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Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Comment modifier la vue des fichiers dans Nautilus avec le clavier

S’il y a bien un truc qui m’horripile avec Nautilus, c’est qu’il change le mode d’affichage des fichiers quand on change de dossier. Alors, certes c’est aussi un avantage de se dire que tel ou tel dossier sera toujours affiché en miniature ou en liste, mais parfois aussi c’est extrêmement gonflant.
Et comme, j’ai assez horreur également de me servir de la souris pour changer ça et que pour en rajouter une couche je suis 90% du temps en mode double fenêtre (raccourci F3 et ça c’est SUPER), il fallait que je trouve un moyen rapide de switcher au clavier entre chaque mode.

Bon ce ne sont que 2 minutes de recherche sur le Net pour trouver (ou alors si on n’est pas un gros benêt comme moi, si si, on regarde dans le menu Affichage et on applique le raccourci clavier indiqué) :

Ctrl + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + 3 : Affichage en mode Compact

Tout ça c’est bien gentil, mais au final, ça ne marche pas !!! Si vous appuyez en même temps sur la touche Control et la touche 1 (que ce soit celle du pavé numérique ou celle qui se trouve au dessus des lettres), rien ne se passe.

La solution est toute simple, il faut appuyer sur Shift en même temps, ce qui est logique finalement, puisque c’est le fait d’appuyer sur cette touche qui fait que c’est bien un 1 que l’on produit. Donc le raccourci réel est le suivant :

Ctrl + Shift + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + Shift + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + Shift + 3 : Affichage en mode Compact

Voici si c’est un truc qui vous botte aussi, une liste de raccourcis clavier (traduits par mes soins) que vous pourrez utiliser avec Nautilus. Je ne les ai pas tous testés, donc je ne garantis pas qu’ils fonctionnent, surtout s’il y a le même genre d’astuce à appliquer que celle que je viens de présenter.

Recherche
Commencer à taper Sélectionner le 1er fichier ou dossier correspondant à la saisie
CTRL+F Chercher le nom de fichier et le contenu des fichiers indexéss
CTRL+S Sélectionner tous les fichiers ou dossiers correspondant matching a pattern
Affichage et gestion des fenêtres
CTRL+N Ouvrir une nouvelle fenêtre de Nautilus
CTRL+W Fermer une fenêtre de Nautilus
CTRL+SHIFT+W Fermer toutes les fenêtres de Nautilus
CTRL+1 Affichage en mode Icônes
CTRL+2 Affichage en mode Liste
F9 Afficher / Cacher le panneau latéral
Gestion des fichiers
CTRL+H Afficher les fichiers cachés
CTRL+SHIFT+N Créer un nouveau dossier
CTRL+T or Del Supprimer le fichier ou dossier et mettre à la corbeille
Shift+Del Supprimer complètement le fichier ou dossier sans le mettre à la corbeille
F2 Renommer le fichier ou dossier sélectionné
Alt+Enter Voir les propriétés du fichier ou dossier sélectionné
Déplacement
CTRL+L Se positionner dans la barre d’emplacement
Alt+HOME Aller dans le dossier $HOME
* ou + ou Flèche Droite Développer le dossier sélectionné en mode Liste
– ou Flèche Gauche Refermer le dossier sélectionné en mode Liste
ALT+ Flèche Gauche Équivalent de la flèche gauche (répertoire suivant)
ALT+ Flèche Droite Équivalent de la flèche droite (répertoire précédent)
ALT+ Flèche Haut Se déplacer dans le répertoire parent
ALT+ Flèche Bas Ouvre le dossier ou fichier sélectionné
Accessibility
CTRL++ Augmenter le Zoom
CTRL+- Diminuer le Zoom
CTRL+0 Zoom Normal

Via Opensuse-tutorials.com

Fermer proprement Spotify sous linux

Si comme moi vous utilisez Spotify mais que comme moi, vous êtes près de vos sous, vous avez installé la version windows que vous faites tourner avec Wine. D’ailleurs ça marche impec, pas la peine de s’embêter avec un client Linux en version beta et qui ne fonctionne qu’avec les utilisateurs premium.

Bref, le seul truc qui le chiffonait quelque peu, c’était l’extinction de l’application. Pas moyen de l’arrêter avec la croix, ça ne faisait que minimiser l’application dans le système tray (avec une icône invisible en plus).

