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Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Faire une copie de DVD au format iso

Aujourd’hui, on va faire dans le tutoriel basique, mais efficace. Plus simple que ça, ce n’est pas possible.

J’ai des enfants, et même trois. Et ils adorent les DVD. Par contre, je ne peux pas dire que la réciproque soit vraie. Le traitement infligé à ces petites bêtes n’est pas beau à voir (rayures, voire bris en plusieurs morceaux). J’ai donc pris la décision de faire de belles copies au format iso de tous leurs DVD chéris pour être en mesure de les regraver si nécessaire. Maintenant que j’ai de l’espace de stockage, plus la peine de courir après des divx.

Mais comment faire sous Ubuntu pour copier un DVD en iso. Il y a semble t’il pas mal de solutions, mais celle-ci possède la vertu de la plus grande simplicité.

    • Insérez votre galette dans votre lecteur de DVD.
    • Le disque se monte et normalement apparaît sur le bureau.
    • Cliquer droit sur l’icône et choisir « Copier le Disque ».

copier le disque

    • Choisir « Fichier Image ».

Copier le disque_003

  • Décider de l’emplacement de sauvegarde et du nom de l’image en cliquant sur « Propriétés » (par défaut cet idiot l’appelle brasero.iso au lieu de reprendre le nom du DVD …).
  • Appuyer sur « Créer une image » et attendre.

Et voilà.
Bien sûr si Brasero n’est pas installé, vous risquez de ne pas pouvoir appliquer la procédure. C’est pure spéculation de ma part étant donné que Brasero est installé sur ma machine, mais il y a de grandes chances.

Par contre, lors de mes premiers essais, j’ai rencontré une difficulté car libdvdcss (bibliothèque libre de déchiffrement du système anti-copie CSS, développée par l’équipe VidéoLAN) n’était pas installé sur mon PC. Pour corriger ça, il suffit de suivre la doc Ubuntu.

  • D’abord installer le paquet ubuntu-restricted-extras (s’il n’est pas déjà dans votre système)
    sudo apt-get install ubuntu-restricted-extras
  • Si vous êtes sur une autre version d’Ubuntu (Kubuntu, Xubuntu) adapter la commande en fonction.
  • Ensuite, exécuter dans un terminal le script d’installation de libdvdcss :
    sudo sh /usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh

A la fin du processus, vous devriez être en mesure de copier le DVD et accessoirement de le lire.

Bon backup.

Faire fonctionner Gtick dans Ubuntu 10.10 et antérieur

En ce moment, je recommence pas mal à jouer de la guitare, donc je me cherche des petits outils pour simplifier mon entrainement. Il y a Play It Slowly et yatm. Mais hier j’ai eu besoin d’un métronome car mon multieffet Line6 (bientôt en review sur le blog qui gratte !!) n’en a pas d’intégré.

Donc un petit coup de logithèque Ubuntu et j’en trouve 2, Gtick et Gtkclick. Ce dernier ne fonctionne pas, l’interface ne se lance même pas. On passe à Gtick. Il parait simple et efficace, c’est ce que je cherche.

GTick 0.4.2_mini

Par contre, il y a la possibilité d’afficher plus d’options, ci-dessous, la totale Gtick avec toutes les options activées.

GTick 0.4.2_maxi

Il se lance, mais par contre, il ne produit aucun son. C’est gênant pour un métronome. En prime, j’ai un joli message d’erreur :
« Couldn’t start metronome.
Please check if specified sound device
and sample file are accessible. »

Je me dirige donc dans les préférences du logiciel et le sound device est en fait une adresse vers le dossier /dev/ qui liste tous les périphériques du PC. Je fais dans un terminal un petit « ls » du dossier pour voir ce qui ressemble à un périphérique de son et je change les préférences, mais pas de chance, ça ne fonctionne pas et une fois sur 2 j’ai encore le même message d’erreur.

J’ai donc cherché un peu plus loin et sur un forum américain, j’ai trouvé ma solution. Le programme ne fonctionne qu’avec oss et donc pas avec PulseAudio. Pour solutionner la chose, ce n’est pas compliqué en fait.

On installe le paquet alsa-oss :
sudo apt-get install alsa-oss

Ensuite, on démarre le programme avec oss, en ligne de commande :
aoss gtick

Si vous voulez modifier le lancement par le menu (clic droit sur le menu Ubuntu, Éditer le menu et naviguer jusqu’à l’entrée de Gtick dans Son et Vidéo, Propriétés), il suffit de rajouter « aoss » devant le chemin d’accès vers l’exécutable.

Menu principal_logiciels_ubuntu

Propriétés du lanceur_lanceur

Si vous avez changé le chemin vers le périphérique dans les préférences de Gtick et que ça ne fonctionne toujours pas, essayez d’ajouter dsp ou dsp1 (qui marche chez moi) ou dsp0 en fonction de ce que vous voyez dans le répertoire /dev/

Bon travail et n’oubliez pas que le métronome est le meilleur ami du guitariste … après la guitare.

Play it slowly – Ralentir, changer le pitch et lire en boucle des fichiers audio

Je vous ai présenté il y a quelque semaines yatm, un outil permettant de ralentir ou modifier le pitch d’un fichier audio en ligne de commande. Bon outil, mais … en ligne de commande.
Certains d’entres vous m’ont fait remarquer qu’Audacity faisait aussi le job, j’ai testé rapidement (et je ferai cerainement un tuto plus tard dessus d’ailleurs), mais je ne suis pas convaincu, l’ergonomie est perfectible je trouve. En même temps, ce n’est pas son coeur de métier non plus.

Bref, j’en venais à penser à me me bricoler une interface graphique pour yatm quand je suis tombé dans mes flux sur Play It Slowly, qui est tout ce à quoi je pouvais rêver pour ce petit logiciel. Je vous fais la liste des fonctionnalités (ça va aller vite).

  • Peut jouer tout fichier que gstreamer sait lire (mp3, ogg vorbis, midi, et même le flv)
  • Peut utiliser alsa et jack (mais fonctionne très bien avec PulseAudio)
  • Change la vitesse et / ou la hauteur
  • Possibilité de jouer en boucle
  • Export en wav

Play it slowly_001

Donc il fait tout ce qu’on lui demande, facilement, graphiquement et de manière fluide. Que du bonheur.

On choisit son fichier audio en cliquant sur le petit dossier en haut à droite. Quand on a ouvert plusieurs fichiers, le bouton « Recent » reprend les derniers fichiers chargés. Pratique quand on bosse plusiseurs chansons.

Le curseur « Speed » permet de ralentir ou accélérer la piste, en pourcentage de la vitesse de base.

Le curseur « Pitch (semitones) » va changer la hauteur de la piste par demi ton. Si votre héros ne savait pas s’accorder, vous pourrez affiner avec « Fine Pitch ».

« Position » vous indique à quel durée vous vous trouvez dans la lecture de votre fichier audio.

Et « Start » / « End Position » vont permettre de faire tourner en boucle un passage de la chanson en déterminant le point de début et  de fin de la boucle.

Si avec ça, vous trouvez encore des excuses pour ne pas repiquer des titres à l’oreille …

Je n’ai pas remarqué de bug sous Ubuntu 10.10.
Il faut signaler qu’en plus du paquet deb fourni, il y a les sources et aussi un package pour Arch.

Via Ubuntu Geek.

Enregistrer un flux audio en sortie de carte son sous Linux

Dans le billet que j’ai fait pour vous montrer le fonctionnement de yatm, j’ai dû procéder à une petite illustration sonore. Le problème c’est qu’au départ, je ne savais pas comment capturer le flux audio qui sortait dans mes hauts parleurs. Une petite recherche plus loin, j’ai trouvé la solution avec le duo de programmes pavucontrol et Audacity. Voici comment procéder.

Le premier pré requis est tout d’abord d’utiliser PulseAudio, ce qui devrait être le cas si vous fonctionnez avec une des dernières versions d’Ubuntu (depuis la 9.04). Il faudra ensuite installer pavucontrol, de la manière que vous préférez, en ce qui me concerne en ligne de commande.

sudo apt-get install pavucontrol

On retrouve pavucontrol sous le nom de « Contrôle de volume » dans la catégorie Audio et Vidéo des programmes.

Pour enregistrer votre flux audio, il vous faut un enregistreur, Audacity est de loin celui qui est le plus répandu et complet à mon goût. A installer donc, si vous ne l’avez pas déjà fait. Mais ça devrait fonctionner de la même manière avec l’enregistreur de son qui est par défaut dans les logiciels d’Ubuntu (Son et Vidéo > Enregistreur de sons).

Dans les préférences d’Audacity, il faudra choisir ALSA en hôte et défaut en lecture et enregistrement.

Préférences d'Audacity

Lancer ensuite les deux logiciels, plus votre source audio (dans mon cas yatm).

Dans l’interface de pavucontrol, il y a deux onglets qui vont nous intéresser, ce sont Enregistrement et Lecture.

Dans Lecture vous retrouvez toutes les applications utilisant pulseaudio pour générer du son, dont yatm.

pavucontrol lecture

Dans enregistrement, vous verrez votre logiciel d’enregistrement, ici Audacity à partir du moment où vous avez lancé l’enregistrement.En cliquant sur le gros bouton comportant les interfaces disponibles, vous allez pouvoir choisir celle vers laquelle vous voulez router le flux audio à enregistrer. Dans mon cas, il s’agit de Monitor of Audio Interne Analog Stereo, mais le vôtre sera certainement différent. Il faut essayer et vous verrez tout de suite si ça fonctionne ou pas car le dessin du flux audio enregistré dans Audacity passera de plat à complètement affolé.

enregistrement avec Audacity

Et voilà, après il ne reste plus qu’à retravailler un peu l’audio dans Audacity si nécessaire et exporter le fichier.

Accélérer ou ralentir une piste audio avec yatm

J’aime assez le principe de pouvoir ralentir ou accélérer une piste audio (principalement des mp3 dans mon cas et surtout pour les ralentir) afin de pouvoir repiquer plus facilement un morceau, une rythmique, un plan ou un solo de guitare. Sous Windows, il y a pas mal de softs pour faire ça (notamment Amazing Slow Downer que j’ai pas mal cracké utilisé quand j’étais plus jeune et sous Win), mais sous Linux, je ne m’étais jamais penché sur la question.

Prenant mon courage à 2 mains, j’ai plongé dans la logithèque Ubuntu en y faisant une recherche et 2 logiciels sont remontés à la surface. Le premier (et le plus sympa à mon goût) est yatm. Je vais vous le présenter rapidement. A titre informatif, le second est wsola.

D’abord le point négatif. C’est en ligne de commande. Mais ce n’est pas très gênant pour un usage basique, le plus embêtant restant la sélection du fichier audio s’il n’est pas dans votre dossier utilisateur. Pour le reste, c’est assez simple.

La syntaxe donne ceci :

yatm [options] fichier

Les options que l’on peut passer dans la commande sont les suivantes :

-b commence à jouer à partir d’un moment donné, qui est déterminé par un décalage par rapport au début du fichier au format 0:00:00 (soit heures:minutes:secondes)

-e arrête la lecture du fichier après une certaine durée, donnée en secondes (sans décimale)

-t spécifie le tempo auquel on souhaite faire jouer le fichier. Le tempo de base du morceau est de 1.0. Donc le faire démarrer à 90% de la vitesse donne 0.9 et plus vite à 120% donne 1.2

-s transpose par demi-tons (utile si votre idôle joue en Mi bémol)

-c transpose par centième de ton

Je vous laisse compulser le manuel (man yatm dans une console) pour voir les quelques autres commandes qui ne sont pas reliées directement à son usage musical.

Le bon point c’est que yatm peut jouer les fichiers au format Vorbis, Speex et mp3.

