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Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

TabCandy: La gestion des onglets dans le futur Firefox à la manière d’Exposé

Voici une fonction que j’ai hâte de voir implémentée dans la future version 4.0 de Firefox, car elle sera bien utile. Il s’agit d’un Exposé-like pour les onglets, mais avec quelques fonctions supplémentaires bien pensées.

Le problème qui se pose quand on a trop d’onglets ouverts en même temps (j’ai entendu parlé de certaines personnes qui en ouvraient plusieurs centaines !!!), c’est que très vite, on ne s’y retrouve plus et la navigation dans tous ces onglets n’est pas ce qu’il y a de plus facile.

L’idée de Tabcandy est de pouvoir d’abord visualiser les onglets ouverts dans une nouvelle fenêtre, juste en cliquant sur un bouton, un peu à la manière d’Exposé. Mais là où ça va plus loin, c’est qu’on va pouvoir regrouper les onglets par thème (que l’utilisateur va choisir et nommer comme il l’entend) dans des « conteneurs » virtuels, simplement en les faisant glisser dans le « conteneur ». Et on pourra choisir de n’afficher que les onglets de ce « conteneur », ce qui va largement contribuer à la légèreté de l’apparence de la barre d’onglets si le travail de tri est bien fait en amont.

Attention, les onglets ne seront pas fermés, il resteront actifs, mais ne seront plus affichés. Ce ne sera pas un moyen d’alléger la consommation de mémoire de Firefox.

La vidéo expliquera le concept mieux que je ne le puis, alors je laisse place à la magie du cinéma (en anglais).

Un autre avantage que je vois à ce système, c’est pour gagner en productivité, afin de ne plus avoir les sites « perturbateurs » comme Gmail, Google Reader ou Twitter, sous le nez quand on se met sur une autre tâche. On pourra regrouper ses tâches par groupe et ainsi être plus efficace.
Alternativement, on pourra aussi tricher au bureau … 😉 mais bon, pas bien de surfer au bureau.

Pour le moment, cette fonction n’est disponible que dans une version spéciale de Firefox, et pas dans les versions de développement, donc pour la télécharger et l’essayer, il faut se rendre à cette adresse et installer le fichier.
Les versions disponibles couvrent Windows, Mac et Linux, en 32 et 64 bit, et même maemo et android. que l’embarras du choix.

Sous Linux, téléchargez l’archive, l’extraire et double cliquer sur le fichier « firefox » (pas « firefox-bin »). Aucun installation n’est requise.

Via Web Upd8.

Un site à garder dans ses favoris : Testfreaks.fr

Comme j’ai pu le dire déjà, en ce moment j’ai fait pas mal de dépenses « high tech » ou assimilées, mon imprimante, mon Acer Revo et ma carte son entres autres.

Le problème quand on achète ce matériel, c’est que pour trouver des avis et des tests que ce soit de pros, de magazines ou de particuliers, il faut écumer le net. Il y a bien des moteurs de comparaison de prix qui donnent un petit peu ce genre d’informations, mais j’ai un peu de mal avec ces sites. Toujours l’impression qu’on ne me dit pas tout … Parano sur les bords le gars.

Bref, au gré de mes séances de surf, je suis tombé sur une perle : Testfreaks

Sur ce site, on trouve tout ce que je cherchais lorsque je voulais me renseigner sur les produits que j’hésitais à acheter : avis de magazines dans toutes les langues (ce qui est appréciable quand on parle anglais), mais aussi avis d’utilisateurs.
Et pour ne rien gâcher l’interface est claire et agréable à utiliser. On ne passe pas des heures à se demander comment le site fonctionne.
On saisit le nom du produit dans le champ de recherche, les propositions apparaissent au fur et à mesure de la saisie. Cool, comme ça on voit de suite si le produit est dans leur base ou pas. Il n’y a pas tout, mais il y a de quoi faire malgré tout.

Si la recherche est fructueuse, apparaissent en dessous les différents résultats pour les produits et les catégories qui correspondent à votre recherche. tout se fait au fur et à mesure de la saisie, donc pas de page à recharger, c’est vraiment bien foutu.

Si pn passe son pointeur sur les résultats de produits, on a la fiche testfreaks qui apparait avec la note, le nombre d’avis et de test, le meilleur prix, … Un bon résumé.

Si on clique, on se retrouve sur la page du produit avec encore plus d’informations : meilleurs prix sur le net, un bandeau sur la droite liste les enchère Ebay, on a accès aux avis et tests de consommateurs, de magazines et sites (dont certains en vidéos s’il vous plait), il y a également des images et des vidéos du produit, la descriptionpar le fabricant, la fiche technique. Bref réunis au même endroits, toutes les choses qu’il faut connaitre pour se faire une opinion.

J’ai vraiment flashé sur ce site, il est bookmarké et intégré dans mon cerveau à l’avenir quand j’aurai besoin d’acheter sur le net.

Installation d’Ubuntu Lucid Lynx version slim sur mon Eeepc 701

Comme l’a souligné Hug dans les commentaires du billet sur l’installation de Lucid sur mon nouveau Revo, EB4 se fait vraiment trop attendre et mon eeepc piaffe d’impatience de gouter à de la nouveauté. Comme la dernière version d’Ubuntu vient de sortir en version finale et que j’ai découvert hier une variante expurgée de tous les logiciels, je me suis dit que ce serait parfait pour mon petit eeepc 701 qui a un petit disque dur et qui ne me sert qu’à surfer, réviser mon espagnol, écouter de la musique et regarder des vidéos. Rien de très lourd en somme.

Donc comme je le disais, j’ai découvert hier via DLFP, une version d’Ubuntu 10.04 nommé Ubuntu Slim ou µbuntu, rapport au fait qu’elle ne contient que les logiciels les plus indispensables à faire tourner le système. D’ailleurs, le menu des programmes est vide quand on le teste en live cd, chose que j’ai faite hier soir. Et tout fonctionnait parfaitement sur l’eeepc : wifi, luminosité, son, volume. Bref, une incitation à aller plus loin.

Ni une ni deux, ce matin, j’ai inséré ma clé usb (faite avec Unetbootin comme d’habitude) une nouvelle fois, mais pour l’installer en dur. Et finalement, j’ai gardé un swap de 200 Mo qui était préexistant, j’ai eu la flemme de passer par le partitionnement manuel et de tout virer, comme sur le Revo. Du coup, je peux mettre mon ordi en hibernation (pas testé encore).

Là où ça devient bon, c’est que l’installation en elle même n’a duré en tout et pour tout que 10 minutes, alors que d’habitude c’est beaucoup plus long que ça sur cette micro machine.

