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Faire fonctionner une clé usb wifi avec un chipset Realtek 8192

Je me suis retrouvé il y a quelques temps avec un wifi qui déconnait à fond. Ma clé usb wifi ne tenait plus la connexion et j’étais obligé de redémarrer mon PC pour espérer avoir quelques minutes de connexion Internet. La plaie.

J’ai donc acheté une nouvelle clé en pensant que la précédente avait fait son temps. Las, après quelques jours, même topo. J’ai donc fait quelques recherche et j’en suis arrivé à la conclusion que d’une manière ou d’une autre, le firmware de mes clés wifi avait « sauté ». Il n’était plus installé.

Pour y remédier, il y a des solutions manuelles en installant le bon firmware et en complétant les fichiers de config. Mais comme je suis un fainéant, j’ai aussi trouvé un un package qui fait tout ça tout seul.
Attention, ce paquet deb ne doit être installé que si le chipset de votre clé wifi est un Realtek RTL8192.

Voici la traduction de la page où trouver le fameux paquet deb

Contient une version modifiée du code source du pilote RTL8192xC_USB_linux_v3.4.4_4749.20121105.zip qui est disponible sur la page http://tinyurl.com/c7k5m3a et qui tout seul ne se compile pas avec une Ubuntu 13.04 possédant un noyau 3.8 or 3.9

Ce paquet deb va compiler, installer le pilote 8192cu.ko, et insérer un module DKMS pour que ce soit fait à chaque mise à jour de noyau.

Ne pas oublier de blacklister le driver natif:
Créer (ou modifier s’il existe) un fichier dans /etc/modprobe.d/ et y ajouter les lignes ci-dessous :

# Blacklist native RealTek 8188CUs drivers
blacklist rtl8192cu
blacklist rtl8192c_common
blacklist rtlwifi

A noter que j’ai installé ce paquet sur une Xubuntu 12.04 et que ça a parfaitement fonctionné aussi.

Déverrouiller le mot de passe du trousseau sous Ubuntu 10.10 et suivants

Une note rapide, qui est plus à usage personnel qu’autre chose. J’avais fait le même genre de post pour une version plus ancienne (le post date de 2009). Mais j’ai ce problème à chaque installation donc, un nouveau billet s’impose étant donné que la procédure a un peu changé.

Pour changer le mot de passe du trousseau de clés (et le mettre à l’identique de votre mot de passe de connexion afin qu’il ne soit plus demandé), allez dans Système → Préférences → Mots de passe et clés de chiffrement. (sous Lucid, il faut aller dans Applications → Accessoires → Mots de passe et clés de chiffrement).

Mots de passe et clés de chiffrement_001

Dans l’onglet « Mots de passe », vous avez l’entrée « Mots de passe : login ». Cliquez dessus avec le bouton droit de votre souris et choisissez « Modifier le mot de passe ». Vous changez le mot de passe par le mot de passe de login de la session de votre compte. Et voilà !!!

Modifier le mot de passe du trousseau de clés_002

Via la doc Ubuntu

[Test] Belkin – Surf Powerline HD – Adaptateurs CPL

Je suis un grand fan du CPL. Le principe est simple, il s’agit de faire passer les données du réseau (et principalement internet dans mon cas) par les câbles électriques de la maison. Pour cela, pas besoin de se casser la tête, il suffit d’avoir un réseau électrique assez récent et deux adaptateurs CPL (ou plus si vous avez plus de 2 ordinateurs à relier à votre box).

Depuis plusieurs années, c’est ce que j’utilise à mon domicile, car le wifi ne passe pas très bien les trois niveaux et j’ai beaucoup de perte (déjà que ma connexion est pourrie, on ne va pas en rajouter en perdant de la bande passante avec les ondes). Mais par contre, le gros souci c’est que ces petites choses cassent très souvent. En 3 ans et demi, j’en suis à ma 3ème paire !!! Il faut dire que l’un des points noirs de ces adaptateurs c’est qu’ils sont en fonctionnement 24h/24 et qu’ils chauffent énormément. Ça ne doit pas aider pour leur longévité. J’ai donc d’abord eu des LEA fournis (enfin vendus plutôt) par mon FAI, Neuf Telecom puis des Netgear quand les premiers ont rendus l’âme. Grosso modo, ils ont tous duré 18 mois (juste le temps de ne plus être sous garantie quoi), marque ou pas marque. Et bien sûr quand il y en a un qui claque, on ne peut pas utiliser une autre marque avec car ils ne se parlent pas entre eux.