Pour une utilisation très simplifiée, il suffit de rentrer la commande sans aucune option. Dans ce cas, en appuyant sur les touches + et – de votre pavé numérique, vous agissez directement sur le tempo en cours de lecture.

Voici ce que ça donne sur une de mes chansons favorites du moment, du guitariste David Grissom :

David Grissom – Lonesome Dove retraité

Le seul point faible que je trouve à ce programme est l’impossibilité de mettre en boucle une partie du fichier.

Et merci à Netgui pour la trouvaille de ce joli player.

Faire reconnaitre et décharger les photos de mon Canon ixus 860

Sous Xubuntu (9.10 depuis quelques jours), je n’avais jamais réussi à importer mes photos en provenance de mes APN Canon.
Le problème (qui est tout bête finalement) est résolu en installant le paquet f-spot et en associant ce logiciel avec l’importation des photos.

Donc on fait, dans un terminal :
sudo apt-get install f-spot

Puis on paramètre l’importation des photos dans xfce :
Apps >  Paramètres > Disques amovibles et médias

xfce apn import 01

Dans le module de gestion des disques amovibles, on choisit l’onglet « Caméras » et on coche « Importer les photos numériques à la connexion ».
Dans le champs commande, ajouter : f-spot-import
xfce apn import 02

Et voilà, la prochaine fois que vous brancherez votre apn, vous devriez avoir l’invite d’importation des photos.

Bien entendu, vous pouvez utiliser un autre gestionnaire de photo (gthumb par exemple). J’ai testé Picasa et ça ne fonctionne pas avec un import directement depuis le logiciel.

Gagner quelques centaines de Mo sur son Eeepc avec la commande locate

terminalSur mon installation toute fraiche de Eeebuntu base, il ne me restait malgré tout pas des masses de place après avoir installé tous mes logiciels favoris. En cherchant un peu, j’ai vu qu’on pouvait facilement gagner de la place en supprimant les paquets .deb qui sont gardés en cache par le système, en vue d’une éventuelle réinstallation ultérieure.
Comme je suis connecté à Internet tout le temps, pas la peine de garder ces archives qui ne me sont d’aucune utilité et qui prennent de la place.

Tout d’abord, il faut les localiser. On tape donc dans un terminal

locate *.deb

Il devrait vous remonter une ribambelle de lignes qui commencent par /var/cache/apt/archives/plein_de_paquets.deb
Il faut maintenant supprimer les paquets qui se trouvent dans ce dossier. Il vous faudra les droits de super utilisateur pour celà.

On se place dans le dossier
cd /var/cache/apt/archives/

Et on supprime tous les paquets deb de ce répertoire
sudo rm -I *.deb

L’option -I permet de n’être prévenu qu’une fois avant de supprimer tous les fichiers. Quand il vous demande si vous voulez supprimer toutes les occurrences, vous tapez « o » (sans les guillemets) pour dire oui.

Après ça vous devriez avoir gagné un peu de place sur votre disque. Sur mon Eeepc 701, c’était quand même 300 Mo, ce qui est bien quand on n’a que 4 Go de stockage.

EDIT :

Suite à tous les commentaires qu’a suscité cet article, voici toutes les contributions qui ont été faites, faites votre shopping.

Dans Synaptic : Configuration -> Préférences -> Fichiers -> Supprimer les paquets en cache.

Pour faire la même chose, en ligne de commande, on tape dans un terminal :
sudo apt-get clean
puis
sudo apt-get autoclean

Pour gagner de la place supplémentaire, on peux supprimer également les locales inutiles
sudo apt-get install localepurge

Il y a aussi les packages orphelins à supprimer :
sudo apt-get install deborphan
sudo deborphan | xargs sudo apt-get -y remove –purge

Vous pouvez aussi ,jeter un coup d’œil à ce script qui fait le job merveilleusement : http://www.webdevonlinux.fr/2009/02/24/garder-ubuntu-propre/

On peut aussi utiliser BleachBit
http://bleachbit.sourceforge.net/
http://doc.ubuntu-fr.org/bleachbit