Au redémarrage, tout se passe bien. J’active le wifi avec la touche de fonction idoine, je me connecte à mon réseau sécurisé WPA et c’est parti.
Je mets à jour les fichiers de langue (il me l’a demandé lui même) pour tout retrouver en français. Parfait
Je lance synaptic et j’installe mes paquets favoris : Firefox, Pidgin, Flash, Exaile, VLC, Wine, Gnome-do, Guake.
Je remets les boutons de fermeture, minimiser et maximiser à droite d’un coup de ligne de commande :

gconftool-2 --set /apps/metacity/general/button_layout --type string :minimize,maximize,close

Une fois que c’est fait, je télécharge Anki sur le site du projet au format deb et je l’installe, j’ajoute le PPA de Chromium et je suis bon. En tout, ça m’a pris moins d’une heure.
J’effectue quelques dernières petites modifications, je vire quelques services au démarrage qui ne me servent pas (aide visuelle, login sound, vérification des drivers et des MAJ) et j’en rajoute d’autres (Guake et Gnome-do). Je paramètre aussi un login automatique lors du lancement de la session.

Au final, sur ma partition / de 3.6 Go, il me reste un peu plus de 1 Go de libre. Très bon score.
Le démarrage est assez rapide,   une minute environ, soit au moins 30 secondes de mieux qu’avant, le système est réactif, tout fonctionne. C’est vraiment tout ce que je demande à un OS sur ce PC. Tant pis pour EB4, je le testerai en live USB.

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

YouTube – Apple iPad Stress Test @ PCWorld

Une petite vidéo rapide du stresstest de l’Ipad par l’équipe de PC World.

Pour faire court, l’Ipad c’est très fragile et il n’aime pas se baigner. Donc ne le laissez surtout pas tomber et ne l’arrosez pas (sa résolution n’augmentera pas et il ne fera pas de petits de toute manière).

Je n’aime pas ce produit, mais j’ai l’impression que la chasse est ouverte, et d’une manière bien trop généralisée. Déjà hier, j’ai vu cette vidéo, d’un dingue qui passe un Ipad au blender !!!
J’ai l’impression que tous les produits de la pomme provoque ce genre de réaction un peu dingue. Des gens les achètent et les vénèrent et d’autres les achètent et les détruisent pour le plaisir. Bizarre.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Linux

Voici donc la deuxième partie du test de ma Framakey Ubuntu Remix, celle de la distribution Ubuntu-FR Remix en live USB. La première est ICI.

La première bonne surprise, c’est que la version d’Ubuntu qui est fournie avec la clé est la dernière en date (même si ce n’est plus pour longtemps), Ubuntu 9.10. Je pensais me retrouver avec la 9.04, c’est vraiment agréable.

Au démarrage de l’ordinateur hôte, il faudra connaitre le moyen de booter sur les ports USB car la clé ne prend pas la main de manière « automatique ». Il faudra taper frénétiquement sur les touches habituelles (ESC, F1, F2, F8, …) pour déclencher l’invite de démarrage de la clé.

Sur mon Eeepc 701, tout est reconnu par défaut, wifi, volume, luminosité, mise en veille, … tout ça sans rien faire. C’est très sympa, d’autant plus que ce n’est pas le cas sur mon eeebuntu habituel.

L’ordinateur est très réactif, ça fonctionne très bien pour du live USB. Une des meilleures versions que j’ai pu tester.

Les mises à jour (nombreuses) lors du premier démarrage se sont faites facilement. Il peut être utile de faire la MAJ puisque la clé dispose d’un espace disque persistant. Donc toutes les modifications qui sont faites sont gardées en mémoire pour le prochain redémarrage. Comme ça la version live a toujours les dernières versions de logiciels d’installées et on n’a pas peur de se retrouver avec des failles de sécurité dans tous les sens si on utilise longtemps cette clé. (cf. plus bas pour un gros bémol).

En fait, tout fonctionne de manière tout à fait habituelle par rapport à une installation classique sur disque dur. Je n’ai noté que quelques ralentissements de Firefox parfois, mais rien qui aille jusqu’à planter complètement le système.

L’installation de logiciel se fait facilement que ce soit en ligne de commande comme en passant par Synaptic. Ave des paquets deb, ça le fait aussi. J’ai même ajouté des PPA dans mon sources.list. comme une installation en dur quoi.

Le seul problème est que la clé est à mon goût vraiment trop juste au niveau taille pour qu’on puisse sereinement utiliser toutes ses fonctions windows et linux de manière optimale. En effet, en supprimant pas mal de programmes qui me sont inutiles dans mon utilisation de la Framakey, il ne me reste que 800 Mo en tout sur la clé. Ça encore, ça pourrait aller (encore que si on y met un divx, ça devient tendu). Mais le plus gênant, c’est la taille du disque persistant de la session Ubuntu qui n’a plus que dans les 300 Mo de libre. Je suis au final dans l’impossibilité de faire les mises à jour car il y en a pour plus de 350 Mo.

Alors en trainant sur la page de la Framakey dans l’onglet questions fréquentes, je me suis aperçu qu’ils déconseillent tout simplement de faire les MAJ et de désinstaller les programmes.

« La mise à jour complète du système Ubuntu n’est PAS recommandée sur les F.U.R. »

« … nous déconseillons de désinstaller des logiciels pour gagner de l’espace, car cela “masquera” le logiciel dans le menu, mais le logiciel sera toujours présent dans /casper/filesystem.squashfs. Désinstaller un logiciel peut même, paradoxalement, vous faire perdre de la place ! » (et effectivement je m’en suis rendu compte !!)

Si on veut vraiment, il y a toujours possibilité d’augmenter la taille du disque persistant (un fichier casper-rw). Là encore, le site de la Framakey contient la réponse, toujours dans l’onglet questions fréquentes. Je fais un méchant copier coller, ça me servira de pense bête. La manip est d’ailleurs faisable sous windows ou sous linux.

Comment redimensionner le disque permanent Ubuntu (casper-rw) ?

0. si nécessaire, faire un backup des des données de la clé (fichiers et dossiers personnels, que ce soit sous Ubuntu ou Windows)

1. si nécessaire, faire de la place sur la clé.
Il est possible de supprimer :

  • le dossier /Apps *à condition de laisser /Apps/PortableFirefox et /Apps/PortableThunderbird* (les profils sont partagés)
  • le dossier /Framakey (le gain de place est négligeable)
  • le contenu des sous dossiers /Data (le gain de place est négligeable)
  • le dossier /MacOSX

2. vérifier l’espace libre sur la clé (FAT32)

3. supprimer le fichier /casper-rw à la racine de la clé

4. recréer un casper-rw :
4.1 sous linux

  • installer si absent les utilitaires “dd” et “mkfs”
  • exécuter les commandes :

Code:
$ dd if=/dev/zero of=/chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw bs=1M count=2000
$ mkfs.ext2 -F /chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw

  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé (évidemment, 2000 peut être remplacé par la taille de votre choix)

4.2 sous Windows

  • aller dans le dossier caché de la clé /syslinux/win32/dd
  • éditer (avec notepad ou autre) le fichier casper-rw-make.bat
  • remplacer “count=800? par “count=2000? (ou autre valeur) et sauvegarder
  • double-cliquer sur casper-rw-make.bat
  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé

5. c’est fini, on peut rebooter sur la clé, et éventuellement remettre en place les fichiers sauvegardés à l’étape 0.

Pour conclure, je dirais que cette partie Ubuntu est vachement bien, aussi bien en fait qu’une installation en dur. C’est réactif, pratique, customisable. Le seul point noir, c’est cette histoire de ne pas faire les MAJ qui me chiffonne un peu.

En tous les cas, j’espère qu’une MAJ sera faite de la Framakey Ubuntu remix quand Lucid sortira. Ce serait vraiment top.

Le mystère du header, le retour de la vengeance (suite et fin j’espère)

Comme certain d’entre vous ont pu le remarquer (vous êtes sagaces amis lecteurs !), l’intervention miraculeuse du grand webmaster n’a pas tenu plus de quelques jours et l’image du header qui se dédouble est revenue hanter ce blog de nouveau.

Heureusement que j’ai des relations, car dhoko, un fervent lecteur de ce blog, confrère GNU-Linuxien, libriste et padawan informaticien professionnel, m’a éclairé de ses connaissances. J’ai donc pu sortir de mon arrière train le majeur et l’annulaire qui y étaient coincés et de ce fait, mettre les mains dans le camboui du css et du html (façon de parler bien entendu).

Je vous épargne les considérations techniques, normalement maintenant c’est réparé et ce qui posait problème ne devrait plus refaire surface (ou  alors je n’y comprends plus rien).

J’en profite pour vous conseiller d’aller faire un tour chez dhoko qui tient un très bon blog, le colibri-libre (que vous retrouvez d’ailleurs dans la sidebar). Vous adorerez notamment son objet mystère du lundi qui vous fera triturer les méninges. En plus, il vient de refaire le thème entièrement avec ses petites mains et le site a désormais sa propre url, ça mérite un coup de pub.

Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

Le mystère du header magique

Certains d’entre vous me l’avaient fait remarqué (et je les en remercie), mon header partait complètement en sucette. Il se dédoublait et ne s’affichait qu’à moitié du coup.

Et bien aujourd’hui c’est réparé. Mais le mieux, c’est que ça s’est réparé tout seul !!!

En même temps comme ça c’était foutu en l’air tout seul, sans aucune aide de ma part, ça compense …

Voilà, c’était ma minute narcissique. Merci d’avoir patienté jusqu’au bout.

Si par hasard vous avez encore des bugs d’affichage, n’hésitez pas à me le dire en commentaire et je laisserai le génie du blog les réparer quand il aura le temps.

Test des trois versions de Eeebuntu 3.0

eeebuntu 3.0Décidément en ce moment je teste quelques distributions. Après Elive E17, c’est au tour de Eeebuntu 3.0. Encore une base de debian et même d’Ubuntu cette fois, puisque cette distro est basée sur la version 9.04 d’Ubuntu, Jaunty Jackalope. C’est cette dernière que j’utilise sur mon PC principal et mon portable. Comme je l’aime bien, j’ai voulu attendre le portage vers Eeebuntu pour changer et avoir mon eeepc 701 sous jaunteeebuntu également.

Jusque là, c’est la version 2.0 base qui est installée sur mon Eeepc et j’en suis très content. Mais bon, on est geek ou on ne l’est pas, je voulais la dernière version, donc en avant les tests.

TÉLÉCHARGEMENT ET LIVE USB

Vous pouvez télécharger les images iso des trois version d’Eeebuntu 3.0 sur le site officiel. Au choix, via des serveurs web ou par torrent. C’est la solution que j’ai retenue et c’est allé très vite, donc n’hésitez pas à passer par bittorrent, ça soulagera la bande passante du site. Et n’oubliez pas de laisser votre client ouvert pour partager !!!

Il y a donc trois versions à télécharger :

  • La standard edition, qui contient tout ce qu’il faut, avec interface GNOME et compiz activé par défaut.
  • La NBR qui a comme interface le Netbook Remix.
  • La base, qui ne contient que l’essentiel, à utiliser si vous avez des problèmes d’espace disque, donc idéal pour mon 701. En plus vous pouvez la personnaliser plus facilement puisqu’elle contient très peu d’éléments.

J’avais un peu de temps et j’étais curieux donc j’ai testé les trois, plus ou moins longtemps.

Encore une fois, c’est Unetbootin qui m’a servi à mettre sur clé USB les iso.

Petit point préliminaire, lors de mes trois tests, les spécificités de mon netbook ont été toujours détectées, que ce soit les touches de fonctions, le wifi, que la résolution. De ce point de vue, c’est un sans faute.

VERSION NBR

Ce test là n’a pas duré longtemps, l’interface NBR est presque inutilisable sur mon 701. C’est bizarre, car il n’y a que l’interface qui lague à mort. Quand je lance les applications, il n’y a pas de problème, elles tournent très bien.

Donc, lassé de voir mon pointeur ne pas bouger synchro avec ce que mes doigts lui demandaient, le test a tourné court.

C’était mon premier test de NBR, c’est dommage car l’idée est sympathique. Cependant, au même titre que l’interface Easy de Xandros, qui m’avait rapidement frustré, ce genre de surcouche n’est d’aucune utilité pour moi qui préfère utiliser des raccourcis perso et gnome-do.

Si j’ai l’occasion, je retesterai avec une autre distro.

VERSION STANDARD

Alors là, j’ai pu admirer le design classe du menu de boot. Je trouvais la version 2.0 déjà pas mal, là c’est encore mieux. Il faut aimer les thèmes sombres, mais c’est vraiment sympa.

Une fois démarré, on a à peu de chose près, la même organisation que sur la version 2.0, sauf qu’il y a un dock en bas, à la place d’un panneau (en même temps, je ne suis pas sûr qu’il n’était pas là dans la version standard 2.0 car je ne l’ai jamais testée. Je me base sur ce que je connais donc la version base 2.0). C’est pratique un dock, mais je n’ai pas trop l’habitude d’en utiliser un (encore une fois j’adore mon clavier et gnome-do). Celui là est plutôt spartiate par rapport à ce que j’ai pu voir à droite à gauche et même par rapport au Docky de gnome-do. Le sélecteur de fenêtre qui est intégré n’est pas des plus pratiques, non plus. Donc bof bof le dock.

