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Linux Mint et Ubuntu dans la colle

En ce moment, j’ai envie de mettre à jour mon gros ordinateur (qui tourne toujours avec Ubuntu 10.04, mais j’ai quelques soucis mineurs que je n’arrive pas à règler d’où l’envie de changement) avec une distribution un peu à jour et mon choix s’est porté sur Linux Mint 11.

Le problème c’est que je n’arrive pas à faire un live USB avec les iso que j’ai téléchargé.

Je me sers d’Unetbootin qui ne m’avait jamais fait défaut jusqu’à maintenant.
J’ai téléchargé plusieurs iso différentes, depuis plusieurs serveurs différents, vérifié les sommes md5, changé de clé usb, tenté avec le créateur de disque usb d’Ubuntu, testé sur plusieurs PC, gravé sur un CD. De guerre lasse, j’ai fait un essai avec de plus vieilles iso (ubuntu 10.04 justement) … et ça a fonctionné. Donc ce n’est pas la clé usb et ça ne doit pas être un problème hardware.

Je me dis donc que ça doit venir de la distribution, car j’ai le même problème avec Mint 11 et Ubuntu 11.04 : un magnifique Kernel panic après le lancement de la clé usb et le choix du boot en mode Live, ou alors un vide intersidéral pendant longtemps … jusqu’à ce que ma patience s’épuise et que j’appuie sur le bouton de mise en marche de mon ordi.

Est-ce que c’est arrivé à quelqu’un et est-ce que vous arrivez à tester Mint ou Ubuntu dernière mouture sans problème en Live USB.
Vous avez des idées pour résoudre le problème ?

Un PC dans un format de clé USB le tout pour 25 dollars

Je suis étonné de ne pas avoir vu plus de retour sur cette nouvelle dans le monde du Libre (enfin sur le Planet Libre pour être plus précis).

Un anglais du nom de David Braben a eu l’idée géniale et saugrenue (même s’il n’est pas le premier loin de là) de créer un PC minuscule avec pour but afficher de relancer l’apprentissage du développement informatique. En effet, l’un des principaux freins à l’apprentissage du code par les jeunes et en particulier en milieu scolaire est tout simplement l’accès à des machines dédiées et suffisamment puissante. Nous savons tous pertinemment que les moyens c’est ce qui manque le plus quand on parle d’éducation et le secteur informatique est souvent dépendant des dons des parents, sans compter que la maintenance laisse parfois à désirer …

Dans le cas qui nous occupe ici nous avons un mini mini PC propulsé par un ARM avec sortie HDMI et un port USB et qui ne couterait que 25 dollars. Il faudra bien entendu ajouter à cela un couple clavier / souris et un écran, mais le principe est là. Et en plus, on pourra se trimballer partout avec ce mini PC dans la poche. On est dans l’étape suivant la clé USB bootable à mon sens.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est qu’actuellement, ce PC est fourni avec une version d’Ubuntu. Ce qui me fait dire que l’on pourra installer n’importe quelle distribution qui supporte les processeurs ARM.

Reste quand même à voir comment ça va tourner cette histoire, car 128 Mo de RAM, ça ne fait pas lourd.

Quoi qu’il en soit, le projet est désormais sur les rails et l’on pourra obtenir ce mini ordinateur via la Raspberry Pi Foundation et ce dans les 12 prochains mois d’après son papa.

Via Game developer David Braben creates a USB stick PC for $25 – Video Games Reviews, Cheats | Geek.com.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

Nano Nas Digitus, le NAS petit et pas cher

Nano nas

Envie de vous faire une sauvegarde sur le réseau mais pas de trésorerie pour la financer. J’ai trouvé la solution, et elle ne coûte que 39 €, c’est le Digitus Nano NAS server.

C’est un petit boitier sur lequel vous allez pouvoir connecter une unité de stockage en usb et qui reliée au réseau par un câble RJ45 va vous permettre d’accéder aux données présentes sur cette unité ou d’y écrire facilement.

Toutes les fonctions d’un NAS classique sont permises, sauvegarde sur le réseau, partage de fichiers, vidéos, musique, bref du classique.

