jaune
20 g de beurre
1 pincée de sel
Préparation de la sauce
30 g de farine
40 g de beurre
Sel et poivre
50 cl du bouillon
20 g de crème fraîche épaisse
1 jaune d’œuf
Couper la viande en cubes et la mettre dans une cocotte. Recouvrir d’eau froide et porter à ébullition. Maintenir l’ébullition 5 minutes, puis égoutter la viande dans une passoire et la rincer à l’eau froide. Nettoyer également la cocotte pour se débarrasser de toutes les impuretés qui sont remontées pendant l’ébullition.
Éplucher l’oignon et le piquer avec les clous de girofle. Couper les carottes en 2 ou 3 morceaux. Fendre le poireau dans la longueur et laver sous l’eau froide pour ôter toute trace de terre.
Remettre la viande dans le faitout. Ajouter l’oignon, les carottes, le poireau, le céleri. Recouvrir une nouvelle fois d’eau froide, saler et poivrer.
Porter à ébullition et écumer si nécessaire. Couvrir et laisser mijoter au moins une heure à feu doux.
Pendant ce temps, nettoyer les champignons de Paris et les couper en 2 ou en 4 en fonction de leur taille.
Les mettre dans une petite casserole avec 20 g de beurre, un verre d’eau et le jus du citron plus une pincée de sel. Faire cuire à petit feu pendant 10 minutes. Égoutter à l’aide d’une écumoire et réserver les champignons et leur jus de cuisson dans 2 récipients différents.
Une fois que le veau est cuit, pêcher les morceaux de viande et les réserver au chaud. Garder 50 cl du bouillon dans lequel il a cuit.
Dans une autre casserole, faire fondre les 40 grammes de beurre et y verser la farine pour faire un roux. Mélanger et cuire 2 minutes sans cesser de remuer au fouet. Ajouter petit à petit 50 cl du bouillon de cuisson ainsi que le jus des champignons en remuant au fouet. Faire cuire quelques minutes, jusqu’à obtention d’une sauce épaisse. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
Mettre la viande dans une cocotte, y verser la sauce et les champignons. Faire chauffer quelques minutes sur feu doux en mélangeant.
Mélanger dans un bol la crème fraîche épaisse et le jaune d’œuf.
Retirer la cocotte du feu et y verser cette liaison. Mélanger et réchauffer sur feu doux.
Voilà longtemps que je cherchais à avoir une belle croûte sur les pains que je faisais, mais sans succès 🙁 La solution est simple, il suffit d’avoir de la vapeur. Enfin, ça c’est le théorie, car j’avais beau mettre de l’eau dans mon four, jamais je n’avais réussi à faire croûter correctement mes pains. Jusqu’à la semaine dernière. En suivant un truc que j’avais déjà vu mais qui m’avait laissé dubitatif … Utiliser une cocotte !!! (Merci Alex, la vidéo ça change tout)
Et bien ça fonctionne très très bien. Grâce à ce mode de cuisson, j’ai fait les meilleurs pains de ma modeste carrière de boulanger.
Pour la recette, c’est très simple, vous allez voir (vous pouvez suivre la recette en vidéo à la fin du billet, mais elle est en anglais).
Ingrédients :
500 g de farine
1 sachet de briochin
10 g de sel
35 cl d’eau tiède
du son (optionnel, c’est si vous voulez un côté plus campagne à votre pain)
des graines (optionnel aussi)
Mettre la farine, le sel et le briochin dans la cuve du robot.
Ajouter l’eau et mettre à pétrir pendant 5 minutes.
Mettre dans une grande boite en plastique (c’est l’idéal) ou laisser dans le bol du robot.
Laisser lever pendant 20 minutes.
Rabattre la pâte et la replier sur elle même de chaque côté.
Refaire la manipulation un autre fois (donc en tout vous faites pousser la pâte 3 fois 20 minutes et vous la rabattez 2 fois)
Préchauffer le four à 250° et mettre une cocotte en fonte dedans pour qu’elle monte en température.
Mettre le pain en forme en fonction de ce que vous désirez. Le plus simple, c’est une boule. Pour cela, il faut rabattre les côtés de la pâtes vers le dessous et le milieu afin de tendre la boule. C’est plus clair en images que de le décrire.