Côté application, c’est la profusion, avec Firefox, Thunderbird, Skype, Pidgin, Amsn, Ooo, Banshee, Vlc, et ce ne sont que celles présentes sur le dock. Il y en a bien sûr des tas d’autres.

C’est au moment de tester Firefox que je me suis rendu compte d’un truc bizarre. Je n’ai aucune icône là où se trouve d’habitude l’horloge, le gestionnaire de batterie, le network-manager, … Et en passant le pointeur au dessus de cette zone, je me  suis rendu compte qu’en fait tout était bien lancé, mais aucune icône n’apparait. Il a donc fallu que je tâtonne un moment avant de pouvoir faire apparaitre mon réseau wifi. Ça c’est vraiment pas terrible. Je ne sais pas si c’est dû à compiz (qui est installé et lancé par défaut), mais c’est très gênant.

Bref, une fois connecté (sans aucun problème) à mon réseau sécurisé, j’ai pu surfer de manière tout à fait classique. J’ai ajouté des extensions à Firefox. Par contre, contrairement à Elive, aucun codec n’est installé et flash non plus. Comme Ubuntu en somme. Pas grave, mais pour une utilisation immédiate, ce n’est pas l’idéal. Et comme c’est quand même destiné à des netbooks, je trouverais ça normal de les trouver installés par défaut. Passons.

Compiz est donc installé. C’est assez agréable à utiliser sur le petit écran du 701. Ce que je préfère, c’est l’Exposé like et le ring switcher. C’est quand même plus joli pour passer en revue ses applications et fenêtres ouvertes. Je n’ai pas regardé si l’utilitaire de configuration était installé. C’est là aussi très pratique pour customiser son installation.

Les notifications, qui ont fait couler pas mal d’encre lors de leur mise en place (et que je trouve très pratiques et bien intégrées), sont parfaitement adaptées au format de mon écran.

Une chose que je n’ai pas retrouvée par rapport à la version antérieure, c’est la possibilité d’escamoter à la demande le panel du haut. Et sur un 701, c’est quelque chose que je fais quotidiennement. Bon encore une fois, ça se trouve dans les propriétés, mais par défaut c’est plus pratique. C’est peut être aussi dû au bug d’affichage.

Donc dans l’ensemble, cette nouvelle version est très agréable à utiliser, hormis quelques bugs un peu gênants. Si ça se trouve, c’est dû au fait que ça tourne et live et sur une installation en dur, je ne les aurais pas. A voir.

VERSION BASE

Et bien à peu près pareil que la version standard mais sans les bugs, sans le dock, sans compiz et sans les tonnes d’application. Juste le nécessaire quoi.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes, je ne vais pas pas recommencer mon laïus sur le wifi et le surf, les applications, …

LAQUELLE CHOISIR ?

Au final, et pour mon usage personnel, c’est la version base que je vais installer encore une fois. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les bugs et que je veux n’installer que les softs que je préfère et pas passer du temps à désinstaller une flopée de logiciels qui me sont inutiles.

En revanche, si j’avais un netbook plus vitaminé et surtout plus d’espace disque, je pense que ce serait la version standard qui trouverait sa place sur le PC.

Tout est une question de goût, à vous d’essayer, c’est tellement facile de se faire une clé USB bootable et de tester une distribution pour se faire une idée. C’est ça qui est bien aussi avec linux.

Test d’Elive 1.9 beta Debian + E17 + Compiz

enlightment logoJ’ai toujours accroché sur le concept de E17, le gestionnaire de fenêtres enlightment pour les intimes. C’est beau et c’est léger. Alors suite à un billet de mon collègue de Webdevonlinux.com, j’ai téléchargé l‘image ISO de la dernière version beta de Elive 1.9. C’est une base Debian avec E17 intégré. Sur le papier tout ce que j’aime.
Je passe sur le téléchargement et la gravure, tout ça est très classique.
J’ai choisi de faire mon test en live Usb, comme ça je peux l’utiliser sur deux de mes trois PC, mon eeepc 701 et ma tour, mon vieux portable ne supportant pas le boot sur port usb (dommage). J’ai installé ça avec Unetbootin, sur mon Ubuntu (d’ailleurs, son créateur met à disposition un PPA, comme ça installation via apt-get et dernière version toujours à jour, super. Pour ajouter la clé, suivez le guide ici, à la main ou , via un script). On passe aux choses sérieuses.

Eeepc 701

Le démarrage n’est pas particulièrement rapide, c’est du live en même temps, mais ça ne prend pas des heures non plus. Dans la bonne moyenne je dirais.
Le menu pour choisir son mode de boot est bien fourni, le seul problème, c’est qu’il n’y a que le mode par défaut qui fonctionne, dommage, il y avait une entrée spéciale pour l’eeepc 701 … Donc je clique sur standard.
Dans l’ordre, il m’a ensuite demandé de choisir le type de clavier utilisé (fr), le driver pour la souris (car c’est un portable), et c’est tout. On arrive sur un message qui nous donne les identifiants de la session live (eliveuser pour l’id et elive pour le MDP). Seul bémol jusque là, c’est la musique forte et inattendue lors de cette dernière étape. Ça surprend et je n’aime pas qu’on m’impose ce genre de chose.
Donc, je me logue et j’atterris sur un très beau bureau, à mon goût. La résolution de mon 701 est parfaitement respectée, tout est à l’échelle. Il y a un joli dock avec des applications courantes (Firefox / Iceweasel, terminal, logiciel de chat, Paramètres, …).
La réactivité est plutôt bonne, pas beaucoup plus lente que ma session installée en dur avec Eeebuntu Base.
En haut à droite, on trouve un quadrillage qui représente les bureaux virtuels, et il y en a une bon paquet (12). A ma honte, c’est une fonction que je n’utilise que très peu.
J’ai principalement surfé lors de ma courte session de test, mais ce qui m’a plus d’emblée, c’est que ma carte wifi a été reconnue sans que j’ai à faire quoi que ce soit (contrairement à Puppy par exemple). Le branchement à mon réseau non sécurisé FON s’est fait sans problème, mais je ne suis pas arrivé à me connecter à mon réseau sécurisé WPA. Bon on est prévenu dès le lancement du gestionnaire réseau qu’il est encore en phase de test, alors je ne peux pas trop me plaindre. Apparemment, il gère aussi les connexions 3G, à tester, mais je n’ai pas le matériel, ni le forfait.
Le navigateur c’est donc Firefox, et c’est une version 3.0.6. Flash est installé par défaut. Je n’ai pas noté de difficulté pour surfer. C’est FF quoi.
La mise en veille se fait également très bien (mieux que sur Eeebuntu). Dès qu’on referme l’écran, le PC se met en veille. Un appui sur le bouton de démarrage et il se remet en route aussi sec (2 à 3 secondes je dirais). Les bons points, pas de mot de passe à saisir et le wifi est actif au redémarrage. Bref, il est opérationnel de suite. Cool.
Toutes les touches de fonctions que j’utilise sont reconnues (luminosité, volume, page suivante précédente, début et fin et le wifi). Par contre, on n’a pas les OSD (On Screen Display), les messages affichés à l’écran prévenant qu’on tripote ces fameuses touches. Ça c’est gênant, même si ce n’est pas vital.

Le gestionnaire de fichiers (un point important à mon avis) est thunar. Simple et efficace, je le connais moins que Nautilus, mais il fait le boulot.
J’ai aussi testé la lecture de vidéo, et bonne surprise, les codecs sont installés (divx et mp3 en tous les cas). Le player est un mplayer skinné, et c’est là que je vais attaquer le principal reproche après cette courte utilisation : c’est too much !! Si l’interface de Mplayer n’est pas des plus glamour (même si elle n’est pas aussi immonde que celle de Vlc), cette skin est assez horrible. Et c’est un reproche que je peux faire à toute la distribution dans son paramétrage par défaut. Tous les effets sont trop… Il y a du feu à chaque fois qu’on lance un menu ou un sous menu, les fenêtres se plient en forme d’avion quand on les minimise. Une fois, c’est marrant, au quotidien, c’est pénible à utiliser, surtout sur un 701.
Vous l’aurez certainement compris, compiz est installé par défaut, avec les effets activés. C’est bien, toujours ça de moins à faire, mais à mon avis, il y a du boulot pour rendre ça plus agréable à vivre.
Dans l’ensemble, je trouve la distro agréable, je vais la tester plus avant sur mon eeepc.

PC maison

Petit rappel sur la config :
Dual core 5200
2 G de RAM
Nvidia 9600 GT

Le démarrage est plus rapide sur ma bécane fixe qui est aussi plus puissante
Le lancement se déroule de la même manière que pour l’eeepc à 2 exceptions près. Il y a des choix pour l’accès aux partitions NTFS (oui j’ai des partitions NTFS et un windows en dual boot, pas biennnnnnnnnn) et pour l’installation du driver de ma carte graphique Nvidia.
Et une chose que j’avais ratée, c’est la belle image de fond pendant tout le temps du lancement du live usb. Ça change de l’ambiance console noir et blanc.
Sinon, une fois lancée, ça tourne très bien, pas vraiment de différence avec une instal en dur. C’est beau, il y a de la transparence sur toutes les fenêtres, c’est sympa.
Le réseau Ethernet est reconnu sans rien faire, encore un bon point (même si c’est le minimum syndical). Pas de problème non plus pour le son. Xmms fait le job impeccablement, en tous les cas pour l’usage que j’en ai, c’est à dire choisir un répertoire et l’ajouter à la liste de lecture.
D’ailleurs en passant, les touches de volume de mon clavier Microsoft sont reconnues. Par contre, les autres non, mais ce n’est pas très gênant, je ne m’en sers pas de toute façon (des touches hein, pas du clavier).
Autre élément indispensable, l’éditeur de texte. Ici c’est Scite qui est utilisé. Rapide, ça a l’air customisable, suffisant pour mon usage. D’ailleurs je tape le billet dedans.
Pour la configuration, il y a un Elive panel. Mais je ne trouve pas ça très ergonomique, des fenêtres s’ouvrent dans tous les coins. Bof. Et lui aussi fait de la musique sans qu’on lui demande. D’ailleurs, on peut accéder graphiquement aux mêmes menus de plusieurs façon, c’est peut être mieux d’une autre manière, mais je n’ai pas envie de tester et customiser une version live, ça n’a pas d’intérêt.
Enfin, concernant la bureautique, ce sont Abiword et Gnumeric qui sont installés, ils font leur travail de façon satisfaisante tant qu’on reste dans du classique.Cerise sur le gâteau, comme c’est une base debian, à vous les apt-get et si vous êtes allergiques à la commande, il y a même synaptic (pas la dernière version malheureusement).
En conclusion, sur mon PC fixe, ça tourne comme un charme même avec pas mal d’applications ouvertes en même temps.

Désolé, je n’ai pas pu illustrer le billet car je ne suis pas arrivé à faire facilement de copies d’écran (j’ai pas trop cherché non plus …).
Et pour terminer une petite vidéo de ce que ça donne en live.

[Firefox du mercredi] Compact Menu 2, prenez vos aises sur votre écran

Pour ce quatrième Firefox du mercredi (les trois premiers étaient sur TabMixPlus, AddToSearchBar et le projet Mycroft), j’ai décidé d’une petite chose (au sens propre comme au figuré) qui va vous servir à bénéficier au maximum de votre surface d’écran, en supprimant une barre, celle du menu. Il s’agit de l’extension Compact Menu 2. Très utile si vous avez moins de 15 pouces et d’autant plus si vous avez un eeepc ou autre notebook.

QU’EST CE QU’IL FAIT ?

Par défaut, Firefox propose trois barre en haut de l’interface :

  • la barre de menu
  • la barre de navigation
  • la barre des liens personnels

Affichage par défaut firefox

Compact Menu 2 va permettre de se séparer de la barre de menu en la remplaçant par un menu déroulant auquel on accèdera par une simple icône, qu’il sera simple de placer sur une autre barre.

COMMENT FAIT-ON ?

On installe l’extension de manière tout à fait classique. Une fois que Firefox est redémarré, il est possible que le message suivant vous soit proposé. Dans ce cas, rien a faire et la barre est automatiquement remplacée par l’icône de Compact Menu 2.message installation Compact Menu 2

Sinon, un clic droit sur un espace vide de la barre de menu et le menu suivant apparait..

menu personnaliser firefox

On choisit « Personnaliser ». Dans ce menu, vous allez pouvoir, avec un simple glisser déposer en gardant le clic gauche appuyé, ajouter ou retirer des icônes des la barre de navigation (c’est là qu’elle sont par défaut, mais rien ne vous empêche d’en ajouter dans celle de menu si c’est celle-là que vous voulez garder). L’icône de Compact Menu 2 est tout en bas, c’est la petite sphère bleue avec la flèche noire pointant vers le bas.

menu de personnalisation des barres de Firefox

Il suffit donc de la prendre et de la faire glisser pour qu’elle se place là ou vous le souhaitez.

A noter pour ceux qui préfère l’écrit, le bouton Menu qui est juste à côté remplit exactement le même office. Je me sers des deux indifféremment.

En dessous des icônes, vous pouvez choisir les menus à afficher dans le menu déroulant de Compact Menu 2. En général, je garde tout, à vous de tester, de toutes manières vous pouvez toujours revenir en arrière.

