Attention tuerie. Si vous pensiez faire une bonne focaccia … pensez encore. La recette qui va suivre est top de chez top. Par contre, elle demande un peu d’implication et pas mal de temps devant soit. Par contre, le jeu en vaut vraiment la chandelle car le résultat est à la fois croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur avec un goût … mamma mia.
Les dosages sont très précis, mais proviennent d’une source tropicale (merci Seb), il est donc possible que vous ayez à adapter un peu les poids de liquide en fonction de l’hygrométrie ambiante. Personnellement, c’était nickel tel quel en Picardie.
Ingrédients :
Pour le poolish :
- 271 g de farine
- 294 g d’eau
- 1/2 càc d’un sachet de levure instantanée (type briochain)
Pour le reste de la pâte :
- 170 g d’eau
- 85 g d’huile d’olive
- 340 g de farine
- Le reste du paquet de levure instantanée (type briochain)
- 15 g sel
Pour la cuisson
- sel de Guérande
- 5 càs d’huile d’olive
- quelques branches de romarin
- Le poolish : Mélanger la farine, et l’eau dans laquelle on aura dissout la levure. Lorsque la pâte est amalgamée, laisser reposer 3 heures à température ambiante et mettre ensuite au frigo pour la nuit.
- Le lendemain, sortir le poolish 1 heure avant d’entamer la suite de la recette.
- Ajouter au poolish les 170 g d’eau et les 85 g d’huile d’olive. Fouetter pendant 1 minute.
- Ajouter alors les 340 g de farine, le reste de la levure et les 15 g de sel. Pétrir pendant 8 minutes.
- Laisser reposer 30 minutes et replier la pâte en 3 sur elle même.
- Répéter après 30 minutes de repos.
- Laisser reposer 60 minutes et étaler sur une lèchefrite huilée. Placer du romarin en surface à votre goût. Laisser encore reposer 60 minutes.
- Faire préchauffer le four à 230 °.
- Faire les traditionnels trous avec les doigts dans la pâte, saupoudrer de sel et arroser avec l’huile d’olive.
- Enfourner pour 20 minutes.
Inutile de vous dire que ça va bien avec de la pasta, mais pas seulement. Essayez, vous ne le regretterez pas, car il y a une satisfaction particulière à sortir son propre pain, surtout quand il est bon comme celui là.