J’adore les descriptifs de produits sur Amazon. On sent que la traduction n’a pas fait l’objet d’un budget énorme. Merci Google Translate.
Et en plus de faire nous rêver, la syntaxe employée est juste merveilleuse !!
Morceaux choisis :
« Convient à la salle de bain et la cuisine » (quoi ???)
pour « donner une sensation confortable » (ils la mettent où cette brosse ?)
les poils « permettent d’obtenir votre nettoyant pour cuvette de toilettes plus facile » …
« Une apparence simple et exquise » (LOL une brosse à chiotte !!), « un excellent cadeau pour vos amis et votre famille » (si vous ne souhaitez plus les revoir ensuite ! J’aimerais voir leur tronche si vous vous pointez avec une brosse au lieu d’un bouquet de fleurs), « ajoutez beaucoup de vigueur à la vie quotidienne » (je savais bien qu’ils la mettaient quelque part cette brosse !!!)
En regardant de plus prêt, j’en ai vu d’autres (et pas forcément des ustensiles pour toilettes), donc je pense que ça va donner lieu à une série 🙂
Je lisais l’autre jour un billet d’un blog anglophone (tenu par un guitariste tchèque Lukas Kyska) dans lequel l’auteur disait que si lors de ses études de philo (sic), il avait bien appris quelque chose, c’est que si l’on veut comprendre de manière directe un auteur, il ne faut en aucun cas étudier la traduction d’une oeuvre, mais bien le livre dans sa version originale.
En effet, la traduction sous entend une interprétation et donc une distorsion de la pensée initiale aussi infime soit elle. Là, je vois des sourcils qui se froncent dans le fond et certains qui se demandent ce qui me prend avec mes élucubrations psycho-philosophiques.
Si on replace cette pensée dans le contexte guitaristique, je reviens à mon dada de l’année (ma bonne résolution), à savoir la transcription. Se baser sur une transcription déjà toute faite revient à se baser sur l’interprétation des notes d’une oeuvre par une personne qui n’est pas le compositeur, guitariste, saxophoniste, claviériste original (ben ouais on peut transcrire autre chose que de la guitare). En plus de comporter des risques inhérents au niveau de fidélité du transcripteur, cela ajoute au fait de ne faire aucun effort soi-même pour intégrer cette musique dans son vocabulaire. Et ça, dans un processus conscient d’apprentissage est une grosse erreur.
Dans mon cas, je sais qu’entre retranscrire moi-même une phrase ou une rythmique et la lire sur une tablature, la mémorisation ne sera pas la même. Je pense que l’inscription dans la mémoire du musicien est bien meilleure dans le premier cas et que c’est le meilleur choix à long terme car on développe son oreille. C’est un truc qui peut servir parfois quand on joue d’un instrument.
Bref, cette toute petite phrase lue au détour d’un billet m’ a conforté dans mon idée. Il reste maintenant à l’appliquer avec sérieux.
Pour ceux qui reçoivent les nouvelles de ce blog dans leur boite mail (pas nombreux, pas bien) ou ceux qui suivent par flux RSS (beaucoup plus nombreux mais j’ai des doutes sur la performance du compteur de feedburner sur ce coup là), pas de changement.
Par contre, pour toi lecteur qui arrive sur ce blog par les moteurs de recherche ou le bouche à oreille, c’est le grand chambardement.
J’ai changé de thème ce week end et je comprend pourquoi ça faisait 4 ans (déjà) que je ne l’avais pas fait. Ca m’a pris un temps de dingue. Ca va bien que je suis seul au monde pendant encore quelques jours, au calme sans les marmots et ma femme (snif, vous me manquez). J’ai donc du temps à perdre entre la cuisine et quelques heures de guitare.
Voilà donc le nouveau thème, Respo, un thème responsive, c’est à dire qu’il devrait s’afficher correctement que vous visitiez le blog avec un ordinateur, quel que soit sa résolution (même mon eeepc devrait y arriver), un smartfone ou une tablette. Bref, tout ce qui se connecte à Internet devrait pouvoir visualiser confortablement le contenu du blog.
Il reste encore quelques trucs à régler, des pages à bricoler qui datent de l’ancien thème et qui ne s’affichent pas … très correctement. On a aussi droit à des traductions incomplètes. Mais tout ça devrait rentrer dans l’ordre dans la semaine ou au plus tard à la rentrée, après mes vacances.
J’en ai profité pour faire un peu de ménage dans les plugins. Adios le formulaire de contact, de toute façon, on ne me contacte jamais par ce biais. Le mail ce n’est pas pour les chiens et vous pouvez le trouver dans la section de présentation avec tout le reste. Et buenos dias le nouveau plugin de vérification d’humanité. Jusque là, il n’y a pas assez de commentaires sur le blog à mon goût (commentez quoi, j’adore ça !!), mais par contre des spams, ça ne manque pas (environ une centaine par 24h, voire plus les jours fastes), alors je me suis décidé à mettre en place une petite vérif, mais pas un capcha, car je déteste ces machins là. Le plugin s’appelle fort à propos Are You Human et il va vérifier par un petit jeu très rapide si vous êtes bien un être humain. Pour tester ce que ça donne, et bien laissez un commentaire tiens 😉
Bon, je vous laisse vagabonder à droite à gauche sur le site, dites moi ce que vous en pensez, si ça s’affiche bien partout, si vous trouvez qu’il manque des choses, bref, communiquez avec moi.
