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Vérifier une somme md5 en ligne de commande sous Linux

Avant de graver une image de distribution (ou d’autre chose), il est toujours plus sûr de vérifier la somme md5 d’une image iso, à condition toutefois que vous ayez la somme du fichier d’origine. C’est normalement toujours le cas pour les images de distributions, en général dans un fichier à part, qui s’appelle MD5SUM.txt, ou quelque chose d’approchant.

Définition

D’après Wikipedia, voici la définition du md5 : MD5 (Message Digest 5) est une fonction de hachage cryptographique qui calcule, à partir d’un fichier numérique, son empreinte numérique (en l’occurrence une séquence de 128 bits ou 32 caractères en notation hexadécimale) avec une probabilité très forte que deux fichiers différents donnent deux empreintes différentes.

Sous Linux, effectuer cette vérification est très simple puisqu’une simple commande va nous permettre d’y arriver.

Trois étapes à suivre

  1. Ouvrir un terminal et se placer dans le dossier contenant l’iso à vérifier, par exemple le home
  2. Taper la commande suivante :  md5sum nom-de-l’iso et valider par entrée
  3. Copier le résultat dans un fichier txt sous la somme md5 donnée lors du téléchargement de l’image et vérifier caractère par caractère

Si les deux résultats sont identiques, c’est que votre image est prête à être gravée. Sinon, le fichier a été corrompu pendant le téléchargement et il faut le rapatrier une deuxième fois. N’oubliez pas de vérifier la somme md5 sur le nouveau fichier.

EDIT

Suite aux remarques de Krusaf, on peut également faire la vérification en se servant des fichiers .md5 s’ils sont fournis.

Pour cela, si le fichier md5 et le fichier (.iso par exemple) sont dans le même dossier, il faut taper la commande suivante :

md5sum -c fichier.md5

Installer WordPress en local sous Ubuntu avec Xampp

Dans le cadre de l’amélioration constante de ce blog et particulièrement de son look’n’feel (on est passé en V2.0 il y a quelques temps), j’ai été amené à vouloir installer une version du blog en local sur mon PC fixe qui tourne sous  Ubuntu 8.10.

Il n’y a pas des masses de ressources en français et surtout facilement compréhensibles. Je me suis donc dit que j’allais vous faire part de mon installation. Ça évitera peut être des erreurs à certains d’entre vous qui voudraient arriver au même résultat.

INSTALLATION D’UN SERVEUR LOCAL XAMPP

Sous Ubuntu, le meilleur moyen d’héberger WordPress en local est d’installer Xampp (qui a d’ailleurs le bon goût d’exister pour Linux, Mac et Windows). Pour cela, vous pouvez suivre le tuto vidéo que Daria a fait sur le sujet (attention, on y parle simplement de l’installation de Xampp pour WordPress et pas de l’importation de votre blog WordPress). Yves en a également mis une couche.

La vidéo, c’est pas mal, mais je dois dire que je préfère, une fois que je me suis imprégné de la marche à suivre, avoir une procédure écrite (ne serait ce que pour faire des copier-coller des commandes dans le terminal). Pour cela, la doc Ubuntu.fr de Xampp est super bien faite et très facile à suivre.

Sinon pour Windows, il y a aussi un tuto très bien fait de papygeek, je m’en suis également bien inspiré, en l’adaptant pour Linux.

INSTALLER WORDPRESS

Une fois que Xampp est installé, vous avez deux choix : installer wordpress et ensuite utiliser la fonction d’exportation de votre blog (« Gérer » puis « Importer » ou « Exporter » dans l’interface d’administration, cf. copie d’écran) en ligne pour ensuite importer ces réglages (si vous le désirez vous pouvez aussi repartir de zéro), ou bien choisir d’importer tous les fichiers votre blog en local.

Import export

Toutefois, si vous décidez de choisir la première solution, sachez qu’il faudra installer en local exactement la même version que celle online pour que tout fonctionne, ce qui peut être difficile si c’est une version intermédiaire (c’est du vécu …).

J’ai choisi la deuxième solution, qui est plus facile et permet d’être sûr qu’il ne manquera rien. Dans mon cas, je suis allé dans mon administration d’hébergement du blog (pas wordpress, celle de l’hébergeur, dans mon cas Cpanel qui a une fonction de backup total des sites hébergés)

Backup cpanel

Une fois que vous avez votre fichier de backup, il vous suffit de le décompresser dans le dossier local adéquat. Si votre blog local s’appelle wordpress ce sera dans (chez moi en tous les cas) :

/opt/lampp/htdocs/wordpress

Ensuite, il n’ y a plus qu’à rentrer votre adresse locale dans votre navigateur et ce sera exactement pareil que si vous étiez en ligne. Chez moi, ça donne

http://localhost/wordpress

LES PROBLEMES RENCONTRES

  • Sur mon installation personnelle, j’ai dû m’y reprendre à 4 ou 5 fois pour installer Xampp (malgré la simplicité apparente de la chose). Le blocage se faisait au moment de lancer la commande lampp start. Mysql était déjà lancé.

Mon système avait en effet une version de MySQL déjà installée et ça n’a pas du tout plu à Xampp qui ne la trouvait pas à son goût (car elle ne devait pas être installée au bon endroit).

Il m’a fallu faire une recherche dans Synaptic (mot clé mysql) pour m’apercevoir que cette version de MySQL venait de paquets KDE (il semble donc que KDE ai besoin de MySQL ??), Ksnapshot il me semble.

Une fois ces paquets désinstallés via Synaptic, le dossier créé par Xampp effacé (une énième fois 😉 et Xampp réinstallé, ça a fonctionné.

  • J’ai rencontré aussi pas mal de problèmes portant sur les droits d’écriture sur les fichiers et les dossiers, particulièrement d’installation manuelle des plugins (en décompressant directement les plugins dans le dossier du thème) et de l’édition des fichiers du thème dans l’interface d’admin, un comble quand on veut modifier le look du thème (alors que j’y ai accès en allant directement dans le dossier du disque dur où ils sont stockés). Pour résoudre ce problème, un petit coup de chmod en ligne de commande et c’est réglé. Cela modifie les droits en lecture / écriture de tous les fichiers du répertoire wp-content du blog pour l’utilisateur connecté, comme ça plus de souci. Donc, on ouvre un terminal dans le dossier qui contient le blog, s’il s’appelle wordpress, ça donne :

cd /opt/lampp/htdocs/wordpress

Puis on change les permissions sur tous les fichiers contenu dans le dossier wp-content et ses sous dossiers (si vous êtes paranoïaque, rien ne vous empêche de le faire dossier par dossier voire fichier par fichier).

chmod -R 777 wp-content

  • Le paramétrage du FTP m’a aussi posé problème, alors qu’en fait c’est très bête : dans le champ Hôte, il suffit de rentrer simplement localhost. Il m’a fallu un certain temps  avant d’y arriver, merci le forum Ubuntu FR.

ASTUCE UTILE

La doc Ubuntu préconise de créer un lien symbolique du fichier /opt/lampp/lampp dans le dossier /usr/bin , ceci afin de raccourcir les commandes à taper, notamment pour lancer et arrêter Xampp.

Au lieu de taper

sudo /opt/lampp/lampp start

Vous ne devrez plus taper que

sudo lampp start

J’ai trouvé plus simple de créer un alias dans mon fichier .bashrc, de cette manière je n’ai plus à taper pour lancer Xampp que le raccourci que j’ai choisi (à savoir start, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez). J’ai fait pareil pour la commande sudo lampp stop que j’ai raccourci en stop.

J’espère que ce tuto vous aura aidé. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez des soucis, je répondrai si j’ai les connaissances nécessaires.

La ligne de commande sous Windows : un raccourci pratique

Depuis que je suis passé à Linux, il est un outil qui est devenu incontournable dans ma vie de tous les jours, c’est le terminal. La ligne de commande, je l’ai détestée au début car elle me faisait peur et petit à petit, j’en viens à l’adorer car elle a des gros avantages, dont le premier est la rapidité d’utilisation et d’exécution.

