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[Test] Belkin – Surf Powerline HD – Adaptateurs CPL

Je suis un grand fan du CPL. Le principe est simple, il s’agit de faire passer les données du réseau (et principalement internet dans mon cas) par les câbles électriques de la maison. Pour cela, pas besoin de se casser la tête, il suffit d’avoir un réseau électrique assez récent et deux adaptateurs CPL (ou plus si vous avez plus de 2 ordinateurs à relier à votre box).

Depuis plusieurs années, c’est ce que j’utilise à mon domicile, car le wifi ne passe pas très bien les trois niveaux et j’ai beaucoup de perte (déjà que ma connexion est pourrie, on ne va pas en rajouter en perdant de la bande passante avec les ondes). Mais par contre, le gros souci c’est que ces petites choses cassent très souvent. En 3 ans et demi, j’en suis à ma 3ème paire !!! Il faut dire que l’un des points noirs de ces adaptateurs c’est qu’ils sont en fonctionnement 24h/24 et qu’ils chauffent énormément. Ça ne doit pas aider pour leur longévité. J’ai donc d’abord eu des LEA fournis (enfin vendus plutôt) par mon FAI, Neuf Telecom puis des Netgear quand les premiers ont rendus l’âme. Grosso modo, ils ont tous duré 18 mois (juste le temps de ne plus être sous garantie quoi), marque ou pas marque. Et bien sûr quand il y en a un qui claque, on ne peut pas utiliser une autre marque avec car ils ne se parlent pas entre eux.

Donc rebelote, nouvel achat après la panne de mes Netgear, je suis retourné à Belkin qui était une marque sérieuse dans mon souvenir. J’ai donc acheté un pack de 2 adaptateurs CPL 200 Mbps sur Amazon (Belkin – Surf Powerline HD – Kit 2 Adaptateur CPL AV – 200 Mbps) pour la somme mirobolante de 39 euros. C’était le prix que j’avais payé un seul de mes précédents. Au moins, s’ils ne durent pas plus longtemps, je les auraient amortis plus vite.

Pour l’instant, j’en suis très content. J’ai retrouvé la simplicité des LEA. On branche des deux côtés et ça fonctionne. J’en avais bavé des ronds de chapeau avec les Netgear car il y avait un système propriétaire de cryptage qui m’avait gonflé et donné bien du fil à retordre rien que pour avoir du réseau des deux côtés des CPL. Là, les Belkin ont aussi cette option, mais je n’ai pas tenté le diable, surtout que dans ma maison, je ne risque pas d’être piraté.

Donc si vous recherchez des adaptateurs CPL efficaces et pas chers, je vous conseille chaudement ces prises Belkin Surf Powerline HD. En plus, elles sont assez petites et produisent peu de lumière (important quand on en a une dans une chambre comme moi). Restera à voir leur durée de vie, mais je ne pense pas que ce sera pire que les autres. De toute façon, on sait que désormais tous le matériel informatique est jetable et ne dure plus que quelques années (voire quelques mois pour les moins chanceux).

Linux ne cessera jamais de m’étonner

J’avais besoin récemment de connaitre le N° de série de ma carte wifi PCMCIA Belkin (pour le support en fait) et bien sûr ce genre d’info se trouve en dessous et inaccessible quand elle est dans le port. Je l’ai donc retirée de son logement mais sous Linux Mint (pas fou …).

Et bien quand Windows demande, pour que tout refonctionne, un redémarrage (quand elle veut bien fonctionner avec les drivers propriétaires de Belkin, alors que c’est impec sous Linux …), ma Linux Mint s’est porté comme un charme quand j’ai extrait la carte et que je l’ai réinsérée dans le logement ad hoc, wicd se reconnectant même comme un grand et tout seul sur mon réseau sécurisé en WPA.

C’est quand même très agréable et étonnant quand on vient de Win. Merci à Linus et tous les développeurs. Continuez comme ça.

EDIT : Linux est formidable, mais comme me l’a fait remarquer Valesquo dans les commentaires, ça fonctionne aussi sous Windows.

Honte sur moi, de n’avoir pas vérifié, pourtant j’en étais certain … 🙁

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .