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Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

Unetbootin : comment se faire un live cd sur une clé usb en quelques clics

Unetbootin est un super petit programme multiplateforme (Linux et même Windows, c’est dire l’ouverture d’esprit 😉 qui permet de transformer une image iso de livecd en liveUSB. C’est à dire que vous allez pouvoir démarrer un livecd sur un port usb, au lieu de graver l’image sur un cd physique. Tout cela, si votre ordinateur supporte le boot sur port usb, ce qui devrait être le cas s’il a moins de trois ou quatre ans. C’est particulièrement recommandé si vous avez un netbook, qui n’a pas de lecteur de cd/dvd.

COMMENT ON L’INSTALLE

Sur le site vous avez la possibilité de télécharger diverses versions suivant votre système d’exploitation et les choix que vous désirez faire. Pour Windows, c’est un .exe classique.

Dans le cas des distributions Linux, c’est l’opulence : les sources, des paquets pré compilés (deb pour ubuntu et debian, des rpm, …) et surtout un PPA à ajouter à votre sources.list pour que le programme reste à jour. C’est cette dernière solution que je vais expliquer.

AJOUT DE UNETBOOTIN A PARTIR DU PPA

Rendez vous sur la page du PPA de unetbootin.

choisissez votre version d’Ubuntu. Dans mon cas, ce sera Jaunty.

Ajouter les lignes suivantes à votre fichier sources.lits et sauvegardez.

deb http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main

Faites un update, en ligne de commande dans un terminal (sudo apt-get update) ou dans Synaptic.
Installez le programme de votre manière favorite (là encore terminal ou synaptic).

CONVERSION D’UNE IMAGE ISO EN LIVEUSB

Lancez Unetbootin. Le programme demande les droits de super-utilisateur, donc vous devrez certainement rentrer votre mot de passe.

On arrive sur cette interface. Je vais détailler la procédure en partant d’une image iso déjà téléchargée, mais Unetbootin sait aller télécharger un certain nombre de distro et automatiquement faire le boulot. Je trouve plus pratique d’avoir une image à disposition et en plus on n’est pas limité dans le choix de la distribution.

Unetbootin c’est une seule interface qui permet de tout faire, c’est clair et pratique. Voilà à quoi ressemble la dernière version.

unetbootin

Comme on part d’une image iso, ici eeebuntu-3.0-standard.iso, il faut tout d’abord indiquer l’emplacement de cette image. C’est au niveau de « Image de disque » que ça se passe. Choisir le format de l’image, ici iso, et le chemin vers ce fichier.

Ensuite, il suffit d’indiquer le chemin vers le périphérique de sortie, notre clé usb. C’est la ligne qui commence par « Type ». Choisir USB évidemment et le point de montage. Attention si vous avez plusieurs clés connectées en même temps, je vous conseille de tout démonter avant de lancer le programme, sinon ça complique la tâche et augmente le risque d’effacer des données se trouvant sur un périphérique choisi par erreur.

Une fois ces deux choix validés, cliquez sur le bouton OK. Une nouvelle fenêtre s’ouvre qui vous informe de l’avancement du processus. Et c’est tout.

unetbootin

Quand c’est fini, un pop-up vous propose de redémarrer tout de suite pour tester ou plus tard, faites votre choix.

unetbootin

Vous voulez essayer Linux sans risque, pas de problème

L’un des énormes avantages de Linux est la diversité des distributions que l’on peut trouver. Le problème qui peut se poser, c’est (en dehors du fait de se perdre dans cette multitude) de pouvoir les essayer facilement, car installer un système d’exploitation est un processus assez long et fastidieux.

Et bien, là encore Linux est bien supérieur à Windows, car essayer une distribution est dans la plupart des cas enfantin : il suffit de graver l’image ISO de cette distribution et de la mettre dans le lecteur cd ou dvd de son ordinateur. Au redémarrage, il va démarrer sur le cd (si votre BIOS est bien configuré) et lancer la distribution en mode Live CD, c’est à dire que le système va se charger dans la mémoire vive du PC (il vaut mieux avoir au moins 512 Mo disponibles pour que ce soit confortable) et vous pourrez l’utiliser comme si elle était vraiment installée sur votre disque dur. Ca vous permettra également de tester la reconnaissance de vos périphériques en vue d’une vraie install.

Il ne vous reste donc plus qu’à télécharger la fameuse image ISO avant de pouvoir la graver, mais où ??

Bien sûr si vous connaissez la distribution que vous voulez tester, pas de problème, vous vous dirigez vers la section téléchargement du site officiel.

En revanche, si vous voulez tester une distro que vous ne connaissez pas ou dont vous ne vous souvenez plus du nom, ça se complique. Il y a bien Distrowatch.com mais il n’y a pas que des live CD et c’est surtout un site d’information permettant de suivre l’actualité de presque toutes les distributions du marché.

C’est là qu’intervient The live CD list, qui présente sous forme de tableau, une liste de 315 distributions avec les liens de téléchargement directs vers les Live CD (en FTP ou Bittorrent quand c’est dispo).

The Live CD List

Vous trouverez aussi des liens vers la page d’accueil du site officiel, vers Wikipedia et vers Distrowatch, ainsi que l’utilisation principale de la distro (serveur, desktop, …), la taille de l’image et en prime vous pourrez voter pour votre favorite.

A garder dans ses favoris si vous voulez changer de distribution ou si vous voulez tester comme un dingue ce qui vous tombe sous la main.

Par contre, je suis déçu de ne pas voir Crunchbang dedans 🙁