Donc rebelote, nouvel achat après la panne de mes Netgear, je suis retourné à Belkin qui était une marque sérieuse dans mon souvenir. J’ai donc acheté un pack de 2 adaptateurs CPL 200 Mbps sur Amazon (Belkin – Surf Powerline HD – Kit 2 Adaptateur CPL AV – 200 Mbps) pour la somme mirobolante de 39 euros. C’était le prix que j’avais payé un seul de mes précédents. Au moins, s’ils ne durent pas plus longtemps, je les auraient amortis plus vite.

Pour l’instant, j’en suis très content. J’ai retrouvé la simplicité des LEA. On branche des deux côtés et ça fonctionne. J’en avais bavé des ronds de chapeau avec les Netgear car il y avait un système propriétaire de cryptage qui m’avait gonflé et donné bien du fil à retordre rien que pour avoir du réseau des deux côtés des CPL. Là, les Belkin ont aussi cette option, mais je n’ai pas tenté le diable, surtout que dans ma maison, je ne risque pas d’être piraté.

Donc si vous recherchez des adaptateurs CPL efficaces et pas chers, je vous conseille chaudement ces prises Belkin Surf Powerline HD. En plus, elles sont assez petites et produisent peu de lumière (important quand on en a une dans une chambre comme moi). Restera à voir leur durée de vie, mais je ne pense pas que ce sera pire que les autres. De toute façon, on sait que désormais tous le matériel informatique est jetable et ne dure plus que quelques années (voire quelques mois pour les moins chanceux).

Changer le mot de passe du trousseau de clé avec Ubuntu Slim

J’avais fait un billet il y a quelques mois, sur la façon de faire taire cette demande de mot de passe qui revenais tous les démarrages du système. Ce tutoriel reste valable pour Lucid Lynx 10.04, mais comme j’ai fait une installation de la version slim, expurgée de pas mal de logiciels, je n’avais plus accès à une interface graphique pour gérer ça.

Donc après une petite recherche, je suis resté un peu la patte en l’air, je n’ai pas trouvé le logiciel qui lance le gestionnaire du trousseau de clés. Alors je me suis dit que le plus simple c’est de regarder sur mes autres installations d’Ubuntu. Je suis donc allé regarder le nom du logiciel dans le menu général « Mots de passe et clés de chiffrement », dans la catégorie Accessoires.

Donc on fait un clic droit sur le menu, Éditer les menus et on va dans les propriétés de l’entrée qui nous intéresse, dans notre cas, Mots de passe et clés de chiffrement dans le menu Accessoires.

Là on voit que c’est la commande seahorse qui déclenche le lancement de l’interface. C’est donc ce paquet qu’il faut installer. Pour ça un petit coup de apt-get ou on passe par Synaptic. Et le tour est joué.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Linux

Voici donc la deuxième partie du test de ma Framakey Ubuntu Remix, celle de la distribution Ubuntu-FR Remix en live USB. La première est ICI.

La première bonne surprise, c’est que la version d’Ubuntu qui est fournie avec la clé est la dernière en date (même si ce n’est plus pour longtemps), Ubuntu 9.10. Je pensais me retrouver avec la 9.04, c’est vraiment agréable.

Au démarrage de l’ordinateur hôte, il faudra connaitre le moyen de booter sur les ports USB car la clé ne prend pas la main de manière « automatique ». Il faudra taper frénétiquement sur les touches habituelles (ESC, F1, F2, F8, …) pour déclencher l’invite de démarrage de la clé.

Sur mon Eeepc 701, tout est reconnu par défaut, wifi, volume, luminosité, mise en veille, … tout ça sans rien faire. C’est très sympa, d’autant plus que ce n’est pas le cas sur mon eeebuntu habituel.

L’ordinateur est très réactif, ça fonctionne très bien pour du live USB. Une des meilleures versions que j’ai pu tester.

Les mises à jour (nombreuses) lors du premier démarrage se sont faites facilement. Il peut être utile de faire la MAJ puisque la clé dispose d’un espace disque persistant. Donc toutes les modifications qui sont faites sont gardées en mémoire pour le prochain redémarrage. Comme ça la version live a toujours les dernières versions de logiciels d’installées et on n’a pas peur de se retrouver avec des failles de sécurité dans tous les sens si on utilise longtemps cette clé. (cf. plus bas pour un gros bémol).

En fait, tout fonctionne de manière tout à fait habituelle par rapport à une installation classique sur disque dur. Je n’ai noté que quelques ralentissements de Firefox parfois, mais rien qui aille jusqu’à planter complètement le système.

L’installation de logiciel se fait facilement que ce soit en ligne de commande comme en passant par Synaptic. Ave des paquets deb, ça le fait aussi. J’ai même ajouté des PPA dans mon sources.list. comme une installation en dur quoi.

Le seul problème est que la clé est à mon goût vraiment trop juste au niveau taille pour qu’on puisse sereinement utiliser toutes ses fonctions windows et linux de manière optimale. En effet, en supprimant pas mal de programmes qui me sont inutiles dans mon utilisation de la Framakey, il ne me reste que 800 Mo en tout sur la clé. Ça encore, ça pourrait aller (encore que si on y met un divx, ça devient tendu). Mais le plus gênant, c’est la taille du disque persistant de la session Ubuntu qui n’a plus que dans les 300 Mo de libre. Je suis au final dans l’impossibilité de faire les mises à jour car il y en a pour plus de 350 Mo.

Alors en trainant sur la page de la Framakey dans l’onglet questions fréquentes, je me suis aperçu qu’ils déconseillent tout simplement de faire les MAJ et de désinstaller les programmes.

« La mise à jour complète du système Ubuntu n’est PAS recommandée sur les F.U.R. »

« … nous déconseillons de désinstaller des logiciels pour gagner de l’espace, car cela “masquera” le logiciel dans le menu, mais le logiciel sera toujours présent dans /casper/filesystem.squashfs. Désinstaller un logiciel peut même, paradoxalement, vous faire perdre de la place ! » (et effectivement je m’en suis rendu compte !!)

Si on veut vraiment, il y a toujours possibilité d’augmenter la taille du disque persistant (un fichier casper-rw). Là encore, le site de la Framakey contient la réponse, toujours dans l’onglet questions fréquentes. Je fais un méchant copier coller, ça me servira de pense bête. La manip est d’ailleurs faisable sous windows ou sous linux.

Comment redimensionner le disque permanent Ubuntu (casper-rw) ?

0. si nécessaire, faire un backup des des données de la clé (fichiers et dossiers personnels, que ce soit sous Ubuntu ou Windows)

1. si nécessaire, faire de la place sur la clé.
Il est possible de supprimer :

  • le dossier /Apps *à condition de laisser /Apps/PortableFirefox et /Apps/PortableThunderbird* (les profils sont partagés)
  • le dossier /Framakey (le gain de place est négligeable)
  • le contenu des sous dossiers /Data (le gain de place est négligeable)
  • le dossier /MacOSX

2. vérifier l’espace libre sur la clé (FAT32)

3. supprimer le fichier /casper-rw à la racine de la clé

4. recréer un casper-rw :
4.1 sous linux

  • installer si absent les utilitaires “dd” et “mkfs”
  • exécuter les commandes :

Code:
$ dd if=/dev/zero of=/chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw bs=1M count=2000
$ mkfs.ext2 -F /chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw

  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé (évidemment, 2000 peut être remplacé par la taille de votre choix)

4.2 sous Windows

  • aller dans le dossier caché de la clé /syslinux/win32/dd
  • éditer (avec notepad ou autre) le fichier casper-rw-make.bat
  • remplacer “count=800? par “count=2000? (ou autre valeur) et sauvegarder
  • double-cliquer sur casper-rw-make.bat
  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé

5. c’est fini, on peut rebooter sur la clé, et éventuellement remettre en place les fichiers sauvegardés à l’étape 0.

