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[Ubuntu 17.10] Ajouter une imprimante réseau branchée sur la Freebox Revolution

Depuis les versions 16.XX que j’utilisait jusqu’à maintenant, je suivais la doc Ubuntu sans me poser de question pour installer mon imprimante branchée en réseau sur mon Freebox Server. Mais sur la 17.10, les choses ont un peu évolué à cause du changement de gestionnaire de fenêtres.

Avant :

Freebox Révolution

  • Sélectionner Imprimante WINDOWS via SAMBA ;
  • Rechercher l’imprimante en cliquant sur Parcourir (à la droite de smb) ;
  • Une liste s’affiche : sélectionnez votre imprimante dans l’onglet Workgroup→Freebox puis valider
  • Choisissez la marque de l’imprimante et cliquez Suivant ;
  • Choisissez le modèle de l’imprimante, et cliquez Suivant ;
  • Remplissez le nom, la description, l’emplacement de votre imprimante et cliquez Appliquer.

Maintenant :

Installer d’abord les paquets samba python3-smbc smbclient qui n’étaient pas présents par défaut sur mon installation.

Pour accéder à l’interface d’installation, taper imprimante dans « Activités » puis cliquer sur le bouton « Paramètres d’imprimante supplémentaires… ».

Ensuite, suivre le modop de la doc Ubuntu.

Le gestionnaire de paquets est un peu buggé et il n’arrive pas à installer les paquets requis par l’application de l’ajout d’imprimante. C’est pour ça qu’il vaut mieux ajouter les paquets au début. Le mieux est de le faire en ligne de commande.

Comment obtenir un flux RSS pour les timelines Twitter avec l’aide de Google Scripts

S’il y a bien un truc que je déteste avec Twitter, c’est que je trouve ça bordélique à suivre. Il y a trop d’information et je ne trouve pas que ce soit organisé de manière pratique. J’ai aussi essayé plusieurs clients, mais rien à faire, je ne m’y fait pas (ouais je suis un vieux con …).

Donc pour moi la façon la plus pratique et centralisée de suivre les twittos que je préfère, c’est de coller leur flux RSS dans mon agrégateur (le super Kriss Rss). Le seul problème c’est qu’il y a quelques semaine, ces abrutis de chez Twitter ont décidé de bloquer définitivement les flux RSS des timelines avec le passage à leur nouvelle API 1.1. Donc officiellement, plus de possibilité de suivre via RSS les twits. Il faut passer par un client ou par le site de Twitter. Tout ce que je déteste quoi …

Heureusement, l’imagination et l’ingéniosité humaine n’a pas de limite et il n’a pas fallu longtemps avant que des personnes ne trouve un contournement. Ce n’est pas ultra simple, mais il n’y a rien d’insurmontable, surtout si vous n’avez pas peur de laisser un peu de donnée chez Google.

J’ai honteusement pompé et traduit ce tuto chez labnol.org que je remercie infiniment au passage.

Etape 1: Créons une fausse App Twitter

Cette App Twitter servira à faire communiquer notre Google Script avec l’API Twitter.

  • Aller sur dev.twitter.com, se logguer avec son compte Twitter et créer une App Twitter. Lui donner un nom, une description, indiquer un site (‘importe quelle url) et renseigner l’adresse https://spreadsheets.google.com/macros/ dans le champ url de callback. Accepter les règles de développement, remplissez le Captcha et cliquer sur le bouton Submit.
    twitter rss 01
  • Quand l’App a été créée, notez bien votre Consumer Key et votre Consumer Secret (Key).
    twitter rss 02

Etape 2: Configurons notre Google Script

  • Utilisez ce lien pour copier le script Twitter RSS script dans votre Google drive. Renseignez le Consumer key et le Consumer Secret en lignes 28 et 30.
    twitter rss 03
  • Aller dans Fichier -> Gérer les Versions et choisissez Enregistrer une nouvelle version et cliquer sur OK.twitter rss 04
  • Aller dans Publier -> Déployer en tant qu’application Web et choisir Tout le monde, même les utilisateurs anonymes sous la rubrique Qui a accès à l’application. Cliquer sur le bouton Déployer.
    twitter rss 05

Etape 3: Déployons le générateur de flux RSS Twitter

  • Maintenant que le script est déployé, aller dans Exécuter -> Start et donner les permissions nécessaires (au script et à Twitter).
  • Une fois que c’est fait, vous devriez recevoir un email avec les liens vers des exemples de flux RSS pour Twitter.twitter rss 06

Et voilà, il ne reste plus qu’à générer vos propres flux à partir des noms d’utilisateurs Twitter par exemple en changeant simplement la valeur du paramètre « q » dans l’url du flux.