Donc j’en étais à la fermer à coup de console (killall spotify.exe ou killall Spotify c’était selon les fois, ce qui était tout aussi incompréhensible d’ailleurs).

Jusqu’à ce que je tombe sur un billet (que j’ai zappé d’ailleurs … honte sur moi) qui explique que pour fermer proprement l’application, il suffit de passer par le menu net de faire Fichier > Quitter. La honte totale, c’est un truc de débutant quoi. J’ai tellement l’habitude que la croix fasse la même chose que je n’utilise quasiment jamais les menus. Le point est noté, je ferai mon noob la prochaine fois !!

Uploader vos copies d’écran vers Flickr avec Shutter

Quand je fais un tuto, ce qui me prend le plus la tête c’est de faire les copies d’écran, de les uploader de les intégrer dans le billet, bref la gestion des images. Quand je suis sous Linux, je fais tous mes print screen avec Shutter qui est un programme formidable. Il a même une fonction d’export vers des sites de partage d’images. Le seul problème, c’est que désormais, toutes mes images sont sur Flickr (j’ai même pris un compte pro à cette occasion) et qu’on ne peut pas exporter les copies vers ce site … par défaut en tous les cas.

Mais sur le site de Shutter, j’ai trouvé un tutoriel pour activer cette fonction, via une extension, postr. En voici ma traduction et adaptation.

Pour permettre à Shutter d’uploader vos copies d’écran vers Flickr d’un clic de souris, il va falloir installer Postr qui est maintenu par Ross Burton.

INSTALLATION

Télécharger postr. Voici les liens vers les principaux formats de distributions GNU/Linux

Installer en ligne de commande ou simplement en double cliquant sur le paquet .deb.

UTILISATION

Une fois le paquet postr installé, prenez une copie d’écran avec Shutter.
Passez ensuite par le menu Capture d’écran > Ouvrir avec > Flickr Uploader.

Shutter Menu uploader vers Flickr

Une nouvelle fenêtre s’ouvre, permettant d’uploader votre image vers Flickr. Vous pouvez choisir le nom, les tags, l’album auquel rattacher ce fichier.
Si vous avez fait plusieurs copies d’écran, vous pouvez les faire glisser à partir de l’interface de Shutter directement dans l’uploader. Pratique. Sinon, vous avez le bouton avec le + qui vous permettra également de rajouter des fichiers se trouvant sur votre disque dur.

Flickr Uploader

Et voilà, après il ne reste qu’à appuyer sur le bouton Upload et vos copies d’écran se retrouvent directement sur votre compte Flickr.

Accélérer ou ralentir une piste audio avec yatm

J’aime assez le principe de pouvoir ralentir ou accélérer une piste audio (principalement des mp3 dans mon cas et surtout pour les ralentir) afin de pouvoir repiquer plus facilement un morceau, une rythmique, un plan ou un solo de guitare. Sous Windows, il y a pas mal de softs pour faire ça (notamment Amazing Slow Downer que j’ai pas mal cracké utilisé quand j’étais plus jeune et sous Win), mais sous Linux, je ne m’étais jamais penché sur la question.

Prenant mon courage à 2 mains, j’ai plongé dans la logithèque Ubuntu en y faisant une recherche et 2 logiciels sont remontés à la surface. Le premier (et le plus sympa à mon goût) est yatm. Je vais vous le présenter rapidement. A titre informatif, le second est wsola.

D’abord le point négatif. C’est en ligne de commande. Mais ce n’est pas très gênant pour un usage basique, le plus embêtant restant la sélection du fichier audio s’il n’est pas dans votre dossier utilisateur. Pour le reste, c’est assez simple.

La syntaxe donne ceci :

yatm [options] fichier

Les options que l’on peut passer dans la commande sont les suivantes :

-b commence à jouer à partir d’un moment donné, qui est déterminé par un décalage par rapport au début du fichier au format 0:00:00 (soit heures:minutes:secondes)

-e arrête la lecture du fichier après une certaine durée, donnée en secondes (sans décimale)

-t spécifie le tempo auquel on souhaite faire jouer le fichier. Le tempo de base du morceau est de 1.0. Donc le faire démarrer à 90% de la vitesse donne 0.9 et plus vite à 120% donne 1.2

-s transpose par demi-tons (utile si votre idôle joue en Mi bémol)

-c transpose par centième de ton

Je vous laisse compulser le manuel (man yatm dans une console) pour voir les quelques autres commandes qui ne sont pas reliées directement à son usage musical.