Pour conclure, je dirais que cette partie Ubuntu est vachement bien, aussi bien en fait qu’une installation en dur. C’est réactif, pratique, customisable. Le seul point noir, c’est cette histoire de ne pas faire les MAJ qui me chiffonne un peu.

En tous les cas, j’espère qu’une MAJ sera faite de la Framakey Ubuntu remix quand Lucid sortira. Ce serait vraiment top.

Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

Supprimer la demande de mot de passe du trousseau dans Ubuntu

Peut être que vous aussi vous avez été ennuyés par le gestionnaire de trousseaux de clés qui vous lance un pop up à la figure en vous demandant de saisir votre mot de passe pour autoriser un programme à se lancer (la connexion wifi par exemple ou Gnome-Do). Je sais que c’est une précaution sécuritaire, mais moi ça me tape sur le système. Je sais ce que je fais sur mon ordi et en plus j’en suis le seul utilisateur. Donc j’ai décidé de la supprimer.

En fait, l’astuce consiste à ne pas mettre de mot de passe au trousseau de clés.

Pour y arriver (dans Ubuntu 8.04), on va dans Système / Préférences / Chiffrement et trousseaux.

Trousseau

Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquer sur le premier onglet, sélectionner le premier trousseau (login, ou quelque chose comme ça) puis « Changer le mot de passe de déverrouillage »

Trousseau

Ensuite, saisissez l’ancien mot de passe, laisser vides les deux cases pour le nouveau, validez, et confirmez sur la fenêtre suivante vous précisant que ça peut être un risque de sécurité.

Trousseau

Trousseau
Après ça, finies les demandes du gestionnaire de trousseaux.

Changement de distribution sur mon portable : welcome X-Pup

Le week end dernier, j’en ai eu marre de Linux Mint qui tournait sur mon vieux portable, un coucou qui ne me sert qu’à blogguer, faire du surf et éventuellement un peu de bureautique. Linux Mint version Fluxbox était bien mais, je trouvais que c’était encore trop lourd et pas super réactif tout le temps, donc « time for a change ».
J’ai longuement hésité, en ce moment pas mal de bloggueurs Linux semble changer de crèmerie et il n’y a que l’embarras du choix, ou plutôt le choix de l’embarras : la nouvelle Debian Lenny, Mandriva, Arch Linux, Slax, Frugalware, j’en passe et j’en oublie certainement.

LE CHOIX

Au final, j’ai arrêté mon choix sur une toute petite distribution, Puppy Linux, ou plutôt un de ses forks, un puplet dans le langage Puppy : X-Pup.

X pup screenshot

C’est en fait une version de Puppy customisée pour ressembler à Mac Os et surtout (c’est ce qui me l’a fait choisir) elle est déjà gavée d’applications dont je me sers ou que je suis susceptible d’utiliser : Firefox 3.0.7, Ooo 3, Wine, Opera, … Elle utilise comme gestionnaire de fenêtres XFCE. Je suis donc en terrain connu.

Une fois la décision prise, je télécharge l’Iso, je vérifie la somme md5 (le md5sum), je grave et je lance une session live pour vérifier si tout fonctionne. Et tout fonctionne parfaitement, je me connecte à Internet en wifi (carte PCMCIA Belkin reconnue de suite), Ooo est super réactif, Firefox aussi, Opera idem, lecteur audio et vidéo impec. C’est vendu.

INSTALLATION

Par contre pour l’installation, ce n’est pas vraiment aussi « user friendly » qu’Ubuntu. Mais je suis arrivé à m’en sortir finalement (sans lire aucun manuel, je sais ce n’est pas bien). En fait, l’installation se résume à la copie de deux fichiers sur une partition, ça en revanche on ne peut pas faire plus simple !!!