Ce script Google Script est libre d’utilisation, de modification et de distribution, si vous citez vos sources.

Merci encore labnol.org.

Des tuto vidéo pour REAPER

En faisant des recherches pour un ami, je suis tombé par hasard sur ces tutoriels vidéo de prise en main du séquenceur Reaper sur 440TV. Ils sont malheureusement en anglais.

Ça couvre une bonne partie de l’utilisation de ce séquenceur et ça donne des idées sur le fonctionnement général de la MAO même dans d’autres DAW (Digital Audio Workstation).

Reaper

C’est un excellent produit, et qui à mon humble niveau peut largement remplacer Cubase ou Live dans sa version actuelle 3.0. L’avantage c’est qu’il est presque gratuit. Je dis presque car c’est une version de démo qui figure sur le site mais sans aucune limitation fonctionnelle. Elle est valable 30 jours, mais je crois qu’il n’y a pas de blocage après ces 30 jours fatidiques (je l’utilise sans problème à la maison et ça fait plus d’un mois qu’elle est sur ma bécane).

Par contre, si vous trouvez le produit intéressant, achetez une licence, qui ne coûte que 60 dollars pour les particuliers. C’est peanuts par rapport aux séquenceurs de grandes marques, et ça aide les développeurs du projet.

Supprimer la demande de mot de passe du trousseau dans Ubuntu 9.04 Jaunty

trousseauJ’ai déjà fait un billet sur cet énervant problème de demande de mot de passe au démarrage (notamment avec Gnome-Do chez moi), mais avec la dernière version d’Ubuntu, Jaunty Jackalope, ça ne fonctionne plus de la même manière.

Pour se débarrasser de cette demande, il faut aller dans Applications > Accessoires > Mots de passe et Clés de Chiffrement

Cliquer sur l’onglet Mots de passe

trousseau jaunty

Cliquer droit sur la ligne qui se trouve dans cet onglet. Chez moi elle s’appelle « Mots de passe : Login »
A l’invite, saisir l’ancien mot de passe et laisser le nouveau vide.

trousseau jaunty

Valider le message vous prévenant que le mot de passe est faible (c’est un euphémisme …).
Et voilà, plus de demande de mot de passe du trousseau au prochain démarrage.

Le plus simple (et pas du tout sûr, j’en suis conscient), c’est lors de la première demande de mot de passe du trousseau, de tout laisser vide et valider en l’état.

Gérer deux écrans avec Ubuntu et Nvidia Settings

nvidia logoJe me suis acheté pour Noël (merci les chèques cadeau du boulot :-)) un écran 22 pouces Samsung T220. Ça fait du bien, mon bureau respire et moi aussi. Mais j’ai également gardé mon ancien écran Iiyama de 15 pouces (d’ailleurs, je vois vraiment la différence entre les deux, et moi qui pensait qu’il rendait plutôt bien les couleurs … le nouveau l’emporte haut la main). Donc, j’ai décidé de me faire un double affichage, un dual screen comme disent les anglophones (et les geeks ;-)).

Avec une carte graphique Nvidia (une 9600 GT dans mon cas, avec deux sorties DVI bien entendu), ça n’est vraiment pas sorcier.

PRE REQUIS

Avoir installé un driver nvidia (celui intégré dans Ubuntu par défaut ou via le site du constructeur, suivant que vous vouliez la dernière version ou pas).

Ensuite, il faudra utiliser le logiciel mis à disposition par nvidia pour gérer les paramètres du driver, nvidia-settings. Normalement, il devrait s’installer automatiquement avec le driver si vous utilisez la version des dépôts.

Si ce n’est pas le cas, ou que vous utilisez la version du site nvidia, il suffit de taper dans un terminal

sudo apt-get install nvidia-settings

Ou alors vous pouvez chercher le paquet dans Synaptic.

Une fois que c’est installé vous le retrouverez dans  Système > Administration > Nvidia X server settings

UTILISATION

Pour gérer le double affichage, il faut cliquer dans le menu de gauche sur la deuxième ligne, X server display configuration (configuration de l’affichage du serveur X). Il se présente alors sous vos yeux émerveillés, vos deux écrans. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le bouton detect displays pour automatiquement détecter vos écrans.

Je vous mets les copies d’écran de mon paramétrage, sachant que je suis en twinview et que mon affichage principal est sur le 22 pouces (ce qui veut dire pour moi que les menus et barres sont sur cet écran).

nvidia-settings ecran 22 pouces

PROBLEMES RENCONTRES

Le seul souci que j’ai rencontré, hormis le tatonnage pour les réglages aux petits oignons (pendant un bon moment, il ne voulait pas de mon 22 pouces comme moniteur principal) est le fait qu’il ne voulait pas enregistrer les modifications dans le fichier xorg.conf (bouton « Save to X Configuration File »). C’est plutôt con, car je devait reparamétrer tout le bazar à chaque fois.

Un coup de google plus tard, je me suis rendu compte que ce n’était qu’un problème de permission sur les fichiers.

Donc, il suffit de lancer la commande nvidia-settings en tant que super utilisateur, ce qui donne, dans un terminal

sudo nvidia-settings

Par précaution, je vous conseille de sauvegarder votre xorg.conf avant de faire la manipulation, ça peut éviter bien des soucis si jamais l’affichage plante ensuite. Il vous le propose de toutes manières lorsque vous cliquez sur « Save to X Configuration File ». Choisissez un nom différent de « xorg.conf », de type « xorg.conf.bak » par exemple.

CONCLUSION

C’est quand même chouette d’avoir un outil graphique pour gérer ce genre de problème, car on voit instantanément le résultat. Ça évite de tâtonner en modifiant un fichier de configuration à la main.

Merci Nvidia pour le portage de ce logiciel sous Linux.

Et surtout, quelle joie de pouvoir utiliser deux écran à la maison.

[Firefox du mercredi] Compact Menu 2, prenez vos aises sur votre écran

Pour ce quatrième Firefox du mercredi (les trois premiers étaient sur TabMixPlus, AddToSearchBar et le projet Mycroft), j’ai décidé d’une petite chose (au sens propre comme au figuré) qui va vous servir à bénéficier au maximum de votre surface d’écran, en supprimant une barre, celle du menu. Il s’agit de l’extension Compact Menu 2. Très utile si vous avez moins de 15 pouces et d’autant plus si vous avez un eeepc ou autre notebook.

QU’EST CE QU’IL FAIT ?

Par défaut, Firefox propose trois barre en haut de l’interface :

  • la barre de menu
  • la barre de navigation
  • la barre des liens personnels

Affichage par défaut firefox

Compact Menu 2 va permettre de se séparer de la barre de menu en la remplaçant par un menu déroulant auquel on accèdera par une simple icône, qu’il sera simple de placer sur une autre barre.

COMMENT FAIT-ON ?

On installe l’extension de manière tout à fait classique. Une fois que Firefox est redémarré, il est possible que le message suivant vous soit proposé. Dans ce cas, rien a faire et la barre est automatiquement remplacée par l’icône de Compact Menu 2.message installation Compact Menu 2

Sinon, un clic droit sur un espace vide de la barre de menu et le menu suivant apparait..

menu personnaliser firefox

On choisit « Personnaliser ». Dans ce menu, vous allez pouvoir, avec un simple glisser déposer en gardant le clic gauche appuyé, ajouter ou retirer des icônes des la barre de navigation (c’est là qu’elle sont par défaut, mais rien ne vous empêche d’en ajouter dans celle de menu si c’est celle-là que vous voulez garder). L’icône de Compact Menu 2 est tout en bas, c’est la petite sphère bleue avec la flèche noire pointant vers le bas.

menu de personnalisation des barres de Firefox

Il suffit donc de la prendre et de la faire glisser pour qu’elle se place là ou vous le souhaitez.

A noter pour ceux qui préfère l’écrit, le bouton Menu qui est juste à côté remplit exactement le même office. Je me sers des deux indifféremment.

En dessous des icônes, vous pouvez choisir les menus à afficher dans le menu déroulant de Compact Menu 2. En général, je garde tout, à vous de tester, de toutes manières vous pouvez toujours revenir en arrière.

Pour gagner un maximum de place, je choisis aussi dans « Montrer » les « Icônes seules » et je choisi « Petites icônes ». Ce choix est indépendant de Compact Menu 2, c’est du paramétrage de Firefox pur et dur.

Cliquez sur « Terminer » et vous devriez pouvoir profiter de votre nouveau Menu Compact.

Bien entendu, si vous ne l’avez pas fait avant, c’est le moment de supprimer l’affichage de la barre de Menu. Pour ça, un clic droit sur la barre de menu, comme plus haut et vous décochez « Barre de Menu ».

Et voilà.

ET C’EST TOUT ?

Compact Menu 2 est vraiment simple et n’a qu’une seule option accessible dans le menu des Modules complémentaires, c’est le choix de l’icône. Chez moi, ni un jpg, ni un png, ni un .ico n’ont fonctionné pour remplacer celle d’origine (assez moche pourtant …). Mais si vous y arrivez, je suis preneur de la marche à suivre.

Désormais, vous devriez avoir plus de place pour l’affichage de vos pages internet dans votre fureteur favori.

[Firefox du mercredi] Tab Mix Plus

Pour ce premier billet récurrent ayant pour sujet Firefox, ses extensions et ses moteurs de recherche, enfin mes favoris, je voulais vous présenter ou représenter TabMix Plus. Comme son nom l’indique, TMP va vous aider à gérer finement la navigation avec les onglets (tab en anglais). C’est une des premières extensions que j’ai installé et c’est toujours le cas quand je refais une install de zéro (quand c’est possible, car il y a certaines incompatibilités, je ne peux pas l’utiliser sur mon eeepc par exemple, c’est un bug connu apparemment). Mon but principal c’est de n’avoir que de nouveaux onglets qui s’ouvre à chaque fois que je clique sur un lien, quel qu’il soit.

QU’EST CE QU’IL FAIT TABMIXPLUS ?

Le principe de TabMixPlus, c’est de vous permettre de gérer le plus finement possible le comportement de vos clics de souris (quel que soit le bouton d’ailleurs), l’ouverture et la fermeture des onglets, mais aussi la gestion de l’ouverture de Firefox (il retient les onglets ouverts lors de la fermeture de la session et les restaure à la prochaine ouverture).

ON LE TELECHARGE OU ?

Tout d’abord, il faut savoir que la dernière version présente sur le site des extensions de Firefox n’est pas du tout à jour. Il faut donc aller sur le forum de l’extension, à cette adresse, et télécharger la version de développement. Je n’ai pas noté lors de mes utilisations de plantage particulier avec l’utilisation de cette version.

ET IL FAIT QUOI EXACTEMENT ?

Voici un pas à pas de tous les onglets avec une présentation rapide des fonctions de chacun d’eux (celles que j’utilise en tous les cas).

On ouvre les options de TMP dans le menu Outils > Options de TMP

LIENS
TMP Liens
Dans cet onglet, toutes les ouvertures de liens sont paramétrable finement, avec une liste de choix déroulants, donnant le choix entre l’onglet courant, un nouvel onglet ou une nouvelle fenêtre de Firefox.

Une fonction sympathique est la possibilité d’empêcher l’ouverture d’un onglet vide lors d’un téléchargement de fichier, ce qui est inutile et particulièrement désagréable.

ACTIONS

Plusieurs sous onglets ici qui concernent l’ouverture des onglets, leur sélection, leur fermeture, fusion et leurs fonctionnalités.

  • Ouverture

TMP Liens

La fonction qui m’intéresse dans celui-ci est le fait d’ouvrir les nouveaux onglets toujours à la fin de la barre d’onglet. On fait ça en décochant la case « Ouvrir les nouveaux onglets à la suite de l’onglet courant ».

Également très utile, les cases à cocher pour choisir l’ouverture des nouveaux onglets à partir des marques pages, historique, barre d’adresse, barre de recherche et groupes de marque pages.

  • Fermeture

TMP actions fermeture
Ici on peut choisir par exemple de ne pas fermer Firefox lors de la fermeture du dernier onglet (pour les étourdis rapides dans mon genre c’est utile) ou quel est l’onglet qui va s’afficher (s’il en reste un d’ouvert) lors de la fermeture d’un autre onglet.

  • Fonctionnalité des onglets

TMP actions fonctionnalités
Ici, la possibilité de réouvrir les derniers onglets fermés est une très bonne idée. Encore une fois, quand on ferme un peu vite ses onglets, avoir cette possibilité est utile. Vous pouvez choisir le nombre d’onglets mémorisé (plus il y en a, plus la mémoire est sollicitée, alors mollo sur ce réglage si vous n’avez pas une bête de course).

Deuxième option utile, le paramétrage du Ctrl + Tab qui permet de scanner les onglets avec ce raccourci clavier et d’avoir éventuellement un petit pop-up graphique listant les onglets ouvert. Il y a une extension qui ne fait que ça. Avec TMP, vous pouvez la bazarder, elle devient inutile.

APPARENCE

  • Barre d’onglet

TMP apparence barre onglet
Dans ce menu, on peut choisir ce qui apparait ou pas dans la barre d’onglet, s’il faut la cacher, à quelle condition ou pas du tout et sa position.

  • Onglet

TMP apparence onglet.png

Dans ce sous menu, il y a des options que j’apprécie particulièrement comme le fait de « surligner » (en fait différencier) les onglets non lus et la possibilité de personnaliser ce surlignage.

On peut également choisir d’afficher ou pas les icônes de verrouillage et protection (je ne m’en sers pas personnellement) et une barre de progression du chargement de la page dans l’onglet (comme Opera il me semble) et surtout de virer le bouton de fermeture sur chaque onglet.

Enfin, dernière possibilité que j’adore (et qui va vous rendre service si vous avez un eeepc ou que vous aimez gagner de la place), c’est de pouvoir choisir la largeur mini et maxi de l’onglet dans la barre d’onglet.

SOURIS

  • Interface gestuelle

TMP souris interface.png
Un autre truc que j’apprécie, mais qui demande un certain temps pour s’habituer, c’est la sélection automatique d’un onglet au survol du pointeur de la souris. C’est à dire que vous économisez un clic, en plaçant simplement la flèche du pointeur au dessus de l’onglet que vous voulez sélectionner. Troublant au départ et très pratique par la suite si vous devez changer rapidement et plusieurs fois d’onglet.
Je ne me sers pas des autres options dans ce menu.

  • Gestion des clics

TMP souris gestion clic

Ici, c’est l’opulence et je vais être forcé de ne pas rentrer dans les détails tant les possibilité de customisation sont nombreuses.
Pour faire court, vous pouvez choisir quelle action les double clic, clic milieu, ctrl, Maj et Alt clic auront sur les onglets et la barre d’onglet.
Ceux qui me sont le plus utiles sont :
– double clic sur un onglet pour l’actualiser
– clic milieu (la molette de votre souris si vous en avez une) pour fermer un onglet / pour rouvrir le dernier onglet fermé si clic milieu sur la barre d’onglet.
MENU

TMP menu
Vous allez pouvoir choisir afficher ou non toute la palette des action assignable aux menus contextuels ou au menu principal. Là à vous de voir, perso, je préfère quand c’est très peu chargé car sinon je m’y perds vite.

SESSION

TMP session.png

Dans ce dernier menu, vous allez pouvoir choisir entre le gestionnaire de session de FF ou celui de TMP.
Les options sont là encore nombreuses et vous pourrez paramétrer finement le comportement de FF quand il démarre, le choix de la session à afficher, comment il la restaure, s’il faut demander une confirmation, …

En prime, voici mon fichier de préférences, que vous pouvez importer si ça vous dit, afin d’avoir la même configuration que moi.

Pour celà, rien de plus simple. En bas à droite de la fenêtre d’options, vous avez un bouton Réglages. En cliquant dessus, l’option importer / exporter / restaurer les réglages par défaut sera visible.

En conclusion, TMP est une extension extrêmement utile, mais foisonnante de fonctions. Elle remplace avantageusement plusieurs autres extensions qui ne font qu’une partie de ce qu’elle accomplit. Autre point non négligeable, elle est toujours en développement actif.

Points forts :

  • très complète
  • addictive et adaptable au comportement de son propriétaire
  • fichier de préférences exportable
  • paramétrage des actions de la souris
  • gestionnaire de démarrage performant

Points faibles :

  • complexe à paramétrer si on part de zéro
  • lourde (mais remplace avantageusement plusieurs extensions)

Mon Eeepc est sous Ubuntu EEE

Tout est dans le titre. J’en ai eu marre de Xandros, la distribution de base de l’Eeepc, alors ce week end, j’ai installé Ubuntu EEE sur notre exemplaire. Je dois dire que ça a été plus simple que ce que je pensais.

J’avais trouvé Xandros assez agréable au début, mais après quelques semaines ses limitations sont devenues assez irritantes, sans compter quelques plantages désagréables.

J’ai suivi principalement deux tutoriels, celui de Blogeee pour l’installation proprement site et celui de Petit Linux pour la partie optimisation, mais j’y reviendrai dans un autre billet.

Désormais, j’ai retrouvé mes marques sur mon Eeepc avec un OS que je connais et sur lequel je peux faire ce que je veux (notamment installer facilement des logiciels) et utiliser Firefox 3. Ca tourne aussi vite que Xandros et gros avantage le touchpad est beaucoup plus réactif.

Bref, je suis très content. Le seul point négatif, c’est la vitesse de démarrage, puisque l’Eeepc est en ordre de bataille en 1 minute contre 30 secondes sous Xandros. Bon ce n’est pas catastrophique, mais on s’habitue malgré tout vite à ce genre de confort.

Tutorial pour l’installation de Guitar pro 5 sous Ubuntu 7.10

gp

N’ayant que très modérément apprécié l’interface et les fonctionnalités de Tux Guitar sous Ubuntu 7.10, je me suis vu obligé de devoir installer Guitar Pro 5 avec wine pour pouvoir lire mes fichier gp.

Le problème est que l’installation telle quelle de wine, puis de Guitar Pro, ne permet pas de lire directement ces fichiers. C’est un peu plus compliqué que ça.

Avec un peu de recherche (comme d’habitude avec Ubuntu) sur le forum et dans Google, je suis tombé sur le tutorial de guig0z que je me permets de reprendre en très grande partie ici (si tu n’es pas d’accord guig0z, dis moi et je retire le billet) avec quelques modifications à destination des débutants comme moi.

En tous cas, la manipulation a parfaitement fonctionné pour moi.

1 – Installez d’abord wine.

Taper dans un terminal

sudo apt-get install wine

Ne changez pas les repertoires par défaut (du genre, laissez « program files » avec un espace).

2 – Dans un terminal, lancez « winecfg » (ou cliquer sur applications > wine > configuration). Ça ouvre une fenêtre, allez dans l’onglet « drives » et faites « auto-detection ». Si ça ne marche pas essayez de créer manuellement un c:/. Si ça ne marche toujours pas, c’est que vous avez fait une erreur lors de l’installation, effacez le dossier .wine (qui se trouve normalement dans votre home et qui est un dossier caché, que vous pouvez faire apparaitre en faisant « ctrl + H » ou affichage > afficher les fichiers cachés si vous utilisez Nautilus) et recommencez.

3 – Récupérez le fichier d’installation windows de Guitar Pro et, dans un terminal, lancez la commande

wine nom_du_fichier_d’install_Guitar_Pro.exe

Vous pouvez aussi double cliquer sur l’exe et normalement c’est wine qui se charge de l’ouvrir. Si ce n’est pas le cas, choisissez Ouvrir le fichier avec wine dans l’invite faite au démarrage du téléchargement, si vous utilisez Firefox.

Installez Guitar Pro dans le dossier « program files » de la fausse partition Windows de wine (qui devrait être, si vous avez bien fait les choses dans : /home/votre_nom_d’utilisateur/.wine/drive_c/Program Files/)

4 – Pour faire fonctionner le midi, il vous faut installer timidity. Dans un terminal taper

sudo apt-get install timidity freepats

Cette partie n’a pas fonctionné chez moi, j’ai été obligé d’ouvrir le gestionnaire de paquets Synaptic et de chercher les paquets contenant « timidity ». J’ai installé finalement seulement le paquet « timidity ».

5 – Ensuite, dans un terminal, il faut faire :

sudo modprobe snd_seq_oss

Ceci étant nécessaire pour permettre à alsa (le service qui gère l’audio il me semble) d’utiliser le serveur midi. Dans le but de ne pas avoir à effectuer cette opération à chaque fois qu’on veut lancer Guitar Pro (enfin après chaque reboot pour être exact), il faut faire, toujours dans un terminal :

sudo gedit /etc/modules

Ajouter à la fin du fichier qui va s’ouvrir avec l’éditeur de texte « snd_seq_oss » au bas de la liste déjà présente.

6 – Ensuite, voici un petit script qui lance Guitar Pro 5 et timidity, configure ce dernier, et le ferme lors de la fermeture de Guitar Pro (autrement dit le script fait tout tout seul comme un grand quoi).

Pour cela, il faut d’abord créer un nouveau fichier texte, nommez le guitar_pro par exemple, et copiez ce qui suit dedans :

timidity -iA -B2,8 -Os -EFreverb=0&

cd /home/votre_nom_d’utilisateur/.wine/drive_c/Program\ Files/Guitar\ Pro\ 5/ $1 {adaptez cette ligne à votre installation, mais dans l’idée c’est ça}

wine GP5.exe

wait%-

killall timidity

Notez la manière de faire pour signifier que l’espace entre Program et Files n’est pas la fin de la commande, mais bien un espace dans le nom du dossier. Il faut simplement ajouter un anti slash (alt Gr + touche 8 du clavier) avant l’espace.

Rendez le ensuite exécutable pour pouvoir le lancer d’un double clic. Dans un terminal, placez vous dans le dossier où se trouve le fichier, par exemple votre home :

cd /home/votre_nom_d’utilisateur/

Puis tapez la commande suivante :

chmod +x guitar_pro

7 – Si vous voulez vous pouvez copier-coller ce script dans votre /usr/bin/, et ensuite en saisissant dans un terminal la commande suivante, le fichier gp5 sera ouvert automatiquement

guitar_pro un_fichier_gp5.gp5

8 – Si le midi ne marche pas, dans Guitar Pro, option>configuration midi>sélectionner un port timidity (timidity port 0 par exemple).

Normalement, tout devrait fonctionner, si votre ordinateur est suffisamment puissant bien sûr (mon portable avec Pentium 1.6 Ghz et 512 Mo de mémoire est totalement à la ramasse là-dessus).

Si vous désirez changer l’icône du script que vous venez de créer, vous pouvez suivre le tuto que j’ai mis en ligne dans un précédent billet en l’adaptant.

Caler des sous titres de divx avec Time Adjuster

Un petit programme Windows (ooohhhh) mais gratuit (aaahhhh) qui me sert pas mal. C’est pointu mais très utile pour le dévoreur de séries US que je suis.

Time adjuster va vous servir à caler les sous titres (srt par exemple) sur vos vidéos en divx, (hum hum) légales bien sûr.
J’ai bien essayé de lui trouver une alternative (windows ou linux), mais c’est toujours à celui là que je reviens car il a un gros avantage : il est simple. Bon, il est aussi très moche, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Malgré ce défaut, l’interface se manipule très facilement et c’est bien le principal. Et il est très léger, pas de problème pour le faire tourner sur un vieux PC.

En gros, la, procédure c’est : on charge le sous titre, on lui demande de synchroniser avec le divx, on cale la première ligne de dialogue et la dernière, il remouline le fichier, on enregistre et voilà (comme dise les américains).

La preuve en images.

Voici l’interface du logiciel à l’ouverture (une fois passés les astuces du démarrage).

interfaceTA

Cliquer très classiquement sur l’icône du dossier pour aller choisir sur votre disque dur le sous-titre à ouvrir.

openSRT

Après un message de confirmation, vous cliquez simplement sur l’icône en forme de montre à gousset (la -ème en partant de la gauche) pour lancer l’interface de synchronisation.
Voici alors ce que vous devriez avoir sous les yeux. Ce masque est divisé en 4 parties. A gauche, les lignes de sous-titres défilent chronologiquement. A droite, c’est la time frame, c’est à dire la correspondance entre le temps écoulé dans le divx et l’apparition du sous titre. En haut c’est la première ligne à caler et en bas c’est la dernière. Bien sûr vous n’êtes pas obligé d’utiliser forcément la première et dernière ligne de sous titre, si par exemple il y a des crédits de la team de sous titrage.

calageSRT

Une fois vos lignes de dialogue choisies, cliquez sur l’onglet « hh:mm:ss ». Dans cet onglet vous allez tout simplement rentrer le moment exact auquel doit apparaitre à l’écran le sous-titre, au format heure, minutes, secondes, pour le début et la fin. Pour cela vous pouvez utiliser le lecteur avi incorporé (cf. copie d’écran ci-dessous). Pour ma part, je préfère utiliser mon propre lecteur habituel et rapporter à la main les deux temps que j’aurais trouvé.

calageSRThhmmss

Si cependant, vous décidez de cliquer sur le bouton « Utiliser le lecteur avi … », voici comment se présente l’interface. Une fois le divx lancé il vous suffit de cliquer sur le bouton ad hoc pour signaler au logiciel le moment auquel la ligne devra apparaitre.

calagevideo

Quand les deux lignes sont remplies, cliquer simplement sur le bouton OK et Time Adjuster vous mettra en face à face les deux fichiers de sous titre, l’original et celui calé. Vous n’avez plus alors qu’à cliquer sur OK puis sur la disquette pour valider les changements. Si vous souhaitez garder l’original tel quel, c’est l’icône avec plusieurs disquettes qui vous permettra de ne pas écraser le fichier d’origine.

modifSRT

N’hésitez pas à poser des questions en commentaires s’il y a quelque chose qui vous échappe.

Paramétrage de GRUB pour un dual boot d’Ubuntu avec Windows XP ou Vista

Si vous débutez sous Ubuntu (ou que vous désirez débuter), vous êtes certainement face à un dilemme. Effacer complètement Windows et repartir sur une base vierge avec Ubuntu ou faire cohabiter les deux systèmes d’exploitation (OS en anglais, Operating System).