Et voilà qu’au bureau sous Windows, je me suis retrouvé confronté à un problème tout bête de concaténation de fichier csv ou txt. C’est mon boss qui m’a donné la solution, il suffit d’utiliser la ligne de commande.

Le plus compliqué dans tout ça, c’était de taper le chemin vers les fichiers, car on ne peut pas dire que la simplicité soit le maitre mot de l’organisation des disques durs sous Windows. Et en fait le plus simple, c’est de ne rien taper mais de se créer un raccourci vers l’invite de commande dans une barre de raccourci quelconque ou sur le bureau et de remplir le champ « Démarrer dans ».

Pour cela, rien de plus simple :

  1. Menu Démarrer > Programmes > Accessoires
  2. On clique gauche sur l’invite de commande et on la fait glisser où l’on veut.
  3. Puis on clique droit sur le raccourci que l’on vient de créer et dans l’onglet Raccourci (ça fait beaucoup de raccourci tout ça) on choisi le dossier dans lequel on veut que l’invite de commande démarre. Dans la copie d’écran ci-dessous, c’est mon Bureau (Desktop).

Il y a plein d’autres options à tripatouiller si vous voulez, comme par exemple la couleur du fond et de la police.

Globalement, je trouve quand même que le terminal Linux est plus sympa, mais bon question de goût après.

ET CETTE COMMANDE POUR CONCATENER ?

Ah, oui, au fait, la commande pour concaténer des fichiers csv ou txt. C’est vraiment simple.

copy fichiers-à-concaténer.XXX fichier_de_sortie.XXX

  • copy : c’est le nom de la commande. Ça copie le contenu du (des) fichier(s)
  • fichiers-à-concaténer.XXX : nom des fichiers à concaténer. Le plus simple est d’utiliser un joker. Par exemple si tous vos fichier sont des txt et sont dans le même dossier (celui rentré dans l’invite de commande bien entendu) *.txt sera la bonne solution
  • fichier_de_sortie.XXX : nom du fichier de sortie. L’extension XXX étant à adapter en fonction de ce que vous voulez. Par contre, xls, ça ne fonctionne pas 😉

Voilà dans la copie d’écran ci-dessous ce que ça donne avec des fichiers d’entrée nommés « nouveau fichier.txt », « nouveau fichier2.txt » et « nouveau fichier3.txt ». Le fichier de sortie est « test_resultat.txt ».

Pour info, la commande DIR permet de lister les fichiers et dossiers présents dans le dossier (commande ls sous Linux).

windows cmd2

Réencoder un avi en xvid en ligne de commande

Pour ré-encoder un avi en avi, (mais encodé en Xvid en fichier de sortie) ce n’est pas très compliqué sous Linux, grâce à la ligne de commande et à mencoder.

D’abord, il faut s’assurer que le paquet mencoder est installé (avec synaptic ou en ligne de commande).

Puis dans un terminal, on se place dans le dossier où se trouve le fichier à transformer et on tape :
terminal

mencoder -ofps 25 -ovc xvid -xvidencopts bitrate=500 -oac copy -vf scale=640:480  le-fichier-à-transformer.avi -o le-fichier-de-sortie.avi

  • ofps,c’est le nombre de fps (images par seconde) du fichier
  • ovc, c’est le codec vidéo choisi, ici xvid
  • bitrate, c’est la qualité d’encodage du xvid
  • oac, c’est le codec audio, ici on garde le même et on le copie
  • vf scale, c’est la dimension de la vidéo si vous décidez de redimensionner

Pour info, cette commande m’a servi à réduire drastiquement la taille d’un avi généré avec mon APN (de 400 Mo à 35 Mo pour 4 minutes de film). Pour de l’upload sur Youtube, c’est impec.

menconder est très puissant, vous pouvez vous tourner vers la documentation en français du projet si vous avez des interrogations, ou que vous voulez faire quelque chose de plus complexe, mais je vous souhaite bon courage … c’est dense.

Il existe d’autres solutions comme avidemux (dans les dépots et très efficace), pytube ou gmencoder (via des paquets deb) qui ont des interfaces graphiques. On voit mieux les options qu’en ligne de commande 😉 mais c’est moins rapide qu’un copier coller.

