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Windows m’a bloqué l’accès à mes partitions NTFS depuis Linux

Après avoir eux des soucis au démarrage suite à un aller retour sous Windows, je me suis rendu compte que mes disques durs de stockage de données en NTFS n’étaient plus accessibles en écriture, mais seulement en lecture seule. Et c’est très énervant !

D’habitude, au boot j’ai une invite à faire une commande fsck sur les disques, mais dans ce cas précis, non.

J’ai donc recherché dans la doc Ubuntu et j’ai trouvé la commande ntfsfix qui m’a permis de réparer mes disques.

Voici la commande à taper :

sudo ntfsfix -d /dev/sdXX

Bien sûr le XX est à adapter en fonction de votre disque.

Via https://doc.ubuntu-fr.org/ntfsfix

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

Monter et démonter ses partitions au démarrage sous Ubuntu

Disk Manager (le gestionnaire de disques en français) est un logiciel avec une interface graphique qui se trouve dans les dépôts Universe à partir d’Ubuntu 8.10 et qui va vous permettre de gérer vos partitions simplement en quelques clics. De cette manière, pas besoin d’éditer le fichier fstab pour gérer le montage de certains disques au démarrage par exemple.

INSTALLATION

Installation par les dépôts officiels (Ubuntu 8.10 et suivantes)

Une fois activés les dépôts Universe, installez le paquet disk-manager via Synaptic ou dans un terminal.

sudo apt-get install disk-manager

Si vous êtes sur une version antérieure à Intrepid 8.10 allant  de 6.10 à 8.04), vous devrez télécharger un paquet sur le site officiel de disk-manager et l’installer manuellement (le paquet de Feisty fonctionne aussi pour les versions suivantes 7.10 et 8.04).

Pour l’installation, rien de plus simple, il suffit de double cliquer sur le paquet deb et de laisser faire le programme

UTILISATION

Il y a 2 onglets dans l’interface : Général et Configuration avancée

Onglet Général :

Ici vous pouvez choisir de détecter les nouveaux disques / partitions au démarrage du PC et activer le support en écriture pour les partitions NTFS.

Vous avez ensuite une liste reprenant les partitions paramétrée et diverses informations comme l’espace total et utilisé.

Disk manager 01

Si vous cliquez sur le bouton Configurer les nouvelles partitions, vous pourrez choisir de monter au démarrage les partitions choisies, changer leur nom et / ou le chemin du point de montage.Disk manager 03

Si vous ne savez pas, le bouton Configuration auto (que je n’ai pas testé) est là pour s’occuper de tout.

Onglet Configuration avancée :

La colonne « Active » vous permet de choisir si le montage sera automatique au démarrage de l’ordinateur.

Ici aussi, vous pouvez choisir de changer le chemin et nom du point de montage.

Enfin, vous êtes informés du type de format de fichier utilisé pour chaque ligne, de sa taille totale et du total utilisé.

Disk manager 02

Bref, c’est un utilitaire sympa pour gérer de nombreuses partitions sans mettre les mains dans le cambouis. En revanche, comme vous pouvez le voir sur la copie d’écran, il n’est peut être pas exempt de bug, puisqu’il me trouve deux fois la même partition. Mais je ne saurai pas dire si c’est dû au programme ou à ma configuration. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais rencontré de plantage depuis que je l’utilise.

Un temps de démarrage largement amélioré avec Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope

pixar-jackalopeIl semble que la nouvelle mouture d’Ubuntu nom de code Jaunty Jackalope (actuellement version en alpha 4) va apporter une grande amélioration au niveau du temps de démarrage.

En effet, le passage au format du système de fichiers ext4 va permettre un gain de temps de l’ordre de 20 à 25 % suivant les configurations. Pas mal. Actuellement c’est le format ext3 qui est proposé par défaut sur Intrepid.

Moi qui me plaint sans arrêt de la lenteur de boot de mes PC, ça va peut être changer. Avec la nouvelle sur Moblin, que j’ai relayé il y a quelques jours, ça commence à bouger autour de cette problématique.

Vu sur Silicon.fr

Accéder à ses partitions Linux depuis Windows

Quand on fait du dual boot sur sa machine, il peut être pratique (voire indispensable) d’avoir accès aux partitions d’un OS à partir de l’autre. Si avec Ubuntu c’est facile, puisque désormais, il est possible de lire et écrire sur des partitions en NTFS, l’inverse n’est pas vrai.

Nativement, Windows ne sait pas lire de partition formatée en ext2 et ext3 (le format utilisé par Linux). Il faut donc lui adjoindre un logiciel pour l’aider (le pôvre, il est pas très bon).

Plusieurs solution existent. Je ne vais pas toutes les citer (j’en oublierait certainement) mais vous présenter celle que j’ai utilisé un temps et celle que j’utilise désormais.

Dans mes jeunes débuts de Linuxien (j’étais sous Mandrake à l’époque), j’avais installé Explore2FS. Il s’agit en fait d’un explorateur dédié aux partitions Linux. Vous pourrez ainsi accéder à vos fichiers stockés sur une partition Linux à partir de Windows dans une fenêtre spécifique. Ça fait un moment que je ne me suis pas repenché sur la question, mais je pense que vous devriez pouvoir choisir si vous voulez un accès en lecture simplement ou en lecture / écriture (plus dangereux).

Aujourd’hui, j’utilise Ext2FS qui est un driver permettant à Windows de reconnaitre nativement les partitions Ext2 et Ext3. On peut donc y accéder directement depuis l’explorateur Windows, ce qui évite de gérer une application de plus pour cette tâche.

A ce jour, je n’ai jamais eu de plantage (Windows ou Linux d’ailleurs) et c’est quand même très confortable de pouvoir consulter et modifier des fichiers Linux depuis Windows quand c’est nécessaire (pas bien, je sais !!).

Mais, le top, ça resterait quand même de ne plus avoir de Windows installé. C’est pas gagné.