Pour gagner un maximum de place, je choisis aussi dans « Montrer » les « Icônes seules » et je choisi « Petites icônes ». Ce choix est indépendant de Compact Menu 2, c’est du paramétrage de Firefox pur et dur.

Cliquez sur « Terminer » et vous devriez pouvoir profiter de votre nouveau Menu Compact.

Bien entendu, si vous ne l’avez pas fait avant, c’est le moment de supprimer l’affichage de la barre de Menu. Pour ça, un clic droit sur la barre de menu, comme plus haut et vous décochez « Barre de Menu ».

Et voilà.

ET C’EST TOUT ?

Compact Menu 2 est vraiment simple et n’a qu’une seule option accessible dans le menu des Modules complémentaires, c’est le choix de l’icône. Chez moi, ni un jpg, ni un png, ni un .ico n’ont fonctionné pour remplacer celle d’origine (assez moche pourtant …). Mais si vous y arrivez, je suis preneur de la marche à suivre.

Désormais, vous devriez avoir plus de place pour l’affichage de vos pages internet dans votre fureteur favori.

Mes sentiments sur Xandros Presto après une utilisation plus longue

presto-logoComme promis, j’ai utilisé un peu plus Presto après mon test rapide et j’ai tenté de le rendre plus user friendly en le customisant un peu. Voici le résultat de mes tentatives.

HARDWARE

Le clavier : le mapping ne peut pas être changé tant qu’on reste sur la béta. On est donc condamné à se contenter d’un clavier qwerty, ce qui est très gênant pour un francophone. Apparemment, c’est une question récurrente et la livraison finale devrait corriger cela. Normalement ca devrait sortir le 13 avril (toujours rien à l’heure où j’écris ce billet).

La carte graphique : en fait il y a bien un driver nvidia d’installé par défaut … J’ai même réussi à ouvrir l’interface des nvidia-settings pour tenter de configure mon dual screen, mais je n’y suis pas arrivé. Le xorg.conf ne veut pas se laisser écrire même avec sudo (qui est installé, je l’ai utilisé pour d’autre manipulation). Par contre, une question me taraude, que se serait-il passé si j’avais eu une ATI ?

SOFTWARE

Le site Apps Store est bien fait, le moteur de recherche efficace et le choix des applications grand. Ils utilisent le mode d’installation cnr, mais derrière ce sont des paquets deb qui sont installés. Il y a du choix et pour tous les gestionnaires de bureau (GNOME, KDE et XFCE sont représentés après un survol rapide).

En fait, je pense que c’est une base de Debian Lenny avec un bureau xfce qui est utilisé comme « moteur graphique ».

J’ai essayé d’installer Gedit, Mplayer, gnome-do et le paquet gnome-utils (pour l’utilitaire de screenshots). Sur ces quatre paquets seuls gnome-do et gnome-utils sont installés correctement.

Pour ce qui est de Mplayer, pas moyen de le faire démarrer via un raccourci dans le tableau de bord et Gedit n’apparait nulle part (malgré une double tentative d’installation et le fait que Presto me dise que ce paquet est déjà installé). Ces deux paquets n’apparaissent pas dans le récapitulatif des applications installées dans le menu de l’apps store, qui reprends normalement tous les programmes qui ont été ajouté via internet. J’ai donc le sentiment que le terme béta n’est pas galvaudé pour ce qui est de l’installation des applications.

Par contre, comme on est sur une base debian, il ne devrait pas y avoir de problème pour installer apt et profiter des dépôts qui vont bien. Je n’ai pas testé cette possibilité mais je l’ai vue mentionnée sur le forum de Presto.

La barre de raccourci est super chiante à configurer. Je ne sais pas si c’est moi qui ai du mal avec Xfce, mais j’ai du mal quand même …

En conclusion, le fait de ne pas avoir de clavier français et d’avoir pas mal de difficulté en font des points durs pour une utilisation intensive au quotidien. Comme je le disais dans mon premier billet, pour checker rapidement ses mails ou balancer des mp3 sur une clé usb, ça le fera. Pour autre chose, c’est quand même encore un peu léger. Donc pas de doute, c’est bien encore une béta.

Test rapide de Xandros Presto

J’ai testé très rapidement il y a quelques jours Presto, la nouvelle solution d’OS Linux à boot ultra rapide proposée par Xandros.
Je n’ai jamais été emballé par le Xandros fourni d’origine sur mon eeepc 701, même s’il était fonctionnel et rapide. Ce n’était pas assez configurable à mon gout. Toutefois, la promesse d’un OS qui s’installe sans partitionnement, directement depuis Windows (si on possède une partition Windows bien sûr) et qui démarre très rapidement m’a alléché.
On sent quand même qu’il y a un vrai brainstorming de tous les acteurs du marché de l’informatique, toute branche confondue, pour proposer des solutions permettant un démarrage et donc une utilisation de plus en plus instantanée des ordinateurs. Que ce soit Canonical ou Fedora qui promettent une baisse du temps de démarrage, Asus avec son splashtop intégré à ses nouvelles cartes mère, ou le Moblin d’Intel (libéré et sous la responsabilité de la Linux Foundation désormais). Bref, on essaie de faire en sorte que l’utilisateur poireaute de moins en moins devant un écran sans rien pouvoir faire.
Et je note aussi que toutes les solutions que je cite (si j’en ai oublié, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires) sont basée sur Linux !!!

Bref, un test drive très rapide (moins d’un quart d’heure) de Presto béta sur ma grosse box.

presto-desktop

L’INSTALLATION

Il s’agit d’un exécutable Windows et l’installation ne se fait pas différemment d’un autre programme pour cet OS. On double clique dessus et suivant, suivant, suivant (en choisissant éventuellement un autre dossier de destination pour l’installation), on attend et on reboote. C’est en fait la même chose que Wubi pour Ubuntu.

COMMENT CA SE PRESENTE

Au boot, vous allez désormais avoir une liste de choix dans le gestionnaire de démarrage de Windows, fenêtre qu’on ne voit jamais habituellement. En revanche, si comme beaucoup d’utilisateurs Linux, vous avez un dual boot avec Windows, il faudra passer le gestionnaire d’amorce (LILO ou GRUB en général) et cliquer sur Windows pour voir apparaitre la fenêtre en question.
A ce stade, Presto n’est pas encore assez malin pour détecter s’il y a un autre gestionnaire de démarrage que celui de Windows. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est possible.

Donc on clique sur Windows dans GRUB ou LILO et sur Presto dans la fenêtre suivante. Et Presto se charge.

UN TOUR RAPIDE

Le démarrage est effectivement effectivement rapide, moins d’une quinzaine de secondes. Appréciable quand mon Puppy Linux dernière version met 30 secondes. C’est vraiment très très rapide.