Et vous, quels outils vous utilisez pour traiter les vidéos ?

Découper des fichier audio mp3 sous Ubuntu en ligne de commande

J’avais fait un billet sur mon ancien blog expliquant la manœuvre afin de découper un long fichier mp3 en plusieurs morceaux. Il s’agissait pour moi de pouvoir écouter un podcast sur mon autoradio, qui a la bonne idée de revenir au début de chaque piste à chaque fois qu’il s’éteint. Quand la piste fait une heure, c’est un peu lourd.

Aujourd’hui, je me suis décidé à regarder de plus près comment faire la même chose, mais en ligne de commande. Et finalement, c’est très simple, voire plus simple.

Installation

D’abord, on installe le paquet, ce  qui nous donne classiquement en ligne de commande dans un terminal :

sudo apt-get install mp3splt

Procédure

En fait, il s’agit du même programme que j’utilisais, mais sans l’interface graphique. Cool, un paquet de moins à installer et qui ne serait pas mis à jour, vu qu’il n’est pas dans les dépôts.

La commande à utiliser est mp3splt. Je vous invite à vous plonger dans la documentation sur le site officiel (en anglais). L’autre solution plus simple est de faire une commande man dans un terminal (en anglais également) : man mp3splt

Pour ce qui nous intéresse, il suffit de mettre un seul argument après cette commande mp3splt, c’est donc simple.Il s’agit de l’argument -t qui permet de choisir longueur des morceaux que je veux obtenir.

Le format est donc :

mp3splt -t mm.ss nom_du_fichier_à_découper

mm veut dire minutes et ss secondes

Dans la copie d’écran ci-dessous, j’ai choisi de découper le fichier roadhouse_184.mp3 en morceaux de 10 minutes chacun.

Bien entendu, j’ai positionné mon terminal dans le dossier où se trouve mon fichier à découper.

mp3splt

Et voilà le résultat.

On note qu’il a détecté que l’encodage est en VBR et il s’est adapté en conséquence.

mp3spltresultats

Et au final …

Les options offertes par cette commande sont multiples, je vous laisse le découvrir par vous-même et selon vos besoins.

Le mp3 n’est pas le seul format supporté, vous pourrez aussi traiter des fichiers ogg de la même manière.

Dans tous les cas, cette découverte me permet de gagner un peu de temps sur le découpage de mes podcasts, car cette petite ligne de commande est bien plus rapide que de choisir les options en mode graphique.

Changer de fond d’écran automatiquement dans Ubuntu 8.04 Hardy Heron

J’ai découvert une application qui permet de changer très facilement à intervalle régulier le fond d’écran de  mon PC sous Ubuntu 8.04. Il s’agit de Drapes.

Comme en plus, elle est dans les dépôts (Universe, activez-les si ce n’est pas déjà le cas), rien de plus simple pour l’installer. Dans un terminal, taper la commande suivante :

sudo apt-get install drapes

Et voilà. vous la retrouverez désormais dans Applications → Graphisme → Desktop Drapes

Le paramétrage est simple et intuitif, je vous laisse consulter la documentation francophone pour plus de détail.

Pouvoir formater en NTFS sous Linux avec Gparted

J’ai eu un petit souci en voulant formater un morceau de mon nouveau disque dur (ou je me suis racheté une nouvelle bécane !!) en NTFS.

Gparted ne voulait rien savoir et ne me donnait pas la main sur ce format. Pas moyen de formater en NTFS depuis Ubuntu.

J’ai essayé de formater en Ext2 et de la transformer ensuite en NTFS mais ça n’a pas marché.

Après une petite recherche sur les forums d’Ubuntu FR, je suis tombé sur ce thread qui m’a permis de me rendre compte qu’en fait un paquet n’était pas installé. C’est ce paquet (ntfsprogs) qui permet d’appliquer le format tant désiré. C’est d’ailleurs noté dans la notice de la doc Ubuntu (Note à moi-même : toujours lire le manuel !!! RTFM Read The Fucking Manual)

Vous pouvez l’installer en tapant dans un terminal la commande suivante :

sudo apt-get install ntfsprogs

Ou alors en passant par Synaptic et en tapant le nom du paquet.

