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Bientôt des LiveDVD de Mac OS X ?

MAC OS XOn connait maintenant assez largement le concept des LiveCD. On fait tourner un système d’exploitation (souvent Linux) en RAM à partir d’un cd ou DVD que l’on aura préalablement gravé et inséré dans le lecteur optique de son ordinateur. Au démarrage, il suffit de choisir de démarrer sur le cd (ou la clé usb, ou la carte mémoire) pour se retrouver avec un OS fonctionnel sans rien changer sur son disque dur. On peut également utiliser une machine virtuelle par exemple MobaliveCD, Virtualbox ou autre.

Et bien, des bidouilleurs de génie du forum InsanelyMac ont trouvé le moyen d’appliquer ce système à un DVD d’installation de Mac OS X et très prochainement nous allons pouvoir en profiter nous aussi (en le téléchargeant sur les réseaux P2P par exemple).

Moi qui souhaitais depuis un moment tester Mac OS en vrai, je vais certainement me précipiter pour le télécharger et en profiter pour me faire un avis, tout cela en toute illégalité, puisqu’il est interdit d’utiliser MAC OS sur autre chose qu’un Mac et qu’il est également prohibé de modifier le DVD d’installation.

D’ailleurs puisqu’on en parle, à ma connaissance, il n’y a pas de liveCD de Windows. En y réfléchissant, ça ne servirait à rien de toutes façon, puisqu’il est fourni d’office avec tous les ordinateurs non ? (troll inside)

Source : PC World

Linux ne cessera jamais de m’étonner

J’avais besoin récemment de connaitre le N° de série de ma carte wifi PCMCIA Belkin (pour le support en fait) et bien sûr ce genre d’info se trouve en dessous et inaccessible quand elle est dans le port. Je l’ai donc retirée de son logement mais sous Linux Mint (pas fou …).

Et bien quand Windows demande, pour que tout refonctionne, un redémarrage (quand elle veut bien fonctionner avec les drivers propriétaires de Belkin, alors que c’est impec sous Linux …), ma Linux Mint s’est porté comme un charme quand j’ai extrait la carte et que je l’ai réinsérée dans le logement ad hoc, wicd se reconnectant même comme un grand et tout seul sur mon réseau sécurisé en WPA.

C’est quand même très agréable et étonnant quand on vient de Win. Merci à Linus et tous les développeurs. Continuez comme ça.

EDIT : Linux est formidable, mais comme me l’a fait remarquer Valesquo dans les commentaires, ça fonctionne aussi sous Windows.

Honte sur moi, de n’avoir pas vérifié, pourtant j’en étais certain … 🙁

Phatch ou comment traiter des photos en masse sous Ubuntu, Windows et Mac

J’étais à la recherche d’un logiciel simple qui me permettrait de traiter simplement un lot de 50 photos d’un seul coup pour en réduire le poids. Bien sûr, GIMP fait ça très bien, mais à ma connaissance il faut se les faire une par une. Donc une petite recherche plus loin, je suis tombé sur cette merveille qu’est phatch. Comme son nom l’indique (Phatch = Photo & Batch!), il s’est fait une spécialité de traiter les photos par batch (par lot, en français dans le texte). Mais là où je ne cherchais qu’un outil simple pour réduire le poids de mes œuvres d’art, j’ai découvert une pépite qui va permettre de modifier en masse des images avec une diversité de traitements hallucinante.

03-Capture-Liste d'actions non sauvegardée - Phatch

INSTALLATION

Le logiciel est dans les dépôts Universe et Multiverse, donc rien de plus simple quand ils sont activés.

sudo apt-get install phatch

Il se trouve ensuite dans Applications > Graphisme > Phatch

FONCTIONNALITES

Voici une liste non exhaustive de ce que vous pouvez faire avec ce programme :

  • redimensionner
  • effectuer une rotation
  • effet miroir
  • retourner
  • watermark
  • ombres
  • coins arrondis

POUR ALLER PLUS LOIN

Bien sûr la documentation Ubuntu francophone est disponible et vous permettra de vous familiariser avec le logiciel.

Vous pouvez également consulter le site officiel, la traduction française est un google translate horrible, mais malgré tout on y apprend que phatch est multiplateforme (Linux, Mac, Windows).

Ce logiciel m’a tellement plu que je pense en faire un petit tuto pour différentes actions que j’ai été amené à faire avec lui. Coming soon.

MobaLiveCD ou comment esssayer des LiveCD sous Windows sans rebooter

MobaliveCD est une petite application gratuite pour Windows qui ne fait qu’une chose et le fait bien. Elle permet de tester des LiveCD linux sans rebooter son ordinateur.

Pour ce faire, elle utilise un logiciel d’émulation (une machine virtuelle) nommé Qemu, qui est semblable aux ténors du genre, VMware ou Virtualbox (qui est lui aussi open source et disponible dans les dépôts d’Ubuntu).

UTILISATION

On ne peut plus simple !! On double clique sur l’exécutable de MobaliveCD (que l’on a mis où l’on veut puisqu’il est portable).

MobaliveCD2

Ensuite, on choisit son image iso en cliquant sur le bouton « Lancer le Live CD » et c’est tout.

MobaliveCD4

Le logiciel va vous demander si vous voulez créer un disque dur pour ce live CD, à vous de voir. J’ai répondu oui à chaque fois mais je n’en ai pas eu l’utilité. Je pense que si vous comptez vous servir du programme pour avoir toujours avec vous vos documents et fichiers de configuration, cela peut être utile. Sinon …

POINTS FORTS

L’un des gros points fort pour moi de ce petit bout de logiciel est le fait qu’il soit portable et qu’on puisse donc l’emporter avec soit partout sur une clé USB. Il suffit de mettre l’image iso de sa distribution favorite sur la même clé ou de la télécharger sur le PC hôte et nous voilà prêt à retrouver le monde de linux. Plus ou moins rapidement, il faut bien le dire.

POINTS FAIBLES

Car si la compatibilité avec les liveCD que j’ai testé est bonne, la vitesse de chargement et d’exécution est très variable d’une distribution à l’autre et d’un PC à l’autre.

Mes machines de test sont toutes les deux des dual core récents (à 1,8 et 2,5 GHZ) avec respectivement 1,5 et 2 gigas de RAM. Pas des F1, mais de bonnes machines. Et bien dans tous les cas, le fonctionnement a été vraiment lent. Il ne faut pas compter se retrouver dans une situation de liveCD standard. Le fait que c’est l’émulation qui fait tourner l’OS ralentit sensiblement l’exécution.

De plus, pour certains CD, la mise en route a pu être très longue, voire trop longue. Il vaut mieux faire autre chose en même temps, sinon on peut perdre patience.

LES DISTRIBUTIONS TESTEES

  • Luitlinux qui est basé sur une Damn Small Linux (voir ci dessous).

Le lancement du CD s’est fait sans problème, par contre une fois le LiveCD  lancé, je me suis retrouvé avec une souris non reconnue et ce sur mes deux PC de test : dommage, pas moyen d’aller plus loin.

  • Damn Small Linux, distribution miniature (environ 50 Mo) mais qui fait le maximum.

Celle-ci a fonctionné parfaitement tout le long de mon test : réseau reconnu, souris aussi, clavier (en anglais mais je ne suis pas rentré dans le détail, on doit pouvoir le passer en français), navigateur opérationnel, bref tout ce qu’il faut pour un usage basique. La lenteur n’est pas trop prononcée, mais il y a un léger temps de latence entre les frappes au clavier et à la souris et l’action à l’écran.

MobaliveCD1

MobaliveCD3

  • Slax, basée sur Slackware, encore une distribution minimaliste mais très complète et basée sur KDE.

Comme pour DSL, tout fonctionne et le lancement du CD s’est fait facilement. Par contre, on sent que le gestionnaire de bureau est plus lourd, car là il commence à y avoir une certaine latence entre les actions et leur affichage à l’écran. C’est toujours utilisable, mais pas très fonctionnel pour une utilisation régulière.

Mais elle m’a bien plus la Slax, je pense que je vais lui donner une chance sur un de mes PC.

MobaliveCD5 Slax

  • CD Linux :

Encore une distribution minimaliste (l’iso fait moins de 60 Mo). Tout s’est bien passé également, chargement (long) mais impeccable, possibilité de choisir la résolution de l’écran au démarrage notamment. Elle est basée sur XFCE. Le petit plus est qu’elle est francisée (suisse) par défaut.

Les logiciels installés semblent un peu juste pour autre chose que du surf ou écouter de la musique (je n’ai pas vu de traitement de texte par exemple), mais je suppose que l’on peut rajouter facilement des logiciels.

MobaliveCD7 cdlinux
MobaliveCD6 cdlinux2

Je pense que je la testerai également, car son look m’a bien accroché aussi.

Horrible est le 1er mot qui me vient à l’esprit. Pas pour la distribution, qui doit certainement être très bien, mais pour l’utilisation. C’est tout simplement impossible. Il y a vraiment trop de latence pour que ce soit utilisable.

Il semble donc que MobaliveCD soit à proscrire sur des Iso et des distributions trop grosses et lourdes.

AU FINAL

Si le concept et la réalisation sont excellents, le programme pêche par sa lourdeur sur les distributions les plus importantes en terme de volume et de fonctionnalités. A tester pour voir, si vous avez une bête de course qui pourra faire tourner sans ralentissement d’autres Iso. Tenez moi au courant si vous le faites.

Il n’empêche que ce petit soft gratuit a trouvé une place sur ma clé USB de programmes portables, puisqu’il me permet de faire tourner du Linux sur tout PC Windows sans rebooter ma machine.

A suivre

Du réseau sans réseau avec le T’nB Magic Copy

Vous voulez partager facilement des fichiers de PC à PC, mais vous n’y connaissez rien en réseau ? Le T’nB Magic Copy est fait pour vous.

Ce câble USB vous permettra simplement en le reliant à vos 2 PC de transférer des données sans configurer de réseau. Comme c’est de l’USB, c’est plug’n’play, on branche et ça marche. A l’initialisation, une interface va s’ouvrir sur chacun des PC qui permettra cet échange immédiatement et dans les deux sens.

En plus, le prix est très raisonnable au vue du service rendu, 29 €. Le câble en lui-même est rétractable et mesure 75 cm.

Pour l’instant, on ne peut l’utiliser que de Windows à Windows (quelle que soit la version, si elle est postérieure à Windows 98). Dans l’avenir T’nB projette la sortie d’un modèle Mac à Mac et Mac à PC.

News trouvée sur Audiofanzine

Le navigateur Google va sortir dans quelques heures

Il semble d’après les informations que j’ai vu sur Freeware et Tutos que Google s’apprête à lancer dans les heures qui viennent un navigateur développé en interne. Son nom : Chrome.

Il se serait inspiré de Firefox et de Webkit pour son développement et sera open source, c’est à dire, en gros, modifiable et redistribuable sans contrainte.

L’annonce a été faite sur le blog officiel de Google hier, suite à une publication un peu (trop) anticipée d’une BD présentant le logiciel.

Il sera seulement disponible sur plateforme Windows pour l’instant, mais il semble que des version mac et linux soient prévues (oui mais quand ??).

Pour le télécharger, il faudra patienter puisque pour l’instant l’adresse de présentation et téléchargement est redirigée sur Google.com.

C’est marrant que le roi de la recherche internet et de l’application en ligne commence à faire du vrai software installable (il y a déjà Picasa et Google Earth, c’est vrai OK OK). En même temps, c’est le complément indispensable de ses services, alors c’est très compréhensible. Mais ça va commencer à faire beaucoup de navigateurs. Il a intérêt à être bien pour se démarquer.

Vérifier des fichiers par2 dans Ubuntu

Si vous utilisez les newsgroups pour … récupérer des iso de distributions par exemple, vous connaissez surement les fichiers de récupération par2.

Ces fichiers servent à réparer les fichiers binaires (les fichiers de donnée quoi, ceux qui vous intéressent dans le téléchargement) quand ceux-ci sont endommagés ou manquants. Si leur nombre est suffisant vous pourrez les utiliser pour réparer.

Exemple : le fichier que vous voulez télécharger se compose de 20 fichiers (en général au format rar). On vous propose de télécharger en plus 10 fichiers par2. Une fois votre téléchargement terminé, il vous suffit de lancer la vérification à l’aide d’un logiciel gérant le format par2 pour savoir si vos fichiers rar sont bons ou endommagés ou s’il en manque. C’est pratique pour éviter de se casser les dents quand vous ferez l’extraction du fichier d’origine (l’iso de la distribution par exemple). Si le nombre de fichier par2 est suffisant, vous pourrez réparer les rar et procéder à l’extraction comme si aucun d’eux n’avait été endommagé.

