Ça fait maintenant deux ans que je me suis mis sérieusement à la natation. Avant ça, j’avais appris à nager étant petit et j’allais à la piscine de manière tout à fait irrégulière. Pas la peine de me dépenser dans l’eau quand je pouvais le faire 2 à 3 fois par semaine sur un court de tennis.
Oui mais voilà, l’âge aidant, mes années de tennis m’ont rattrapé et j’ai maintenant les deux genoux en vrac (l’un opéré du ménisque mais toujours un peu douloureux quand je force dessus, et l’autre avec une petite fissure du ménisque avec la même conséquence). Autant dire que le choix de sport à ma disposition s’est réduit comme peau de chagrin.
Il me reste donc 2 sports que j’aime et que je pouvais pratiquer : le VTT et la natation. En fait, pour être honnête, il y a deux ans, je suis vraiment allé à reculons à la piscine. Si j’avais pu, j’aurai préféré courir, c’est dire ma motivation à l’époque… Mais rapidement, j’ai trouvé que la natation me calmait et me détendait, au contraire de tous les autres sports que j’avais pratiqué jusque là.
Mais j’avais quand même un gros problème. Je n’arrivait pas à nager le crawl pendant plus d’une longueur (de 25 mètres) sans devoir m’arrêter et faire une pause de 5 minutes. Dramatique et terrifiant. Pas moyen de nager sans m’essouffler exagérément. J’avais l’impression de faire un sprint de 100 mètres mais sans vraiment forcer. C’était désespérant. Du coup, par défaut, je suis devenu très bon en brasse et c’est ma nage par défaut… Mais quand même, cette histoire de crawl me chiffonnait.
Et c’est Tim Ferris qui m’a « sauvé » (encore…). Dans son livre, The 4-Hour Chef ( que je vous recommande ainsi que ses 2 autres, La semaine de 4 heures (The 4-Hour Workweek en anglais ) et The 4-Hour Body) que j’ai vu pour la première fois la mention de la nage dite « Total Immersion ». Et c’était la réponse à tous mes problèmes de crawl.
Le principe est simple, on ne bat quasiment pas des pieds et on nage en impulsion avec les bras et se mettant en position hydrodynamique, sur le côté du corps plutôt qu’à plat. Et pour moi, ça change tout. Je me fatigue beaucoup moins et la respiration est du coup beaucoup plus régulière, moins heurtée. J’ai aussi une sensation très agréable de glisse que je n’avais jamais ressentie en crawl classique. Bref tout bénéf. J’arrive maintenant à nager presque une demie heure d’affilée en crawl sans me fatiguer. C’est le bonheur.
Voici une petite vidéo de démonstration. En plus d’être efficace, c’est beau je trouve, gracieux.