Ce qui m’a le plus posé de problème, c’est GRUB. La partie de l’installation qui permettait de mettre en place GRUB tournait en boucle et pas moyen de finaliser. Donc, lorsque j’ai malgré tout redémarré, ben ça ne lui a pas plu, il ne retrouvait plus rien mon petit PC. Donc retour sur le Live Cd (très réactif le live Cd !!) et en fouillant dans les menus, j’ai trouvé une procédure de création du GRUB en standalone. Une fois quelques menus passés, je redémarre et hop un GRUB fonctionnel et accès à X-Pup sur le disque dur ainsi qu’à mon Windows XP.

Cerise sur le gâteau, le temps de boot est très rapide, 35 secondes depuis l’invite du GRUB, ce qui me change de Mint, Ubuntu et XP (qui garde la palme de la lenteur).

J’ai testé ensuite sur ma grosse box, plus puissante et récente. Le live Cd me faisait l’impression d’être une vrai install sur disque dur, rapidité époustouflante. Je pense qu’elle va rejoindre la petite famille des install en dur, comme ça plus besoin d’attendre des heure que ça démarre si j’ai seulement un œil à jeter sur mes mails ou transférer un fichier sur ma clé USB.

ET ALORS ?

Je vous conseille chaudement cette petite distribution si vos besoins  sont basiques et votre PC pas tout jeune. Je pense que même si vous lui en demandez plus, elle pourra le faire sans sourciller, mais là, je n’ai pas encore testé. Ce sera pour un prochain billet.

FON du wifi gratuit chez les autres partout dans le monde

FON wifi everywhereOu presque. Le principe de FON est simple. Vous partagez chez vous un petit peu de votre connexion internet en wifi grâce au routeur FON et en échange, vous pourrez vous connecter à l’extérieur de chez vous gratuitement sur tous les hot spots FON.

Vous avez 2 possibilités pour partager votre connexion. Vous pouvez le faire gratuitement ou toucher un pourcentage (50%) de ce qui sera payé par les non foneros qui se connectent à votre Fonera. C’est appréciable si vous êtes dans un secteur fréquenté (ce n’est pas mon cas :-()

La raison qui m’a fait choisir FON au début est le prix du routeur qui est très faible, surtout pour la Fonera de base (ils sont passés à la Fonera+ désormais qui est moins frustre que son ancêtre). Mais je dois dire que l’idée de profiter de hot spots gratuits autour du monde n’est pas pour me déplaire, donc ça a joué.

Fonera

Donc, si vous cherchez un routeur top avec plein de ports et de fonctions, passez votre chemin. En revanche si vous avez juste besoin d’un petit (mais alors vraiment petit, c’est pas gros comme deux paquets de clopes …) routeur wifi pas très cher et que vous voyagez souvent ou que vous voulez rembourser votre abonnement internet en partageant la connexion, ça pourrait vous intéresser.

Il me reste 20 invitations à distribuer, alors n’hésitez pas à me contacter (michtoblog (arobase) gmail (point) com) si vous en voulez une et rejoindre la longue liste des foneros.

NB : il est à noter que SFR est partenaire de FON et que vous pouvez transformer votre Neufbox en Fonera (les récentes seulement, pas les vieux machins comme la mienne).

Linux ne cessera jamais de m’étonner

J’avais besoin récemment de connaitre le N° de série de ma carte wifi PCMCIA Belkin (pour le support en fait) et bien sûr ce genre d’info se trouve en dessous et inaccessible quand elle est dans le port. Je l’ai donc retirée de son logement mais sous Linux Mint (pas fou …).

Et bien quand Windows demande, pour que tout refonctionne, un redémarrage (quand elle veut bien fonctionner avec les drivers propriétaires de Belkin, alors que c’est impec sous Linux …), ma Linux Mint s’est porté comme un charme quand j’ai extrait la carte et que je l’ai réinsérée dans le logement ad hoc, wicd se reconnectant même comme un grand et tout seul sur mon réseau sécurisé en WPA.

C’est quand même très agréable et étonnant quand on vient de Win. Merci à Linus et tous les développeurs. Continuez comme ça.

EDIT : Linux est formidable, mais comme me l’a fait remarquer Valesquo dans les commentaires, ça fonctionne aussi sous Windows.

