Archives mensuelles : avril 2008

Caler des sous titres de divx avec Time Adjuster

Un petit programme Windows (ooohhhh) mais gratuit (aaahhhh) qui me sert pas mal. C’est pointu mais très utile pour le dévoreur de séries US que je suis.

Time adjuster va vous servir à caler les sous titres (srt par exemple) sur vos vidéos en divx, (hum hum) légales bien sûr.
J’ai bien essayé de lui trouver une alternative (windows ou linux), mais c’est toujours à celui là que je reviens car il a un gros avantage : il est simple. Bon, il est aussi très moche, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Malgré ce défaut, l’interface se manipule très facilement et c’est bien le principal. Et il est très léger, pas de problème pour le faire tourner sur un vieux PC.

En gros, la, procédure c’est : on charge le sous titre, on lui demande de synchroniser avec le divx, on cale la première ligne de dialogue et la dernière, il remouline le fichier, on enregistre et voilà (comme dise les américains).

La preuve en images.

Voici l’interface du logiciel à l’ouverture (une fois passés les astuces du démarrage).

interfaceTA

Cliquer très classiquement sur l’icône du dossier pour aller choisir sur votre disque dur le sous-titre à ouvrir.

openSRT

Après un message de confirmation, vous cliquez simplement sur l’icône en forme de montre à gousset (la -ème en partant de la gauche) pour lancer l’interface de synchronisation.
Voici alors ce que vous devriez avoir sous les yeux. Ce masque est divisé en 4 parties. A gauche, les lignes de sous-titres défilent chronologiquement. A droite, c’est la time frame, c’est à dire la correspondance entre le temps écoulé dans le divx et l’apparition du sous titre. En haut c’est la première ligne à caler et en bas c’est la dernière. Bien sûr vous n’êtes pas obligé d’utiliser forcément la première et dernière ligne de sous titre, si par exemple il y a des crédits de la team de sous titrage.

calageSRT

Une fois vos lignes de dialogue choisies, cliquez sur l’onglet « hh:mm:ss ». Dans cet onglet vous allez tout simplement rentrer le moment exact auquel doit apparaitre à l’écran le sous-titre, au format heure, minutes, secondes, pour le début et la fin. Pour cela vous pouvez utiliser le lecteur avi incorporé (cf. copie d’écran ci-dessous). Pour ma part, je préfère utiliser mon propre lecteur habituel et rapporter à la main les deux temps que j’aurais trouvé.

calageSRThhmmss

Si cependant, vous décidez de cliquer sur le bouton « Utiliser le lecteur avi … », voici comment se présente l’interface. Une fois le divx lancé il vous suffit de cliquer sur le bouton ad hoc pour signaler au logiciel le moment auquel la ligne devra apparaitre.

calagevideo

Quand les deux lignes sont remplies, cliquer simplement sur le bouton OK et Time Adjuster vous mettra en face à face les deux fichiers de sous titre, l’original et celui calé. Vous n’avez plus alors qu’à cliquer sur OK puis sur la disquette pour valider les changements. Si vous souhaitez garder l’original tel quel, c’est l’icône avec plusieurs disquettes qui vous permettra de ne pas écraser le fichier d’origine.

modifSRT

N’hésitez pas à poser des questions en commentaires s’il y a quelque chose qui vous échappe.

Un boitier anti djeuns … Roll over Beethoven

Beethoven

Ils sont vraiment très forts ces anglais. La population doit être vieillissante et aigrie pour inventer ce genre « gadget ».

Il suffit de mettre en place le boitier magique pour que les djeuns décampent rapidos et ne reviennent plus. Magique, je vous dis.

Côté technique, le boitier (intelligemment appelé Beethoven, sur qui ça n’aurait pas fonctionné) diffuse un son suraigu qui ne peut (théoriquement) être entendu que par des oreilles de moins de 25 ans. En pratique, ça marche aussi sur les bébés (normal), les chiens et moi (qui ai pourtant dépassé la date limite de consommation depuis un certain temps).

Si vous voulez vous faire une idée de ce son, ou tester vos oreilles, vous pouvez vous rendre sur le site de 01net, qui en parle plus longuement, je ne vais pas repomper leur billet.

Mais on vit quand même une époque formidable. J’en ai encore les oreilles qui sifflent. Ca veut dire que je ne suis pas tout à fait bon à mettre aux ordures 😉

Afficher les sites utilisant Flash avec Opera

Je vous avais conté précédemment comment installer le navigateur Opera dans Ubuntu. Je l’utilise désormais, car il est vraiment très très rapide (beaucoup plus que Firefox je dois dire). Mais, j’ai rencontré un problème ennuyeux et frustrant avec cette version installée, la 9.27. Il n’affichait pas les animations flash. Donc, pas de stat dans la console d’administration WordPress et pas de Youtube par exemple.