Tout ça pour dire qu’Ubuntu ne gère pas en natif ce type de format et qu’il faut installer un paquet spécifique (présent dans les dépôts universe) pour y arriver. En plus, il possède une interface graphique, c’est royal.

Donc on ouvre un terminal et on tape la commande suivante :

sudo apt-get install gpar2

Il vous demandera peut être d’installer le paquet libpar2-0. Dites oui.

Si vous préférez vous pouvez utiliser synaptic en tapant dans la barre de recherche par2.

Gpar2

Une fois le logiciel installé, en double cliquant sur un fichier par2, il devrait vous ouvrir gpar2. Il vous suffit alors de cliquer sur le bouton vérifier (le vert avec la flèche) pour savoir si vos blocs sont endommagés ou pas. Si c’est le cas, cliquez sur le bouton réparer (les engrenages) pour corriger les erreurs. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Pour info, sous Windows vous pouvez utiliser le freeware quickpar pour faire la même chose.

Pouvoir formater en NTFS sous Linux avec Gparted

J’ai eu un petit souci en voulant formater un morceau de mon nouveau disque dur (ou je me suis racheté une nouvelle bécane !!) en NTFS.

Gparted ne voulait rien savoir et ne me donnait pas la main sur ce format. Pas moyen de formater en NTFS depuis Ubuntu.

J’ai essayé de formater en Ext2 et de la transformer ensuite en NTFS mais ça n’a pas marché.

Après une petite recherche sur les forums d’Ubuntu FR, je suis tombé sur ce thread qui m’a permis de me rendre compte qu’en fait un paquet n’était pas installé. C’est ce paquet (ntfsprogs) qui permet d’appliquer le format tant désiré. C’est d’ailleurs noté dans la notice de la doc Ubuntu (Note à moi-même : toujours lire le manuel !!! RTFM Read The Fucking Manual)

Vous pouvez l’installer en tapant dans un terminal la commande suivante :

sudo apt-get install ntfsprogs

Ou alors en passant par Synaptic et en tapant le nom du paquet.

Et là ça fonctionne. Merci Google

EDIT du 06/12/2008 : ca marche aussi avec Intrepid Ibex

Vous voulez essayer Linux sans risque, pas de problème

L’un des énormes avantages de Linux est la diversité des distributions que l’on peut trouver. Le problème qui peut se poser, c’est (en dehors du fait de se perdre dans cette multitude) de pouvoir les essayer facilement, car installer un système d’exploitation est un processus assez long et fastidieux.

Et bien, là encore Linux est bien supérieur à Windows, car essayer une distribution est dans la plupart des cas enfantin : il suffit de graver l’image ISO de cette distribution et de la mettre dans le lecteur cd ou dvd de son ordinateur. Au redémarrage, il va démarrer sur le cd (si votre BIOS est bien configuré) et lancer la distribution en mode Live CD, c’est à dire que le système va se charger dans la mémoire vive du PC (il vaut mieux avoir au moins 512 Mo disponibles pour que ce soit confortable) et vous pourrez l’utiliser comme si elle était vraiment installée sur votre disque dur. Ca vous permettra également de tester la reconnaissance de vos périphériques en vue d’une vraie install.

Il ne vous reste donc plus qu’à télécharger la fameuse image ISO avant de pouvoir la graver, mais où ??

Bien sûr si vous connaissez la distribution que vous voulez tester, pas de problème, vous vous dirigez vers la section téléchargement du site officiel.

En revanche, si vous voulez tester une distro que vous ne connaissez pas ou dont vous ne vous souvenez plus du nom, ça se complique. Il y a bien Distrowatch.com mais il n’y a pas que des live CD et c’est surtout un site d’information permettant de suivre l’actualité de presque toutes les distributions du marché.

C’est là qu’intervient The live CD list, qui présente sous forme de tableau, une liste de 315 distributions avec les liens de téléchargement directs vers les Live CD (en FTP ou Bittorrent quand c’est dispo).

The Live CD List

Vous trouverez aussi des liens vers la page d’accueil du site officiel, vers Wikipedia et vers Distrowatch, ainsi que l’utilisation principale de la distro (serveur, desktop, …), la taille de l’image et en prime vous pourrez voter pour votre favorite.

A garder dans ses favoris si vous voulez changer de distribution ou si vous voulez tester comme un dingue ce qui vous tombe sous la main.

Par contre, je suis déçu de ne pas voir Crunchbang dedans 🙁

Opera 9.5 final est disponible au téléchargement

Opera 9.5

Je vous avais déjà parlé du navigateur Opera et plus particulièrement de sa version 9.5 beta. Et bien ça y est, ils vienne de passer cette version en production et vous pouvez télécharger la version 9.5 finale sur le site d’Opera et ce pour tous les systèmes d’exploitations les plus utilisés (pour ce qui m’intéresse Linux et Windows). Une version Mac existe aussi, pas de problème. Là, je pense qu’on a couvert le plus gros des troupes.

Pleins d’amélioration au programme, mais la plus alléchante pour moi qui jongle entre plusieurs postes et OS est la synchronisation des favoris via Operalink. Grosso modo, les favoris sont stockés sur les serveur d’Opera et quand on utilise une autre bécane avec cette version du navigateur, un simple login sur le serveur permet de retrouver tous ses marques pages. Cool.

Allez le télécharger et donnez lui une chance car c’est un très bon produit, gratuit comme Firefox et au moins aussi rapide.

Accéder à ses partitions Linux depuis Windows

Quand on fait du dual boot sur sa machine, il peut être pratique (voire indispensable) d’avoir accès aux partitions d’un OS à partir de l’autre. Si avec Ubuntu c’est facile, puisque désormais, il est possible de lire et écrire sur des partitions en NTFS, l’inverse n’est pas vrai.

Nativement, Windows ne sait pas lire de partition formatée en ext2 et ext3 (le format utilisé par Linux). Il faut donc lui adjoindre un logiciel pour l’aider (le pôvre, il est pas très bon).

Plusieurs solution existent. Je ne vais pas toutes les citer (j’en oublierait certainement) mais vous présenter celle que j’ai utilisé un temps et celle que j’utilise désormais.

Dans mes jeunes débuts de Linuxien (j’étais sous Mandrake à l’époque), j’avais installé Explore2FS. Il s’agit en fait d’un explorateur dédié aux partitions Linux. Vous pourrez ainsi accéder à vos fichiers stockés sur une partition Linux à partir de Windows dans une fenêtre spécifique. Ça fait un moment que je ne me suis pas repenché sur la question, mais je pense que vous devriez pouvoir choisir si vous voulez un accès en lecture simplement ou en lecture / écriture (plus dangereux).

Aujourd’hui, j’utilise Ext2FS qui est un driver permettant à Windows de reconnaitre nativement les partitions Ext2 et Ext3. On peut donc y accéder directement depuis l’explorateur Windows, ce qui évite de gérer une application de plus pour cette tâche.

A ce jour, je n’ai jamais eu de plantage (Windows ou Linux d’ailleurs) et c’est quand même très confortable de pouvoir consulter et modifier des fichiers Linux depuis Windows quand c’est nécessaire (pas bien, je sais !!).

Mais, le top, ça resterait quand même de ne plus avoir de Windows installé. C’est pas gagné.

Emmener partout ses logiciels préférés grâce aux applications portables

J’ai découvert récemment la possibilité d’utiliser partout grâce à une simple clé USB les logiciels qui me servent quotidiennement. En effet, on peut désormais faire tenir sur un autre support que le disque dur tous les fichiers nécessaire pour faire tourner ces programmes. C’est vraiment très pratique, notamment si vous êtes en déplacement continuel et / ou si vous n’avez pas les autorisations nécessaires pour installer de programmes sur l’ordinateur du boulot. On appelle ce type de logiciels, des applications portables.

Vous pouvez vous aussi en profiter si vous avez à votre disposition une clé USB d’au moins 128 Mo et une connexion à internet. Vu les prix des clés désormais, je pense que 95 % des gens pourront utiliser cette astuce.

Sauf exception, vous ne pourrez pas utiliser les fichiers d’installation classique des logiciels. Il faut trouver la version « portable » que vous irez simplement transférer sur votre clé. Heureusement, de nombreux sites recensent des liens vers ces applications portables. Voici une petite sélection en français. Vous pourrez en trouver d’autre en cherchant sur Google. Si en connaissez d’autres sympas, n’hésitez pas à laisser l’adresse en commentaire, je mettrai le billet à jour.

Voici la liste des applications que j’ai stocké sur ma clé et qui me servent le plus régulièrement :

  • Audacity : retouche et de traitement audio
  • Mp3 Split Join : découper et coller des fichiers mp3
  • Cdex : extraction de cd
  • Winamp : player audio
  • Screamer Radio : ecoute de radios du monde entier en streaming
  • Mp3Tag : met à jour simplement les étiquettes (tags) de vos fichiers mp3
  • Gimp : retouche de photographies
  • 7zip : logiciel de décompression / compression
  • Ditto : presse papier nettement amélioré
  • FS Capture : logiciel de capture d’écran avancé
  • Snapkey : logiciel de capture d’écran plus simple

Tous ces logiciels sont gratuits et / ou open source dans les versions que j’utilise.
Il reste à les utiliser. Pour ça rien de plus simple. Soit vous cliquez sur le fichier exe du lanceur que vous aurez choisi et ensuite vous naviguez dans son interface pour lancer l’application de votre choix. Soit vous allez directement lancer l’application en cliquant sur son exe dans le dossier de la clé USB. C’est simple non.

Il ne me manque qu’une chose qui serait sympa, ce serait de rendre portable Guitar-Pro ou TuxGuitar pour pouvoir lire mes fichiers GP partout. Si vous savez si ça peut se faire ou connaissez la manip, prévenez moi.

J’espère que cette petite présentation vous aura été utile et que vous aussi vous succomberez au charme des applications portables.

Customisation de l’interface d’Ubuntu 7.10 en Mac OS X Leopard

Si je suis depuis toujours sur plateforme PC, je suis passé depuis quelques mois à Linux, Ubuntu 7.10 Gutsy Gibbon pour être plus précis. Ce qui me plait dans cet OS, c’est que tout est configurable, ce qui peut être un peu perturbant quand on vient de Windows où on ne peut quasiment rien faire pour changer l’interface.
Ubuntu permet en revanche de tout customiser : fond d’écran (bien sûr), pointeur de souris, icônes, thèmes, barres de menus, tout y passe pour peu que l’on s’en donne un peu la peine. Et les effets générés par Compiz Fusion s’ajoute à ces modifications : cube 3D, animations des fenêtres, …

Donc, ma chérie m’ayant fait savoir que le fond d’écran standard était particulièrement laid, je me suis mis à chercher en quoi modifier mon PC. Et puis là, j’ai décidé de le transformer en Mac. Monsieur Jobs vends des produits très (trop) chers, mais qui ont l’avantage certain d’être beaux. Alors autant copier quelque chose qui ait de la gueule.

Nous allons donc transformer notre Gustsy en joli OS X Leopard. Ce qui peut se faire facilement (je le sais, je l’ai fait sur mes 2 bécanes), principalement en jouant sur l’apparence basique de l’interface avec des changements d’icônes et de thèmes. Je vous conseille d’ailleurs le site Gnome Look qui est une mine et une référence incontournable.

La procédure qui suit est bien sûr applicable à tout ce que vous pouvez trouver sur ce site, vous pourrez mixer si vous le voulez des bordures Mac avec des icônes Vista et un thème Ubuntu. Customisable, je vous dit.

Nous allons donc taper dans les thèmes GTK, et plus spécialement dans les Mac4Lin (lire Mac pour Linux quoi). Vous pouvez trouver tous les packages sur sourceforge, mais nous allons les prendre un par un sur Gnome Look

  1. Télécharger le thème principal Mac4Lin version 0.4 GTK Metacity theme
  2. Télécharger le thème des icônes Mac4Lin version 0.4 GTK Icon theme
  3. Dans le menu « Système », choisir « Préférences » puis « Apparence ».
  4. Dans l’onglet « Thème », faire un drag & drop du fichier de thème. Aller dans personnaliser et dans l’onglet thème, choisir Mac4Lin.
  5. Faire la même chose avec le pack d’icônes. Si on vous demande d’appliquer le changement, cliquez sur OK.

