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Windows m’a bloqué l’accès à mes partitions NTFS depuis Linux

Après avoir eux des soucis au démarrage suite à un aller retour sous Windows, je me suis rendu compte que mes disques durs de stockage de données en NTFS n’étaient plus accessibles en écriture, mais seulement en lecture seule. Et c’est très énervant !

D’habitude, au boot j’ai une invite à faire une commande fsck sur les disques, mais dans ce cas précis, non.

J’ai donc recherché dans la doc Ubuntu et j’ai trouvé la commande ntfsfix qui m’a permis de réparer mes disques.

Voici la commande à taper :

sudo ntfsfix -d /dev/sdXX

Bien sûr le XX est à adapter en fonction de votre disque.

Via https://doc.ubuntu-fr.org/ntfsfix

[Humble Double] Le Fine Bundle est encore dispo pendant quelques heures

Je n’ai pas vu passé beaucoup de pub pour le Humble Bundle en cours, alors avant que ce soit trop tard (c’est fini dans 11 heures), je vous enjoins à en profiter car les jeux disponibles cette fois sont sortis d’un studio réputé, Double Fine. Au moins un des jeux présentés avait déjà été proposé lors d’une édition précédente du Bundle (Psychonaut) dont je n’avais pas profité.

Cette fois je n’ai pas laissé passé ma chance, d’autant plus que les autres jeux ont l’air bien fun.

humble bundle double fine

  • Psychonauts
  • Costume Quest (jeu d’aventure bien marrant, mes enfants adorent quand j’y joue)
  • Stacking

Si vous payez plus que le prix moyen (actuellement à peine 8.5 $) vous aurez en prime Brütal Legend, un jeu d’aventure Rock Metal, avec des voix entre autre de Jack Black (le personnage principal), Lemmy Kilmister et Ozzy Osbourne. Vous obtiendrez aussi l’accès à 8 prototypes de jeux (seulement sous Windows malheureusement).

Si vous mettez encore plus la main au porte monnaie, vous pouvez débloquer pour 35$ (Kickstarter Style) l’accès à Broken Age (pas encore sorti) et pour 70$ un T Shirt aux armes du Studio.

Bien évidemment, tous les jeux de cette éditions tourneront sous Linux, sinon, je ne vous en parlerais pas. Mais ils sont aussi disponibles sous Windows et Mac pour ceux d’entre vous qui n’ont pas la chance d’utiliser l’OS au pingouin.

Humble Bundle 6 – une très bonne cuvée

Voilà un truc que je n’avais pas fait depuis fort longtemps : acheter des jeux vidéos. Je dois dire que j’ai de moins en moins de temps pour jouer, avec mes 3 petits à s’occuper, mais hier j’ai bêtement craqué après avoir regardé les vidéos des jeux proposés dans le Humble Bundle 6. Ça faisait une ou deux fois que j’avais failli et courageusement résisté, mais la disponibilité de 5 jeux directement sous Linux a eu raison de ma détermination.

En bon radin, je dois dire que le fait de payer ce que l’on veut a été un facteur aggravant. Toutefois en bon linuxien, j’ai payé plus que la moyenne des autres OS et même de Linux d’ailleurs, ce qui m’a valu l’obtention d’un sixième jeu gratuit. Yesss.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Humble Indie Bundle project est un « organisme » qui propose régulièrement plusieurs jeux de studios indépendants (ce qui est loin de vouloir dire mauvais jeu) dans un pack ou bundle. Il y a 2 avantages à s’intéresser aux Humble Bundle. L’un est justement de pouvoir payer ce que l’on souhaite pour obtenir ces jeux, ce qui est plutôt chouette d’un point de vue économique. Il faut également souligner que le prix versé est réparti entre les développeurs, Humble Bundle et une association caritative. On fait une bonne action et on se fait plaisir.

L’autre raison est que tous les jeux sont garantis multi plateforme Linux, Mac OS et Windows. Donc on ne laisse personne de côté, ce qui est une attention qui ravira les pauvres linuxiens que nous sommes. Et je vous confirme que tous les titres de ce Bundle sont bien compatibles avec Linux (en tous les cas avec ma Linux Mint dernière version), sans prise de tête avec une très bonne qualité à l’arrivée (je n’ai qu’un petit bug à déplorer).

Passons au menu.

[unordered_list style= »tick »]

  • Dustforce (le jeu bonus) : un jeu de plateforme super rapide où l’on incarne un … balayeur
  • Rochard : jeu d’action se passant dans une mine et dans lequel on joue avec la gravité et les objets environnants pour se frayer un passage ou se débarrasser de ses ennemis. J’ai hâte d’approfondir.
  • Shatter : un casse brique sous stéroïdes avec une musique électro bien speed pour se mettre dans l’ambiance.
  • Space Pirates and Zombies (aka S.P.A.Z.) : un jeu d’action stratégie dans l’espace. Pas encore regardé et c’est celui qui m’attire le moins. Je n’ai pas compris le but du jeu en regardant la vidéo de présentation …
  • Torchlight : un Diablo like. Rien que ça ça suffit à me conquérir, j’adore les Hack and Slash
  • Vessel : un jeu de résolution d’énigmes et de puzzle qui a l’air très sympa avec des graphismes vraiment beaux.

[/unordered_list]

A signaler que Vessel n’est pas encore disponible pour Linux mais qu’il devrait l’être dans les prochains jours d’après l’annonce passée sur le site.