Le bon point c’est que yatm peut jouer les fichiers au format Vorbis, Speex et mp3.

Pour une utilisation très simplifiée, il suffit de rentrer la commande sans aucune option. Dans ce cas, en appuyant sur les touches + et – de votre pavé numérique, vous agissez directement sur le tempo en cours de lecture.

Voici ce que ça donne sur une de mes chansons favorites du moment, du guitariste David Grissom :

David Grissom – Lonesome Dove retraité

Le seul point faible que je trouve à ce programme est l’impossibilité de mettre en boucle une partie du fichier.

Et merci à Netgui pour la trouvaille de ce joli player.

TVDownloader 0.6 est sorti

Si vous êtes « abonné » au PPA de TVDownloader, ce programme tout à fait recommandable permettant de télécharger les émissions proposées sur les sites de catch-up TV du PAF, vous avez pu mettre à jour vers la version 0.6.

Il y a quelques améliorations au menu :

  • Distinction des téléchargements et de l’affichage des programmes pour un « canal » donné grâce à 2 onglets distincts
  • Apparition des images et / ou présentation de l’émission
  • Case à cocher pour choisir les émissions à télécharger

Le développement du logiciel avance vite, c’est bien (la dernière version en cours est la 0.7.2, mais pas encore dans le PPA).
Malgré tout, un petit tour rapide m’a permis de voir que Pluzz ne fonctionne plus (sniff), mais cette fois, j’ai fait une remontée de bug. Dans les historiques des issues, je vois que je ne suis pas le seul, la prochaine mise à jour devrait corriger ce problème.

Ça reste malgré tout une appli super pratique, merci aux développeurs.

Photo en provenance du site officiel.

C’est très flatteur

J’ai été contacté il y a plusieurs semaines par Linux Identity afin d’écrire un article pour le numéro qui est paru en kiosque au mois d’aout à propos d’Ubuntu 10.10. Je ne connaissais ce magazine que de nom. Après l’avoir feuilleté, je peux vous dire que l’exemplaire que j’ai reçu est bien fini, c’est clair et les articles sont intéressants.

Par conter, ça fait vraiment bizarre de voir son nom sur un vrai mag papier. Et ça fait bien plaisir aussi, c’est vrai. 🙂

Au fait, l’article que j’ai écrit parle de la customisation de GRUB2 ou GRUB-PC, pour avoir un menu de démarrage bien sympathique et à sa convenance. J’aurai le droit de reproduire le contenu sur le blog une fois que le magazine sera paru, donc, vous n’y couperez pas, vous pourrez le lire dans quelques semaines. Et je pense que je vais renouveler l’expérience, c’est finalement très sympa et c’est une autre facette du « métier » de l’écriture par rapport à ce que je produit sur ce blog.

Une belle déclaration d’amour à Linux

Cette belle déclaration n’est pas de mon fait (même si j’adore Ubuntu que j’utilise avec bonheur quotidiennement), mais de celui de Sheldon Cooper, principal protagoniste de ma série favorite du moment, The Big Bang Theory.

C’est à mon sens la série geek ultime et les personnages sont de doux dingues scientifiques brillants, mais socialement déficients. Bref, la rigolade est assurée, surtout quand la voisine d’en face s’avère être une blonde délurée. Choc des cultures garanti.

Mais l’objet de ce billet est plus de présenter la percée que Linux peut faire dans une émissions très grand public. La vidéo ci-dessous, dans la quelle Sheldon avoue son amour à Ubuntu n’est pas isolée. On y parle souvent d’OS (quel qu’il soit), de reboot, de formatage, de backup et de Linux. Et les ordinateurs sont omniprésents.

Bref, vous aurez compris que j’adore cette série, que j’ai commencé à regarder un peu par hasard (merci chef ;-)). C’est un passage obligé pour tout geek qui se respecte. Ne serait-ce que pour se dire que l’on a encore de la marge avant d’être comme eux !!
Et bien entendu, je vous recommande chaudement la VO, qui est bien plus drôle que la VF (comme souvent). Par contre, il faut s’accrocher, ça part dans tous les sens. Débutants en anglais s’abstenir.

La Framakey Ubuntu passe à Ubuntu 10.04

Je me suis rendu compte en allant chercher la dernière version de la Framakey standard pour remplir ma nouvelle clé USB 16 Go, que la Framakey Ubuntu Remix avait passé le turbo et était désormais disponible avec une nouvelle version, différente de celle que j’avais achetée sur la boutique.