Les spécifications sont simples :

    RJ45 Fast Ethernet 10/100 Mbps
    Interface d’administration web (pas de driver nécessaire)
    Permet de mettre en place un serveur FTP et supporte SAMBA
    Protocoles supportés : TCP/IP (Net BIOS Name Server), Microsoft Networks (CIFS/SMB), HTTP1.0 and HTML2.0, DHCP Server/Client (auto detection)

Vu sur Freeman59.fr.

Unetbootin : comment se faire un live cd sur une clé usb en quelques clics

Unetbootin est un super petit programme multiplateforme (Linux et même Windows, c’est dire l’ouverture d’esprit 😉 qui permet de transformer une image iso de livecd en liveUSB. C’est à dire que vous allez pouvoir démarrer un livecd sur un port usb, au lieu de graver l’image sur un cd physique. Tout cela, si votre ordinateur supporte le boot sur port usb, ce qui devrait être le cas s’il a moins de trois ou quatre ans. C’est particulièrement recommandé si vous avez un netbook, qui n’a pas de lecteur de cd/dvd.

COMMENT ON L’INSTALLE

Sur le site vous avez la possibilité de télécharger diverses versions suivant votre système d’exploitation et les choix que vous désirez faire. Pour Windows, c’est un .exe classique.

Dans le cas des distributions Linux, c’est l’opulence : les sources, des paquets pré compilés (deb pour ubuntu et debian, des rpm, …) et surtout un PPA à ajouter à votre sources.list pour que le programme reste à jour. C’est cette dernière solution que je vais expliquer.

AJOUT DE UNETBOOTIN A PARTIR DU PPA

Rendez vous sur la page du PPA de unetbootin.

choisissez votre version d’Ubuntu. Dans mon cas, ce sera Jaunty.

Ajouter les lignes suivantes à votre fichier sources.lits et sauvegardez.

deb http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main

Faites un update, en ligne de commande dans un terminal (sudo apt-get update) ou dans Synaptic.
Installez le programme de votre manière favorite (là encore terminal ou synaptic).

CONVERSION D’UNE IMAGE ISO EN LIVEUSB

Lancez Unetbootin. Le programme demande les droits de super-utilisateur, donc vous devrez certainement rentrer votre mot de passe.

On arrive sur cette interface. Je vais détailler la procédure en partant d’une image iso déjà téléchargée, mais Unetbootin sait aller télécharger un certain nombre de distro et automatiquement faire le boulot. Je trouve plus pratique d’avoir une image à disposition et en plus on n’est pas limité dans le choix de la distribution.

Unetbootin c’est une seule interface qui permet de tout faire, c’est clair et pratique. Voilà à quoi ressemble la dernière version.

unetbootin

Comme on part d’une image iso, ici eeebuntu-3.0-standard.iso, il faut tout d’abord indiquer l’emplacement de cette image. C’est au niveau de « Image de disque » que ça se passe. Choisir le format de l’image, ici iso, et le chemin vers ce fichier.

Ensuite, il suffit d’indiquer le chemin vers le périphérique de sortie, notre clé usb. C’est la ligne qui commence par « Type ». Choisir USB évidemment et le point de montage. Attention si vous avez plusieurs clés connectées en même temps, je vous conseille de tout démonter avant de lancer le programme, sinon ça complique la tâche et augmente le risque d’effacer des données se trouvant sur un périphérique choisi par erreur.

Une fois ces deux choix validés, cliquez sur le bouton OK. Une nouvelle fenêtre s’ouvre qui vous informe de l’avancement du processus. Et c’est tout.

unetbootin

Quand c’est fini, un pop-up vous propose de redémarrer tout de suite pour tester ou plus tard, faites votre choix.

unetbootin

Test des trois versions de Eeebuntu 3.0

eeebuntu 3.0Décidément en ce moment je teste quelques distributions. Après Elive E17, c’est au tour de Eeebuntu 3.0. Encore une base de debian et même d’Ubuntu cette fois, puisque cette distro est basée sur la version 9.04 d’Ubuntu, Jaunty Jackalope. C’est cette dernière que j’utilise sur mon PC principal et mon portable. Comme je l’aime bien, j’ai voulu attendre le portage vers Eeebuntu pour changer et avoir mon eeepc 701 sous jaunteeebuntu également.

Jusque là, c’est la version 2.0 base qui est installée sur mon Eeepc et j’en suis très content. Mais bon, on est geek ou on ne l’est pas, je voulais la dernière version, donc en avant les tests.

TÉLÉCHARGEMENT ET LIVE USB

Vous pouvez télécharger les images iso des trois version d’Eeebuntu 3.0 sur le site officiel. Au choix, via des serveurs web ou par torrent. C’est la solution que j’ai retenue et c’est allé très vite, donc n’hésitez pas à passer par bittorrent, ça soulagera la bande passante du site. Et n’oubliez pas de laisser votre client ouvert pour partager !!!

Il y a donc trois versions à télécharger :

  • La standard edition, qui contient tout ce qu’il faut, avec interface GNOME et compiz activé par défaut.
  • La NBR qui a comme interface le Netbook Remix.
  • La base, qui ne contient que l’essentiel, à utiliser si vous avez des problèmes d’espace disque, donc idéal pour mon 701. En plus vous pouvez la personnaliser plus facilement puisqu’elle contient très peu d’éléments.

J’avais un peu de temps et j’étais curieux donc j’ai testé les trois, plus ou moins longtemps.

Encore une fois, c’est Unetbootin qui m’a servi à mettre sur clé USB les iso.

Petit point préliminaire, lors de mes trois tests, les spécificités de mon netbook ont été toujours détectées, que ce soit les touches de fonctions, le wifi, que la résolution. De ce point de vue, c’est un sans faute.

VERSION NBR

Ce test là n’a pas duré longtemps, l’interface NBR est presque inutilisable sur mon 701. C’est bizarre, car il n’y a que l’interface qui lague à mort. Quand je lance les applications, il n’y a pas de problème, elles tournent très bien.

Donc, lassé de voir mon pointeur ne pas bouger synchro avec ce que mes doigts lui demandaient, le test a tourné court.

C’était mon premier test de NBR, c’est dommage car l’idée est sympathique. Cependant, au même titre que l’interface Easy de Xandros, qui m’avait rapidement frustré, ce genre de surcouche n’est d’aucune utilité pour moi qui préfère utiliser des raccourcis perso et gnome-do.

Si j’ai l’occasion, je retesterai avec une autre distro.

VERSION STANDARD

Alors là, j’ai pu admirer le design classe du menu de boot. Je trouvais la version 2.0 déjà pas mal, là c’est encore mieux. Il faut aimer les thèmes sombres, mais c’est vraiment sympa.

Une fois démarré, on a à peu de chose près, la même organisation que sur la version 2.0, sauf qu’il y a un dock en bas, à la place d’un panneau (en même temps, je ne suis pas sûr qu’il n’était pas là dans la version standard 2.0 car je ne l’ai jamais testée. Je me base sur ce que je connais donc la version base 2.0). C’est pratique un dock, mais je n’ai pas trop l’habitude d’en utiliser un (encore une fois j’adore mon clavier et gnome-do). Celui là est plutôt spartiate par rapport à ce que j’ai pu voir à droite à gauche et même par rapport au Docky de gnome-do. Le sélecteur de fenêtre qui est intégré n’est pas des plus pratiques, non plus. Donc bof bof le dock.

Côté application, c’est la profusion, avec Firefox, Thunderbird, Skype, Pidgin, Amsn, Ooo, Banshee, Vlc, et ce ne sont que celles présentes sur le dock. Il y en a bien sûr des tas d’autres.

C’est au moment de tester Firefox que je me suis rendu compte d’un truc bizarre. Je n’ai aucune icône là où se trouve d’habitude l’horloge, le gestionnaire de batterie, le network-manager, … Et en passant le pointeur au dessus de cette zone, je me  suis rendu compte qu’en fait tout était bien lancé, mais aucune icône n’apparait. Il a donc fallu que je tâtonne un moment avant de pouvoir faire apparaitre mon réseau wifi. Ça c’est vraiment pas terrible. Je ne sais pas si c’est dû à compiz (qui est installé et lancé par défaut), mais c’est très gênant.

Bref, une fois connecté (sans aucun problème) à mon réseau sécurisé, j’ai pu surfer de manière tout à fait classique. J’ai ajouté des extensions à Firefox. Par contre, contrairement à Elive, aucun codec n’est installé et flash non plus. Comme Ubuntu en somme. Pas grave, mais pour une utilisation immédiate, ce n’est pas l’idéal. Et comme c’est quand même destiné à des netbooks, je trouverais ça normal de les trouver installés par défaut. Passons.

Compiz est donc installé. C’est assez agréable à utiliser sur le petit écran du 701. Ce que je préfère, c’est l’Exposé like et le ring switcher. C’est quand même plus joli pour passer en revue ses applications et fenêtres ouvertes. Je n’ai pas regardé si l’utilitaire de configuration était installé. C’est là aussi très pratique pour customiser son installation.

Les notifications, qui ont fait couler pas mal d’encre lors de leur mise en place (et que je trouve très pratiques et bien intégrées), sont parfaitement adaptées au format de mon écran.

Une chose que je n’ai pas retrouvée par rapport à la version antérieure, c’est la possibilité d’escamoter à la demande le panel du haut. Et sur un 701, c’est quelque chose que je fais quotidiennement. Bon encore une fois, ça se trouve dans les propriétés, mais par défaut c’est plus pratique. C’est peut être aussi dû au bug d’affichage.

Donc dans l’ensemble, cette nouvelle version est très agréable à utiliser, hormis quelques bugs un peu gênants. Si ça se trouve, c’est dû au fait que ça tourne et live et sur une installation en dur, je ne les aurais pas. A voir.

VERSION BASE

Et bien à peu près pareil que la version standard mais sans les bugs, sans le dock, sans compiz et sans les tonnes d’application. Juste le nécessaire quoi.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes, je ne vais pas pas recommencer mon laïus sur le wifi et le surf, les applications, …

LAQUELLE CHOISIR ?

Au final, et pour mon usage personnel, c’est la version base que je vais installer encore une fois. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les bugs et que je veux n’installer que les softs que je préfère et pas passer du temps à désinstaller une flopée de logiciels qui me sont inutiles.

En revanche, si j’avais un netbook plus vitaminé et surtout plus d’espace disque, je pense que ce serait la version standard qui trouverait sa place sur le PC.

Tout est une question de goût, à vous d’essayer, c’est tellement facile de se faire une clé USB bootable et de tester une distribution pour se faire une idée. C’est ça qui est bien aussi avec linux.

Test d’Elive 1.9 beta Debian + E17 + Compiz

enlightment logoJ’ai toujours accroché sur le concept de E17, le gestionnaire de fenêtres enlightment pour les intimes. C’est beau et c’est léger. Alors suite à un billet de mon collègue de Webdevonlinux.com, j’ai téléchargé l‘image ISO de la dernière version beta de Elive 1.9. C’est une base Debian avec E17 intégré. Sur le papier tout ce que j’aime.
Je passe sur le téléchargement et la gravure, tout ça est très classique.
J’ai choisi de faire mon test en live Usb, comme ça je peux l’utiliser sur deux de mes trois PC, mon eeepc 701 et ma tour, mon vieux portable ne supportant pas le boot sur port usb (dommage). J’ai installé ça avec Unetbootin, sur mon Ubuntu (d’ailleurs, son créateur met à disposition un PPA, comme ça installation via apt-get et dernière version toujours à jour, super. Pour ajouter la clé, suivez le guide ici, à la main ou , via un script). On passe aux choses sérieuses.

Eeepc 701

Le démarrage n’est pas particulièrement rapide, c’est du live en même temps, mais ça ne prend pas des heures non plus. Dans la bonne moyenne je dirais.
Le menu pour choisir son mode de boot est bien fourni, le seul problème, c’est qu’il n’y a que le mode par défaut qui fonctionne, dommage, il y avait une entrée spéciale pour l’eeepc 701 … Donc je clique sur standard.
Dans l’ordre, il m’a ensuite demandé de choisir le type de clavier utilisé (fr), le driver pour la souris (car c’est un portable), et c’est tout. On arrive sur un message qui nous donne les identifiants de la session live (eliveuser pour l’id et elive pour le MDP). Seul bémol jusque là, c’est la musique forte et inattendue lors de cette dernière étape. Ça surprend et je n’aime pas qu’on m’impose ce genre de chose.
Donc, je me logue et j’atterris sur un très beau bureau, à mon goût. La résolution de mon 701 est parfaitement respectée, tout est à l’échelle. Il y a un joli dock avec des applications courantes (Firefox / Iceweasel, terminal, logiciel de chat, Paramètres, …).
La réactivité est plutôt bonne, pas beaucoup plus lente que ma session installée en dur avec Eeebuntu Base.
En haut à droite, on trouve un quadrillage qui représente les bureaux virtuels, et il y en a une bon paquet (12). A ma honte, c’est une fonction que je n’utilise que très peu.
J’ai principalement surfé lors de ma courte session de test, mais ce qui m’a plus d’emblée, c’est que ma carte wifi a été reconnue sans que j’ai à faire quoi que ce soit (contrairement à Puppy par exemple). Le branchement à mon réseau non sécurisé FON s’est fait sans problème, mais je ne suis pas arrivé à me connecter à mon réseau sécurisé WPA. Bon on est prévenu dès le lancement du gestionnaire réseau qu’il est encore en phase de test, alors je ne peux pas trop me plaindre. Apparemment, il gère aussi les connexions 3G, à tester, mais je n’ai pas le matériel, ni le forfait.
Le navigateur c’est donc Firefox, et c’est une version 3.0.6. Flash est installé par défaut. Je n’ai pas noté de difficulté pour surfer. C’est FF quoi.
La mise en veille se fait également très bien (mieux que sur Eeebuntu). Dès qu’on referme l’écran, le PC se met en veille. Un appui sur le bouton de démarrage et il se remet en route aussi sec (2 à 3 secondes je dirais). Les bons points, pas de mot de passe à saisir et le wifi est actif au redémarrage. Bref, il est opérationnel de suite. Cool.
Toutes les touches de fonctions que j’utilise sont reconnues (luminosité, volume, page suivante précédente, début et fin et le wifi). Par contre, on n’a pas les OSD (On Screen Display), les messages affichés à l’écran prévenant qu’on tripote ces fameuses touches. Ça c’est gênant, même si ce n’est pas vital.

Le gestionnaire de fichiers (un point important à mon avis) est thunar. Simple et efficace, je le connais moins que Nautilus, mais il fait le boulot.
J’ai aussi testé la lecture de vidéo, et bonne surprise, les codecs sont installés (divx et mp3 en tous les cas). Le player est un mplayer skinné, et c’est là que je vais attaquer le principal reproche après cette courte utilisation : c’est too much !! Si l’interface de Mplayer n’est pas des plus glamour (même si elle n’est pas aussi immonde que celle de Vlc), cette skin est assez horrible. Et c’est un reproche que je peux faire à toute la distribution dans son paramétrage par défaut. Tous les effets sont trop… Il y a du feu à chaque fois qu’on lance un menu ou un sous menu, les fenêtres se plient en forme d’avion quand on les minimise. Une fois, c’est marrant, au quotidien, c’est pénible à utiliser, surtout sur un 701.
Vous l’aurez certainement compris, compiz est installé par défaut, avec les effets activés. C’est bien, toujours ça de moins à faire, mais à mon avis, il y a du boulot pour rendre ça plus agréable à vivre.
Dans l’ensemble, je trouve la distro agréable, je vais la tester plus avant sur mon eeepc.

PC maison

Petit rappel sur la config :
Dual core 5200
2 G de RAM
Nvidia 9600 GT

Le démarrage est plus rapide sur ma bécane fixe qui est aussi plus puissante
Le lancement se déroule de la même manière que pour l’eeepc à 2 exceptions près. Il y a des choix pour l’accès aux partitions NTFS (oui j’ai des partitions NTFS et un windows en dual boot, pas biennnnnnnnnn) et pour l’installation du driver de ma carte graphique Nvidia.
Et une chose que j’avais ratée, c’est la belle image de fond pendant tout le temps du lancement du live usb. Ça change de l’ambiance console noir et blanc.
Sinon, une fois lancée, ça tourne très bien, pas vraiment de différence avec une instal en dur. C’est beau, il y a de la transparence sur toutes les fenêtres, c’est sympa.
Le réseau Ethernet est reconnu sans rien faire, encore un bon point (même si c’est le minimum syndical). Pas de problème non plus pour le son. Xmms fait le job impeccablement, en tous les cas pour l’usage que j’en ai, c’est à dire choisir un répertoire et l’ajouter à la liste de lecture.
D’ailleurs en passant, les touches de volume de mon clavier Microsoft sont reconnues. Par contre, les autres non, mais ce n’est pas très gênant, je ne m’en sers pas de toute façon (des touches hein, pas du clavier).
Autre élément indispensable, l’éditeur de texte. Ici c’est Scite qui est utilisé. Rapide, ça a l’air customisable, suffisant pour mon usage. D’ailleurs je tape le billet dedans.
Pour la configuration, il y a un Elive panel. Mais je ne trouve pas ça très ergonomique, des fenêtres s’ouvrent dans tous les coins. Bof. Et lui aussi fait de la musique sans qu’on lui demande. D’ailleurs, on peut accéder graphiquement aux mêmes menus de plusieurs façon, c’est peut être mieux d’une autre manière, mais je n’ai pas envie de tester et customiser une version live, ça n’a pas d’intérêt.
Enfin, concernant la bureautique, ce sont Abiword et Gnumeric qui sont installés, ils font leur travail de façon satisfaisante tant qu’on reste dans du classique.Cerise sur le gâteau, comme c’est une base debian, à vous les apt-get et si vous êtes allergiques à la commande, il y a même synaptic (pas la dernière version malheureusement).
En conclusion, sur mon PC fixe, ça tourne comme un charme même avec pas mal d’applications ouvertes en même temps.

Désolé, je n’ai pas pu illustrer le billet car je ne suis pas arrivé à faire facilement de copies d’écran (j’ai pas trop cherché non plus …).
Et pour terminer une petite vidéo de ce que ça donne en live.

[MAO] Guitar Rig Mobile débarque

Guitar Rig Mobile GR3Native Instruments débarque sur le marché des insterface audio à bas prix avec son Guitar Rig Mobile.

Ce dernier est une interface audio usb 2.0 que vous allez pouvoir brancher sur votre Pc ou Mac pour vous prendre pour un(e) Guitar Hero (ou un Bass Hero), grâce à la version limitée (LE, Limited Edition) de Guitar Rig 3 fournie dans  ce bundle.

Les caractéristiques sommaires de l’interface hardware

  • Taille minuscule (de l’ordre du paquet de clopes) et poids ridicule (pèserait moins qu’une barre chocolatée, d’après le constructeur)
  • 1 entrée et 1 sortie Jack sortie stéréo pour moniteurs ou casque)
  • Convertisseurs 24bit/192kHz
  • Boutons de réglage du volume d’entrée et de sortie

Tout ça pour le prix raisonnable de 99 euros.

Info en provenance d’Audiofanzine

MobaLiveCD ou comment esssayer des LiveCD sous Windows sans rebooter

MobaliveCD est une petite application gratuite pour Windows qui ne fait qu’une chose et le fait bien. Elle permet de tester des LiveCD linux sans rebooter son ordinateur.

Pour ce faire, elle utilise un logiciel d’émulation (une machine virtuelle) nommé Qemu, qui est semblable aux ténors du genre, VMware ou Virtualbox (qui est lui aussi open source et disponible dans les dépôts d’Ubuntu).

UTILISATION

On ne peut plus simple !! On double clique sur l’exécutable de MobaliveCD (que l’on a mis où l’on veut puisqu’il est portable).

MobaliveCD2

Ensuite, on choisit son image iso en cliquant sur le bouton « Lancer le Live CD » et c’est tout.

MobaliveCD4

Le logiciel va vous demander si vous voulez créer un disque dur pour ce live CD, à vous de voir. J’ai répondu oui à chaque fois mais je n’en ai pas eu l’utilité. Je pense que si vous comptez vous servir du programme pour avoir toujours avec vous vos documents et fichiers de configuration, cela peut être utile. Sinon …

POINTS FORTS

L’un des gros points fort pour moi de ce petit bout de logiciel est le fait qu’il soit portable et qu’on puisse donc l’emporter avec soit partout sur une clé USB. Il suffit de mettre l’image iso de sa distribution favorite sur la même clé ou de la télécharger sur le PC hôte et nous voilà prêt à retrouver le monde de linux. Plus ou moins rapidement, il faut bien le dire.

POINTS FAIBLES

Car si la compatibilité avec les liveCD que j’ai testé est bonne, la vitesse de chargement et d’exécution est très variable d’une distribution à l’autre et d’un PC à l’autre.

Mes machines de test sont toutes les deux des dual core récents (à 1,8 et 2,5 GHZ) avec respectivement 1,5 et 2 gigas de RAM. Pas des F1, mais de bonnes machines. Et bien dans tous les cas, le fonctionnement a été vraiment lent. Il ne faut pas compter se retrouver dans une situation de liveCD standard. Le fait que c’est l’émulation qui fait tourner l’OS ralentit sensiblement l’exécution.

De plus, pour certains CD, la mise en route a pu être très longue, voire trop longue. Il vaut mieux faire autre chose en même temps, sinon on peut perdre patience.

LES DISTRIBUTIONS TESTEES

  • Luitlinux qui est basé sur une Damn Small Linux (voir ci dessous).

Le lancement du CD s’est fait sans problème, par contre une fois le LiveCD  lancé, je me suis retrouvé avec une souris non reconnue et ce sur mes deux PC de test : dommage, pas moyen d’aller plus loin.

  • Damn Small Linux, distribution miniature (environ 50 Mo) mais qui fait le maximum.

Celle-ci a fonctionné parfaitement tout le long de mon test : réseau reconnu, souris aussi, clavier (en anglais mais je ne suis pas rentré dans le détail, on doit pouvoir le passer en français), navigateur opérationnel, bref tout ce qu’il faut pour un usage basique. La lenteur n’est pas trop prononcée, mais il y a un léger temps de latence entre les frappes au clavier et à la souris et l’action à l’écran.

MobaliveCD1

MobaliveCD3

  • Slax, basée sur Slackware, encore une distribution minimaliste mais très complète et basée sur KDE.

Comme pour DSL, tout fonctionne et le lancement du CD s’est fait facilement. Par contre, on sent que le gestionnaire de bureau est plus lourd, car là il commence à y avoir une certaine latence entre les actions et leur affichage à l’écran. C’est toujours utilisable, mais pas très fonctionnel pour une utilisation régulière.

Mais elle m’a bien plus la Slax, je pense que je vais lui donner une chance sur un de mes PC.

MobaliveCD5 Slax

  • CD Linux :

Encore une distribution minimaliste (l’iso fait moins de 60 Mo). Tout s’est bien passé également, chargement (long) mais impeccable, possibilité de choisir la résolution de l’écran au démarrage notamment. Elle est basée sur XFCE. Le petit plus est qu’elle est francisée (suisse) par défaut.

Les logiciels installés semblent un peu juste pour autre chose que du surf ou écouter de la musique (je n’ai pas vu de traitement de texte par exemple), mais je suppose que l’on peut rajouter facilement des logiciels.

MobaliveCD7 cdlinux
MobaliveCD6 cdlinux2

Je pense que je la testerai également, car son look m’a bien accroché aussi.

Horrible est le 1er mot qui me vient à l’esprit. Pas pour la distribution, qui doit certainement être très bien, mais pour l’utilisation. C’est tout simplement impossible. Il y a vraiment trop de latence pour que ce soit utilisable.

Il semble donc que MobaliveCD soit à proscrire sur des Iso et des distributions trop grosses et lourdes.

AU FINAL

Si le concept et la réalisation sont excellents, le programme pêche par sa lourdeur sur les distributions les plus importantes en terme de volume et de fonctionnalités. A tester pour voir, si vous avez une bête de course qui pourra faire tourner sans ralentissement d’autres Iso. Tenez moi au courant si vous le faites.

Il n’empêche que ce petit soft gratuit a trouvé une place sur ma clé USB de programmes portables, puisqu’il me permet de faire tourner du Linux sur tout PC Windows sans rebooter ma machine.

A suivre

Du réseau sans réseau avec le T’nB Magic Copy

Vous voulez partager facilement des fichiers de PC à PC, mais vous n’y connaissez rien en réseau ? Le T’nB Magic Copy est fait pour vous.

Ce câble USB vous permettra simplement en le reliant à vos 2 PC de transférer des données sans configurer de réseau. Comme c’est de l’USB, c’est plug’n’play, on branche et ça marche. A l’initialisation, une interface va s’ouvrir sur chacun des PC qui permettra cet échange immédiatement et dans les deux sens.

En plus, le prix est très raisonnable au vue du service rendu, 29 €. Le câble en lui-même est rétractable et mesure 75 cm.

Pour l’instant, on ne peut l’utiliser que de Windows à Windows (quelle que soit la version, si elle est postérieure à Windows 98). Dans l’avenir T’nB projette la sortie d’un modèle Mac à Mac et Mac à PC.

News trouvée sur Audiofanzine

Emmener partout ses logiciels préférés grâce aux applications portables

J’ai découvert récemment la possibilité d’utiliser partout grâce à une simple clé USB les logiciels qui me servent quotidiennement. En effet, on peut désormais faire tenir sur un autre support que le disque dur tous les fichiers nécessaire pour faire tourner ces programmes. C’est vraiment très pratique, notamment si vous êtes en déplacement continuel et / ou si vous n’avez pas les autorisations nécessaires pour installer de programmes sur l’ordinateur du boulot. On appelle ce type de logiciels, des applications portables.

Vous pouvez vous aussi en profiter si vous avez à votre disposition une clé USB d’au moins 128 Mo et une connexion à internet. Vu les prix des clés désormais, je pense que 95 % des gens pourront utiliser cette astuce.

Sauf exception, vous ne pourrez pas utiliser les fichiers d’installation classique des logiciels. Il faut trouver la version « portable » que vous irez simplement transférer sur votre clé. Heureusement, de nombreux sites recensent des liens vers ces applications portables. Voici une petite sélection en français. Vous pourrez en trouver d’autre en cherchant sur Google. Si en connaissez d’autres sympas, n’hésitez pas à laisser l’adresse en commentaire, je mettrai le billet à jour.

Voici la liste des applications que j’ai stocké sur ma clé et qui me servent le plus régulièrement :

  • Audacity : retouche et de traitement audio
  • Mp3 Split Join : découper et coller des fichiers mp3
  • Cdex : extraction de cd
  • Winamp : player audio
  • Screamer Radio : ecoute de radios du monde entier en streaming
  • Mp3Tag : met à jour simplement les étiquettes (tags) de vos fichiers mp3
  • Gimp : retouche de photographies
  • 7zip : logiciel de décompression / compression
  • Ditto : presse papier nettement amélioré
  • FS Capture : logiciel de capture d’écran avancé
  • Snapkey : logiciel de capture d’écran plus simple

Tous ces logiciels sont gratuits et / ou open source dans les versions que j’utilise.
Il reste à les utiliser. Pour ça rien de plus simple. Soit vous cliquez sur le fichier exe du lanceur que vous aurez choisi et ensuite vous naviguez dans son interface pour lancer l’application de votre choix. Soit vous allez directement lancer l’application en cliquant sur son exe dans le dossier de la clé USB. C’est simple non.

Il ne me manque qu’une chose qui serait sympa, ce serait de rendre portable Guitar-Pro ou TuxGuitar pour pouvoir lire mes fichiers GP partout. Si vous savez si ça peut se faire ou connaissez la manip, prévenez moi.

J’espère que cette petite présentation vous aura été utile et que vous aussi vous succomberez au charme des applications portables.