On peut limiter la place prise par les miniatures en réglant sur gconf-editor les clés /desktop/gnome/thumbnail_cache/maximum_age (en jours) et /desktop/gnome/thumbnail_cache/maximum_size (en Mo)

Vérifier une somme md5 en ligne de commande sous Linux

Avant de graver une image de distribution (ou d’autre chose), il est toujours plus sûr de vérifier la somme md5 d’une image iso, à condition toutefois que vous ayez la somme du fichier d’origine. C’est normalement toujours le cas pour les images de distributions, en général dans un fichier à part, qui s’appelle MD5SUM.txt, ou quelque chose d’approchant.

Définition

D’après Wikipedia, voici la définition du md5 : MD5 (Message Digest 5) est une fonction de hachage cryptographique qui calcule, à partir d’un fichier numérique, son empreinte numérique (en l’occurrence une séquence de 128 bits ou 32 caractères en notation hexadécimale) avec une probabilité très forte que deux fichiers différents donnent deux empreintes différentes.

Sous Linux, effectuer cette vérification est très simple puisqu’une simple commande va nous permettre d’y arriver.

Trois étapes à suivre

  1. Ouvrir un terminal et se placer dans le dossier contenant l’iso à vérifier, par exemple le home
  2. Taper la commande suivante :  md5sum nom-de-l’iso et valider par entrée
  3. Copier le résultat dans un fichier txt sous la somme md5 donnée lors du téléchargement de l’image et vérifier caractère par caractère

Si les deux résultats sont identiques, c’est que votre image est prête à être gravée. Sinon, le fichier a été corrompu pendant le téléchargement et il faut le rapatrier une deuxième fois. N’oubliez pas de vérifier la somme md5 sur le nouveau fichier.

EDIT

Suite aux remarques de Krusaf, on peut également faire la vérification en se servant des fichiers .md5 s’ils sont fournis.

Pour cela, si le fichier md5 et le fichier (.iso par exemple) sont dans le même dossier, il faut taper la commande suivante :

md5sum -c fichier.md5

Installer WordPress en local sous Ubuntu avec Xampp

Dans le cadre de l’amélioration constante de ce blog et particulièrement de son look’n’feel (on est passé en V2.0 il y a quelques temps), j’ai été amené à vouloir installer une version du blog en local sur mon PC fixe qui tourne sous  Ubuntu 8.10.

Il n’y a pas des masses de ressources en français et surtout facilement compréhensibles. Je me suis donc dit que j’allais vous faire part de mon installation. Ça évitera peut être des erreurs à certains d’entre vous qui voudraient arriver au même résultat.

INSTALLATION D’UN SERVEUR LOCAL XAMPP

Sous Ubuntu, le meilleur moyen d’héberger WordPress en local est d’installer Xampp (qui a d’ailleurs le bon goût d’exister pour Linux, Mac et Windows). Pour cela, vous pouvez suivre le tuto vidéo que Daria a fait sur le sujet (attention, on y parle simplement de l’installation de Xampp pour WordPress et pas de l’importation de votre blog WordPress). Yves en a également mis une couche.

La vidéo, c’est pas mal, mais je dois dire que je préfère, une fois que je me suis imprégné de la marche à suivre, avoir une procédure écrite (ne serait ce que pour faire des copier-coller des commandes dans le terminal). Pour cela, la doc Ubuntu.fr de Xampp est super bien faite et très facile à suivre.

Sinon pour Windows, il y a aussi un tuto très bien fait de papygeek, je m’en suis également bien inspiré, en l’adaptant pour Linux.

INSTALLER WORDPRESS

Une fois que Xampp est installé, vous avez deux choix : installer wordpress et ensuite utiliser la fonction d’exportation de votre blog (« Gérer » puis « Importer » ou « Exporter » dans l’interface d’administration, cf. copie d’écran) en ligne pour ensuite importer ces réglages (si vous le désirez vous pouvez aussi repartir de zéro), ou bien choisir d’importer tous les fichiers votre blog en local.