Enfin dernier point qui me ravi, pour le prix payé, vous avez aussi le téléchargement de toutes les musiques des jeux (sauf Vessel) qui sont de très bonne qualité.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Ajouter l’image que l’on veut sur un bouton dans Excel

En ce moment, je suis dans une phase intense de développement de macros Excel. Et il faut bien dire qu’y accéder par le menu, ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Donc je crée des boutons. Mais les images que l’on peut leur associer sont bizarrement tout sauf parlantes. Alors pour customiser ça, on peut s’amuser avec l’éditeur de boutons, mais bon … pas très pratique non plus.

Il y a une autre solution qui est de remplacer l’icône du bouton par une image de son choix, sachant que la taille admise est de 16 fois 16 pixel (pas gros comme image). Si vous en mettez une plus grande, elle sera réduite.

Il suffit donc avec son programme de copie d’écran favori (sous Windows pour moi c’est Fastone Capture) de faire une petite copie de ce qu’on veut, puis de cliquer droit sur un endroit vide d’une barre d’outil d’Excel, Personnaliser, et cliquer droit encore sur le bouton que l’on veut modifier. On colle ensuite la copie d’écran miniature qui est dans le presse papier (avec un simple Ctrl+V) et voilà !!!

Via l’aide Online Microsoft Office

Fermer proprement Spotify sous linux

Si comme moi vous utilisez Spotify mais que comme moi, vous êtes près de vos sous, vous avez installé la version windows que vous faites tourner avec Wine. D’ailleurs ça marche impec, pas la peine de s’embêter avec un client Linux en version beta et qui ne fonctionne qu’avec les utilisateurs premium.

Bref, le seul truc qui le chiffonait quelque peu, c’était l’extinction de l’application. Pas moyen de l’arrêter avec la croix, ça ne faisait que minimiser l’application dans le système tray (avec une icône invisible en plus).

Donc j’en étais à la fermer à coup de console (killall spotify.exe ou killall Spotify c’était selon les fois, ce qui était tout aussi incompréhensible d’ailleurs).

Jusqu’à ce que je tombe sur un billet (que j’ai zappé d’ailleurs … honte sur moi) qui explique que pour fermer proprement l’application, il suffit de passer par le menu net de faire Fichier > Quitter. La honte totale, c’est un truc de débutant quoi. J’ai tellement l’habitude que la croix fasse la même chose que je n’utilise quasiment jamais les menus. Le point est noté, je ferai mon noob la prochaine fois !!

TabCandy: La gestion des onglets dans le futur Firefox à la manière d’Exposé

Voici une fonction que j’ai hâte de voir implémentée dans la future version 4.0 de Firefox, car elle sera bien utile. Il s’agit d’un Exposé-like pour les onglets, mais avec quelques fonctions supplémentaires bien pensées.

Le problème qui se pose quand on a trop d’onglets ouverts en même temps (j’ai entendu parlé de certaines personnes qui en ouvraient plusieurs centaines !!!), c’est que très vite, on ne s’y retrouve plus et la navigation dans tous ces onglets n’est pas ce qu’il y a de plus facile.

L’idée de Tabcandy est de pouvoir d’abord visualiser les onglets ouverts dans une nouvelle fenêtre, juste en cliquant sur un bouton, un peu à la manière d’Exposé. Mais là où ça va plus loin, c’est qu’on va pouvoir regrouper les onglets par thème (que l’utilisateur va choisir et nommer comme il l’entend) dans des « conteneurs » virtuels, simplement en les faisant glisser dans le « conteneur ». Et on pourra choisir de n’afficher que les onglets de ce « conteneur », ce qui va largement contribuer à la légèreté de l’apparence de la barre d’onglets si le travail de tri est bien fait en amont.

Attention, les onglets ne seront pas fermés, il resteront actifs, mais ne seront plus affichés. Ce ne sera pas un moyen d’alléger la consommation de mémoire de Firefox.

La vidéo expliquera le concept mieux que je ne le puis, alors je laisse place à la magie du cinéma (en anglais).

Un autre avantage que je vois à ce système, c’est pour gagner en productivité, afin de ne plus avoir les sites « perturbateurs » comme Gmail, Google Reader ou Twitter, sous le nez quand on se met sur une autre tâche. On pourra regrouper ses tâches par groupe et ainsi être plus efficace.
Alternativement, on pourra aussi tricher au bureau … 😉 mais bon, pas bien de surfer au bureau.

Pour le moment, cette fonction n’est disponible que dans une version spéciale de Firefox, et pas dans les versions de développement, donc pour la télécharger et l’essayer, il faut se rendre à cette adresse et installer le fichier.
Les versions disponibles couvrent Windows, Mac et Linux, en 32 et 64 bit, et même maemo et android. que l’embarras du choix.

Sous Linux, téléchargez l’archive, l’extraire et double cliquer sur le fichier « firefox » (pas « firefox-bin »). Aucun installation n’est requise.

Via Web Upd8.

Une règle simple en MAO : toujours désactiver la carte Wifi !!!

J’ai fait tout récemment l’acquisition d’une nouvelle carte son Line6, car la Miditech que j’avais acheté il y a peu de temps a rendu l’âme (plus de son en sortie, c’est gênant pour écouter ce qu’on joue). Il s’agit d’un Toneport UX2, la version plus chère de celle que je possède déjà. Quand on est satisfait d’un matériel, on revient finalement vers la même crémerie. Et tant pis si je ne pas m’enregistrer sous Ubuntu. Au prix payé (37 euros sur Ebay avec 10 euros de frais de port), je suis super gagnant.

Bref, j’avais tout bien installé sur mon Acer REVO sous Windows Vista, les drivers, le logiciel Gearbox, Podfarm, en suivant les recommandations (ne pas brancher la carte dès le début, attendre qu’on me le dise, cliquer sur les messages de Windows), mais j’avais périodiquement un série de bip, ou de craquement qui se faisaient entendre. Très désagréable et surtout pas possible d’enregistrer quoi que ce soit dans ces conditions (c’était toutes les minutes environ).

Je me suis donc baladé sur les forums d’Audiofanzine dédiés à ce matériel (UX1 et UX2) et finalement quand ce genre de problème survient, les réponses sont toujours les mêmes. Voici les points à vérifier si vous rencontrez ce genre de souci (et c’est bien sûr applicable à n’importe quelle carte son sous Windows, et peut être même sous Linux et Mac) :

  • réinstaller proprement les drivers et les logiciels (en vérifiant que l’exe n’est pas corrompu, Line6 fourni des sommes MD5 pour vérifier, sous Linux vous pouvez suivre le tuto que j’avais pondu il y a quelques temps) en suivant bien les recommandations du constructeur (cf. ce que je dis plus haut)
  • tester différents câbles (USB ou audio)
  • ne jamais brancher la carte sur un hub USB
  • changer de port USB
  • désactiver Firewall et antivirus
  • désactiver la carte wifi

Dans mon cas, le coupable était donc la carte Wifi. Une fois désactivée (un clic droit sur son icône dans le menu du réseau et choisir désactiver), le problème a disparu et j’ai pu me consacrer entièrement à la musique sans peur de me faire pourrir les oreilles.

Encore du nouveau matériel : imprimante All In One Lexmark S505

En ce moment on ne peut pas dire que je joue à l’écureuil. Un nouveau PC, une nouvelle carte son (et un nouveau casque pour aller avec), et maintenant une nouvelle imprimante.

Par contre, mes origines auvergnates me rendent allergiques au fait de payer plein pot, donc je vais en général vers les prix les plus bas ou les déstockages. Pour cette imprimante, j’ai profité d’une vente Lexmark sur venteprivée.com. En effet, il était temps de mettre au rancart mon ancienne HP Deskjet 245C (qui fonctionne toujours parfaitement d’ailleurs, si quelqu’un est intéressé …). Je voulais plus de vitesse d’impression et surtout un scanner reconnu sous Linux (foutu Lide20 Canon !!). C’est chose faite avec la Lexmark S505.

D’ailleurs, je peux vous parrainer sur vente privée si ça vous intéresse, n’hésitez pas. Il y a vraiment beaucoup de ventes pour tous les gouts, j’achète assez souvent chez eux.

Les caractéristiques techniques de la chose sont sur cette page.

Lors de mes recherches, je ne l’ai pas trouvé sur l’Open Printing database, ce qui n’était pas forcément de bonne augure pour son installation sous Linux. Mais rapidement, je me suis rendu compte que Lexmark fournit un script d’installation pour Linux, avec une assez grande variété de distributions supportées (Debian based donc Ubuntu, Red Hat Fedora, Open Suse).

Donc l’installation a été largement facilité. Il suffit de le rendre exécutable et de le lancer (pour plus de renseignements, allez voir ici) et après on suit les consignes.

Au final, ça marche bien, même mieux que sous Windows (le scanner est plus rapide pour une raison que je ne m’explique pas). Le seul point noir c’est que je n’ai pas d’OCR efficace. Là Windows est laaaaargement devant. D’ailleurs, il est très efficace l’outil fourni par Lexmark.
Au final, je vous recommande cette imprimante, elle imprime bien et vite, son scanner est parfaitement reconnu et très efficace, la fonction de photocopie est pratique et en plus elle est assez économique à l’usage.

Demie victoire judiciaire pour le logiciel libre au Québec

Pour une fois que la justice donne raison au logiciel libre, il faut en parler.Voici des extraits de cette nouvelle vue sur le monde.fr
Une cour de justice du Québec « a estimé que les autorités de cette province canadienne avaient « agi illégalement » en choisissant sans appel d’offres d’acheter des logiciels Microsoft, alors que l’administration aurait aussi pu choisir des logiciels libres comme GNU/Linux. »

Le remplacement des postes de travail et du système informatique de la Régie des rentes du Québec (l’organisme public de retraites) avait été fait sans aucun appel d’offre car « seul Microsoft était capable de répondre à ses besoins ». Celà représentait quand même la coquette somme de 722 000 dollars canadiens (570 000 euros, au cours actuel).

La société Savoir-Faire Linux, qui avait proposé ses services et s’était vue rembarrée, a donc entamé une action en justice. « La Cour a cependant rejeté la demande d’annulation de l’attribution du contrat à Compugen, une société commercialisant les produits de Microsoft. La RRQ et les sociétés représentant Microsoft dans cette affaire ont été condamnées à payer les frais de justice. »

C’est agréable de voir que l’utilisation des logiciels libres remonte et gagne en crédibilité dans les plus hautes sphère de l’État (fut-il canadien). Désormais, il s’agit d’une alternative plus que crédible face au logiciel propriétaire, Microsoft pour ne pas le citer. Et il est vrai que passer un tel contrat sans appel d’offre préalable, c’est prendre le risque de payer beaucoup trop cher, sans compter les risques de malversations (copinage, copinage …).

Via LeMonde.fr.

Une carte son pour la MAO qui fonctionne sous Linux ?

J’en avais marre de devoir booter mon gros ordi pour gratouiller et m’enregistrer vite fait avec ma guitare sur un playback ou en faisant une petite rythmique. Le matos Line6 est super, mais c’est limité à une utilisation MAO sous Windows. Sous Linux, point de salut pour l’enregistrement. Ça ne fonctionne pas, même avec les drivers libres.

A ce propos, il y a un petit sondage sur ce site pour savoir quelle utilisation vous souhaiteriez voir implémentée dans le driver libre à l’avenir (et peut être faire pression sur Line6, mais ça je n’y crois guère, ils sont inflexibles sur ce point). Alors répondez, ça ne prends que quelques secondes.

Donc, tout ça pour dire qu’il me fallait une interface audio différente de mon UX1 pour faire de la MAO sous Linux.

Les conditions était au nombre de 3 : adaptée à la guitare, utilisable sous Linux et pas chère (moins de 50 euros). Je ne me suis pas facilité les choses avec le critère du prix, c’est vrai.

Après quelques recherches, notamment sur le site de référence de la MAO sous Linux LinuxMAO.org, je me suis décidé pour l’interface guitarface II de miditech.

Elle correspond parfaitement à mes critères :

  • elle est spécialement conçue avec les guitaristes en tête (entrées jack 6.35 mm)
  • elle est USB class compliant, et donc ça doit marcher sans souci
  • elle n’est pas chère du tout !! 44 euros chez Thomann.

En plus, le package (car oui pour le prix il y a d’autres choses dans le carton) comprend Samplitude SE et Amplitube SE, pour Windows évidemment.

Les spécifications de la bête :

« Class Compliant » USB Audio Interface, (Windows no drivers necessary)
16 Bit/ 48 kHz resolution LINE stereo interface
2 HI-Z instrument preamps
2 MIC preamps with 48V phantom power, Signal and peak indicator LEDs
Adjustable stereo LINE output
Full duplex with compatible recording software
USB powered
Incl. Magix Samplitude SE and IK Multimedia Amplitube 2 Duo,
ASIO Driver available as Download

Point positif au déballage, elle est minuscule, ça tombe bien je n’ai pas des masses de place. Elle est bien finie, elle ne fait pas plastoc cheap, il y a du poids dans la main.

Point négatif : les (tous petits) potentiomètres pour régler les niveaux d’entrée et de sortie sont sur la face arrière. Pas pratique ni ergonomique. Mais comme elle est petite, ça se fait quand même facilement.

Pour l’instant très content. Par contre, la MAO sous Linux, c’est pas de la tarte …

A suivre.

[Newsgroups] Z51 propose son propre grabber de news

En tant qu’abonné au service de z51, j’ai reçu il y a quelques semaines un mail m’informant qu’ils me mettaient gratuitement à disposition un client news qui me permettrait de télécharger facilement sur les newsgroups via mon compte Z51 (ça marche aussi avec Illiminews). Il s’appelle PureNZB. Je me suis empressé de tester ça (surtout que maintenant j’ai un PC correct qui tourne aussi avec Vista).

L’installation s’est passée sans problème. On récupère un fichier msi (c’est comme un exe en fait), on double clique dessus et on appuie sur les boutons en se laissant guider. Que du classique Windows quoi. Il est compatible avec les versions 2000 / XP / Vista et 7.

Une fois qu’on en a terminé avec l’installation, il suffit de rentrer ses login et mot de passe et c’est tout.

La beauté du truc, c’est que c’est terminé. Si vous avez le SSL d’activé dans votre compte, il en tient compte et donc vos téléchargements seront cryptés. Royal.

L’interface est simple et efficace. Elle est divisée en deux parties. En haut, les recherches, avec un moteur de recherche qui va pointer sur un site que l’on choisit (Binnews, Binsearch, …). Ce site est modifiable via un menu déroulant.

Une fois qu’on a rentré sa recherche et appuyé sur Entrée, la page des résultats du site en question se charge dans l’interface. Par exemple pour Binnews (mon favori pour le référencement des posts, mais sur lequel on ne trouve aucun nzb) on a les résultats avec en dessous de chacun des boutons permettant de lancer une recherche avec le nom du fichier sur des annuaires de nzb. En gros, ça fonctionne comme les scripts greasemonkey que je vous ai déjà présentés. Sauf que tout est au même endroit. Bien vu et pratique.

Une fois que le nzb est choisi, on a une grosse (mais alors très grosse) icône verte qui permet de le télécharger et de le mettre en file d’attente dans la partie basse de l’interface. A partir de là, on gère ses téléchargements de manière classique. On n’a plus qu’à attendre et c’est fini.

Dans les préférences, on peut demander de vérifier et extraire automatiquement ce qu’on a DL. Ça c’est pratique (même si d’autres grabber comme grabit par exemple savent le faire, c’est toujours appréciable), c’est toujours ça de moins à installer.

Alors bien sûr, ce client n’est utilisable que si vous avez un compte chez z51, mais malgré tout c’est super sympa d’avoir un logiciel simple d’utilisation et qui fonctionne facilement et sans prise de tête. Et gratuitement qui plus est !!!

Un petit point négatif pour mon utilisation, c’est qu’on ne peut pas naviguer dans les groupes. On est obligé de fonctionner par recherche. Or moi ce que j’aime, c’est découvrir ce qui est posté sur certains groupe, sans compter que tous les posts ne sont pas repris sur les annuaires. Surtout quand on cherche des trucs un peu underground (rien de malsain ou cochon, je vous rassure !!!) en musique par exemple.

Autre point que je n’ai pas testé, le logiciel permet de commencer à regarder les vidéos que l’on télécharge au fur et à mesure de l’avancement du DL. Ils appellent ça le streaming des vidéos, mais je dois dire que je ne suis pas pressé à ce point là et surtout je pense que ma connexion n’est pas assez rapide (comme d’hab).

Bref, merci beaucoup à z51, mon DL sous Windows a changé, c’est beaucoup plus simple désormais. Par contre, sous Linux, je reste fidèle à Pan et Stunnel, on ne se refait pas.

Mais je pense que je vais tester avec wine pour voir si ça fonctionne. Par contre, je ne sais pas comment vérifier si SSL est actif ou pas … Quelqu’un a une idée, car après une recherche rapide, je ne trouve pas.

Un nouveau venu dans la famille

Je ne parle pas d’un autre enfant (c’est bon 3 ça suffit !!) mais d’un nouveau PC. Je me suis offert un Acer Aspire Revo, à pas cher à Taiwan, j’aime vivre dangereusement. En même temps à 160 euros, je ne prends pas trop de risque financier et mon vieux portable commençait à vraiment trop être à la ramasse. Le seul risque c’est de l’avoir acheté sur Ebay et d’occase. Qui vivra verra.

Les spécifications de la bête :

Support full HD 1920×1080
Video out: HDMI port x1 / D-SUB VGA port x1
OS : Windows Vista English
CPU :Intel Atom N230 (1.6 GHz)
Chipset : NVIDIA ION Chipset
DIMM : DDR2 SO-DIMM 2G
HDD : 320 GB
Card Reader : SD/SDHC/MS/MS Pro/MMC
WiFi : IEEE 802.11 b/g/n
LAN : 10/100/1000 Base-TX Ethernet LAN on Board
COLOR : BLUE

Jusque là, très content de cette machine : presque silencieuse la grande majorité du temps, largement assez rapide pour l’utilisation qui en est faite (bureautique, surf, vidéo youtube, lecture de divx et musique, MAO light). Même Vista ne me parait pas aussi ignoble, vu que c’est relativement rapide à l’usage (pas au boot par contre !!!).

Le seul truc c’est que comme c’est de l’occasion, je pense que le disque dur a été totalement reformaté et le Linux maison Acer Revoboot a été effacé, donc je n’y ai pas accès. Pas grave, je vais le mettre moi-même le linux !!

Autre point négatif, on a une tonne de crapware à désinstaller lors des premiers démarrages. Il y en a vraiment pas mal. Ça aussi ça prend un peu de temps mais c’est pas bien grave. Ce qui est plus dérangeant, c’est l’outil d’Acer qui propose de graver les disque de sauvegarde … alors qu’il n’y a pas de graveur. Pas de solution en dehors de brancher un graveur externe, tant pis, si ça crashe un jour, il sera totalement sous Linux (pour une fois).

Une constatation qui frappe d’entrée, ça pèse rien !!! C’est vraiment troublant d’avoir un ordi aussi léger qui ne soit pas un portable. On a l’impression qu’ils ont oublié des pièces dans l’UC.

Le pied par contre n’est pas le plus sécurisant qui soit. Il est stable un fois qu’il est enfiché dans la base de l’UC (si on peut appeler cette petite boite par ce nom pompeux) mais il a tendance à jouer les filles de l’air dès que l’on essaie de bouger la box.

Pour le prix (160 euros + 20 euros de TVA), je suis très content de mon achat. C’est vraiment idéal pour une station de surf discrète ou un centre de visionnage de divx si vous avez une télé récente (et pas une TV avec tube cathodique avec seulement des prises peritel …). Je recommande.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

La guitare qui tourne sous Gentoo GNU/Linux : Misa Digital Guitar

Voici un concept original que j’aurai pu chroniquer sur le blog qui gratte mais la dernière ligne du billet sur lequel je l’ai spotté en a décidé autrement : « Tournant sous Linux Kernel 2.6.31 (Gentoo) avec 24 frettes, un son MIDI et un SSH server. »

Whaou, GNU/Linux sert donc plus qu’à des geek barbus, mais bien aussi aux musiciens de tous poils…

Sérieusement, la « guitare » produite par Misa Digital contient un pad permettant de synthétiser et changer le son en temps réel et un manche qui permet de changer les notes, comme sur une guitare « classique », mais les cordes en moins. Les sons produits ne le sont pas par la guitare mais par un module externe auquel il faut connecter la guitare. Elle n’est en fait qu’un contrôleur midi amélioré. Et pas besoin d’un PC tournant sous Linux pour l’utiliser. Ca marche chez toutes les bonnes crémeries, Mac, Windows aussi.

Dans le même genre, vous pouvez voir aussi la pédale d’effets open source Inventobox de chez Z.Vex (vu chez Muzicosphère). La société Z.Vex va rendre open source les schémas de montage de cette pédale permettant de reproduire soi-même trois des pédales de la marque. Mais encore mieux, il semble qu’ils veuillent à terme rendre tous leurs schémas open source et espèrent surfer sur une vague de designer fous qui utiliseront leurs pédales comme base pour leurs propres expérimentations. Des forks de pédales en quelque sorte. Cool. Je leur souhaite que ça marche.

Ce serait bien que la philosophie de l’open source se généralise. Monsieur Line6, si tu m’entends …

Avoir Nautilus avec deux panneaux, c’est possible

Quand je suis sous Windows, un de mes grands plaisirs est de pouvoir utiliser xplorer², un explorer like à 2 panneaux. Ce genre de programme simplifie grandement la navigation dans un disque et permet une gestion facilitée du déplacement des fichiers. Nautilus à mon goût n’est pas très opérationnel de ce point de vue là et il n’y a rien de franchement folichon sous Linux qui ressemble de près ou de loin à ce que j’utilise ou ai pu voir sous Windows.

Heureusement, je suis tombé sur cet article qui explique comment ajouter cette fonctionnalité à Nautilus.nautilus double panneau affichage

Pour avoir accès à cette extension, il suffit d’installer les paquets ci-dessous (en fonction de votre architecture). Attention, ces paquets ne fonctionne qu’avec Jaunty.

i386:

libnautilus-extension1_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (60.0 KiB)
nautilus-data_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_all.deb (4.3 MiB)
nautilus_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (1.1 MiB)
optional
libnautilus-extension-dev_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (7.4 KiB)
nautilus-dbg_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (3.0 MiB)

amd64:

libnautilus-extension1_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (61.2 KiB)
nautilus-data_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_all.deb (4.3 MiB)
nautilus_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (1.2 MiB)
optional:
libnautilus-extension-dev_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (7.5 KiB)
nautilus-dbg_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (3.2 MiB)

Une fois que tout est bien installé, il faut redémarrer nautilus, donc taper dans une console :

killall nautilus && nautilus

Personnellement, j’ai tout installé et ça marche sans aucun problème. Pas de souci de stabilité du gestionnaire de fichier.

Si vous voulez profiter de mises à jour automatiques, il existe un PPA que vous pouvez ajouter à vos source. Par contre, c’est la version de développement, attention, mais elle fonctionne avec Karmic !

Quand Nautilus redémarre, vous devriez pouvoir passer en double affichage en tapant sur la touche F3 ou  par le menu Affichage > Extra Pane.

Il semble d’après l’article source que des conflits existent avec les logiciels Gloobus et Simplified Nautilus. Donc il vaut mieux ne pas les utiliser en même temps.

En terme d’utilisation, rien ne change par rapport à d’habitude, sauf que vous avez maintenant la possibilité d’avoir un double affichage à votre disposition. Vous pouvez choisir de voir 2 dossiers différents, bien sur, mais vous pouvez aussi continuer à ouvrir des onglets dans chaque vue. Ce qui laisse pas mal de place pour se faire plaisir en manipulant graphiquement ses fichiers !!! (vous allez enfin pouvoir ranger ces mp3 qui sont disséminés partout sur vos disques durs ;-).

Un petit plus sympathique, c’est la possibilité d’avoir au clic droit sur un fichier ou une sélection de fichiers la possibilité de copier (copy to) ou bouger directement (move to) dans l’autre panneau. C’est là encore très pratique pour faire du ménage rapidement.

nautilus dual pane

Le seul point noir de ce plugin de Nautilus, c’est la gestion de la bascule entre les panneaux. En effet, le fait de cliquer dans le panneau qui n’est pas sélectionné, ne provoque pas toujours sa sélection. Et je n’ai d’ailleurs pas bien saisi pourquoi, ça le fait parfois et d’autres fois non. Pour sélectionner à coup sûr, il faut cliquer sur le bouton se trouvant à la gauche du chemin du dossier. C’est le seul truc que je ne trouve pas très ergonomique. Je ne sais pas si c’est un comportement paramétrable, je n’ai pas vu de menu d’option pour modifier ça.

Bref une belle découverte qui me rend bien service quand il faut ranger des trucs qui trainent dans toutes mes partitions. Je vous recommande de l’essayer.

Test rapide de Xandros Presto

J’ai testé très rapidement il y a quelques jours Presto, la nouvelle solution d’OS Linux à boot ultra rapide proposée par Xandros.
Je n’ai jamais été emballé par le Xandros fourni d’origine sur mon eeepc 701, même s’il était fonctionnel et rapide. Ce n’était pas assez configurable à mon gout. Toutefois, la promesse d’un OS qui s’installe sans partitionnement, directement depuis Windows (si on possède une partition Windows bien sûr) et qui démarre très rapidement m’a alléché.
On sent quand même qu’il y a un vrai brainstorming de tous les acteurs du marché de l’informatique, toute branche confondue, pour proposer des solutions permettant un démarrage et donc une utilisation de plus en plus instantanée des ordinateurs. Que ce soit Canonical ou Fedora qui promettent une baisse du temps de démarrage, Asus avec son splashtop intégré à ses nouvelles cartes mère, ou le Moblin d’Intel (libéré et sous la responsabilité de la Linux Foundation désormais). Bref, on essaie de faire en sorte que l’utilisateur poireaute de moins en moins devant un écran sans rien pouvoir faire.
Et je note aussi que toutes les solutions que je cite (si j’en ai oublié, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires) sont basée sur Linux !!!

Bref, un test drive très rapide (moins d’un quart d’heure) de Presto béta sur ma grosse box.

presto-desktop

L’INSTALLATION

Il s’agit d’un exécutable Windows et l’installation ne se fait pas différemment d’un autre programme pour cet OS. On double clique dessus et suivant, suivant, suivant (en choisissant éventuellement un autre dossier de destination pour l’installation), on attend et on reboote. C’est en fait la même chose que Wubi pour Ubuntu.

COMMENT CA SE PRESENTE

Au boot, vous allez désormais avoir une liste de choix dans le gestionnaire de démarrage de Windows, fenêtre qu’on ne voit jamais habituellement. En revanche, si comme beaucoup d’utilisateurs Linux, vous avez un dual boot avec Windows, il faudra passer le gestionnaire d’amorce (LILO ou GRUB en général) et cliquer sur Windows pour voir apparaitre la fenêtre en question.
A ce stade, Presto n’est pas encore assez malin pour détecter s’il y a un autre gestionnaire de démarrage que celui de Windows. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est possible.

Donc on clique sur Windows dans GRUB ou LILO et sur Presto dans la fenêtre suivante. Et Presto se charge.

UN TOUR RAPIDE

Le démarrage est effectivement effectivement rapide, moins d’une quinzaine de secondes. Appréciable quand mon Puppy Linux dernière version met 30 secondes. C’est vraiment très très rapide.

Au premier démarrage, il m’a monté toutes mes partitions et clés usb connectées à l’ordinateur, ouvrant au passage une fenêtre du gestionnaire de fichiers (Thunar) pour chacune d’elles.
Le réseau filaire est reconnue tout de suite, j’ai l’impression que c’est Network-manager qui est utilisé. La connexion internet est opérationnelle de suite. Il faudra que je vérifie ce qu’il en est du wifi (qui est en général un point dur des distro Linux sur certaines machines).
La résolution de mon 22 pouces a été correctement configurée, et on peut directement accéder à ce réglage pour le changer en un clic si besoin.
Le bureau est épuré, pas d’icône en vue. Tout se passe dans l’unique barre latérale.

Par défaut, on y trouve Firefox (la dernière version 3.0.7), qui se lance très rapidement.
Également, deux icônes pour de la communication : une messagerie instantanée (Pidgin) et Skype.
Deux autres donnent accès au gestionnaire de fichiers et aux fenêtres ouvertes.
Enfin la dernière icône de programme est celle permettant d’aller dans l’App Store Xandros (pas encore testé).

Dessous, on retrouve toutes les icônes « système », son, réseau, résolution de l’écran, bouton Arrêt.

Par contre, le clavier est en qwerty, il n’y a pas de possibilité de le changer. C’est un point important, ils auraient pu mettre en place une petite interface de configuration au 1er boot.

Autre point matériel qui m’avait échappé sur le coup c’est ma carte graphique, une nvidia 9600 gt. D’habitude, le ventilateur fait toujours un boucan de tous les diables, tant que le driver nvidia n’est pas installé. Et bien là, dès le boot, le bruit cesse. Est-ce parce que l’installation de Presto reprend le driver Windows (ça m’étonnerait) ou que le noyau prend en charge directement ma carte graphique. Je n’en sais rien et pour tout dire je m’en fous, mais c’est très agréable et une bonne  surprise.

Il est temps d’arrêter le test, donc je clique sur le bouton arrêt … et là, c’est immédiat. Je n’exagère pas, ça doit mettre 1 seconde et demie ou deux secondes à s’arrêter. Impressionnant.

BILAN

Points positifs

  • Boot ultra rapide 15 secondes
  • Reconnaissance de tous les disques présents
  • Reconnaissance matérielle impeccable dans mon cas
  • Logiciels de base OK (Firefox, Pidgin)
  • Interface très réactive
  • App store permettant potentiellement d’ajouter des logiciels facilement (A TESTER)

Points négatifs

  • Payant !!!! La béta est pour l’instant gratuite
  • Vraiment peu de logiciel par défaut (manque un traitement de texte ou au moins un éditeur de texte)
  • Pas de fichier d’aide facilement accessible
  • Clavier qwerty

Ce petit bout de Linux m’a vraiment bien plu, je vais lui donner sa chance. C’est excellent de pouvoir booter son PC en 15 secondes, pour regarder ses mails, remplir sa clé usb avec de la musique. Je vais approfondir la chose et essayer de customiser tout ça.

Installer WordPress en local sous Ubuntu avec Xampp

Dans le cadre de l’amélioration constante de ce blog et particulièrement de son look’n’feel (on est passé en V2.0 il y a quelques temps), j’ai été amené à vouloir installer une version du blog en local sur mon PC fixe qui tourne sous  Ubuntu 8.10.

Il n’y a pas des masses de ressources en français et surtout facilement compréhensibles. Je me suis donc dit que j’allais vous faire part de mon installation. Ça évitera peut être des erreurs à certains d’entre vous qui voudraient arriver au même résultat.

INSTALLATION D’UN SERVEUR LOCAL XAMPP

Sous Ubuntu, le meilleur moyen d’héberger WordPress en local est d’installer Xampp (qui a d’ailleurs le bon goût d’exister pour Linux, Mac et Windows). Pour cela, vous pouvez suivre le tuto vidéo que Daria a fait sur le sujet (attention, on y parle simplement de l’installation de Xampp pour WordPress et pas de l’importation de votre blog WordPress). Yves en a également mis une couche.

La vidéo, c’est pas mal, mais je dois dire que je préfère, une fois que je me suis imprégné de la marche à suivre, avoir une procédure écrite (ne serait ce que pour faire des copier-coller des commandes dans le terminal). Pour cela, la doc Ubuntu.fr de Xampp est super bien faite et très facile à suivre.

Sinon pour Windows, il y a aussi un tuto très bien fait de papygeek, je m’en suis également bien inspiré, en l’adaptant pour Linux.

INSTALLER WORDPRESS

Une fois que Xampp est installé, vous avez deux choix : installer wordpress et ensuite utiliser la fonction d’exportation de votre blog (« Gérer » puis « Importer » ou « Exporter » dans l’interface d’administration, cf. copie d’écran) en ligne pour ensuite importer ces réglages (si vous le désirez vous pouvez aussi repartir de zéro), ou bien choisir d’importer tous les fichiers votre blog en local.

Import export

Toutefois, si vous décidez de choisir la première solution, sachez qu’il faudra installer en local exactement la même version que celle online pour que tout fonctionne, ce qui peut être difficile si c’est une version intermédiaire (c’est du vécu …).

J’ai choisi la deuxième solution, qui est plus facile et permet d’être sûr qu’il ne manquera rien. Dans mon cas, je suis allé dans mon administration d’hébergement du blog (pas wordpress, celle de l’hébergeur, dans mon cas Cpanel qui a une fonction de backup total des sites hébergés)

Backup cpanel

Une fois que vous avez votre fichier de backup, il vous suffit de le décompresser dans le dossier local adéquat. Si votre blog local s’appelle wordpress ce sera dans (chez moi en tous les cas) :

/opt/lampp/htdocs/wordpress

Ensuite, il n’ y a plus qu’à rentrer votre adresse locale dans votre navigateur et ce sera exactement pareil que si vous étiez en ligne. Chez moi, ça donne

http://localhost/wordpress

LES PROBLEMES RENCONTRES

  • Sur mon installation personnelle, j’ai dû m’y reprendre à 4 ou 5 fois pour installer Xampp (malgré la simplicité apparente de la chose). Le blocage se faisait au moment de lancer la commande lampp start. Mysql était déjà lancé.

Mon système avait en effet une version de MySQL déjà installée et ça n’a pas du tout plu à Xampp qui ne la trouvait pas à son goût (car elle ne devait pas être installée au bon endroit).

Il m’a fallu faire une recherche dans Synaptic (mot clé mysql) pour m’apercevoir que cette version de MySQL venait de paquets KDE (il semble donc que KDE ai besoin de MySQL ??), Ksnapshot il me semble.

Une fois ces paquets désinstallés via Synaptic, le dossier créé par Xampp effacé (une énième fois 😉 et Xampp réinstallé, ça a fonctionné.

  • J’ai rencontré aussi pas mal de problèmes portant sur les droits d’écriture sur les fichiers et les dossiers, particulièrement d’installation manuelle des plugins (en décompressant directement les plugins dans le dossier du thème) et de l’édition des fichiers du thème dans l’interface d’admin, un comble quand on veut modifier le look du thème (alors que j’y ai accès en allant directement dans le dossier du disque dur où ils sont stockés). Pour résoudre ce problème, un petit coup de chmod en ligne de commande et c’est réglé. Cela modifie les droits en lecture / écriture de tous les fichiers du répertoire wp-content du blog pour l’utilisateur connecté, comme ça plus de souci. Donc, on ouvre un terminal dans le dossier qui contient le blog, s’il s’appelle wordpress, ça donne :

cd /opt/lampp/htdocs/wordpress

Puis on change les permissions sur tous les fichiers contenu dans le dossier wp-content et ses sous dossiers (si vous êtes paranoïaque, rien ne vous empêche de le faire dossier par dossier voire fichier par fichier).

chmod -R 777 wp-content

  • Le paramétrage du FTP m’a aussi posé problème, alors qu’en fait c’est très bête : dans le champ Hôte, il suffit de rentrer simplement localhost. Il m’a fallu un certain temps  avant d’y arriver, merci le forum Ubuntu FR.

ASTUCE UTILE

La doc Ubuntu préconise de créer un lien symbolique du fichier /opt/lampp/lampp dans le dossier /usr/bin , ceci afin de raccourcir les commandes à taper, notamment pour lancer et arrêter Xampp.

Au lieu de taper

sudo /opt/lampp/lampp start

Vous ne devrez plus taper que

sudo lampp start

J’ai trouvé plus simple de créer un alias dans mon fichier .bashrc, de cette manière je n’ai plus à taper pour lancer Xampp que le raccourci que j’ai choisi (à savoir start, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez). J’ai fait pareil pour la commande sudo lampp stop que j’ai raccourci en stop.

J’espère que ce tuto vous aura aidé. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez des soucis, je répondrai si j’ai les connaissances nécessaires.

La ligne de commande sous Windows : un raccourci pratique

Depuis que je suis passé à Linux, il est un outil qui est devenu incontournable dans ma vie de tous les jours, c’est le terminal. La ligne de commande, je l’ai détestée au début car elle me faisait peur et petit à petit, j’en viens à l’adorer car elle a des gros avantages, dont le premier est la rapidité d’utilisation et d’exécution.

Et voilà qu’au bureau sous Windows, je me suis retrouvé confronté à un problème tout bête de concaténation de fichier csv ou txt. C’est mon boss qui m’a donné la solution, il suffit d’utiliser la ligne de commande.

Le plus compliqué dans tout ça, c’était de taper le chemin vers les fichiers, car on ne peut pas dire que la simplicité soit le maitre mot de l’organisation des disques durs sous Windows. Et en fait le plus simple, c’est de ne rien taper mais de se créer un raccourci vers l’invite de commande dans une barre de raccourci quelconque ou sur le bureau et de remplir le champ « Démarrer dans ».

Pour cela, rien de plus simple :

  1. Menu Démarrer > Programmes > Accessoires
  2. On clique gauche sur l’invite de commande et on la fait glisser où l’on veut.
  3. Puis on clique droit sur le raccourci que l’on vient de créer et dans l’onglet Raccourci (ça fait beaucoup de raccourci tout ça) on choisi le dossier dans lequel on veut que l’invite de commande démarre. Dans la copie d’écran ci-dessous, c’est mon Bureau (Desktop).

Il y a plein d’autres options à tripatouiller si vous voulez, comme par exemple la couleur du fond et de la police.

Globalement, je trouve quand même que le terminal Linux est plus sympa, mais bon question de goût après.

ET CETTE COMMANDE POUR CONCATENER ?

Ah, oui, au fait, la commande pour concaténer des fichiers csv ou txt. C’est vraiment simple.

copy fichiers-à-concaténer.XXX fichier_de_sortie.XXX

  • copy : c’est le nom de la commande. Ça copie le contenu du (des) fichier(s)
  • fichiers-à-concaténer.XXX : nom des fichiers à concaténer. Le plus simple est d’utiliser un joker. Par exemple si tous vos fichier sont des txt et sont dans le même dossier (celui rentré dans l’invite de commande bien entendu) *.txt sera la bonne solution
  • fichier_de_sortie.XXX : nom du fichier de sortie. L’extension XXX étant à adapter en fonction de ce que vous voulez. Par contre, xls, ça ne fonctionne pas 😉

Voilà dans la copie d’écran ci-dessous ce que ça donne avec des fichiers d’entrée nommés « nouveau fichier.txt », « nouveau fichier2.txt » et « nouveau fichier3.txt ». Le fichier de sortie est « test_resultat.txt ».

Pour info, la commande DIR permet de lister les fichiers et dossiers présents dans le dossier (commande ls sous Linux).

windows cmd2