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Musician Bundle – Guitar Edition

L’excellent David Wallimann (qui sévit aussi sur GuitarPlayback.com) a mis sur pied (sur le même système que le Humble Bundle pour les jeux vidéos) un Musician Bundle, destiné pour cette fois exclusivement (encore que …) aux guitaristes.

Le principe est simple, vous avez un ensemble défini de logiciels et de leçons qui vous sont proposés à l’achat pour un prix raisonnable. Le prix est d’autant plus raisonnable que c’est vous qui le fixez. Les produits de cette première édition du Musician Bundle vaudraient en totalité plus de 300 dollars, mais vous donnez ce que vous voulez.

Voici la liste des produits :

Musician bundle

Pour moi, rien que TH2 (simulateur d’ampli au format plugin), GuitarPro (lite), N-Track (séquenceur) et Riff Master Pro (permet de ralentir des fichiers audio, idéal pour repiquer des soli) valent le détour. Mais il y a d’autres produits tout aussi intéressants, comme Neck Diagrams (pour les profs de guitare ou les blogueurs pédagogiques), le ebook sur les modes de David ou bien le Midi Guitar Keys.

Bref si vous n’êtes pas encore trop outillé ou que vous voulez une partie de ces produits,  je ne peux que vous conseiller de jeter un coup d’oeil sur le site, d’autant plus que la vente prendra fin dans 5 jours et 20 heures.

Musician Bundle countdown

[Vidéo] De bonnes pistes pour se faire un programme de travail à la guitare

Depuis quelques semaines, j’essaie de me conformer à un régime plus strict … pas au niveau de la nourriture, mais avec ma guitare. Le déclic est venu de vidéos que j’ai regardé sur le channel Youtube de Justin Sandercoe, guitariste britannique fort sympathique et compétent dans pas mal de styles et qui a une approche vraiment pragmatique de l’instrument.

La nouvelle série de vidéos qu’il met en ligne chaque semaine s’appelle « efficient practice », la pratique efficace si l’on traduit de manière très littérale. En bref, il explique ce qui est, selon lui, la bonne manière de pratiquer si l’on veut évoluer et ce quel que soit son niveau. Il apporte aussi des pistes sur les outils à utiliser pour permettre à cette pratique d’apporter tout son potentiel.

Ce que je retiens pour l’instant à titre personnel, c’est d’abord de jouer peut être moins, mais mieux et surtout régulièrement, l’idéal étant bien entendu une pratique quotidienne.
Ce que je vais aussi essayer d’appliquer plus, c’est la transcription de morceaux, soli, riffs, rythmiques, … à l’oreille et de les noter afin de ne pas les oublier.

Enfin, l’un des meilleurs conseils que j’ai entendu dans ces vidéos est le suivant : la pratique ne rend pas parfait, elle rend permanent. Ce qui, dit simplement, signifie que répéter, répéter, répéter encore et toujours la même chose (gamme, accord, solo, …) jusqu’à ce que « ça rentre », ne rendra pas pour autant cette chose parfaite si elle n’a pas été apprise correctement dès le départ. Elle ne fera qu’ancrer une mauvaise habitude. En creux, c’est faire l’apologie de la lenteur, ce qui pour un apprentissage d’instrument est une très bonne notion. Nous ne faisons pas dans la course, puisque le seul concurrent, c’est soi-même. Autant prendre son temps et y arriver bien en une fois sans revenir en arrière parce qu’on s’est planté dès le début sans s’en rendre compte.

Comme vous pouvez vous en rendre compte, il n’y a rien de révolutionnaire dans l’approche de Justin, mais c’est seulement rempli de bon sens. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me parle. Peut être que grâce à lui, je vais faire enfin des progrès cette année.

Je mettrai à jour ce billet avec toutes les vidéos qu’il publiera sur ce sujet au fur et à mesure.

Episode 1

Episode 2

Episode 3

Episode 4

Episode 5

Episode 6

Episode 7

Episode 8

Episode 9

Festival de guitares ce week end à Orry la Ville

Depuis l’année dernière, un festival de guitares à lieu à 10 km de chez moi et à environ 30 minutes de Paris, dans la charmante bourgade d’Orry la Ville dans l’Oise, 60cordes. J’avais bien apprécié l’année dernière l’ambiance qui se dégagez quand on arrivait sur place. C’est familial mais toute l’équipe municipale soutient le projet, le maire en particulier. C’est plutôt une bonne chose. Le programme était bon, cette année, ils remettent ça avec du lourd, le 12 et surtout le 13 mai.

affiche_60cordes-723x1024

Au menu, du picking, du métal, du celtique, du jazz, bref un programme très varié, tout ça dans l’après midi du dimanche 13 mai à partir de 13h15 pour les têtes d’affiche.

IRISH COFFEE GROUP – celtique
TRIO MORGLBL – on ne présente pas Christophe Godin et son trio de métal cartoon
ERIC GOMBART – picking
GAËLLE BUSWEL – blues folk
PIERRE DORAGON Trio – Jazz classique (c’était mon voisin d’en face, il y a encore 4 mois, je vous le conseille, les journées d’été les fenêtres ouvertes, il remplaçait TSF :-))
NINA ATTAL – Soul blues

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Je ne saurais trop vous engager à ne pas faire comme moi qui ne peux pas me libérer et à vous rendre dimanche à Orry la Ville pour vous remplir les oreilles de belles notes, pour un prix somme toute modique (l’entrée pour tous les concerts est à seulement 20 euros). En prime, vous pourrez aller vous dégourdir les jambes dans la forêt toute proche après les concerts.

Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.

Uploader vos copies d’écran vers Flickr avec Shutter

Quand je fais un tuto, ce qui me prend le plus la tête c’est de faire les copies d’écran, de les uploader de les intégrer dans le billet, bref la gestion des images. Quand je suis sous Linux, je fais tous mes print screen avec Shutter qui est un programme formidable. Il a même une fonction d’export vers des sites de partage d’images. Le seul problème, c’est que désormais, toutes mes images sont sur Flickr (j’ai même pris un compte pro à cette occasion) et qu’on ne peut pas exporter les copies vers ce site … par défaut en tous les cas.

Mais sur le site de Shutter, j’ai trouvé un tutoriel pour activer cette fonction, via une extension, postr. En voici ma traduction et adaptation.

Pour permettre à Shutter d’uploader vos copies d’écran vers Flickr d’un clic de souris, il va falloir installer Postr qui est maintenu par Ross Burton.

INSTALLATION

Télécharger postr. Voici les liens vers les principaux formats de distributions GNU/Linux

Installer en ligne de commande ou simplement en double cliquant sur le paquet .deb.

UTILISATION

Une fois le paquet postr installé, prenez une copie d’écran avec Shutter.
Passez ensuite par le menu Capture d’écran > Ouvrir avec > Flickr Uploader.

Shutter Menu uploader vers Flickr

Une nouvelle fenêtre s’ouvre, permettant d’uploader votre image vers Flickr. Vous pouvez choisir le nom, les tags, l’album auquel rattacher ce fichier.
Si vous avez fait plusieurs copies d’écran, vous pouvez les faire glisser à partir de l’interface de Shutter directement dans l’uploader. Pratique. Sinon, vous avez le bouton avec le + qui vous permettra également de rajouter des fichiers se trouvant sur votre disque dur.

Flickr Uploader

Et voilà, après il ne reste qu’à appuyer sur le bouton Upload et vos copies d’écran se retrouvent directement sur votre compte Flickr.

Accélérer ou ralentir une piste audio avec yatm

J’aime assez le principe de pouvoir ralentir ou accélérer une piste audio (principalement des mp3 dans mon cas et surtout pour les ralentir) afin de pouvoir repiquer plus facilement un morceau, une rythmique, un plan ou un solo de guitare. Sous Windows, il y a pas mal de softs pour faire ça (notamment Amazing Slow Downer que j’ai pas mal cracké utilisé quand j’étais plus jeune et sous Win), mais sous Linux, je ne m’étais jamais penché sur la question.

Prenant mon courage à 2 mains, j’ai plongé dans la logithèque Ubuntu en y faisant une recherche et 2 logiciels sont remontés à la surface. Le premier (et le plus sympa à mon goût) est yatm. Je vais vous le présenter rapidement. A titre informatif, le second est wsola.

D’abord le point négatif. C’est en ligne de commande. Mais ce n’est pas très gênant pour un usage basique, le plus embêtant restant la sélection du fichier audio s’il n’est pas dans votre dossier utilisateur. Pour le reste, c’est assez simple.

La syntaxe donne ceci :

yatm [options] fichier

Les options que l’on peut passer dans la commande sont les suivantes :

-b commence à jouer à partir d’un moment donné, qui est déterminé par un décalage par rapport au début du fichier au format 0:00:00 (soit heures:minutes:secondes)

-e arrête la lecture du fichier après une certaine durée, donnée en secondes (sans décimale)

-t spécifie le tempo auquel on souhaite faire jouer le fichier. Le tempo de base du morceau est de 1.0. Donc le faire démarrer à 90% de la vitesse donne 0.9 et plus vite à 120% donne 1.2

-s transpose par demi-tons (utile si votre idôle joue en Mi bémol)

-c transpose par centième de ton

Je vous laisse compulser le manuel (man yatm dans une console) pour voir les quelques autres commandes qui ne sont pas reliées directement à son usage musical.

Le bon point c’est que yatm peut jouer les fichiers au format Vorbis, Speex et mp3.

Pour une utilisation très simplifiée, il suffit de rentrer la commande sans aucune option. Dans ce cas, en appuyant sur les touches + et – de votre pavé numérique, vous agissez directement sur le tempo en cours de lecture.

Voici ce que ça donne sur une de mes chansons favorites du moment, du guitariste David Grissom :

David Grissom – Lonesome Dove retraité

Le seul point faible que je trouve à ce programme est l’impossibilité de mettre en boucle une partie du fichier.

Et merci à Netgui pour la trouvaille de ce joli player.

Télécharger facilement les programmes de catchup TV avec TVDownloader

J’adore le programme Arte7+recorder, mais j’ai trouvé (via le Planet-Libre sur le blog de Devil505) un soft plus complet qui permet de télécharger la plupart des émissions proposées en catch-up TV sur France Télévision (Pluzz), Arte, M6Replay, Canal+ et RTL, Radio France et Europe1 pour des podcasts audio. Il s’appelle TVDownloader.

Il y a de tout, c’est vraiment sympa, lors de mes essais en revanche, M6Replay ne fonctionnait pas, ça moulinait dans le vide. Les podcasts ne fonctionnent que pour Radio France. Pour Europe1 et RTL, rien ne se passe quand on les sélectionne.

TVDownloader Preferences_003

L’installation se fait via un paquet deb que l’on récupère sur le site du programme. Pour les autres distributions, il faudra partir des sources ou pour Frugalware suivre les instructions de Devil505.

Depuis la version 0.5, il existe aussi un PPA, mais je n’ai pas eu le temps de tester cette version.


TVDownloader_002

TVDownloader_004

TVDownloader_005

L’utilisation du programme est très simple. On a un menu déroulant sur la gauche qui permet de choisir le site de catchup TV, un autre au milieu pour déterminer la chaine (dans le cas de Pluzz) ou le « canal approprié » et enfin un dernier sur la droite pour le type d’émission ou le nom de l’émission.
Juste en dessous, se trouve la zone d’affichage des émissions qui correspondent aux choix que l’on a effectués via les menus déroulant. On peut alors cocher celle(s) que l’on veut récupérer et on appuie sur le bouton ajouter.
L’émission est alors mise dans une file d’attente, et un clic sur le bouton « Lancer le téléchargement » suffit pour commencer le download.

Au niveau de l’interface, il y a du bien et du moins bien. Il y a trop de menus déroulants à mon goût on s’y perd un peu et ce n’est pas toujours utilisé en fonction des « chaines ». Je suppose que ça dépend justement de l’organisation de chaque site. Les icônes de la file d’attente ne sont pas toutes très explicites et il n’y a pas d’infobulle au passage de la souris. Mais ce n’est pas non plus la mer à boire. On se fait prendre une ou deux fois et après on prend le pli.

Ce qui m’a plus gêné dans la présentation, c’est l’absence des résumés des émissions (qu’il y a sur Arte7+recorder) et des images. C’est vraiment spartiate et parfois ça aide d’avoir un visuel pour faire son choix rapidement.

De plus, lors de mes tests, j’ai quand même rencontré pas mal de bugs :

  • quand on sélectionne plusieurs fois une chaine, le menu déroulant du milieu fait apparaitre plusieurs fois les entrées dans ce menu.
  • TVDownloader_006

  • les émissions choisies et qui sont dans la file d’attente ne se téléchargent pas automatiquement si elle sont de différentes chaines. Ce point est assez désagréable si on planifie ses téléchargement la nuit et qu’au petit matin on s’aperçoit que seuls quelques uns sont terminés.
  • Comme je l’ai dit plus haut pour certaines chaines, rien ne se passe quand on les sélectionne.
  • le chargement des émissions après la sélection du menu déroulant ad hoc est trèèèèèssss longue. C’est peut être du à ma connexion, mais là encore c’est un peu saoulant, surtout quand on doit en faire 5 ou 6 d’affilée.

Bref, vous l’aurez compris, j’aime le principe de ce programme, mais il pêche pour l’instant au niveau de la réalisation. Il est toutefois encore jeune et j’espère que la version 0.5 corrigera certaines de ces erreurs. Je vais prendre le temps de tester tout ça.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

Un autre fournisseur de newsgroups pas cher

J’ai découvert un nouveau fournisseur de Newsgroups qui est intéressant : Usenet.nl

usenet.nl logo

Il y a pas mal de bons points sur cette offre :

  • Un logiciel qui fait tout en même temps : recherche par mot clé, par groupe, téléchargement, gestion du mode de téléchargement.
  • Il est vraiment beau et bien fichu avec un système d’onglets.
  • La rétention est très bonne : texte jusqu’à 1000 jours et binaire jusqu’à 450 jours.

Le test s’est bien passé chez moi, par contre, je n’ai pas réussi à faire fonctionner cette offre sous Linux en SSL. Sans SSL en revanche, pas de problème. Mais pas de logiciel bien entendu, c’est réservé à Windows. Il faudra utiliser votre grabber de news favori.

Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on peut s’inscrire pour un essai gratuit de 14 jours pour tester le service. Il faut laisser son N° de carte (pas de paypal accepté), mais la résiliation se fait très facilement en un clic (contrairement à certaine autres offres où il faut aller fouiller le site). Pas de stress donc.

Les prix vont donc de 11,99 € à 8,66 € par mois en fonction de la durée d’engagement (d’un mois à un an). Ce qui reste très correct si vous vous engagez pour un an au regard des services rendus et le logiciel fourni avec l’offre.

Donc testez le si vous voulez un fournisseur de newsgroups pas cher et rapide à prendre en main.

Framapack – L’installeur de logiciels libres

J’ai testé il y a quelques semaines Ninite (anciennement Volery) qui permet d’installer en une seule fois tout un tas d’applications pour windows. Ces applications sont des logiciels gratuits, mais pas forcément libres. C’est déjà pas mal, mais on peut mieux faire.

Et bien c’est Framasoft qui a relevé ce défi et qui propose désormais Framapack qui est un installateur du logiciels libres exclusivement.

framapack

Il y a du choix et dans diverses catégories :  bureautique, développement éducation, internet, graphisme, jeux, multimédia et utilitaires.

Bien sûr les ténors sont là, Firefox, Ooo, Thunderbird, VLC, Audavity, Filezilla, Gimp, … mais également des logiciels moins connus. Je vous laisse découvrir la liste, il y en a 45 en tout.

Pour installer tous ces programmes, ce n’est vraiment pas compliqué. Il suffit de cocher la petite case qui correspond à chaque logiciel, puis tout en bas de la page de cliquer sur le bouton « Obtenir le programme d’installation ». On télécharge alors le framapack.exe et on installe.

Facile, non ?

Via freeware-tuto

Lancer un programme au démarrage de Puppy Linux 4.2

puppy linux 4.2 desktop bureauEn fait, pour permettre à un programme de se lancer au démarrage avec la nouvelle version de Puppy Linux (et peut être les anciennes, je n’ai pas vérifié ce point), il suffit de faire un raccourci dans un répertoire du dossier root qui s’appelle startup, soit démarrage en anglais.

Donc, on ouvre deux fenêtres de l’explorateur de fichiers, qui par défaut s’appelle Rox Filer, et on se place dans le dossier contenant les applications (le plus dur c’est de le trouver …). Dans l’autre, on ouvre le fameux dossier /root/Startup.

Ensuite, il ne reste pus qu’à faire glisser les applications d’une fenêtre à l’autre en choisissant de faire un symbolic link.
Et voilà, au prochain démarrage, vos applications pourront s’ouvrir automatiquement.

Caler des sous titres de divx avec Time Adjuster

Un petit programme Windows (ooohhhh) mais gratuit (aaahhhh) qui me sert pas mal. C’est pointu mais très utile pour le dévoreur de séries US que je suis.

Time adjuster va vous servir à caler les sous titres (srt par exemple) sur vos vidéos en divx, (hum hum) légales bien sûr.
J’ai bien essayé de lui trouver une alternative (windows ou linux), mais c’est toujours à celui là que je reviens car il a un gros avantage : il est simple. Bon, il est aussi très moche, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Malgré ce défaut, l’interface se manipule très facilement et c’est bien le principal. Et il est très léger, pas de problème pour le faire tourner sur un vieux PC.

En gros, la, procédure c’est : on charge le sous titre, on lui demande de synchroniser avec le divx, on cale la première ligne de dialogue et la dernière, il remouline le fichier, on enregistre et voilà (comme dise les américains).

La preuve en images.

Voici l’interface du logiciel à l’ouverture (une fois passés les astuces du démarrage).

interfaceTA

Cliquer très classiquement sur l’icône du dossier pour aller choisir sur votre disque dur le sous-titre à ouvrir.

openSRT

Après un message de confirmation, vous cliquez simplement sur l’icône en forme de montre à gousset (la -ème en partant de la gauche) pour lancer l’interface de synchronisation.
Voici alors ce que vous devriez avoir sous les yeux. Ce masque est divisé en 4 parties. A gauche, les lignes de sous-titres défilent chronologiquement. A droite, c’est la time frame, c’est à dire la correspondance entre le temps écoulé dans le divx et l’apparition du sous titre. En haut c’est la première ligne à caler et en bas c’est la dernière. Bien sûr vous n’êtes pas obligé d’utiliser forcément la première et dernière ligne de sous titre, si par exemple il y a des crédits de la team de sous titrage.

calageSRT

Une fois vos lignes de dialogue choisies, cliquez sur l’onglet « hh:mm:ss ». Dans cet onglet vous allez tout simplement rentrer le moment exact auquel doit apparaitre à l’écran le sous-titre, au format heure, minutes, secondes, pour le début et la fin. Pour cela vous pouvez utiliser le lecteur avi incorporé (cf. copie d’écran ci-dessous). Pour ma part, je préfère utiliser mon propre lecteur habituel et rapporter à la main les deux temps que j’aurais trouvé.

calageSRThhmmss

Si cependant, vous décidez de cliquer sur le bouton « Utiliser le lecteur avi … », voici comment se présente l’interface. Une fois le divx lancé il vous suffit de cliquer sur le bouton ad hoc pour signaler au logiciel le moment auquel la ligne devra apparaitre.

calagevideo

Quand les deux lignes sont remplies, cliquer simplement sur le bouton OK et Time Adjuster vous mettra en face à face les deux fichiers de sous titre, l’original et celui calé. Vous n’avez plus alors qu’à cliquer sur OK puis sur la disquette pour valider les changements. Si vous souhaitez garder l’original tel quel, c’est l’icône avec plusieurs disquettes qui vous permettra de ne pas écraser le fichier d’origine.

modifSRT

N’hésitez pas à poser des questions en commentaires s’il y a quelque chose qui vous échappe.