Au premier démarrage, il m’a monté toutes mes partitions et clés usb connectées à l’ordinateur, ouvrant au passage une fenêtre du gestionnaire de fichiers (Thunar) pour chacune d’elles.
Le réseau filaire est reconnue tout de suite, j’ai l’impression que c’est Network-manager qui est utilisé. La connexion internet est opérationnelle de suite. Il faudra que je vérifie ce qu’il en est du wifi (qui est en général un point dur des distro Linux sur certaines machines).
La résolution de mon 22 pouces a été correctement configurée, et on peut directement accéder à ce réglage pour le changer en un clic si besoin.
Le bureau est épuré, pas d’icône en vue. Tout se passe dans l’unique barre latérale.

Par défaut, on y trouve Firefox (la dernière version 3.0.7), qui se lance très rapidement.
Également, deux icônes pour de la communication : une messagerie instantanée (Pidgin) et Skype.
Deux autres donnent accès au gestionnaire de fichiers et aux fenêtres ouvertes.
Enfin la dernière icône de programme est celle permettant d’aller dans l’App Store Xandros (pas encore testé).

Dessous, on retrouve toutes les icônes « système », son, réseau, résolution de l’écran, bouton Arrêt.

Par contre, le clavier est en qwerty, il n’y a pas de possibilité de le changer. C’est un point important, ils auraient pu mettre en place une petite interface de configuration au 1er boot.

Autre point matériel qui m’avait échappé sur le coup c’est ma carte graphique, une nvidia 9600 gt. D’habitude, le ventilateur fait toujours un boucan de tous les diables, tant que le driver nvidia n’est pas installé. Et bien là, dès le boot, le bruit cesse. Est-ce parce que l’installation de Presto reprend le driver Windows (ça m’étonnerait) ou que le noyau prend en charge directement ma carte graphique. Je n’en sais rien et pour tout dire je m’en fous, mais c’est très agréable et une bonne  surprise.

Il est temps d’arrêter le test, donc je clique sur le bouton arrêt … et là, c’est immédiat. Je n’exagère pas, ça doit mettre 1 seconde et demie ou deux secondes à s’arrêter. Impressionnant.

BILAN

Points positifs

  • Boot ultra rapide 15 secondes
  • Reconnaissance de tous les disques présents
  • Reconnaissance matérielle impeccable dans mon cas
  • Logiciels de base OK (Firefox, Pidgin)
  • Interface très réactive
  • App store permettant potentiellement d’ajouter des logiciels facilement (A TESTER)

Points négatifs

  • Payant !!!! La béta est pour l’instant gratuite
  • Vraiment peu de logiciel par défaut (manque un traitement de texte ou au moins un éditeur de texte)
  • Pas de fichier d’aide facilement accessible
  • Clavier qwerty

Ce petit bout de Linux m’a vraiment bien plu, je vais lui donner sa chance. C’est excellent de pouvoir booter son PC en 15 secondes, pour regarder ses mails, remplir sa clé usb avec de la musique. Je vais approfondir la chose et essayer de customiser tout ça.

Lancement du Michtoblog V2.0

Small new michto

Depuis maintenant plusieurs mois (plus ou moins régulièrement), je travaille à une amélioration de la forme et du fond du blog. Depuis hier soir, ça y est, c’est en place. Si vous lisez les billets via un agrégateur, je vous conseille de venir faire un tour sur le site pour vous en rendre compte par vous même, sinon ce billet va vous paraître profondément inutile.

Voici donc à titre informatif, la liste (sûrement non exhaustive, je dois en oublier) des modifications / améliorations que j’ai apportées :

  • passage à WordPress 2.7 (ça c’est en place depuis un petit moment)
  • la couleur du fond a changé pour se marier parfaitement avec le header dessiné avec amour par ma petite femme
  • la taille de la police et l’espacement des lignes est plus grand dans le corps des billets pour plus de lisibilité maintenant que les couleurs sont plus sombres
  • les couleurs des liens sont plus uniformes et aussi plus nombreuses pour amener une note … colorée
  • la sidebar a été relookée (polices plus grandes, intitulés changent de couleurs pour ressortir, suppression de l’image de background du haut de la sidebar)
  • arrivée d’un formulaire de contact (via le plugin Contact Form 7), enfin. Il est visible dans le header
  • mise en place d’une page d’archives funky (via le plugin Snazzy Archives). Visible également dans le header. Yves va rigoler.
  • le moteur de recherche interne a été remplacé par un moteur personnalisé Google, qui en profite pour aller dans la sidebar
  • suppression pure et simple du formulaire d’abonnement aux billets par mail (7 abonnés dont moi … alors qu’il y en a 270 au flux RSS)
  • le concours de com est maintenant aligné par rapport au reste de la sidebar. D’ailleurs je vous rappelle qu’il y a du backlink si vous apparaissez dans cette liste, donc n’hésitez pas à commenter pour vous donner de la visibilité
  • le nom des commentateurs est en police plus grosse pour se détacher du reste
  • la zone de saisie des commentaires devient plus haute pour plus de confort lors de la saisie de messages longs
  • les champs de commentaire nom, mail, site internet et la checkbox, sont désormais entourés d’une bordure plus visible
  • le bouton d’envoi du commentaire a changé de couleur lui aussi
  • les publicités adsense ont changé de couleur également

Il reste encore un certain nombre de bricoles à modifier, mais le plus gros du travail est là. N’hésitez pas à me remonter des problèmes que vous pourriez rencontrer, par mail (michtoblog arobase gmail point com) ou via le formulaire de contact (puisqu’il est là autant l’utiliser non ?). Je n’ai testé que sous Firefox et Opera, donc pour IE ce ne sera peut être pas top, mais peut être pas pire, je ne sais pas si j’ai déjà regardé ce blog avec ce navigateur pour être franc …

MobaLiveCD ou comment esssayer des LiveCD sous Windows sans rebooter

MobaliveCD est une petite application gratuite pour Windows qui ne fait qu’une chose et le fait bien. Elle permet de tester des LiveCD linux sans rebooter son ordinateur.

Pour ce faire, elle utilise un logiciel d’émulation (une machine virtuelle) nommé Qemu, qui est semblable aux ténors du genre, VMware ou Virtualbox (qui est lui aussi open source et disponible dans les dépôts d’Ubuntu).

UTILISATION

On ne peut plus simple !! On double clique sur l’exécutable de MobaliveCD (que l’on a mis où l’on veut puisqu’il est portable).

MobaliveCD2

Ensuite, on choisit son image iso en cliquant sur le bouton « Lancer le Live CD » et c’est tout.