Import export

Toutefois, si vous décidez de choisir la première solution, sachez qu’il faudra installer en local exactement la même version que celle online pour que tout fonctionne, ce qui peut être difficile si c’est une version intermédiaire (c’est du vécu …).

J’ai choisi la deuxième solution, qui est plus facile et permet d’être sûr qu’il ne manquera rien. Dans mon cas, je suis allé dans mon administration d’hébergement du blog (pas wordpress, celle de l’hébergeur, dans mon cas Cpanel qui a une fonction de backup total des sites hébergés)

Backup cpanel

Une fois que vous avez votre fichier de backup, il vous suffit de le décompresser dans le dossier local adéquat. Si votre blog local s’appelle wordpress ce sera dans (chez moi en tous les cas) :

/opt/lampp/htdocs/wordpress

Ensuite, il n’ y a plus qu’à rentrer votre adresse locale dans votre navigateur et ce sera exactement pareil que si vous étiez en ligne. Chez moi, ça donne

http://localhost/wordpress

LES PROBLEMES RENCONTRES

  • Sur mon installation personnelle, j’ai dû m’y reprendre à 4 ou 5 fois pour installer Xampp (malgré la simplicité apparente de la chose). Le blocage se faisait au moment de lancer la commande lampp start. Mysql était déjà lancé.

Mon système avait en effet une version de MySQL déjà installée et ça n’a pas du tout plu à Xampp qui ne la trouvait pas à son goût (car elle ne devait pas être installée au bon endroit).

Il m’a fallu faire une recherche dans Synaptic (mot clé mysql) pour m’apercevoir que cette version de MySQL venait de paquets KDE (il semble donc que KDE ai besoin de MySQL ??), Ksnapshot il me semble.

Une fois ces paquets désinstallés via Synaptic, le dossier créé par Xampp effacé (une énième fois 😉 et Xampp réinstallé, ça a fonctionné.

  • J’ai rencontré aussi pas mal de problèmes portant sur les droits d’écriture sur les fichiers et les dossiers, particulièrement d’installation manuelle des plugins (en décompressant directement les plugins dans le dossier du thème) et de l’édition des fichiers du thème dans l’interface d’admin, un comble quand on veut modifier le look du thème (alors que j’y ai accès en allant directement dans le dossier du disque dur où ils sont stockés). Pour résoudre ce problème, un petit coup de chmod en ligne de commande et c’est réglé. Cela modifie les droits en lecture / écriture de tous les fichiers du répertoire wp-content du blog pour l’utilisateur connecté, comme ça plus de souci. Donc, on ouvre un terminal dans le dossier qui contient le blog, s’il s’appelle wordpress, ça donne :

cd /opt/lampp/htdocs/wordpress

Puis on change les permissions sur tous les fichiers contenu dans le dossier wp-content et ses sous dossiers (si vous êtes paranoïaque, rien ne vous empêche de le faire dossier par dossier voire fichier par fichier).

chmod -R 777 wp-content

  • Le paramétrage du FTP m’a aussi posé problème, alors qu’en fait c’est très bête : dans le champ Hôte, il suffit de rentrer simplement localhost. Il m’a fallu un certain temps  avant d’y arriver, merci le forum Ubuntu FR.

ASTUCE UTILE

La doc Ubuntu préconise de créer un lien symbolique du fichier /opt/lampp/lampp dans le dossier /usr/bin , ceci afin de raccourcir les commandes à taper, notamment pour lancer et arrêter Xampp.

Au lieu de taper

sudo /opt/lampp/lampp start

Vous ne devrez plus taper que

sudo lampp start

J’ai trouvé plus simple de créer un alias dans mon fichier .bashrc, de cette manière je n’ai plus à taper pour lancer Xampp que le raccourci que j’ai choisi (à savoir start, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez). J’ai fait pareil pour la commande sudo lampp stop que j’ai raccourci en stop.

J’espère que ce tuto vous aura aidé. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez des soucis, je répondrai si j’ai les connaissances nécessaires.