Voilà à quoi devrait ressembler les menus et les barres d’outils.

bureauappliraccourcis

preferencesFF

Bonne customisation.

Caler des sous titres de divx avec Time Adjuster

Un petit programme Windows (ooohhhh) mais gratuit (aaahhhh) qui me sert pas mal. C’est pointu mais très utile pour le dévoreur de séries US que je suis.

Time adjuster va vous servir à caler les sous titres (srt par exemple) sur vos vidéos en divx, (hum hum) légales bien sûr.
J’ai bien essayé de lui trouver une alternative (windows ou linux), mais c’est toujours à celui là que je reviens car il a un gros avantage : il est simple. Bon, il est aussi très moche, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Malgré ce défaut, l’interface se manipule très facilement et c’est bien le principal. Et il est très léger, pas de problème pour le faire tourner sur un vieux PC.

En gros, la, procédure c’est : on charge le sous titre, on lui demande de synchroniser avec le divx, on cale la première ligne de dialogue et la dernière, il remouline le fichier, on enregistre et voilà (comme dise les américains).

La preuve en images.

Voici l’interface du logiciel à l’ouverture (une fois passés les astuces du démarrage).

interfaceTA

Cliquer très classiquement sur l’icône du dossier pour aller choisir sur votre disque dur le sous-titre à ouvrir.

openSRT

Après un message de confirmation, vous cliquez simplement sur l’icône en forme de montre à gousset (la -ème en partant de la gauche) pour lancer l’interface de synchronisation.
Voici alors ce que vous devriez avoir sous les yeux. Ce masque est divisé en 4 parties. A gauche, les lignes de sous-titres défilent chronologiquement. A droite, c’est la time frame, c’est à dire la correspondance entre le temps écoulé dans le divx et l’apparition du sous titre. En haut c’est la première ligne à caler et en bas c’est la dernière. Bien sûr vous n’êtes pas obligé d’utiliser forcément la première et dernière ligne de sous titre, si par exemple il y a des crédits de la team de sous titrage.

calageSRT

Une fois vos lignes de dialogue choisies, cliquez sur l’onglet « hh:mm:ss ». Dans cet onglet vous allez tout simplement rentrer le moment exact auquel doit apparaitre à l’écran le sous-titre, au format heure, minutes, secondes, pour le début et la fin. Pour cela vous pouvez utiliser le lecteur avi incorporé (cf. copie d’écran ci-dessous). Pour ma part, je préfère utiliser mon propre lecteur habituel et rapporter à la main les deux temps que j’aurais trouvé.

calageSRThhmmss

Si cependant, vous décidez de cliquer sur le bouton « Utiliser le lecteur avi … », voici comment se présente l’interface. Une fois le divx lancé il vous suffit de cliquer sur le bouton ad hoc pour signaler au logiciel le moment auquel la ligne devra apparaitre.

calagevideo

Quand les deux lignes sont remplies, cliquer simplement sur le bouton OK et Time Adjuster vous mettra en face à face les deux fichiers de sous titre, l’original et celui calé. Vous n’avez plus alors qu’à cliquer sur OK puis sur la disquette pour valider les changements. Si vous souhaitez garder l’original tel quel, c’est l’icône avec plusieurs disquettes qui vous permettra de ne pas écraser le fichier d’origine.

modifSRT

N’hésitez pas à poser des questions en commentaires s’il y a quelque chose qui vous échappe.

Paramétrage de GRUB pour un dual boot d’Ubuntu avec Windows XP ou Vista

Si vous débutez sous Ubuntu (ou que vous désirez débuter), vous êtes certainement face à un dilemme. Effacer complètement Windows et repartir sur une base vierge avec Ubuntu ou faire cohabiter les deux systèmes d’exploitation (OS en anglais, Operating System).

Pour cela, il y a plusieurs solutions.

