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Ouvrir un fichier swf avec Firefox ou Chromium sous Ubuntu 14.XX

Depuis que je suis passé sous Ubuntu 14.04, j’ai des problèmes pour ouvrir des fichiers swf (Shockwave Flash). J’ai essayé avec Firefox, avec Chrome et Chromium et rien n’y faisait. Au lieu d’ouvrir le fichier, il me propose de le télécharger. Ce qui n’aide pas vraiment.

Vous allez me dire, pourquoi tu t’embête avec ces m**** de fichiers Flash. Et bien parce que TrueFire (un éditeur de vidéos et méthodes de guitare) a la bonne idée de penser aux utilisateurs de Linux (merci à eux, c’est ce qui m’a décidé à acheter cette vidéo de David Grissom, excellent et talentueux guitariste que je vous conseille chaleureusement au passage) et donc leur met à disposition un lecteur (certes en Flash), mais que l’on peut lancer assez facilement sous Linux dans un navigateur. Enfin, sauf si on a Ubuntu 14.04 …

La solution est un bidouillage, mais elle a le mérite de ne rien toucher dans le système et d’être assez facile à mettre en œuvre, en tous les cas, si on n’a pas des dizaines de fichiers swf à ouvrir.

Il suffit de créer un page html dans laquelle on va insérer le lien vers le fichier swf sur le disque dur de sa machine.

On copie colle le code suivant dans un éditeur de texte :

<!DOCTYPE html><html lang="en"><head> <title>Titre</title> <meta charset="utf-8"></head><body><embed width="800" height="600" src="fichier_flash.swf"></body></html>

fichier_flash.swf est le nom du fichier flash.
width="800" height="600" peuvent être adaptés en fonction de vos besoins et de votre écran.

On enregistre la page html avec le nom que l’on veut, de préférence dans le même dossier que le fichier swf. Sinon, on adapte le src de la page avec le chemin vers le fichier.
Ensuite, un simple double clic sur le fichier html et ça se lance dans le navigateur par défaut.

Chromium_grissom

Via le forum Ubuntu-fr.org

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Voici un article que j’ai commis pour le magazine Linux Pratique (il y a quasiment un an). Il s’agit d’un modeste état des lieux de 3 des lecteurs audio les plus communs sous Ubuntu (et Linux par extension) avec leurs points forts et leurs points faibles : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Ayant découvert Quodlibet à cette occasion, c’est devenu mon lecteur par défaut sur toutes mes installations. Ça me sert finalement de faire ce genre de test.

Bonne lecture.

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Une des tâches principale demandée à un ordinateur de nos jour est certainement la lecture de tous nos fichiers audio. Depuis quelques années, l’avènement du mp3 a fait de ce format celui qui est certainement le plus lu et le plus pratique d’un point de vue compacité et transport (même s’il existe d’autres formats plus libres et plus respectueux de la qualité musicale, comme l’Ogg Vorbis par exemple). L’élargissement de nos disques durs, l’apparition des baladeurs numérique et plus récemment des smartphones, a encore amplifié ce phénomène. Pour toutes ces raisons, nos PC sont devenus l’endroit privilégié où stocker nos bibliothèques musicales. Il est donc aujourd’hui indispensable de disposer d’un bon lecteur audio dans sa distribution GNU Linux favorite, même si désormais la simple lecture des fichiers ne suffit plus. Des fonctions annexes se doivent d’être présentes, que ce soit à l’installation ou par l’adjonction d’extensions.
Nous allons passer en revue les fonctionnalités, les points forts et les points faibles de 3 lecteurs audio installables par les dépôts dans Ubuntu 12.04 (sans ajout de PPA) : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Rhythmbox

Rhythmbox est celui des trois testés ici qui vous donnera le moins de peine pour être installé puisque c’est le lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04. Il est d’ailleurs très bien intégré à l’environnement de cette version. Les info bulles s’affichent à chaque changement de piste, l’application se retrouve dans le menu de l’icône de son (avec l’affichage des contrôles de lecture, piste précédente, suivante, les informations de la piste jouée et l’accès aux listes de lecture créées) et ce sans aucun paramétrage.
Pas besoin de lire un quelconque manuel avec Rhythmbox car tout est intuitif et bien pensé. On a tout sous la main, on ne parcourt pas des sous menu à n’en plus finir.

Figure 1 Rythmbox

Figure 1

En haut de la fenêtre (Figure 1), on retrouve à gauche les classiques contrôles de base : lecture / pause, piste précédente, suivante, lecture en boucle et lecture aléatoire. Sur la droite, c’est le contrôle de volume qui est accessible.
Juste en dessous, la barre de défilement de la piste en cours de lecture avec ses informations (Titre, Artiste, Album et Durée).
L’espace principal est occupé par deux zones : sur la droite l’affichage des fichiers musicaux accessibles, qui va varier en fonction du type de source choisi. Sur la gauche, on trouve les différents modes permettant d’accéder à la musique, que ce soit en local, en streaming ou à acheter sur Internet.

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  1. Bibliothèque

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  • Liste d’attente est une liste de lecture temporaire qui contient les titres que vous avez ajouté sans spécifier une liste de lecture particulière.
  • Musique regroupe toute la musique se trouvant en local sur votre ordinateur et dont les dossiers ont été indiqués lors du paramétrage initial (Menu Musique > Importer un dossier). La rapidité de l’import n’est pas le point fort de Rhythmbox qui a mis 7 minutes pour scanner ma bibliothèque contenant plus de 8 000 titres.
  • Podcasts permet de renseigner les adresses de vos podcasts favoris et ainsi suivre vos émissions préférées dans la même application sans devoir aller sur Internet.
  • Last.fm est un service de recommandation musicale disponible sur Internet et qui, grâce à Rhythmbox, permet de le retrouver sur son PC et d’être lié à sa bibliothèque de titres locale. Connexion Internet obligatoire pour bénéficier de ce service.
  • Libre.fm est comme Last.fm un système de recommandation et d’écoute musicale mais spécifiquement orientée vers la musique libre.
  • Radio recense par défaut 19 stations de radio diffusant en ligne. On peut bien entendu, comme pour les podcasts, ajouter d’autres stations en saisissant simplement leur adresse de diffusion via le bouton Ajouter

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[ordered_list style= »decimal »]

  1. Boutiques

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[unordered_list style= »bullet »]

  • Ubuntu One, comme son nom l’indique est la boutique maison d’Ubuntu et qui permet à l’utilisateur d’acheter légalement des albums ou des pistes à l’unité dans un catalogue assez étoffé, mêlant grosses pointures et artistes moins connus.

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[ordered_list style= »decimal »]

  1. Liste de lectures

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[unordered_list style= »bullet »]

  • Mon Top : les pistes ayant le plus d’étoiles. Ces étoiles peuvent se paramétrer dans les Propriétés de chaque chanson par un clic droit sur la ligne et en choisissant la note en nombre d’étoiles dans l’onglet Détails.
  • Récemment ajouté : ce sont les fichiers les plus récemment ajoutés à la bibliothèque.
  • Récemment lu : ce sont les fichiers lus en dernier par Rhythmbox.

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Les fonctions de bases présentes sont suffisantes pour la majorité des usages, mais elles peuvent encore s’élargir par un système de greffons. Par défaut seuls certains d’entre-eux sont activés (cf. Figure 2). Cela se fait très simplement par le Menu Édition > Greffons. A noter que certains comportent des préférences accessibles par le bouton du même nom situé en bas de la fenêtre.
Figure 2 Rythmbox

Figure 2

Rhythmbox est donc un très bon lecteur. Simple et robuste, prenant en charge sans problème mes 8 000 chansons, bien intégré au bureau Unity, il est très agréable à utiliser au quotidien. Les recherches dans la base de chansons se font très rapidement une fois que l’indexation est faite. De plus, les touches multimédia des claviers sont utilisables immédiatement et permettent de le commander sans jouer de la souris.
Les baladeurs numériques et notamment l’Ipod sont reconnus et peuvent ainsi s’interfacer avec le logiciel pour mettre à jour et organiser votre collection.

Quod Libet

Comme tous les logiciels de ce test, vous pouvez installer Quodlibet en passant par la logithèque Ubuntu ou par une ligne de commande (sudo apt-get install quodlibet).
Ce qui frappe quand on utilise Quodlibet après Rhythmbox, c’est sa rapidité. Son lancement est très rapide, il répond rapidement à toutes les sollicitations.
En revanche, ne comptez pas sur une intégration au bureau aussi poussée sans un minimum de configuration. Il ne figure pas dans l’icône de son comme Rhythmbox par défaut par exemple. Les touches multimédia ne sont pas non plus reconnues immédiatement, ce qui est dommage pour un lecteur audio.
Mais c’est plus sur sa légèreté et sa rapidité que vous serez agréablement surpris, ce qui fait oublier ces petits défauts. L’indexation de ma collection musicale ne lui a pas pris plus de 3 minutes.
Passons à l ‘exploration des possibilités et des options.
L’interface principale est assez simple. Elle ne vous proposera qu’une seule chose à la fois en général, rarement deux. On a, comme pour Rhythmbox, une barre en haut de l’interface avec les contrôles de lecture et les informations de la piste en cours. Juste en dessous, la barre latérale gauche expose le type de support ou le mode que l’on a choisi. A droite, ce sont les chansons qui apparaissent. Rien que du très classique donc.

Figure 3 Quodlibet

Figure 3

L’ajout de votre bibliothèque locale se fait comme d’habitude par le choix d’un ou plusieurs dossiers par le Menu Musique > Ajouter un dossier. Comme je le disais plus haut, Quodlibet ne craint pas les grosses bases de chansons. A ce niveau aucun plantage et la gestion des pistes se fait très bien. Il est possible de paramétrer dans les préférences un scan de la bibliothèque à chaque démarrage de l’application.
Différents modes sont proposés à l’utilisateur, en fonction de l’affichage désiré et de l’origine des fichiers audio.

[unordered_list style= »bullet »]

  • Liste de chansons : affiche les chansons actuellement en file d’attente.
  • Désactiver le navigateur : retire la barre latérale de gauche pour ne laisser que les chansons de la liste de chansons.
  • Rechercher dans la bibliothèque : affiche une zone de recherche permettant de rechercher par mot clé toute chanson correspondant au critère saisi.
  • Listes de lecture : affiche les listes de lectures.
  • Navigateur à panneaux : reprend l’interface de Rhythmbox avec possibilité de rechercher par critère ou de choisir par genre, album ou artiste.
  • Liste des albums : reprend tous les albums trouvés dans la bibliothèque, avec affichage (très rapide) des pochettes.
  • Système de fichiers : permet de naviguer sur ses disques durs. Utile pour ouvrir des fichiers que l’on ne souhaite pas ajouter à sa bibliothèque par exemple.
  • Radio Internet : rend possible l’ajout des adresses de diffusion de flux de radios en ligne. Une petite liste existe par défaut.
  • Flux audio : gestion de ses podcasts directement dans Quodlibet en ajoutant les adresses des flux d’abonnement.
  • Périphériques multimédia : gestion des baladeurs numériques.

[/unordered_list]

Figure 4 Quodlibet

Figure 4

Il est à noter que chaque mode possède une liste de filtres adaptés, avec des choix très intéressants comme l’aléatoire sur un artiste, un genre, le top 40 ou le flop 40 !! D’ailleurs, les choix en terme d’aléatoire sont variés, car on a le choix entre un mode mélangé simple et un autre avec pondération en fonction des notes des pistes.
Un point très intéressant de Quodlibet est également la possibilité de modifier les étiquettes des fichiers (les tags) très facilement et avec d’assez nombreuses possibilités. Ce la se fait facilement en cliquant droit sur un fichier ou un album et en choisissant Éditer les étiquettes. On peut par exemple compléter les étiquettes à partir des noms de fichiers ou renommer les fichiers à partir des étiquettes. Il ne remplacera pas complètement un éditeur de tags (comme Easytag par exemple), mais évitera d’ouvrir une autre application pour une simple modification.
Le dernier point qui fait sortir Quodlibet du lot est l’existence de nombreux greffons qui sont souvent particulièrement utiles, renforçant les fonctions de base du logiciel : on trouve notamment un égaliseur, la possibilité de graver des compilations (via un logiciel externe), la recherche des informations des albums via CDDB ou les couvertures, l’apparition des notifications sous forme d’info-bulle, l’intégration du lecteur dans l’icône de son de la zone de notification et la reconnaissance des touches multimédia des claviers. Et cette liste n’est absolument pas limitative, il y a des dizaines d’autres greffons. Et une fois qu’on a mis le nez dans cette liste, les chances que Quolibet corresponde parfaitement à votre usage et votre matériel est presque assuré.

Exaile

L’installation du logiciel se fait par la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande (ici sudo apt-get install exaile).
Exaile se démarque des deux premiers logiciel par le fait qu’il est beaucoup plus simple. Pas de gestion compliquée de bibliothèque avec de multiples affichages. Ici la bibliothèque est affichée dans la barre latérale et le seul choix à disposition est son classement par Artiste, Album ou une association de l’un des deux avec le genre et ou l’année. Simple et efficace.
Le chargement de la bibliothèque locale se fait par le Menu Editer > Bibliothèque. Là aussi, le chargement des 8 000 fichiers s’est fait très rapidement en 4 minutes.

Figure 5 Exaile

Figure 5

En fait, la majorité des changements de l’interface va se faire par les onglets se situant à l’extrême gauche de la fenêtre. On a tout sous la main sans passer par les menus en général.
Dans l’ordre on trouve :

[unordered_list style= »bullet »]

  • Bibliothèque : les fichiers locaux se trouvant dans les dossiers faisant partie de la bibliothèque.
  • Radio : Liste des radios Internet. Par défaut, aucune n’est renseignée. Charge à l’utilisateur de saisir les adresses de ses stations favorites.
  • Listes de lecture : par défaut, plusieurs listes de lecture intelligentes sont paramétrées (10, 300 ou 500 aléatoirement, Bibliothèque entière ou les fichiers avec des notes supérieures à 3 ou 4).
  • Fichiers : mode permettant d’aller fouiller son disque dur à la recherche de ses propres fichiers non présents dans la bibliothèque.
  • Paroles : On peut paramétrer dans les options plusieurs sites qui vont rechercher les paroles des chansons de la collection.

[/unordered_list]
De la même manière qu’avec Quodlibet, les greffons permettent de mettre en place des fonctions qui se retrouvent par défaut dans Rhythmbox comme les notifications OSD au changement des pistes, la prise en compte des touches multimédia des clavier ou la prise en charge des baladeurs numériques.
Un point positif d’Exaile est son gestionnaire de jaquettes (Menu Éditer > Jaquettes). D’un simple clic, on peut retrouver les jaquettes manquantes de sa collection, à condition bien sûr qu’elles soient disponibles. Sur plus de 1 100, il en a retrouvé 1 050 dans mon cas. Cette recherche prend par contre un peu de temps, variable en fonction de votre connexion Internet. Il est dommage en revanche que le logiciel n’affiche pas les icônes de pochettes dans la barre de gauche et ne les fasse apparaître que quand elles sont en lecture.

Figure 6 Exaile

Figure 6

Le système de notation est facile d’accès, ce qui permet de s’en servir (pas comme Rhythmbox). Un clic droit sur la piste, on choisit le nombre d’étoiles à attribuer et c’est bon.
Pour rester sur le clic droit, la gestion des tag (étiquettes) se fait tout aussi simplement. Après le clic droit sur un fichier ou un groupe de fichiers, on choisit l’option Propriétés. A partir de là, on a accès à la modification des tags des fichiers. Par contre, on ne peut pas renommer des fichiers, seuls les tags sont modifiés.
En conclusion, Exaile est un très bon lecteur, paramétrable finement. Mais il reste malgré tout simple à utiliser et son interface est assez épurée par rapport aux autres lecteurs de ce test.

Tableau récapitulatif

Lecteur audio Points forts Points faibles
Rhythmbox
  • Lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04
  • Simple d’utilisation
  • Robuste et efficace
  • Indexation de la bibliothèque un peu lente
  • Pas d’édition des tags
Quod Libet
  • Très léger et rapide
  • Édition des tags performante et simple
  • Beaucoup de possibilités de personnalisation par les greffons
  • Obligé de fouiller les greffons pour des fonctions de base
  • Pas d’achat de musique en ligne
Exaile
  • Très léger
  • Gestionnaire de jaquettes
  • Tags faciles d’accès
  • Pas de vue graphique des pochettes en mode Album
  • Pas d’achat de musique en ligne

[WordPress] Comment corriger l’erreur planification manquée

Ça fait des mois que j’ai un problème avec WordPress qui ne me publie pas tous les billets que je planifie. Avec mon ancien hébergeur, j’avais trouvé une solution (que j’ai oubliée) et qui consistait à bidouiller le cron du serveur. Suite au changement d’hébergement, je me suis donc retrouvé avec ce même problème et deux billets non publiés la semaine dernière. Donc, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai fait quelques recherches pour résoudre cette erreur de « planification manquée ».

La première solution (trouvée via le Blog Chine) qui semblait fonctionner pour les versions à partir de la 2.9, mais qui dans mon cas n’a pas marché, est d’aller modifier le time-out du fichier cron.php qui se trouve dans le dossier wp-includes/cron.php . Ouvrons donc ce fichier et modifions la valeur timeout (en gras ci-dessous) pour la passer de 0.01 à 10 secondes :

$cron_request = apply_filters( ‘cron_request’, array(
‘url’ => site_url( ‘wp-cron.php?doing_wp_cron=’ . $doing_wp_cron ),
‘key’ => $doing_wp_cron,
‘args’ => array( ‘timeout’ => 0.01, ‘blocking’ => false, ‘sslverify’ => apply_filters( ‘https_local_ssl_verify’, true ) )

On passe à 10 secondes.

$cron_request = apply_filters( ‘cron_request’, array(
‘url’ => site_url( ‘wp-cron.php?doing_wp_cron=’ . $doing_wp_cron ),
‘key’ => $doing_wp_cron,
‘args’ => array( ‘timeout’ => 10, ‘blocking’ => false, ‘sslverify’ => apply_filters( ‘https_local_ssl_verify’, true ) )

La planification d’un billet test ayant échoué, j’ai dû approfondir mes recherches et je suis tombé sur mon sauveur, un plugin appelé wp-missed-schedule. Il s’est avéré tout à fait fonctionnel et comme ce n’est qu’une extension à installer, pas de prise de tête de fichiers à modifier, on installe l’extension, on l’active et c’est plié.

Comme quoi, souvent avec WordPress, il y a un plugin pour chaque solution.

[Vidéo] Super démonstration de magie électronique propulsée par l’open source

Voici une jolie vidéo que je trouve très poétique d’un magicien qui présente un numéro lors d’une conférence sur TED.com.

La cerise sur le gâteau c’est que ce monsieur, Marco Tempest, utilise des technologies Open Source pour arriver à ce résultat.
Enjoy.

La vidéo ne s’affiche pas dans Chrome pour une raison que j’ignore, mais dans Firefox ça fonctionne. Sinon cliquez sur le lien sous la vidéo.

[WordPress] Les raccourcis claviers de l’éditeur WordPress

La souris, c’est bien mais le clavier c’est mieux. Enfin, c’est mon sentiment. Il permet d’aller plus vite et d’être plus efficace, sans mouvement inutile et évite de se faire mal au poignet. C’est ce que j’applique au boulot tous les jour et il n’y a pas d e raison que dans mon activité de blogueur il n’en soit pas de même.

Voilà pourquoi, il est fort utile de connaitre les raccourcis clavier de mon moteur de blog favori, j’ai nommé WordPress.

En pressant le bouton en forme de point d’interrogation qui se trouve dans la barre d’édition, on a déjà accès à pas mal  de chose pour l’écriture des billets.

raccourcis clavier wordpress

Finalement, ce n’est pas différent de ce qu’on peut faire dans un traitement de texte, les raccourcis sont assez standards pour les copier, coller, gras, italique, … ce qui est une bonne chose.

Ce qui est intéressant (toujours pour moi), c’est l’insertion de listes numéroté ou pas avec Alt + Shift + O ou U. Ça va me faire gagner du temps. En revanche, ça ne fonctionne pas si on est dans l’éditeur html, mais seulement dans le Visuel. Idem pour l’insertion d’image avec Alt + Shift + M, c’est pratique.

Celui qui ne fonctionne pas c’est justement celui qui permet de basculer en mode html … Dommage, car j’y passe du temps aussi.

Voici deux autres astuces qui fonctionnent également mais qui ne sont pas dans la liste :

Aller à la fin du billet : Ctrl + Fin

Aller au début du billet : Ctrl+ Début

Bonne écriture de billets sous WordPress.

Via wpmu.org

Comment exécuter un script shell en ligne de commande

Suite à l’achat des jeux du Humble Bundle 6, je ne savais pas trop comment allait se passer l’installation. C’était compatible, mais comment ça allait se présenter … En fait, 3 des 5 jeux que j’ai installés étaient sous forme de scripts shell (fichier avec extension .sh).

Comme ce qui peut sembler évident pour des utilisateurs avertis ne l’est pas pour ceux qui ne rencontrent que très ponctuellement ce type de fichiers, voici comment exécuter un script shell.

Il faut d’abord rendre le script exécutable :

chmod +x /home/agatzebluz/script.sh

Pour l’exécuter, soit on le lance en tapant le chemin :

 /home/agatzebluz/script.sh

Ou on se met dans le dossier contenant le script puis on l’exécute :

cd  /home/agatzebluz/

./script.sh

Via Comment Ça marche