La ligne de commande sous Windows : un raccourci pratique

Depuis que je suis passé à Linux, il est un outil qui est devenu incontournable dans ma vie de tous les jours, c’est le terminal. La ligne de commande, je l’ai détestée au début car elle me faisait peur et petit à petit, j’en viens à l’adorer car elle a des gros avantages, dont le premier est la rapidité d’utilisation et d’exécution.

Et voilà qu’au bureau sous Windows, je me suis retrouvé confronté à un problème tout bête de concaténation de fichier csv ou txt. C’est mon boss qui m’a donné la solution, il suffit d’utiliser la ligne de commande.

Le plus compliqué dans tout ça, c’était de taper le chemin vers les fichiers, car on ne peut pas dire que la simplicité soit le maitre mot de l’organisation des disques durs sous Windows. Et en fait le plus simple, c’est de ne rien taper mais de se créer un raccourci vers l’invite de commande dans une barre de raccourci quelconque ou sur le bureau et de remplir le champ « Démarrer dans ».

Pour cela, rien de plus simple :

  1. Menu Démarrer > Programmes > Accessoires
  2. On clique gauche sur l’invite de commande et on la fait glisser où l’on veut.
  3. Puis on clique droit sur le raccourci que l’on vient de créer et dans l’onglet Raccourci (ça fait beaucoup de raccourci tout ça) on choisi le dossier dans lequel on veut que l’invite de commande démarre. Dans la copie d’écran ci-dessous, c’est mon Bureau (Desktop).

Il y a plein d’autres options à tripatouiller si vous voulez, comme par exemple la couleur du fond et de la police.

Globalement, je trouve quand même que le terminal Linux est plus sympa, mais bon question de goût après.

ET CETTE COMMANDE POUR CONCATENER ?

Ah, oui, au fait, la commande pour concaténer des fichiers csv ou txt. C’est vraiment simple.

copy fichiers-à-concaténer.XXX fichier_de_sortie.XXX

  • copy : c’est le nom de la commande. Ça copie le contenu du (des) fichier(s)
  • fichiers-à-concaténer.XXX : nom des fichiers à concaténer. Le plus simple est d’utiliser un joker. Par exemple si tous vos fichier sont des txt et sont dans le même dossier (celui rentré dans l’invite de commande bien entendu) *.txt sera la bonne solution
  • fichier_de_sortie.XXX : nom du fichier de sortie. L’extension XXX étant à adapter en fonction de ce que vous voulez. Par contre, xls, ça ne fonctionne pas 😉

Voilà dans la copie d’écran ci-dessous ce que ça donne avec des fichiers d’entrée nommés « nouveau fichier.txt », « nouveau fichier2.txt » et « nouveau fichier3.txt ». Le fichier de sortie est « test_resultat.txt ».

Pour info, la commande DIR permet de lister les fichiers et dossiers présents dans le dossier (commande ls sous Linux).

windows cmd2

Réencoder un avi en xvid en ligne de commande

Pour ré-encoder un avi en avi, (mais encodé en Xvid en fichier de sortie) ce n’est pas très compliqué sous Linux, grâce à la ligne de commande et à mencoder.

D’abord, il faut s’assurer que le paquet mencoder est installé (avec synaptic ou en ligne de commande).

Puis dans un terminal, on se place dans le dossier où se trouve le fichier à transformer et on tape :
terminal

mencoder -ofps 25 -ovc xvid -xvidencopts bitrate=500 -oac copy -vf scale=640:480  le-fichier-à-transformer.avi -o le-fichier-de-sortie.avi

  • ofps,c’est le nombre de fps (images par seconde) du fichier
  • ovc, c’est le codec vidéo choisi, ici xvid
  • bitrate, c’est la qualité d’encodage du xvid
  • oac, c’est le codec audio, ici on garde le même et on le copie
  • vf scale, c’est la dimension de la vidéo si vous décidez de redimensionner

Pour info, cette commande m’a servi à réduire drastiquement la taille d’un avi généré avec mon APN (de 400 Mo à 35 Mo pour 4 minutes de film). Pour de l’upload sur Youtube, c’est impec.

menconder est très puissant, vous pouvez vous tourner vers la documentation en français du projet si vous avez des interrogations, ou que vous voulez faire quelque chose de plus complexe, mais je vous souhaite bon courage … c’est dense.