Au menu des nouveautés cosmétiques communes, le Framakiosk sous Windows a été revu (en mieux, c’est vrai que je n’avais pas trop accroché avec son look dans l’ancienne version). C’est beaucoup mieux désormais avec un faux air de Netbook Ubuntu Remix. Il y a des animations au passage de la souris sur les icônes et lors du lancement des programmes.

Le temps de lancement du Framakiosk a également été amélioré. C’est beaucoup plus rapide.

Framakiosk

Les logiciels sont bien à jour, et même si je serai loin de me servir de tout, le choix de base est déjà suffisant.

Par contre, l’installation de nouveaux programmes par le service d’ajout d’application m’a encore fait des siennes. Il a bien téléchargé les archives que j’avais choisi mais il a planté lors de la phase d’installation. J’ai dû vérifier manuellement si tout avait bien été rapatrié. Cette fonction est une très bonne idée, très utile, mais je n’ai pas de chance avec, j’ai toujours des problèmes.

Par contre, j’ai trouvé que l’ajout des icônes des  logiciels dans le Framakiosk (via l’application de personnalisation FramakioskTune) se faisait plus facilement et sans planter (j’avais complètement saboté ma Framakey quand j’ai voulu la customiser un peu, à tel point qu’elle dort sur une étagère désormais …).

FramakioskTune

Enfin, il y a un contrôle basique d’anti-virus lors de l’éjection de la clé, ce qui est une très bonne chose, car les clés USB sont un important vecteur de transmission de ces saloperies.

Mais surtout, on est passé de Ubuntu 9.10 à 10.04, ce qui est également beaucoup mieux, car cette dernière version d’Ubuntu est vraiment très réussie à mon goût. Je n’ai malheureusement pas eu le loisir de la tester, car pas moyen de rendre mes clés usb bootables.

TabCandy: La gestion des onglets dans le futur Firefox à la manière d’Exposé

Voici une fonction que j’ai hâte de voir implémentée dans la future version 4.0 de Firefox, car elle sera bien utile. Il s’agit d’un Exposé-like pour les onglets, mais avec quelques fonctions supplémentaires bien pensées.

Le problème qui se pose quand on a trop d’onglets ouverts en même temps (j’ai entendu parlé de certaines personnes qui en ouvraient plusieurs centaines !!!), c’est que très vite, on ne s’y retrouve plus et la navigation dans tous ces onglets n’est pas ce qu’il y a de plus facile.

L’idée de Tabcandy est de pouvoir d’abord visualiser les onglets ouverts dans une nouvelle fenêtre, juste en cliquant sur un bouton, un peu à la manière d’Exposé. Mais là où ça va plus loin, c’est qu’on va pouvoir regrouper les onglets par thème (que l’utilisateur va choisir et nommer comme il l’entend) dans des « conteneurs » virtuels, simplement en les faisant glisser dans le « conteneur ». Et on pourra choisir de n’afficher que les onglets de ce « conteneur », ce qui va largement contribuer à la légèreté de l’apparence de la barre d’onglets si le travail de tri est bien fait en amont.

Attention, les onglets ne seront pas fermés, il resteront actifs, mais ne seront plus affichés. Ce ne sera pas un moyen d’alléger la consommation de mémoire de Firefox.

La vidéo expliquera le concept mieux que je ne le puis, alors je laisse place à la magie du cinéma (en anglais).

Un autre avantage que je vois à ce système, c’est pour gagner en productivité, afin de ne plus avoir les sites « perturbateurs » comme Gmail, Google Reader ou Twitter, sous le nez quand on se met sur une autre tâche. On pourra regrouper ses tâches par groupe et ainsi être plus efficace.
Alternativement, on pourra aussi tricher au bureau … 😉 mais bon, pas bien de surfer au bureau.

Pour le moment, cette fonction n’est disponible que dans une version spéciale de Firefox, et pas dans les versions de développement, donc pour la télécharger et l’essayer, il faut se rendre à cette adresse et installer le fichier.
Les versions disponibles couvrent Windows, Mac et Linux, en 32 et 64 bit, et même maemo et android. que l’embarras du choix.

Sous Linux, téléchargez l’archive, l’extraire et double cliquer sur le fichier « firefox » (pas « firefox-bin »). Aucun installation n’est requise.