Et là ça fonctionne. Merci Google

EDIT du 06/12/2008 : ca marche aussi avec Intrepid Ibex

Modifier le Wallpaper sous Crunchbang Linux

J’adore le look de la nouvelle distribution Crunchbang Linux que j’ai installée sur mes PC mais j’ai voulu changer le papier peint par défaut (très beau au demeurant) pour quelque chose de plus sombre pour s’accorder au thème général. Mais le classique clic droit sur une image et choisir comme papier peint par défaut, s’il a bien fonctionné, n’est pas resté en mémoire au boot suivant.

Voici donc comment faire pour que les images que vous choisirez soient bien reconnues comme un wallpaper par Crunchbang.

Il suffit de transférer les images que vous souhaitez voir apparaître dans le menu « Préférences > Choose Wallpaper » d’Openbox dans le dossier spécifique où tous les fonds d’écran par défaut sont stockés. Après un peu de recherche dans les fichiers de config, ça se trouve dans « /usr/share/pixmaps/backgrounds/nature/ ».

Le copier coller n’a pas marché pour déplacer mes images, certainement à cause d’une histoire de droits en écriture. C’est pas grave, on va utiliser la console, c’est très simple. Dans un terminal, positionnez vous dans le dossier contenant votre fond d’écran (si possible votre home comme ça il n’y a pas de manip à faire) et tapez donc la commande suivante :

sudo cp nom-du-fichier /usr/share/pixmaps/backgrounds/nature/nom-du-fichier

Maintenant, vous devriez voir apparaître votre fichier dans la liste des fonds d’écran de la commande « Choose Wallpaper » du menu Openbox.

Amusez-vous bien.

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .

Sauvegarder et restaurer son Xorg.conf

Si comme moi vous êtes amenés à « jouer » avec les paramètres d’affichage (grrr satanée carte graphique Geforce 420 Go) graphique, ça peut être une très bonne idée de sauvegarder le fichier xorg.conf, qui est celui gérant l’affichage de l’interface graphique d’Ubuntu.

Mais c’est bien de le sauvegarder, si on ne sait pas comment le restaurer, ça ne sert pas des masses.

Voici en ligne de commande (la preuve que cet outil est vraiment simple et super efficace quand on sait s’en servir) la manière de faire les deux.

  • Tout d’abord la sauvegarde :

sudo cp /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.backup

Comme il s’agit d’une manipulation très sensible, on est obligé de le faire en super utilisateur (sudo).

La commande cp signifie copier.

/etc/X11/xorg.conf est le chemin vers le fichier xorg.conf que l’on veut sauvegarder.

/etc/X11/xorg.conf.backup est le nom que l’on donne au fichier en sortie.

Pour résumer on fait une copie du xorg.conf que l’on renomme en backup. C’est pas simple ça !!

  • Pour la restauration, c’est la même chose mais à l’envers, on renomme le fichier backup en xorg.conf, donc on écrase celui qui existe avec la sauvegarde.

sudo cp /etc/X11/xorg.conf.backup /etc/X11/xorg.conf

Et voilà, comme d’habitude, il ne suffit pas de le dire mais il faut le faire 😉

Tutorial pour l’installation de Guitar pro 5 sous Ubuntu 7.10

gp

N’ayant que très modérément apprécié l’interface et les fonctionnalités de Tux Guitar sous Ubuntu 7.10, je me suis vu obligé de devoir installer Guitar Pro 5 avec wine pour pouvoir lire mes fichier gp.

Le problème est que l’installation telle quelle de wine, puis de Guitar Pro, ne permet pas de lire directement ces fichiers. C’est un peu plus compliqué que ça.

Avec un peu de recherche (comme d’habitude avec Ubuntu) sur le forum et dans Google, je suis tombé sur le tutorial de guig0z que je me permets de reprendre en très grande partie ici (si tu n’es pas d’accord guig0z, dis moi et je retire le billet) avec quelques modifications à destination des débutants comme moi.

En tous cas, la manipulation a parfaitement fonctionné pour moi.