Honte sur moi, de n’avoir pas vérifié, pourtant j’en étais certain … 🙁

Configurer sa connexion Wifi sécurisée WPA avec wicd

Une des choses qui m’a le plus intéressé dans Linux Mint et dont je vous ai déjà parlé dans mon billet de présentation / impressions, c’est le gestionnaire de réseau wicd. Grâce à ce logiciel, j’ai enfin pu me connecter sans effort à mon réseau sécurisé FON, ce qui n’était pas le cas avec network-manager (enfin la version dans Hardy en tous les cas, ça fonctionne avec celle d’intrepid sur mon eeepc 701, mais ça c’est une autre histoire). Je me suis donc dit que j’allais vous faire un petit tuto rapide pour le paramétrage d’une connexion sécurisée en WPA avec wicd.

Tout d’abord au niveau graphique, voici à qui ressemble l’icône de wicd (la deuxième en partant de la gauche) sous Linux Mint, je la trouve bien plus classe que celle du network-manager. Après c’est juste mon goût personnel.

PRESENTATION DE L’INTERFACE

L’interface se découpe en deux parties :

  • Les boutons du haut regroupe le type de réseau, une icône de déconnexion, un bouton actualiser et les préférences, ainsi que le classique « A propos ».
  • Je vous laisse aller regarder les préférences, mais je reste chez moi dans du standard, donc normalement pas besoin d’aller modifier quoi que ce soit.

  • La partie du bas est celle qui affiche les réseaux détectés (puisqu’on parle de réseau sans fil dans mon cas, pas de connexion filaire sur mon portable).

LA CONNEXION AU RESEAU

Si vous cliquez sur la petite flèche noire en face du nom du réseau (ici agatzebluz_FON_home2), des informations supplémentaires font leur apparition, notamment la possibilité de se connecter automatiquement, ainsi que 2 nouveaux boutons scripts et advanced settings.

C’est sur ce dernier qu’il faut cliquer pour accéder à l’option permettant de saisir la clé WPA d’accès au réseau sécurisé.

Une nouvelle (et dernière) fenêtre s’ouvre. Tout en bas, vous pouvez alors saisir votre mot de passe d’accès au réseau.

wicd interface réseau type password

Une fois votre clé saisie dans le champ key, validez et cliquez sur le bouton connecter et vous devriez pouvoir accéder à internet de façon sécurisée.

Comme vous pouvez le voir sur la copie d’écran, si vous en avez l’utilité, vous pouvez également renseigner des adresses IP ou des DNS statiques.

Bon paramétrages et bon surf.

Blogeee met en ligne le test tant attendu du eeepc 901

Pierre de Blogeee vient enfin de mettre la touche finale au très attendu test de fond en comble de l’Asus Eeepc 901.

A ce propos, je me dois de présenter mes plus plates excuses puisque depuis plusieurs mois, des requêtes Google arrivent sur mon billet sur le test qu’avait fait Pierre du 900 et que j’avais mal orthographié en 901. Désolé pour ça, c’est corrigé désormais.

Pour l’instant, seule la partie 1 du test est mise en ligne, qui présente le tour du propriétaire (coque, finition, clavier écran, connectique, mémoire, disque dur et le plus intéressant à mon sens, l’autonomie). Et là grosse surprise, l’autonomie minimale du 901 est de 200 minutes, presque 3 heures et demies (en lisant un divx sur un clé USB avec l’écran luminosité au maximum et avec le wifi coupé). C’est le maximum que j’arrive à faire avec mon 701 (le wifi est toujours allumé sur le mien, il faut dire). C’est gigantesque. Le temps maximum éloigné d’une prise de courant est de plus de 320 minutes, 5 heures 20 !!! Je ne conceptualise même pas. Mon vieux Toshiba Satellite, donc la batterie est pourtant en très bon état, tient péniblement 1 heure 20. La loose. Ce test me ferait presque regretter l’achat de mon 701, mais seulement presque. Je suis toujours heureux avec cette petite bête, qui pour le prix est carrément intéressante (et encore plus aujourd’hui car il a baissé), si vous n’avez pas d’usage extravagant de votre netbook.

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .