Archives par mot-clé : terminal

[Post it] Réparer les disques au démarrage avec l’erreur initramfs

Voici une erreur qui m’arrive régulièrement sur un de mes disques et qui bloque l’écriture et au redémarrage suivant le boot.

La procédure est simple mais je dois la rechercher à chaque foi, d’où ce post it rapide à usage personnel. Mais si ça peut aider quelqu’un…

Au boot on se retrouve en shell

oh la belle interface !!!

Il faut lancer un fsck sur le disque incriminé, ici le sdd5

On répond « y » à toute les questions.

Et on reboote. Ca ne marche pas à tous les coups…

Windows m’a bloqué l’accès à mes partitions NTFS depuis Linux

Après avoir eux des soucis au démarrage suite à un aller retour sous Windows, je me suis rendu compte que mes disques durs de stockage de données en NTFS n’étaient plus accessibles en écriture, mais seulement en lecture seule. Et c’est très énervant !

D’habitude, au boot j’ai une invite à faire une commande fsck sur les disques, mais dans ce cas précis, non.

J’ai donc recherché dans la doc Ubuntu et j’ai trouvé la commande ntfsfix qui m’a permis de réparer mes disques.

Voici la commande à taper :

sudo ntfsfix -d /dev/sdXX

Bien sûr le XX est à adapter en fonction de votre disque.

Via https://doc.ubuntu-fr.org/ntfsfix

mpv – quelques raccourcis utiles

mpv est mon lecteur multimédia de prédilection sur mon installation d’Ubuntu. Par contre son interface est vraiment très limitée avec peu d’options accessibles « sous la souris » (ce qui est aussi un de ses avantages à mes yeux).

Voici donc en vrac quelques raccourcis et lignes de commandes pour son utilisation au quotidien.

En ligne de commande : 

Lancer plusieurs fichiers musicaux d’un répertoire

mpv *

La même chose en mode aléatoire

mpv –shuffle *

Et voici les quelques raccourcis claviers que j’utilise le plus souvent.

  • p ou espace : Met en pause (un autre appui reprend la lecture)
  • et * : Réduit/augmente le volume.
  •  et  : Reculer / Avancer de 5 secondes
  •  et  : Reculer / Avancer d’une minute
  • f: Bascule en mode plein-écran / revient en mode fenêtré
  • [ et ] : Diminue/accélère la vitesse courante de lecture de 10%

Vous pouvez en trouver d’autres sur linuxtricks

Si vous en voulez encore plus, cet autre site en recense beaucoup, mais les intitulés sont assez mal traduits (à la google translate vraisemblablement) : deftkey.com

Plex – Comment voir ses dossiers multimédia après l’installation sous Ubuntu 19.04

J’adore Plex mais à chaque fois que je réinstalle le système, il n’y a pas moyen de voir mes dossiers contenant mes vidéos et musiques qui sont sur des disques séparés formatés en NTFS (ne me  demandez pas pourquoi, c’est une longue histoire).

C’est donc assez gênant quand il faut réimporter tous mes fichiers multimédia.

Heureusement, voici la solution à mon problème.

D’abord, remplacer l’utilisateur plex par le sien dans le fichier de configuration ci-dessous (je suis  sous Ubuntu 19.04) :

sudo nano /etc/default/plexmediaserver

# the user that PMS should run as, defaults to ‘plex’
# note that if you change this you might need to move
# the Application Support directory to not lose your
# media library (match what is in /etc/passwd)
export PLEX_MEDIA_SERVER_USER=nom_de_votre_utilisateur

Lancer l’interface du serveur dans le navigateur avec l’url suivante :

http:// localhost:32400/web/index.html#!/dashboard

On arrête le service Plex :

sudo service plexmediaserver stop

Ajouter l’utilisateur au groupe et vice versa:

sudo addgroup plex nom_de_votre_utilisateur

sudo addgroup nom_de_votre_utilisateur plex

Démarrer le service Plex :

sudo service plexmediaserver start

Vous devriez maintenant pouvoir accéder à tous vos dossiers pour créer des bibliothèques.

Via : Ask Ubuntu

Faire refonctionner Subliminal dans Ubuntu 18.04 et suivants

Apparemment, il y a un problème avec la version de subliminal des dépôts, il faut donc installer une autre version via pip pour pouvoir profiter à nouveau de ce merveilleux outil qui va chercher tout seul les sous titres de nos films et séries préférés.

On installe subliminal par les dépôts :

sudo apt-get install subliminal

Puis on installe l’autre version :

pip3 install --user subliminal stevedore==1.19.1

Via : Ask Ubuntu

[terminal] Trouver des fichiers à partir de leur taille et les trier

Je mets ma collection de musique au propre ces temps-ci (un travail herculéen au vu de la quantité). Pour vérifier les covers qui sont vraiment trop petites,  une simple ligne de commande va me répertorier tout ça très facilement.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k

find [où je cherche] -type f (par type de fichier) \-name « le_nom_exact_du_fichier_recherché »\) -size -10k (d’une taille inférieure à 10k octet)

On peut aussi les trier grâce à un pipe et la commande sort :

| sort -d

Ensuite, on peut faire les recherches et les mises à jour plus facilement en mettant tout ça dans un fichier texte à l’aide d’un petit chevron.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k  | sort -d > /home/agatzebluz/coversmall.txt

Via ICI

[terminal] Réduire la taille d’une image en ligne de commande

Il y a un pattern en ce moment, beaucoup de billets sur les lignes de commande que j’utilise beaucoup et dont je ne me souvient jamais. Aujourd’hui, encore un bloc note pour un truc très simple, réduire la taille d’une image (souvent la couverture d’un album de musique).

Ca se fait très facilement avec imagemagick, il suffit de taper la commande suivante :

convert image.jpg -resize 30% image30.jpg

  • image.jpg est l’image à réduire et image50.jpg est l’image réduite
  • -resize 50% c’est le taux de réduction que l’on veut pour l’image en sortie. Donc ici si image.jpg est un carré de 1400 px de côté, image30.jpg fera 420 px de côté.

Bien sûr on peut convertir directement d’un format d’image à un autre, d’un png à un jpg par exemple.

Il y a des tonnes de possibilités, je vous laisse consulter le man ou la page de la documentation Ubuntu si vous avez des besoins spécifiques.

[terminal] Lister les fichiers d’extension différente de .mp3

Pour nettoyer ma collection de musique, j’ai eu besoin de lister les répertoires dans lesquels j’avais des fichiers autres que du mp3.

Il a donc fallu que je fasse chauffer le terminal et utilise la commande find et ses subtilités car je voulais remonter seulement certaines extensions de mes recherches et les écrire dans un fichier.

On se place dans le répertoire où l’on veut faire la recherche et on lance la commande suivante :

find -type f ! -iname '*.mp3' -a ! -iname '*.jpg' > fichier

Ici on recherche dans le répertoire les fichiers différents de mp3 et jpg et on va écrire le résultat dans un fichier nommé « fichier ».

On peut adapter en fonction de ses besoins en ajoutant les types de fichiers à exclure en ajoutant des -a ! -iname '*.extension'

Source : Forum Ubuntu-fr.org

Linux – Découper un fichier flac avec un fichier cue en ligne de commande

Voici une petite procédure en mode bloc note à usage personnel. Mais si ça peut être utile à quelqu’un d’autre…

En ligne de commande, sous linux, voici comment découper un fichier flac global en piste si l’on a un fichier .cue qui est fourni.

Il faut d’abord installer shntool et flac si ce n’est pas déjà fait :

sudo apt-get install shntool flac

Ensuite on se place dans le dossier contenant le fichier flac et le fichier cue et on lance la commande (les fichiers en sortie seront nommés en fonction des numéros et noms de pistes) :

shnsplit -f nom-du.cue -t "%n %t" nom-du.flac

Comment convertir des images en pdf en ligne de commande

J’ai pas mal d’albums de bd qui sont au format image (jpg en général) dans des dossiers et il est plus simple de gérer un seul pdf par album pour la lecture. Donc il a fallu que je fasse la transformation de tout ça.

Sans me prendre la tête avec un script, je fais ça à la main mais en ligne de commande.

Voici la commande à utiliser quand on est placé dans le dossier contenant les images.

convert -compress jpeg *.jpg nom_du_fichier.pdf

L’option -compress jpeg force la compression des images au format JPEG plutôt qu’au format MTIF par défaut. Cela a pour effet d’offrir un fichier PDF nettement plus petit et plus compatible avec Adobe Reader.

Source Documentation Ubuntu-fr pour imagemagick

[Post it] Comment supprimer de manière récursive tous les fichiers d’un certain type

Je suis en train de me renumériser tous mes CD et de ranger mes nombreux mp3. Dans la bataille, je me retrouve souvent avec des fichiers wave extraits des cd audio dans un dossier particulier et les mp3 de ces mêmes albums une fois convertis. Quand on les fait un par un ça va encore, mais quand il y en a quelques uns, autant faire ça en masse et récursivement via la ligne de commande.

Voici donc comment supprimer ces foutus wav de mon dossier de musique et de ses sous répertoires :

find /mon/dossier/de/musique/ -name \*.wav -exec rm {} \;

Et si vous voulez l’explication de cette commande , c’est ICI

Via Tuxette

Coverlovin télécharge les pochettes de vos albums de musique pour vous

Je suis en train remettre sur mon nouveau disque dur tous les mp3 que j’ai sauvegardé sur CD et DVD depuis 10 ans. Et ensuite, une bonne sauvegarde de tout ça histoire de faire ceinture et bretelles.

En dehors du travail herculéen de mettre les galettes et d’attendre que ça se passe pendant la copie (sans parler des doublons, des cd abimés, …), je me paluche ensuite tous les dossiers pour tagger mes albums. Un par un …

Alors quand je rapatrie la musique dans Quodlibet, j’aime bien avoir l’image de l’album en question. Il y a bien un plugin pour faire ça, mais c’est encore un par un. Donc ça suffit. Un peu d’automatisation ne peut pas faire de mal. Donc un peu de recherche m’a permis de trouver sur Webupd8 un petit script python bien sympathique et assez efficace.

Coverlovin (c’est son nom) va en ligne de commande scanner dans un répertoire qu’on lui indique de manière récursive les tags des albums et recherche un peu partout sur le Net la pochette correspondante.

Pour le lancer, on le télécharge d’abord (ici), on le décompresse dans un dossier. Puis dans un terminal on se place dans le-dit dossier. Et on lance la commande suivante :

./coverlovin.py "/chemin/vers/les/mp3s"

Ensuite en fonction du nombre de jaquettes à rapatrier ça peut prendre plus ou moins de temps. Profitez-en pour admirer la variété des site que le script va crawler …

En ce qui me concerne, il y a eu très peu de ratés et dans plus de 95% des cas, il a récupéré la bonne pochette. Donc mission réussie et un certain temps de gagné.

Via Web Upd8.

[Post it] Utiliser wget pour télécharger des fichiers d’un répertoire et de ses sous répertoires

Un post it à vocation personnelle, pour me permettre de me souvenir comment télécharger en une seule fois les fichiers d’un certain type se trouvant dans un dossier et ses sous répertoires.

Avant je faisais ça en graphique avec Firefox et DownThemAll, mais sous Linux à la maison, c’est quand même plus pratique en ligne de commande.

Voici la ligne magique à saisir dans le terminal :

wget -r -np -A.mp3 -A.jpg -nH http://adresse_du_site

Explications :

-r : récursif, télécharge ce qui se trouve dans les répertoires parents et enfants de celui qui est indiqué dans l’url.

-np : bloque le téléchargement dans les répertoires parents. Permet de ne télécharger que dans les sous répertoires de celui indiqué dans l’url.

-A.mp3 : ne télécharge que les fichiers avec une extension correspondant à .mp3 dans cet exemple. On rajoute -A.jpg pour les covers par exemple.

-nH : ne crée pas le répertoire correspondant au nom du serveur.

A cette adresse, vous aurez une bonne idée des possibilités de wget et une explication pour chacune d’elles.

Faire fonctionner les liens Magnet avec Chrome sous XFCE

Sous XFCE, par défaut sur mon PC, il n’y avait pas moyen de lancer Transmission,  l’application torrent par défaut du système, à partir de Chrome en cliquant sur les liens Magnet.

En fait la solution est très simple, il suffit de modifier un fichier de configuration pour que ça fonctionne.

Taper la commande suivante dans un terminal, en adaptant en fonction de votre éditeur de texte favori :

sudo leafpad /usr/bin/xdg-open

Chercher la ligne (ctrl + F) contenant le texte open_xfce(). Ça devrait ressembler à ça :

open_xfce()
{
exo-open « $1 »
if [ $? -eq 0 ]; then
exit_success
else
exit_failure_operation_failed
fi
}

Mettre le code suivant à la place de l’ancien, en prenant soin de changer le nom du client torrent de votre système (en gras ci-dessous). Pour info, pour la GUI de Transmission, c’est transmission-gtk :

open_xfce()
{
if (echo « $1 » | grep -q ‘^magnet:’); then
torrent_client « $1 »
else
exo-open « $1 »
fi
if [ $? -eq 0 ]; then
exit_success
else
exit_failure_operation_failed
fi
}

Sauver le fichier et le fermer. La modification est immédiate, ça devrait donc fonctionner en cliquant sur le premier lien Magnet qui vous tombe sous la souris dans Chrome.