  • La virtualisation tout d’abord, qui va vous permettre de faire tourner un système tout en étant dans l’autre, c’est à dire d’avoir une fenêtre de programme dans une session Windows qui fera tourner tout un système Ubuntu (ou autre distribution Linux ou même un autre Windows). L’avantage de cette solution, c’est que tout est en marche en même temps. Si vous avez un problème, vous changez simplement de fenêtre pour éventuellement rechercher la solution sur internet à partir de Windows. L’inconvénient, c’est qu’elle demande une configuration assez musclée, puisque tout étant en fonctionnement au même moment, les ressources du PC sont pas mal sollicitées, surtout la mémoire vive qui sera partagée entre les deux OS. Plusieurs solutions sont disponibles, certaines commerciales à divers degrés (VMWare) ou open source comme VirtualBox (qui se trouve dans les paquets officiels et la documentation d’Ubuntu).
  • Wubi, vous permet d’installer Ubuntu directement depuis Windows, comme un programme standard. Cela évite tous les problèmes d’une installation traditionnelle, notamment le partitionnement.
  • Et la solution la plus simple à mon sens, c’est le dual boot avec une installation traditionnelle, c’est à dire avoir au démarrage de l’ordinateur le choix entre les deux systèmes (ou plus, on peut en mettre autant qu’on veut dans la limite de la capacité du disque dur).

C’est justement GRUB qui va vous permettre de faire ce choix au démarrage. GRUB est un boot loader (un gestionnaire d’amorçage ou de démarrage) qui va se substituer à celui installé par défaut par Windows, afin de vous permettre de choisir, entre autres choses, le système par défaut. Libre à vous de choisir celui que vous voulez, je vais simplement vous donner les clés pour paramétrer GRUB selon vos gouts personnels. Tout d’abord, vous devrez être sous Ubuntu pour modifier les options de GRUB. Pour cela, il va falloir ouvrir en super utilisateur le fichier texte de configuration. Ouvrez un terminal et tapez sudo gedit /boot/grub/menu.lst Gedit va vous ouvrir le fichier menu.lst dans lequel sont listées toutes les options de GRUB, et qui se trouve dans le dossier grub qui lui même se trouve dans le dossier boot. Notez bien que (comme tous les fichiers de configuration de Linux) les lignes commençant par des dièses ne sont pas actives, soit par volonté de ne pas mettre en place ces options, soit pour s’en servir comme de lignes de commentaires. Ca fait un peu fouillis, mais c’est très puissant et ça permet de bien s’y retrouver.

Les lignes qui nous intéressent concernant l’OS à charger par défaut sont d’abord celle qui commencent par « default » (qui détermine le système qui démarrera par défaut si vous ne faites rien) et celles contenant les dénominations des systèmes installés sur le disque dur.
Normalement, Ubuntu gardera dans ces entrées votre Windows, et le fera apparaitre dans les choix de GRUB. Vous devriez donc avoir quatre lignes concernant Ubuntu et une concernant Windows, plus une ligne de séparation entre les entrées Linux et celle de Windows.

Voici une copie d’écran de mon fichier au niveau des entrées du GRUB. Vous pouvez voir que j’ai 6 entrées, 4 Ubuntu (2 fois le kernel 386 et 2 fois le generic) plus le séparateur « Other operating systems » qui compte pour une entrée aussi et enfin l’entrée de Windows XP.

grub

Mon « default » est paramétré à 0, ce qui veut dire que c’est la première entrée qui sera sélectionnée au démarrage.
Le principe en fait est de compter le nombre d’entrées pour choisir le système à faire démarrer par défaut.
La seule chose qu’il faut savoir, c’est qu’on commence à compter à partir de zéro.
Donc, si je voulais booter sur Windows XP, il faudrait que la ligne « default » soit renseignée avec 5 (0 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 ; 1 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 recovery mode ; 2 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic ; 3 : Ubuntu 7.10, kernel 2.6.22-14-386 generic recovery mode ; 4 : le séparateur « Other operating systems » et 5 : Windows XP.

Et voilà, ce n’est pas bien compliqué, il faut seulement connaitre le truc.

Pour terminer, vous voudrez peut être diminuer ou augmenter le temps pendant lequel GRUB vous propose la liste de choix. C’est la ligne « timeout », qui est juste en dessous de la ligne « default », qu’il faut modifier, en lui donnant le nombre de seconde que vous voudrez.

N’hésitez pas à m’envoyer un mail (disponible dans la page Qui suis je ?) ou à laisser un commentaire si je n’ai pas été assez clair.