Pour cela, il y a plusieurs solutions.

  • La virtualisation tout d’abord, qui va vous permettre de faire tourner un système tout en étant dans l’autre, c’est à dire d’avoir une fenêtre de programme dans une session Windows qui fera tourner tout un système Ubuntu (ou autre distribution Linux ou même un autre Windows). L’avantage de cette solution, c’est que tout est en marche en même temps. Si vous avez un problème, vous changez simplement de fenêtre pour éventuellement rechercher la solution sur internet à partir de Windows. L’inconvénient, c’est qu’elle demande une configuration assez musclée, puisque tout étant en fonctionnement au même moment, les ressources du PC sont pas mal sollicitées, surtout la mémoire vive qui sera partagée entre les deux OS. Plusieurs solutions sont disponibles, certaines commerciales à divers degrés (VMWare) ou open source comme VirtualBox (qui se trouve dans les paquets officiels et la documentation d’Ubuntu).
  • Wubi, vous permet d’installer Ubuntu directement depuis Windows, comme un programme standard. Cela évite tous les problèmes d’une installation traditionnelle, notamment le partitionnement.
  • Et la solution la plus simple à mon sens, c’est le dual boot avec une installation traditionnelle, c’est à dire avoir au démarrage de l’ordinateur le choix entre les deux systèmes (ou plus, on peut en mettre autant qu’on veut dans la limite de la capacité du disque dur).

C’est justement GRUB qui va vous permettre de faire ce choix au démarrage. GRUB est un boot loader (un gestionnaire d’amorçage ou de démarrage) qui va se substituer à celui installé par défaut par Windows, afin de vous permettre de choisir, entre autres choses, le système par défaut. Libre à vous de choisir celui que vous voulez, je vais simplement vous donner les clés pour paramétrer GRUB selon vos gouts personnels. Tout d’abord, vous devrez être sous Ubuntu pour modifier les options de GRUB. Pour cela, il va falloir ouvrir en super utilisateur le fichier texte de configuration. Ouvrez un terminal et tapez sudo gedit /boot/grub/menu.lst Gedit va vous ouvrir le fichier menu.lst dans lequel sont listées toutes les options de GRUB, et qui se trouve dans le dossier grub qui lui même se trouve dans le dossier boot. Notez bien que (comme tous les fichiers de configuration de Linux) les lignes commençant par des dièses ne sont pas actives, soit par volonté de ne pas mettre en place ces options, soit pour s’en servir comme de lignes de commentaires. Ca fait un peu fouillis, mais c’est très puissant et ça permet de bien s’y retrouver.

Les lignes qui nous intéressent concernant l’OS à charger par défaut sont d’abord celle qui commencent par « default » (qui détermine le système qui démarrera par défaut si vous ne faites rien) et celles contenant les dénominations des systèmes installés sur le disque dur.
Normalement, Ubuntu gardera dans ces entrées votre Windows, et le fera apparaitre dans les choix de GRUB. Vous devriez donc avoir quatre lignes concernant Ubuntu et une concernant Windows, plus une ligne de séparation entre les entrées Linux et celle de Windows.

Voici une copie d’écran de mon fichier au niveau des entrées du GRUB. Vous pouvez voir que j’ai 6 entrées, 4 Ubuntu (2 fois le kernel 386 et 2 fois le generic) plus le séparateur « Other operating systems » qui compte pour une entrée aussi et enfin l’entrée de Windows XP.

grub

Mon « default » est paramétré à 0, ce qui veut dire que c’est la première entrée qui sera sélectionnée au démarrage.
Le principe en fait est de compter le nombre d’entrées pour choisir le système à faire démarrer par défaut.
La seule chose qu’il faut savoir, c’est qu’on commence à compter à partir de zéro.
Donc, si je voulais booter sur Windows XP, il faudrait que la ligne « default » soit renseignée avec 5 (0 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 ; 1 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 recovery mode ; 2 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic ; 3 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic recovery mode ; 4 : le séparateur « Other operating systems » et 5 : Windows XP.

Et voilà, ce n’est pas bien compliqué, il faut seulement connaitre le truc.

Pour terminer, vous voudrez peut être diminuer ou augmenter le temps pendant lequel GRUB vous propose la liste de choix. C’est la ligne « timeout », qui est juste en dessous de la ligne « default », qu’il faut modifier, en lui donnant le nombre de seconde que vous voudrez.

N’hésitez pas à m’envoyer un mail (disponible dans la page Qui suis je ?) ou à laisser un commentaire si je n’ai pas été assez clair.