Via le Forum Manjaro.

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Comment exécuter un script shell en ligne de commande

Suite à l’achat des jeux du Humble Bundle 6, je ne savais pas trop comment allait se passer l’installation. C’était compatible, mais comment ça allait se présenter … En fait, 3 des 5 jeux que j’ai installés étaient sous forme de scripts shell (fichier avec extension .sh).

Comme ce qui peut sembler évident pour des utilisateurs avertis ne l’est pas pour ceux qui ne rencontrent que très ponctuellement ce type de fichiers, voici comment exécuter un script shell.

Il faut d’abord rendre le script exécutable :

chmod +x /home/agatzebluz/script.sh

Pour l’exécuter, soit on le lance en tapant le chemin :

 /home/agatzebluz/script.sh

Ou on se met dans le dossier contenant le script puis on l’exécute :

cd  /home/agatzebluz/

./script.sh

Via Comment Ça marche

Faire une copie de DVD au format iso

Aujourd’hui, on va faire dans le tutoriel basique, mais efficace. Plus simple que ça, ce n’est pas possible.

J’ai des enfants, et même trois. Et ils adorent les DVD. Par contre, je ne peux pas dire que la réciproque soit vraie. Le traitement infligé à ces petites bêtes n’est pas beau à voir (rayures, voire bris en plusieurs morceaux). J’ai donc pris la décision de faire de belles copies au format iso de tous leurs DVD chéris pour être en mesure de les regraver si nécessaire. Maintenant que j’ai de l’espace de stockage, plus la peine de courir après des divx.

Mais comment faire sous Ubuntu pour copier un DVD en iso. Il y a semble t’il pas mal de solutions, mais celle-ci possède la vertu de la plus grande simplicité.

    • Insérez votre galette dans votre lecteur de DVD.
    • Le disque se monte et normalement apparaît sur le bureau.
    • Cliquer droit sur l’icône et choisir « Copier le Disque ».

copier le disque

    • Choisir « Fichier Image ».

Copier le disque_003

  • Décider de l’emplacement de sauvegarde et du nom de l’image en cliquant sur « Propriétés » (par défaut cet idiot l’appelle brasero.iso au lieu de reprendre le nom du DVD …).
  • Appuyer sur « Créer une image » et attendre.

Et voilà.
Bien sûr si Brasero n’est pas installé, vous risquez de ne pas pouvoir appliquer la procédure. C’est pure spéculation de ma part étant donné que Brasero est installé sur ma machine, mais il y a de grandes chances.

Par contre, lors de mes premiers essais, j’ai rencontré une difficulté car libdvdcss (bibliothèque libre de déchiffrement du système anti-copie CSS, développée par l’équipe VidéoLAN) n’était pas installé sur mon PC. Pour corriger ça, il suffit de suivre la doc Ubuntu.

  • D’abord installer le paquet ubuntu-restricted-extras (s’il n’est pas déjà dans votre système)
    sudo apt-get install ubuntu-restricted-extras
  • Si vous êtes sur une autre version d’Ubuntu (Kubuntu, Xubuntu) adapter la commande en fonction.
  • Ensuite, exécuter dans un terminal le script d’installation de libdvdcss :
    sudo sh /usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh

A la fin du processus, vous devriez être en mesure de copier le DVD et accessoirement de le lire.

Bon backup.

Faire fonctionner Gtick dans Ubuntu 10.10 et antérieur

En ce moment, je recommence pas mal à jouer de la guitare, donc je me cherche des petits outils pour simplifier mon entrainement. Il y a Play It Slowly et yatm. Mais hier j’ai eu besoin d’un métronome car mon multieffet Line6 (bientôt en review sur le blog qui gratte !!) n’en a pas d’intégré.

Donc un petit coup de logithèque Ubuntu et j’en trouve 2, Gtick et Gtkclick. Ce dernier ne fonctionne pas, l’interface ne se lance même pas. On passe à Gtick. Il parait simple et efficace, c’est ce que je cherche.

GTick 0.4.2_mini

Par contre, il y a la possibilité d’afficher plus d’options, ci-dessous, la totale Gtick avec toutes les options activées.