Poser la boule sur un papier sulfurisé et la pâte dans un saladier (ça aide à garder la forme pendant la dernière levée). Laisser gonfler jusqu’à ce que votre four soit chaud et que la pâte ait gonflé.
Entaillez le pain (en croix par exemple), avec une lame de rasoir ou un cutter (bien propre !!).
Sortir la cocotte du four et mettre la pâte dedans. Refermer le couvercle et enfourner.
Faire cuire 30 minutes à 250°, puis baisser à 230° et continuer la cuisson 30 minutes.
Le problème du sans gluten pour les petits gâteaux, c’est qu’on peine à retrouver la consistance de la farine de blé. C’est souvent sec et « poussiéreux » dans la bouche. Avec cette recette, la texture est vraiment proche de l’original. A refaire, souvent …
Pour 30 cookies environs
Ingrédients :
1 œuf
150 g de sucre de canne
1 pincée de sel
1 càc d’extrait de vanille
200 g de farine : riz (70 %) + châtaigne (30%)
25 g de farine de maïs
1/2 sachet de levure
125 g de beurre
100 g de pépites de chocolat
Préchauffer le four à 160°.
Mélanger l’oeuf, le sucre et l’extrait de vanille en battant vigoureusement.
Ajouter la farine de riz + châtaigne, la farine de maïs, la levure et le sel puis mélanger jusqu’à obtenir d’un sable grossier.
Ensuite, incorporer le beurre pommade puis les pépites de chocolat.
Former des boules de la taille d’une noix et aplatissez-les légèrement sur la plaque du four recouverte de papier.
Enfourner pour 10 à 12 minutes.
Laissez refroidir les cookies sur une grille avant de les dévorer.
Je m’aperçois que je n’ai jamais posté ici la recette de ma pâte brisée, qui pourtant est une des recettes les plus basiques et une des premières que j’ai apprise (en EMT en 3ème, oui je suis un vieux con), alors que j’avais posté la pâte sablée.
On peut faire de tout avec cette pâte, aussi bien du sucré que du salé, la preuve :
Couper le beurre en carrés d’un centimètre de côté.
Les mettre dans un saladier avec la farine et le sel. Travailler rapidement du bout des doigts jusqu’à obtenir un sable assez fin. Personnellement, je fais ça dans mon robot, mais je l’ai fait des années à la main, ça fonctionne aussi, c’est juste un peu plus long.
Ajouter la moitié de l’eau, puis le reste petit à petit jusqu’à ce qu’une boule se forme. C’est tout le secret de la pâte brisée, il ne faut pas qu’elle soit trop sèche, mais surtout pas trop mouillée non plus. Ça dépend pas mal de la farine utilisée. Il faut le sentir sous les doigts. Quoi qu’il en soit, il ne faut surtout pas la travailler trop longtemps, sinon le beurre va se réchauffer et commencer à fondre. Il faut donc aller assez vite.
Couper le pâton en 3 parts égales, que vous pouvez utiliser après les avoir fait reposer au moins une demie heure au frigo.
Comme je ne mange pas de tarte plusieurs fois par semaine, j’en congèle en général 2 pâtons. Il suffit de sortir la pâte quelques heures avant de s’en servir pour qu’elle soit comme il faut pour pouvoir l’étaler.
Si vous voulez épater vos amis (n’est ce pas Delphine ?), j’ai la recette qu’il vous faut. En plus, pas besoin de matériel extravagant ou d’avoir une connaissance pointue de la cuisine moléculaire. Savoir faire des crêpes ou des pancakes suffit amplement, sans que ce soit même indispensable.
Une fois que ces blinis seront faits, vous pourrez les garnir de saumon fumé, de tarama, de rillettes de poisson, … The sky is the limit.
Les proportions pour une quarantaine de blinis Ingrédients :
2 œufs
1 yaourt nature de 125 g
100 g de farine blanche + 75 g de farine de blé noir (sarrasin) (ou pour une version sans gluten 75 g de farine de riz + 50 g de farine de tapioca + 50 g de farine de sarrasin)
1 sachet de levure chimique
1 càs d’huile
7 cl de lait
sel
Mélanger dans un saladier les farines, une pincée de sel et la levure chimique. Faire un puits.