Via Web Upd8.

Encore du nouveau matériel : imprimante All In One Lexmark S505

En ce moment on ne peut pas dire que je joue à l’écureuil. Un nouveau PC, une nouvelle carte son (et un nouveau casque pour aller avec), et maintenant une nouvelle imprimante.

Par contre, mes origines auvergnates me rendent allergiques au fait de payer plein pot, donc je vais en général vers les prix les plus bas ou les déstockages. Pour cette imprimante, j’ai profité d’une vente Lexmark sur venteprivée.com. En effet, il était temps de mettre au rancart mon ancienne HP Deskjet 245C (qui fonctionne toujours parfaitement d’ailleurs, si quelqu’un est intéressé …). Je voulais plus de vitesse d’impression et surtout un scanner reconnu sous Linux (foutu Lide20 Canon !!). C’est chose faite avec la Lexmark S505.

D’ailleurs, je peux vous parrainer sur vente privée si ça vous intéresse, n’hésitez pas. Il y a vraiment beaucoup de ventes pour tous les gouts, j’achète assez souvent chez eux.

Les caractéristiques techniques de la chose sont sur cette page.

Lors de mes recherches, je ne l’ai pas trouvé sur l’Open Printing database, ce qui n’était pas forcément de bonne augure pour son installation sous Linux. Mais rapidement, je me suis rendu compte que Lexmark fournit un script d’installation pour Linux, avec une assez grande variété de distributions supportées (Debian based donc Ubuntu, Red Hat Fedora, Open Suse).

Donc l’installation a été largement facilité. Il suffit de le rendre exécutable et de le lancer (pour plus de renseignements, allez voir ici) et après on suit les consignes.

Au final, ça marche bien, même mieux que sous Windows (le scanner est plus rapide pour une raison que je ne m’explique pas). Le seul point noir c’est que je n’ai pas d’OCR efficace. Là Windows est laaaaargement devant. D’ailleurs, il est très efficace l’outil fourni par Lexmark.
Au final, je vous recommande cette imprimante, elle imprime bien et vite, son scanner est parfaitement reconnu et très efficace, la fonction de photocopie est pratique et en plus elle est assez économique à l’usage.

Demie victoire judiciaire pour le logiciel libre au Québec

Pour une fois que la justice donne raison au logiciel libre, il faut en parler.Voici des extraits de cette nouvelle vue sur le monde.fr
Une cour de justice du Québec « a estimé que les autorités de cette province canadienne avaient « agi illégalement » en choisissant sans appel d’offres d’acheter des logiciels Microsoft, alors que l’administration aurait aussi pu choisir des logiciels libres comme GNU/Linux. »

Le remplacement des postes de travail et du système informatique de la Régie des rentes du Québec (l’organisme public de retraites) avait été fait sans aucun appel d’offre car « seul Microsoft était capable de répondre à ses besoins ». Celà représentait quand même la coquette somme de 722 000 dollars canadiens (570 000 euros, au cours actuel).

La société Savoir-Faire Linux, qui avait proposé ses services et s’était vue rembarrée, a donc entamé une action en justice. « La Cour a cependant rejeté la demande d’annulation de l’attribution du contrat à Compugen, une société commercialisant les produits de Microsoft. La RRQ et les sociétés représentant Microsoft dans cette affaire ont été condamnées à payer les frais de justice. »

C’est agréable de voir que l’utilisation des logiciels libres remonte et gagne en crédibilité dans les plus hautes sphère de l’État (fut-il canadien). Désormais, il s’agit d’une alternative plus que crédible face au logiciel propriétaire, Microsoft pour ne pas le citer. Et il est vrai que passer un tel contrat sans appel d’offre préalable, c’est prendre le risque de payer beaucoup trop cher, sans compter les risques de malversations (copinage, copinage …).

Via LeMonde.fr.

Une carte son pour la MAO qui fonctionne sous Linux ?

J’en avais marre de devoir booter mon gros ordi pour gratouiller et m’enregistrer vite fait avec ma guitare sur un playback ou en faisant une petite rythmique. Le matos Line6 est super, mais c’est limité à une utilisation MAO sous Windows. Sous Linux, point de salut pour l’enregistrement. Ça ne fonctionne pas, même avec les drivers libres.