Mais, le problème c’est que cela marche très bien avec Firefox. Donc, il ne s’agissait pas d’un problème d’installation de Flash sur le PC, mais bien d’un problème de rendu d’Opera.

Une recherche Google plus tard j’ai trouvé plusieurs façon de remédier à cette situation.

Celle qui a fonctionné pour moi, c’est d’installer la dernière version béta en date pour Linux, la 9.50 béta. Malheureusement, cette version ne se trouve pas dans les dépôts, il faut donc l’installer avec le paquet .deb.

Avant toute chose, vérifiez que vous n’avez plus aucune trace d’une précédente installation. Par le menu Ajouter / Supprimer des programmes, faites une recherche sur Opera et désinstallez le s’il est présent sur le PC. Ouvrez ensuite Nautilus (ou votre gestionnaire de fichiers favori) dans votre dossier personnel. Affichez les fichiers et dossiers cachés (Ctrl + H ou Affichage > Afficher les fichiers cachés). Trouvez le dossier nommé .opera et supprimez le.

Voilà, vous pouvez maintenant double cliquer sur le fichier .deb téléchargé sur le site d’Opera pour installer la dernière version, tout devrait rouler. Attention, cette version est en anglais. Je n’ai pas eu le temps de chercher s’il y avait un traduction française.

Si par malheur ça ne fonctionnait toujours pas, il reste à vérifier que le plugin flash est bien reconnu par le navigateur et qu’il est au bon endroit.

Tapez dans la barre d’adresse la commande suivante : opera:plugins

Vous devriez voir une ou plusieurs ligne intitulées Shockwave Flash, comme dans la copie d’écran.

opera_plugins.png

Si celle-ci apparait tout devrait être OK :

/usr/lib/opera/plugins/libflashplayer.so

Si c’est celle-ci qui apparait, il peut y avoir conflit Opera ne sachant pas quel plugin choisir :

/usr/lib/flashplugin-nonfree/libflashplayer.so

Si c’est le cas, il suffit de remplacer le fichier se trouvant dans /usr/lib/opera/plugins/ par celui se trouvant dans /usr/lib/flashplugin-nonfree/ et tout devrait rentrer dans l’ordre.

Pré commandez votre cd d’Hardy Heron Ubuntu 8.04

Les pré commandes sont ouvertes sur Shipit pour l’envoi des cd de la prochaine version d’Ubuntu, Hardy Heron, dont la sortie est prévue le 24 avril.

Shipit

L’intérêt de commander son cd, c’est d’éviter d’avoir à le télécharger et le graver. Comme en plus l’envoi est gratuit, on aurait bien tort de s’en priver.

Vous pouvez aller sur Shipit pour passer commande de votre cd (version desktop ou serveur), sachant que le délai annoncé est de 6 à 10 semaines. Il vous faudra simplement vous inscrire sauf si vous possédez un compte Launchpad.

Merci à Cedynamix pour l’info.

Paramétrage de GRUB pour un dual boot d’Ubuntu avec Windows XP ou Vista

Si vous débutez sous Ubuntu (ou que vous désirez débuter), vous êtes certainement face à un dilemme. Effacer complètement Windows et repartir sur une base vierge avec Ubuntu ou faire cohabiter les deux systèmes d’exploitation (OS en anglais, Operating System).

Pour cela, il y a plusieurs solutions.

  • La virtualisation tout d’abord, qui va vous permettre de faire tourner un système tout en étant dans l’autre, c’est à dire d’avoir une fenêtre de programme dans une session Windows qui fera tourner tout un système Ubuntu (ou autre distribution Linux ou même un autre Windows). L’avantage de cette solution, c’est que tout est en marche en même temps. Si vous avez un problème, vous changez simplement de fenêtre pour éventuellement rechercher la solution sur internet à partir de Windows. L’inconvénient, c’est qu’elle demande une configuration assez musclée, puisque tout étant en fonctionnement au même moment, les ressources du PC sont pas mal sollicitées, surtout la mémoire vive qui sera partagée entre les deux OS. Plusieurs solutions sont disponibles, certaines commerciales à divers degrés (VMWare) ou open source comme VirtualBox (qui se trouve dans les paquets officiels et la documentation d’Ubuntu).
  • Wubi, vous permet d’installer Ubuntu directement depuis Windows, comme un programme standard. Cela évite tous les problèmes d’une installation traditionnelle, notamment le partitionnement.
  • Et la solution la plus simple à mon sens, c’est le dual boot avec une installation traditionnelle, c’est à dire avoir au démarrage de l’ordinateur le choix entre les deux systèmes (ou plus, on peut en mettre autant qu’on veut dans la limite de la capacité du disque dur).