Encore une traduction d’un article plein de bon sens (après l’interview de Paul Gilbert), cette fois ci d’une personne qui a beaucoup d’expérience dans le domaine de la musique en général et de la production en particulier : Bobby Owsinski. Ce monsieur a travaillé avec des centaines de pointures sur des milliers de disques. Alors quand il prend le temps de donner 5 conseils pour avoir un bon son de guitare en studio, on écoute.
Voici ce que nous dit Bobby :
Il y a quelque chose que j’ai appris à la dure et que j’ai souligné dans plusieurs livres comme « The Recording Engineer’s Handbook » et « The Ultimate Guitar Tone Handbook ». Mettez les pédales de côté et branchez la guitare directement dans l’ampli, puis foutez le au max. Pour avoir un super son de guitare vous devez non seulement bouger de l’air, mais aussi mettre l’ampli suffisamment fort pour que l’étage de préamp et celui de puissance commencent à distordre un peu, si vous jouez sur un ampli à lampes.
Mais ça s’applique aussi aux modèles peu chers à modélisation qui ont inondé le marché. Même si le son d’un ampli à transistor (un ampli non lampe, sans rentre r dans les détails) est plutôt clair avant d’y ajouter de l’overdrive, le son peut bénéficier beaucoup d’un peu de distorsion en provenance du haut-parleur.
Cela dit, il y a quelques petites choses à garder en mémoire :
1) Les amplis de faible puissance marchent beaucoup mieux en studio, ce qui explique qu’il y ait maintenant beaucoup de petits amplis entre 5 et 20 watts disponibles. Un Marshall 100 watts (ou de n’importe quelle marque d’ailleurs), est beaucoup trop puissant dans 95% des cas en studio, et vous obtiendrez un son qui sera aussi gros avec un 10 watts, sans que tout le monde doivent mettre des bouchons.
2) Que ce soit avec un ampli à lampes ou à transistors, faites le sonner aussi bien que vous pouvez en son clair (autant que possible) avant d’ajouter la moindre distorsion, qu’elle provienne de l’ampli ou d’une pédale. Vous verrez que vous n’avez pas besoin d’autant de crunch que ça et le son s’intégrera mieux dans la piste et le mix.
3) Soyez toujours judicieux avec la distorsion et les effets quand vous enregistrez. En général, ce qui sonne bien pour vous dans la cabine est trop pour la chanson, le son de la guitare devient plus confus et se distingue moins bien dans le mix. Ça ira toujours mieux si vous enregistrez avec trop peu, car on peut toujours ajouter a posteriori, mais on ne peut pas en enlever une fois que c’est enregistré.
4) Ne collez pas le micro contre la grille du haut parleur. Reculez le de 30 cm à peu près (ce qui est la manière « old school » de faire) et vous verrez que vous aurez plus la signature du HP parce que le son peut se développer, et vous attraperez aussi un peu de la pièce.
5) Bougez un peu le micro. Bougez le long du haut parleur qui sonne le mieux de votre ampli ou cabinet pour trouver la meilleure combinaison entre définition et rondeur du son. Plus près du centre vous aurez plus d’aigus et plus vous irez vers le bord du cône plus le son aura de corps. D’habitude, c’est entre les deux que l’on trouve la meilleure combinaison, mais n’ayez pas peur de faire des essais et d’expérimenter. Essayer cette astuce avant de toucher à l’égalisation. Vous serez surpris de voir comme ça fonctionne bien !
Je remercie encore Bob de m’avoir donné la permission de reprendre et traduire ses propos ici. Thanks Bob.
N’hésitez pas à visiter son site, c’est une mine. J’aime en particulier toutes le analyses de chansons qui lui donnent un éclairage « technique », sur la structure, les sons utilisés, la balance entre les instruments. Bref si vous parlez anglais et que vous êtes intéressés par la production, abonnez-vous, vous ne le regretterez pas.
Il vient de subir cette nuit un bon coup de propre avec ajout de nouvelles fonctionnalités :
traduction à la volée au fur et à mesure de la saisie (ça c’est web 2.0 coco)
possibilité d’entendre le mot saisi pour une meilleure compréhension orale (seulement disponible pour l’anglais et en cliquant sur afficher le dictionnaire)
esthétiquement les bouton de choix des langues se retrouvent l’un au dessous de l’autre ce qui est plus pratique. On a droit en plus à un bouton sympathique permettant d’inverser les langues pour passer de anglais vers français à français vers anglais. Pratique.
Bref, ça va rendre l’utilisation de cet outil bien plus agréable.