A ce propos, il y a un petit sondage sur ce site pour savoir quelle utilisation vous souhaiteriez voir implémentée dans le driver libre à l’avenir (et peut être faire pression sur Line6, mais ça je n’y crois guère, ils sont inflexibles sur ce point). Alors répondez, ça ne prends que quelques secondes.

Donc, tout ça pour dire qu’il me fallait une interface audio différente de mon UX1 pour faire de la MAO sous Linux.

Les conditions était au nombre de 3 : adaptée à la guitare, utilisable sous Linux et pas chère (moins de 50 euros). Je ne me suis pas facilité les choses avec le critère du prix, c’est vrai.

Après quelques recherches, notamment sur le site de référence de la MAO sous Linux LinuxMAO.org, je me suis décidé pour l’interface guitarface II de miditech.

Elle correspond parfaitement à mes critères :

  • elle est spécialement conçue avec les guitaristes en tête (entrées jack 6.35 mm)
  • elle est USB class compliant, et donc ça doit marcher sans souci
  • elle n’est pas chère du tout !! 44 euros chez Thomann.

En plus, le package (car oui pour le prix il y a d’autres choses dans le carton) comprend Samplitude SE et Amplitube SE, pour Windows évidemment.

Les spécifications de la bête :

« Class Compliant » USB Audio Interface, (Windows no drivers necessary)
16 Bit/ 48 kHz resolution LINE stereo interface
2 HI-Z instrument preamps
2 MIC preamps with 48V phantom power, Signal and peak indicator LEDs
Adjustable stereo LINE output
Full duplex with compatible recording software
USB powered
Incl. Magix Samplitude SE and IK Multimedia Amplitube 2 Duo,
ASIO Driver available as Download

Point positif au déballage, elle est minuscule, ça tombe bien je n’ai pas des masses de place. Elle est bien finie, elle ne fait pas plastoc cheap, il y a du poids dans la main.

Point négatif : les (tous petits) potentiomètres pour régler les niveaux d’entrée et de sortie sont sur la face arrière. Pas pratique ni ergonomique. Mais comme elle est petite, ça se fait quand même facilement.

Pour l’instant très content. Par contre, la MAO sous Linux, c’est pas de la tarte …

A suivre.

[Concours] Des livres et des médiators à gagner sur le blog qui gratte

Juste un petit billet rapide pour vous signaler que sur l’autre blog que je co rédige avec netgui, le blog qui gratte, nous avons en ce moment et jusqu’au 31/05/2010 à minuit, un concours doté de 3 livres et de médiators à gagner.

Mais pas n’importe quel livre, puisqu’il s’agit de Rock n Roll Princesses, un magnifique livre de photos de guitares et de pinup post punk, et dont la préface a été rédigée par Axel Bauer. Pour l’avoir reçu en avant première, je peux vous assurer que les photos sont vraiment réussies. De très belles guitares ont été utilisées, et les jeunes filles ne sont pas en reste.

Pour participer, c’est très simple, il suffit de répondre aux 5 questions posées sur le blog via un formulaire en ligne, plus la question subsidiaire et de laisser un commentaire à la suite du billet. Rien de très compliqué, même si vous n’êtes pas guitariste, en 5 minutes et avec Wikipedia pour la majorité des cas, vous devriez pouvoir trouver ces réponses.

Les personnes qui auront les bonnes réponses seront départagées par la question subsidiaire et éventuellement par un tirage au sort s’il y a encore des ex aequo.

Voici quelques petites photos pour vous mettre l’eau à la bouche, en tout bien tout honneur bien sûr.

Bonne chance à tous.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Linux

Voici donc la deuxième partie du test de ma Framakey Ubuntu Remix, celle de la distribution Ubuntu-FR Remix en live USB. La première est ICI.

La première bonne surprise, c’est que la version d’Ubuntu qui est fournie avec la clé est la dernière en date (même si ce n’est plus pour longtemps), Ubuntu 9.10. Je pensais me retrouver avec la 9.04, c’est vraiment agréable.

Au démarrage de l’ordinateur hôte, il faudra connaitre le moyen de booter sur les ports USB car la clé ne prend pas la main de manière « automatique ». Il faudra taper frénétiquement sur les touches habituelles (ESC, F1, F2, F8, …) pour déclencher l’invite de démarrage de la clé.

Sur mon Eeepc 701, tout est reconnu par défaut, wifi, volume, luminosité, mise en veille, … tout ça sans rien faire. C’est très sympa, d’autant plus que ce n’est pas le cas sur mon eeebuntu habituel.