Ajouter les œufs, l’huile et mélanger.
Délayer avec le yaourt puis avec le lait. Mélanger bien pour obtenir une pâte assez épaisse.
Pour la cuisson, on procède exactement de la même manière qu’avec les pancakes. Dans une poêle chaude et anti adhésive de préférence (sinon huilée), verser une bonne cuillère à café de pâte et laissez cuire à feu moyen. Lorsque de petites bulles apparaissent et que la pâte commence à être cuite sur les côtés, il est temps de tourner le blini. Laissez cuire quelques secondes de plus sur l’autre face et c’est prêt.
Je vous laisse le choix pour la garniture, mais le saumon sur un lit de Saint Morêt fait le plaisir des grands et des enfants.
Ça faisait un bon moment que je n’avais pas boulangé et j’ai eu soudain une furieuse envie de baguette viennoise. C’est toujours un truc qui fait envie dans les boulangeries, mais on est déçu dans 90% des cas (comme souvent maintenant je dois dire). Là en revanche, la première tentative a été la bonne. Les baguettes obtenues sont bonnes, belles et moelleuses, un sans faute. Merci Marmiton.
Ce sera un régal pour le petit déjeuner ou si on s’y prend à l’avance pour un bon goûter.
Ingrédients :
500 g de farine
8 g de sel
40 g de sucre
1 sachet de levure de boulangerie sèche
250 g de lait
80 g d’eau
100 g de beurre ramolli
Mélanger le lait et l’eau. Les mettre à tiédir au micro onde.
Délayer la levure dans un petit peu de ce mélange et laisser reposer 5 minutes.
Dans le bol du robot ou la cuve de la machine à pain, mélanger les ingrédients secs : farine, sel et sucre.
Ajouter les liquides : eau + lait et levure délayée. Battre jusqu’à obtenir une pâte souple et lisse.
Ajouter alors le beurre ramolli en cubes et continuer à pétrir jusqu’à ce qu’il soit incorporé complètement. La pâte sera très molle, pas de panique, c’est normal.
Laisser reposer dans un endroit tiède pour que la pâte double au moins de volume, environ une heure.
Déposer ensuite la pâte sur un plan de travail farine et diviser en 4 pâtons de taille égale.
Façonner en baguette et mettre dans un moule à baguette (ce truc, ça change la vie quand on fait des baguettes souvent. Finies les baguette raplapla).
Laisser reposer 30 minutes pour qu’elles regonflent.
Faire préchauffer le four à 200°.
Les taillader sauvagement pour leur faire les entailles et les badigeonner de lait à l’aide d’un pinceau.
Mettre au four et laisser cuire pendant 17 minutes à 200°.
Les sortir et les mettre sur grille et tenter de résister à les tartiner de confiture.
Parfois, on n’a pas vraiment envie de se prendre la tête avec un gros gâteau compliqué. D’ailleurs, dans ce cas, je me retrouve souvent à faire des financiers. Mais cette fois, nous avions une très bonne poudre de noisettes dans le placard et nous avons décidé de l’utiliser.
Ingrédients :
125 g de poudre de noisettes
150 g de sucre
50 g de beurre
4 œufs
8 cuillères à soupe de farine
une pincée de sel
1 c à c d’extrait de vanille
100 g de pépites de chocolat
Préchauffer le four à 170°C.
Séparer les jaunes des blancs d’œufs.
Battre les jaunes et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter le beurre fondu puis la vanille.
Verser la poudre de noisettes et la farine.
Battre les blancs en neige avec une pincée de sel.
Incorporer délicatement les blancs battus dans la préparation.
Verser l’appareil dans un moule à gâteau rond de 20 cm de diamètre ou dans de petits moules individuels.
Enfourner et laisser cuire 30 minutes pour le grand moule. Attention à ne pas laisser trop cuire sinon, le gâteau risque de devenir trop sec. Il doit être juste doré.
Cette recette est encore un trésor de famille puisque je l’ai empruntée à ma belle mère, qui l’avait elle même reprise plus ou moins des paquets de briochain …
Comme toutes les pâtes à pain, ce n’est pas bien compliquée, il suffit de respecter l’ordre d’intégration des ingrédients, de bien la pétrir et la laisser reposer. Bien sûr un robot ou une machine à pain aident, c’est plus facile. Mais à la main on peut s’en sortir également.