C’est justement GRUB qui va vous permettre de faire ce choix au démarrage. GRUB est un boot loader (un gestionnaire d’amorçage ou de démarrage) qui va se substituer à celui installé par défaut par Windows, afin de vous permettre de choisir, entre autres choses, le système par défaut. Libre à vous de choisir celui que vous voulez, je vais simplement vous donner les clés pour paramétrer GRUB selon vos gouts personnels. Tout d’abord, vous devrez être sous Ubuntu pour modifier les options de GRUB. Pour cela, il va falloir ouvrir en super utilisateur le fichier texte de configuration. Ouvrez un terminal et tapez sudo gedit /boot/grub/menu.lst Gedit va vous ouvrir le fichier menu.lst dans lequel sont listées toutes les options de GRUB, et qui se trouve dans le dossier grub qui lui même se trouve dans le dossier boot. Notez bien que (comme tous les fichiers de configuration de Linux) les lignes commençant par des dièses ne sont pas actives, soit par volonté de ne pas mettre en place ces options, soit pour s’en servir comme de lignes de commentaires. Ca fait un peu fouillis, mais c’est très puissant et ça permet de bien s’y retrouver.

Les lignes qui nous intéressent concernant l’OS à charger par défaut sont d’abord celle qui commencent par « default » (qui détermine le système qui démarrera par défaut si vous ne faites rien) et celles contenant les dénominations des systèmes installés sur le disque dur.
Normalement, Ubuntu gardera dans ces entrées votre Windows, et le fera apparaitre dans les choix de GRUB. Vous devriez donc avoir quatre lignes concernant Ubuntu et une concernant Windows, plus une ligne de séparation entre les entrées Linux et celle de Windows.

Voici une copie d’écran de mon fichier au niveau des entrées du GRUB. Vous pouvez voir que j’ai 6 entrées, 4 Ubuntu (2 fois le kernel 386 et 2 fois le generic) plus le séparateur « Other operating systems » qui compte pour une entrée aussi et enfin l’entrée de Windows XP.

grub

Mon « default » est paramétré à 0, ce qui veut dire que c’est la première entrée qui sera sélectionnée au démarrage.
Le principe en fait est de compter le nombre d’entrées pour choisir le système à faire démarrer par défaut.
La seule chose qu’il faut savoir, c’est qu’on commence à compter à partir de zéro.
Donc, si je voulais booter sur Windows XP, il faudrait que la ligne « default » soit renseignée avec 5 (0 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 ; 1 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 recovery mode ; 2 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic ; 3 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic recovery mode ; 4 : le séparateur « Other operating systems » et 5 : Windows XP.

Et voilà, ce n’est pas bien compliqué, il faut seulement connaitre le truc.

Pour terminer, vous voudrez peut être diminuer ou augmenter le temps pendant lequel GRUB vous propose la liste de choix. C’est la ligne « timeout », qui est juste en dessous de la ligne « default », qu’il faut modifier, en lui donnant le nombre de seconde que vous voudrez.

N’hésitez pas à m’envoyer un mail (disponible dans la page Qui suis je ?) ou à laisser un commentaire si je n’ai pas été assez clair.

Le nouveau départ du Michtoblog… sur WordPress

Comme vous avez pu le constater sur l’ancien Michtoblog hébergé chez Canalblog, l’activité était pour le moins ralentie. Vous touchez du doigt aujourd’hui la raison de ce ralentissement. J’ai décidé de quitter Canalblog, car ses limitations commençaient à me porter sur le système. J’avais besoin de plus de fonctionnalités et surtout de plus de liberté. C’est désormais chose faite.

Le choix de la plateforme a été naturel puisque je suis entouré de blogs d’amis (merci à Netgui et Yves) tournant sous WordPress (lire que je peux gonfler avec mes questions). Il a fallu ensuite choisir le nom de domaine (pas très compliqué) et surtout l’hébergement, ce qui a été un brin chaotique, mais s’est résolu très bien finalement (merci Zba ;-)). Si aujourd’hui, le blog n’est pas encore tout à fait 100% opérationnel, le principal y est.

Bref, tout ça pour dire que je suis de retour, plus motivé que jamais, pour vous abreuver de billets tous plus inutiles les uns que les autres. La ligne éditoriale ne change pas d’un pouce, c’est tout ce que j’aime. Vous aurez donc toujours droit à Ubuntu et Linux, la MAO, la cuisine et les enregistrements faits avec mon matos de prise de son.

Dans un premier temps, je reposterai certains billets de l’ancien blog pour générer un peu de contenu de départ.

Bien sûr, il faut que vous mettiez à jour l’adresse de vos flux RSS, Netvibes et autres Google Reader, pour les billets (les boutons dans la colonne de droite son là pour ça) et si ce n’est pas déjà fait, abonnez vous.

L’autre changement notable est l’apparition des publicités (Google Adsense et Oxado pour l’instant). Mais comme il y en avait déjà sur Canalblog, vous ne serez pas dépaysés. Sauf que maintenant, ce sera bibi qui en récoltera les fruits, alors n’hésitez pas si vous voyez un truc intéressant (ou pas).

A bientôt et comme toujours laissez moi des commentaires, j’adore ça.