L’ordinateur est très réactif, ça fonctionne très bien pour du live USB. Une des meilleures versions que j’ai pu tester.

Les mises à jour (nombreuses) lors du premier démarrage se sont faites facilement. Il peut être utile de faire la MAJ puisque la clé dispose d’un espace disque persistant. Donc toutes les modifications qui sont faites sont gardées en mémoire pour le prochain redémarrage. Comme ça la version live a toujours les dernières versions de logiciels d’installées et on n’a pas peur de se retrouver avec des failles de sécurité dans tous les sens si on utilise longtemps cette clé. (cf. plus bas pour un gros bémol).

En fait, tout fonctionne de manière tout à fait habituelle par rapport à une installation classique sur disque dur. Je n’ai noté que quelques ralentissements de Firefox parfois, mais rien qui aille jusqu’à planter complètement le système.

L’installation de logiciel se fait facilement que ce soit en ligne de commande comme en passant par Synaptic. Ave des paquets deb, ça le fait aussi. J’ai même ajouté des PPA dans mon sources.list. comme une installation en dur quoi.

Le seul problème est que la clé est à mon goût vraiment trop juste au niveau taille pour qu’on puisse sereinement utiliser toutes ses fonctions windows et linux de manière optimale. En effet, en supprimant pas mal de programmes qui me sont inutiles dans mon utilisation de la Framakey, il ne me reste que 800 Mo en tout sur la clé. Ça encore, ça pourrait aller (encore que si on y met un divx, ça devient tendu). Mais le plus gênant, c’est la taille du disque persistant de la session Ubuntu qui n’a plus que dans les 300 Mo de libre. Je suis au final dans l’impossibilité de faire les mises à jour car il y en a pour plus de 350 Mo.

Alors en trainant sur la page de la Framakey dans l’onglet questions fréquentes, je me suis aperçu qu’ils déconseillent tout simplement de faire les MAJ et de désinstaller les programmes.

« La mise à jour complète du système Ubuntu n’est PAS recommandée sur les F.U.R. »

« … nous déconseillons de désinstaller des logiciels pour gagner de l’espace, car cela “masquera” le logiciel dans le menu, mais le logiciel sera toujours présent dans /casper/filesystem.squashfs. Désinstaller un logiciel peut même, paradoxalement, vous faire perdre de la place ! » (et effectivement je m’en suis rendu compte !!)

Si on veut vraiment, il y a toujours possibilité d’augmenter la taille du disque persistant (un fichier casper-rw). Là encore, le site de la Framakey contient la réponse, toujours dans l’onglet questions fréquentes. Je fais un méchant copier coller, ça me servira de pense bête. La manip est d’ailleurs faisable sous windows ou sous linux.

Comment redimensionner le disque permanent Ubuntu (casper-rw) ?

0. si nécessaire, faire un backup des des données de la clé (fichiers et dossiers personnels, que ce soit sous Ubuntu ou Windows)

1. si nécessaire, faire de la place sur la clé.
Il est possible de supprimer :

  • le dossier /Apps *à condition de laisser /Apps/PortableFirefox et /Apps/PortableThunderbird* (les profils sont partagés)
  • le dossier /Framakey (le gain de place est négligeable)
  • le contenu des sous dossiers /Data (le gain de place est négligeable)
  • le dossier /MacOSX

2. vérifier l’espace libre sur la clé (FAT32)

3. supprimer le fichier /casper-rw à la racine de la clé

4. recréer un casper-rw :
4.1 sous linux

  • installer si absent les utilitaires “dd” et “mkfs”
  • exécuter les commandes :

Code:
$ dd if=/dev/zero of=/chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw bs=1M count=2000
$ mkfs.ext2 -F /chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw

  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé (évidemment, 2000 peut être remplacé par la taille de votre choix)

4.2 sous Windows

  • aller dans le dossier caché de la clé /syslinux/win32/dd
  • éditer (avec notepad ou autre) le fichier casper-rw-make.bat
  • remplacer “count=800? par “count=2000? (ou autre valeur) et sauvegarder
  • double-cliquer sur casper-rw-make.bat
  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé

5. c’est fini, on peut rebooter sur la clé, et éventuellement remettre en place les fichiers sauvegardés à l’étape 0.