Il existe d’autres solutions comme avidemux (dans les dépots et très efficace), pytube ou gmencoder (via des paquets deb) qui ont des interfaces graphiques. On voit mieux les options qu’en ligne de commande 😉 mais c’est moins rapide qu’un copier coller.

Et vous, quels outils vous utilisez pour traiter les vidéos ?

Changer de fond d’écran automatiquement dans Ubuntu 8.04 Hardy Heron

J’ai découvert une application qui permet de changer très facilement à intervalle régulier le fond d’écran de  mon PC sous Ubuntu 8.04. Il s’agit de Drapes.

Comme en plus, elle est dans les dépôts (Universe, activez-les si ce n’est pas déjà le cas), rien de plus simple pour l’installer. Dans un terminal, taper la commande suivante :

sudo apt-get install drapes

Et voilà. vous la retrouverez désormais dans Applications → Graphisme → Desktop Drapes

Le paramétrage est simple et intuitif, je vous laisse consulter la documentation francophone pour plus de détail.

Pouvoir formater en NTFS sous Linux avec Gparted

J’ai eu un petit souci en voulant formater un morceau de mon nouveau disque dur (ou je me suis racheté une nouvelle bécane !!) en NTFS.

Gparted ne voulait rien savoir et ne me donnait pas la main sur ce format. Pas moyen de formater en NTFS depuis Ubuntu.

J’ai essayé de formater en Ext2 et de la transformer ensuite en NTFS mais ça n’a pas marché.

Après une petite recherche sur les forums d’Ubuntu FR, je suis tombé sur ce thread qui m’a permis de me rendre compte qu’en fait un paquet n’était pas installé. C’est ce paquet (ntfsprogs) qui permet d’appliquer le format tant désiré. C’est d’ailleurs noté dans la notice de la doc Ubuntu (Note à moi-même : toujours lire le manuel !!! RTFM Read The Fucking Manual)

Vous pouvez l’installer en tapant dans un terminal la commande suivante :

sudo apt-get install ntfsprogs

Ou alors en passant par Synaptic et en tapant le nom du paquet.

Et là ça fonctionne. Merci Google

EDIT du 06/12/2008 : ca marche aussi avec Intrepid Ibex

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .

Sauvegarder et restaurer son Xorg.conf

Si comme moi vous êtes amenés à « jouer » avec les paramètres d’affichage (grrr satanée carte graphique Geforce 420 Go) graphique, ça peut être une très bonne idée de sauvegarder le fichier xorg.conf, qui est celui gérant l’affichage de l’interface graphique d’Ubuntu.

Mais c’est bien de le sauvegarder, si on ne sait pas comment le restaurer, ça ne sert pas des masses.

Voici en ligne de commande (la preuve que cet outil est vraiment simple et super efficace quand on sait s’en servir) la manière de faire les deux.

  • Tout d’abord la sauvegarde :

sudo cp /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.backup

Comme il s’agit d’une manipulation très sensible, on est obligé de le faire en super utilisateur (sudo).

La commande cp signifie copier.

/etc/X11/xorg.conf est le chemin vers le fichier xorg.conf que l’on veut sauvegarder.

/etc/X11/xorg.conf.backup est le nom que l’on donne au fichier en sortie.

Pour résumer on fait une copie du xorg.conf que l’on renomme en backup. C’est pas simple ça !!

  • Pour la restauration, c’est la même chose mais à l’envers, on renomme le fichier backup en xorg.conf, donc on écrase celui qui existe avec la sauvegarde.

sudo cp /etc/X11/xorg.conf.backup /etc/X11/xorg.conf

Et voilà, comme d’habitude, il ne suffit pas de le dire mais il faut le faire 😉