GTick 0.4.2_maxi

Il se lance, mais par contre, il ne produit aucun son. C’est gênant pour un métronome. En prime, j’ai un joli message d’erreur :
« Couldn’t start metronome.
Please check if specified sound device
and sample file are accessible. »

Je me dirige donc dans les préférences du logiciel et le sound device est en fait une adresse vers le dossier /dev/ qui liste tous les périphériques du PC. Je fais dans un terminal un petit « ls » du dossier pour voir ce qui ressemble à un périphérique de son et je change les préférences, mais pas de chance, ça ne fonctionne pas et une fois sur 2 j’ai encore le même message d’erreur.

J’ai donc cherché un peu plus loin et sur un forum américain, j’ai trouvé ma solution. Le programme ne fonctionne qu’avec oss et donc pas avec PulseAudio. Pour solutionner la chose, ce n’est pas compliqué en fait.

On installe le paquet alsa-oss :
sudo apt-get install alsa-oss

Ensuite, on démarre le programme avec oss, en ligne de commande :
aoss gtick

Si vous voulez modifier le lancement par le menu (clic droit sur le menu Ubuntu, Éditer le menu et naviguer jusqu’à l’entrée de Gtick dans Son et Vidéo, Propriétés), il suffit de rajouter « aoss » devant le chemin d’accès vers l’exécutable.

Menu principal_logiciels_ubuntu

Propriétés du lanceur_lanceur

Si vous avez changé le chemin vers le périphérique dans les préférences de Gtick et que ça ne fonctionne toujours pas, essayez d’ajouter dsp ou dsp1 (qui marche chez moi) ou dsp0 en fonction de ce que vous voyez dans le répertoire /dev/

Bon travail et n’oubliez pas que le métronome est le meilleur ami du guitariste … après la guitare.

Gagner quelques centaines de Mo sur son Eeepc avec la commande locate

terminalSur mon installation toute fraiche de Eeebuntu base, il ne me restait malgré tout pas des masses de place après avoir installé tous mes logiciels favoris. En cherchant un peu, j’ai vu qu’on pouvait facilement gagner de la place en supprimant les paquets .deb qui sont gardés en cache par le système, en vue d’une éventuelle réinstallation ultérieure.
Comme je suis connecté à Internet tout le temps, pas la peine de garder ces archives qui ne me sont d’aucune utilité et qui prennent de la place.

Tout d’abord, il faut les localiser. On tape donc dans un terminal

locate *.deb

Il devrait vous remonter une ribambelle de lignes qui commencent par /var/cache/apt/archives/plein_de_paquets.deb
Il faut maintenant supprimer les paquets qui se trouvent dans ce dossier. Il vous faudra les droits de super utilisateur pour celà.

On se place dans le dossier
cd /var/cache/apt/archives/

Et on supprime tous les paquets deb de ce répertoire
sudo rm -I *.deb

L’option -I permet de n’être prévenu qu’une fois avant de supprimer tous les fichiers. Quand il vous demande si vous voulez supprimer toutes les occurrences, vous tapez « o » (sans les guillemets) pour dire oui.

Après ça vous devriez avoir gagné un peu de place sur votre disque. Sur mon Eeepc 701, c’était quand même 300 Mo, ce qui est bien quand on n’a que 4 Go de stockage.

EDIT :

Suite à tous les commentaires qu’a suscité cet article, voici toutes les contributions qui ont été faites, faites votre shopping.

Dans Synaptic : Configuration -> Préférences -> Fichiers -> Supprimer les paquets en cache.

Pour faire la même chose, en ligne de commande, on tape dans un terminal :
sudo apt-get clean
puis
sudo apt-get autoclean

Pour gagner de la place supplémentaire, on peux supprimer également les locales inutiles
sudo apt-get install localepurge

Il y a aussi les packages orphelins à supprimer :
sudo apt-get install deborphan
sudo deborphan | xargs sudo apt-get -y remove –purge

Vous pouvez aussi ,jeter un coup d’œil à ce script qui fait le job merveilleusement : http://www.webdevonlinux.fr/2009/02/24/garder-ubuntu-propre/

On peut aussi utiliser BleachBit
http://bleachbit.sourceforge.net/
http://doc.ubuntu-fr.org/bleachbit

On peut limiter la place prise par les miniatures en réglant sur gconf-editor les clés /desktop/gnome/thumbnail_cache/maximum_age (en jours) et /desktop/gnome/thumbnail_cache/maximum_size (en Mo)