Pour conclure, je dirais que cette partie Ubuntu est vachement bien, aussi bien en fait qu’une installation en dur. C’est réactif, pratique, customisable. Le seul point noir, c’est cette histoire de ne pas faire les MAJ qui me chiffonne un peu.

En tous les cas, j’espère qu’une MAJ sera faite de la Framakey Ubuntu remix quand Lucid sortira. Ce serait vraiment top.

Amis guitaristes linuxiens réjouissez-vous : Guitar Pro 6 sera disponible sous Linux

Le logiciel Guitar Pro 6 d’Arobas Music, qui permet de jouer des tablatures sur son PC et son Mac va sortir le 5 avril prochain. Il semble que l’éditeur ai cette fois pensé au petit poucet de l’informatique, et prépare une version native pour Linux de cet excellent programme (le meilleur de son genre honnêtement).

Il était déjà possible d’installer la version précédente en bidouillant avec Wine ou en passant par PlayOnLinux.

Des captures d’écran prises sur Ubuntu Linux circulent déjà.

Vincent Bénony, le développeur en charge du programme explique : « Guitar Pro 6 va sortir nativement sous Linux (seule la Ubuntu est officiellement supportée pour l’instant), ainsi que sous MacOS X et Windows d’ici le 5 avril 2010. Pour l’instant, les informations sont proposées sur notre page Facebook. »

C’est quand même super qu’une société arrive à sortir ce genre de programme simultanément sur toutes les plateformes. Comme quoi, c’est possible. Merci Monsieur Arobas Music.

Si vous cherchez des testeurs sous Linux (ou même sous windows) et que vous voulez m’en faire parvenir une copie, ce sera avec un énorme plaisir !!! N’hésitez surtout pas.

Via Toolinux

Eeebuntu 4 beta 1 est sortie : mon eeepc est ravi

Je viens d’apprendre sur Blogeee que la première version beta d’Eeebuntu 4 est sortie depuis le début de la semaine.

Cette nouvelle version est désormais basée sur Debian et non plus sur Ubuntu, ce qui sur la forme ne devrait pas trop nous dépayser (et sur le fond pas des masse non plus pour les utilisateurs lambda du reste).

Apparemment le direct download est vraiment aléatoire, il vaut mieux passer par les torrents, ça doit certainement être beaucoup plus rapide.

Au niveau de l’installation, c’est une beta donc il y a des instructions à suivre pour que tout se passe au mieux et sans erreur. Si vous voulez tenter un test en live USB, le wiki donne toutes les instructions de la création de la clé à l’utilisation du live USB.

J’essaie de télécharger et tester ça rapidement sur mon 701.
Au passage le site a subi un très beau lifting, c’est beaucoup plus pro et agréable à regarder.

La guitare qui tourne sous Gentoo GNU/Linux : Misa Digital Guitar

Voici un concept original que j’aurai pu chroniquer sur le blog qui gratte mais la dernière ligne du billet sur lequel je l’ai spotté en a décidé autrement : « Tournant sous Linux Kernel 2.6.31 (Gentoo) avec 24 frettes, un son MIDI et un SSH server. »

Whaou, GNU/Linux sert donc plus qu’à des geek barbus, mais bien aussi aux musiciens de tous poils…

Sérieusement, la « guitare » produite par Misa Digital contient un pad permettant de synthétiser et changer le son en temps réel et un manche qui permet de changer les notes, comme sur une guitare « classique », mais les cordes en moins. Les sons produits ne le sont pas par la guitare mais par un module externe auquel il faut connecter la guitare. Elle n’est en fait qu’un contrôleur midi amélioré. Et pas besoin d’un PC tournant sous Linux pour l’utiliser. Ca marche chez toutes les bonnes crémeries, Mac, Windows aussi.

Dans le même genre, vous pouvez voir aussi la pédale d’effets open source Inventobox de chez Z.Vex (vu chez Muzicosphère). La société Z.Vex va rendre open source les schémas de montage de cette pédale permettant de reproduire soi-même trois des pédales de la marque. Mais encore mieux, il semble qu’ils veuillent à terme rendre tous leurs schémas open source et espèrent surfer sur une vague de designer fous qui utiliseront leurs pédales comme base pour leurs propres expérimentations. Des forks de pédales en quelque sorte. Cool. Je leur souhaite que ça marche.

Ce serait bien que la philosophie de l’open source se généralise. Monsieur Line6, si tu m’entends …