MobaliveCD4

Le logiciel va vous demander si vous voulez créer un disque dur pour ce live CD, à vous de voir. J’ai répondu oui à chaque fois mais je n’en ai pas eu l’utilité. Je pense que si vous comptez vous servir du programme pour avoir toujours avec vous vos documents et fichiers de configuration, cela peut être utile. Sinon …

POINTS FORTS

L’un des gros points fort pour moi de ce petit bout de logiciel est le fait qu’il soit portable et qu’on puisse donc l’emporter avec soit partout sur une clé USB. Il suffit de mettre l’image iso de sa distribution favorite sur la même clé ou de la télécharger sur le PC hôte et nous voilà prêt à retrouver le monde de linux. Plus ou moins rapidement, il faut bien le dire.

POINTS FAIBLES

Car si la compatibilité avec les liveCD que j’ai testé est bonne, la vitesse de chargement et d’exécution est très variable d’une distribution à l’autre et d’un PC à l’autre.

Mes machines de test sont toutes les deux des dual core récents (à 1,8 et 2,5 GHZ) avec respectivement 1,5 et 2 gigas de RAM. Pas des F1, mais de bonnes machines. Et bien dans tous les cas, le fonctionnement a été vraiment lent. Il ne faut pas compter se retrouver dans une situation de liveCD standard. Le fait que c’est l’émulation qui fait tourner l’OS ralentit sensiblement l’exécution.

De plus, pour certains CD, la mise en route a pu être très longue, voire trop longue. Il vaut mieux faire autre chose en même temps, sinon on peut perdre patience.

LES DISTRIBUTIONS TESTEES

  • Luitlinux qui est basé sur une Damn Small Linux (voir ci dessous).

Le lancement du CD s’est fait sans problème, par contre une fois le LiveCD  lancé, je me suis retrouvé avec une souris non reconnue et ce sur mes deux PC de test : dommage, pas moyen d’aller plus loin.

  • Damn Small Linux, distribution miniature (environ 50 Mo) mais qui fait le maximum.

Celle-ci a fonctionné parfaitement tout le long de mon test : réseau reconnu, souris aussi, clavier (en anglais mais je ne suis pas rentré dans le détail, on doit pouvoir le passer en français), navigateur opérationnel, bref tout ce qu’il faut pour un usage basique. La lenteur n’est pas trop prononcée, mais il y a un léger temps de latence entre les frappes au clavier et à la souris et l’action à l’écran.

MobaliveCD1

MobaliveCD3

  • Slax, basée sur Slackware, encore une distribution minimaliste mais très complète et basée sur KDE.

Comme pour DSL, tout fonctionne et le lancement du CD s’est fait facilement. Par contre, on sent que le gestionnaire de bureau est plus lourd, car là il commence à y avoir une certaine latence entre les actions et leur affichage à l’écran. C’est toujours utilisable, mais pas très fonctionnel pour une utilisation régulière.

Mais elle m’a bien plus la Slax, je pense que je vais lui donner une chance sur un de mes PC.

MobaliveCD5 Slax

  • CD Linux :

Encore une distribution minimaliste (l’iso fait moins de 60 Mo). Tout s’est bien passé également, chargement (long) mais impeccable, possibilité de choisir la résolution de l’écran au démarrage notamment. Elle est basée sur XFCE. Le petit plus est qu’elle est francisée (suisse) par défaut.

Les logiciels installés semblent un peu juste pour autre chose que du surf ou écouter de la musique (je n’ai pas vu de traitement de texte par exemple), mais je suppose que l’on peut rajouter facilement des logiciels.

MobaliveCD7 cdlinux
MobaliveCD6 cdlinux2

Je pense que je la testerai également, car son look m’a bien accroché aussi.

Horrible est le 1er mot qui me vient à l’esprit. Pas pour la distribution, qui doit certainement être très bien, mais pour l’utilisation. C’est tout simplement impossible. Il y a vraiment trop de latence pour que ce soit utilisable.

Il semble donc que MobaliveCD soit à proscrire sur des Iso et des distributions trop grosses et lourdes.

AU FINAL

Si le concept et la réalisation sont excellents, le programme pêche par sa lourdeur sur les distributions les plus importantes en terme de volume et de fonctionnalités. A tester pour voir, si vous avez une bête de course qui pourra faire tourner sans ralentissement d’autres Iso. Tenez moi au courant si vous le faites.

Il n’empêche que ce petit soft gratuit a trouvé une place sur ma clé USB de programmes portables, puisqu’il me permet de faire tourner du Linux sur tout PC Windows sans rebooter ma machine.

A suivre

Blogeee met en ligne le test tant attendu du eeepc 901

Pierre de Blogeee vient enfin de mettre la touche finale au très attendu test de fond en comble de l’Asus Eeepc 901.

A ce propos, je me dois de présenter mes plus plates excuses puisque depuis plusieurs mois, des requêtes Google arrivent sur mon billet sur le test qu’avait fait Pierre du 900 et que j’avais mal orthographié en 901. Désolé pour ça, c’est corrigé désormais.

Pour l’instant, seule la partie 1 du test est mise en ligne, qui présente le tour du propriétaire (coque, finition, clavier écran, connectique, mémoire, disque dur et le plus intéressant à mon sens, l’autonomie). Et là grosse surprise, l’autonomie minimale du 901 est de 200 minutes, presque 3 heures et demies (en lisant un divx sur un clé USB avec l’écran luminosité au maximum et avec le wifi coupé). C’est le maximum que j’arrive à faire avec mon 701 (le wifi est toujours allumé sur le mien, il faut dire). C’est gigantesque. Le temps maximum éloigné d’une prise de courant est de plus de 320 minutes, 5 heures 20 !!! Je ne conceptualise même pas. Mon vieux Toshiba Satellite, donc la batterie est pourtant en très bon état, tient péniblement 1 heure 20. La loose. Ce test me ferait presque regretter l’achat de mon 701, mais seulement presque. Je suis toujours heureux avec cette petite bête, qui pour le prix est carrément intéressante (et encore plus aujourd’hui car il a baissé), si vous n’avez pas d’usage extravagant de votre netbook.

Du nouveau dans la présentation du Michtoblog

Comme vous l’avez peut-être remarqué si vous n’utilisez pas un agrégateur pour me lire (sauf si vous avez installé l’excellente extension Better Greader), j’ai mis en ligne le header si longtemps promis par ma moitié.

C’est en effet ma femme qui a dessiné avec ses petites mains habiles ce joli pingouin.

Header Pingouin

Le seul problème, c’est que la taille de l’image ne correspond pas vraiment à ce que le thème wordpress que j’utilise attend. C’est donc encore en travaux, ne vous formalisez pas trop si ça fait un peu bordélique.

Mais au fait qu’est ce que vous en pensez de ce header ? Et plus généralement, le thème du blog vous plait-il ?