Ingrédients :
500 g de farine
2 sachets de briochain
5 c à s d’huile d’olive
2 c à c de sel
20 cl de lait
5 cl d’eau
Mélanger dans un saladier la farine, le briochain, le sel.
Ajouter l’huile d’olive et commencer à mélanger.
Ajouter ensuite l’eau et lait tiédis.
Pétrir quelques minutes.
Laisser reposer dans un endroit chaud pendant 1 heure ou plus jusqu’à ce qu’elle soit bien gonflée.
Utiliser ensuite classiquement pour faire un pizza.
Ce type de pâte donne une pizza de type « pan » pour reprendre la terminologie américaine.
Dans la lignée de notre série antillaise, voici le grand classique que tous les métros connaissent, les accras de morue. Ce petit beignet est souvent servi comme apéro / hors d’œuvre, mais de plus en plus il est payant dans les restaurants, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. Quoi qu’il en soit, c’est délicieux, même si je préfère nettement la version aux légumes.
Attention, comme tous les beignets, à la cuisson, ça va sentir l’huile et en prime le piment et la morue. Si vous pouvez faire ça à l’extérieur dans une friteuse (dont vous changerez l’huile pour les prochaines frites !!), n’hésitez pas.
Ingrédients :
200 g de farine
2 œufs
1 verre d’eau (20 cl environ)
1 càc de levure
sel, poivre
1 oignon
100 g de morue désalée et cuite à l’eau
5 oignons verts
1 gousse d’ail
1 branche de thym
1 petit bouquet de persil
Délayer la farine dans l’eau.
Hacher la morue, l’oignon et les herbes. Les ajouter à la pâte.
Ajouter ensuite les 2 jaunes d’œufs. assaisonner avec sel et poivre (et piment si ça vous tente).
Juste avant de cuire les accras, ajouter la levure dans la pâte ainsi que les deux blancs montés en neige.
Faire chauffe l’huile dans une poêle ou la friteuse.
Lorsque l’huile est bien chaude, y mettre la pâte cuillère à café par cuillère à café.
Les accras sont cuits lorsqu’ils sont bruns et croustillants.
Les servir immédiatement dans un petit panier sur un lit de papier absorbant, pour éponger le trop plein d’huile. Éventuellement, saler un peu.
Une bonne recette de cake régressif et bien calorique. C’est facile et rapide à faire, ça plait bien aux enfants.
Ingrédients :
3 œufs
160 g de vergeoise
150 g de farine
1/2 sachet de levure
150 g de beurre ramolli
100 g de Nutella
60 g de pralin
Faire préchauffer le four à 180°.
Mélanger au fouet les œufs et le sucre, jusqu’à obtenir un mélange mousseux.
Ajouter la farine, puis le beurre. La pâte va reprendre un peu de corps.
Incorporer le Nutella et le pralin. Bien mélanger pour que les ingrédients soient présents partout dans la pâte.
Verser dans un moule à cake et enfourner pendant 40 minutes.
Démouler une fois que le gâteau a tiédi.
Il faut bien faire attention à ne pas surcuire ce cake car il est meilleur un peu « mi-cuit ». Ensuite il est trop sec à mon goût, même s’il reste délicieux.
Une adaptation d’une recette de marmiton pour se faire un bon petit dessert chocolaté le dimanche. Le format des petits cakes est super mais on en a aussi fait dans des moules à tartelettes, le rendu est différent mais agréable également.
Ingrédients :
100 g de beurre
75 g de noisettes en poudre
75 g de farine
80 g de chocolat noir
150 g de sucre roux
3 œufs
1 c à c d’extrait de vanille
sel
Préchauffer le four à 170°.
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain marie dans un saladier.
Quand le mélange est bien lisse, ajouter le sucre puis la poudre de noisettes.
Mélanger ensuite la farine avec la pincée de sel.
Finir en ajoutant les œufs un par un et l’extrait de vanille.
Mettre environ 2 cm de pâte dans des moules à cakes ou à financiers.
Enfourner pour 15 minutes.
Servir froid ou tiède avec une boule de glace à la vanille, « à la mode ».