1 – Installez d’abord wine.

Taper dans un terminal

sudo apt-get install wine

Ne changez pas les repertoires par défaut (du genre, laissez « program files » avec un espace).

2 – Dans un terminal, lancez « winecfg » (ou cliquer sur applications > wine > configuration). Ça ouvre une fenêtre, allez dans l’onglet « drives » et faites « auto-detection ». Si ça ne marche pas essayez de créer manuellement un c:/. Si ça ne marche toujours pas, c’est que vous avez fait une erreur lors de l’installation, effacez le dossier .wine (qui se trouve normalement dans votre home et qui est un dossier caché, que vous pouvez faire apparaitre en faisant « ctrl + H » ou affichage > afficher les fichiers cachés si vous utilisez Nautilus) et recommencez.

3 – Récupérez le fichier d’installation windows de Guitar Pro et, dans un terminal, lancez la commande

wine nom_du_fichier_d’install_Guitar_Pro.exe

Vous pouvez aussi double cliquer sur l’exe et normalement c’est wine qui se charge de l’ouvrir. Si ce n’est pas le cas, choisissez Ouvrir le fichier avec wine dans l’invite faite au démarrage du téléchargement, si vous utilisez Firefox.

Installez Guitar Pro dans le dossier « program files » de la fausse partition Windows de wine (qui devrait être, si vous avez bien fait les choses dans : /home/votre_nom_d’utilisateur/.wine/drive_c/Program Files/)

4 – Pour faire fonctionner le midi, il vous faut installer timidity. Dans un terminal taper

sudo apt-get install timidity freepats

Cette partie n’a pas fonctionné chez moi, j’ai été obligé d’ouvrir le gestionnaire de paquets Synaptic et de chercher les paquets contenant « timidity ». J’ai installé finalement seulement le paquet « timidity ».

5 – Ensuite, dans un terminal, il faut faire :

sudo modprobe snd_seq_oss

Ceci étant nécessaire pour permettre à alsa (le service qui gère l’audio il me semble) d’utiliser le serveur midi. Dans le but de ne pas avoir à effectuer cette opération à chaque fois qu’on veut lancer Guitar Pro (enfin après chaque reboot pour être exact), il faut faire, toujours dans un terminal :

sudo gedit /etc/modules

Ajouter à la fin du fichier qui va s’ouvrir avec l’éditeur de texte « snd_seq_oss » au bas de la liste déjà présente.

6 – Ensuite, voici un petit script qui lance Guitar Pro 5 et timidity, configure ce dernier, et le ferme lors de la fermeture de Guitar Pro (autrement dit le script fait tout tout seul comme un grand quoi).

Pour cela, il faut d’abord créer un nouveau fichier texte, nommez le guitar_pro par exemple, et copiez ce qui suit dedans :

timidity -iA -B2,8 -Os -EFreverb=0&

cd /home/votre_nom_d’utilisateur/.wine/drive_c/Program\ Files/Guitar\ Pro\ 5/ $1 {adaptez cette ligne à votre installation, mais dans l’idée c’est ça}

wine GP5.exe

wait%-

killall timidity

Notez la manière de faire pour signifier que l’espace entre Program et Files n’est pas la fin de la commande, mais bien un espace dans le nom du dossier. Il faut simplement ajouter un anti slash (alt Gr + touche 8 du clavier) avant l’espace.

Rendez le ensuite exécutable pour pouvoir le lancer d’un double clic. Dans un terminal, placez vous dans le dossier où se trouve le fichier, par exemple votre home :

cd /home/votre_nom_d’utilisateur/

Puis tapez la commande suivante :

chmod +x guitar_pro

7 – Si vous voulez vous pouvez copier-coller ce script dans votre /usr/bin/, et ensuite en saisissant dans un terminal la commande suivante, le fichier gp5 sera ouvert automatiquement

guitar_pro un_fichier_gp5.gp5

8 – Si le midi ne marche pas, dans Guitar Pro, option>configuration midi>sélectionner un port timidity (timidity port 0 par exemple).

Normalement, tout devrait fonctionner, si votre ordinateur est suffisamment puissant bien sûr (mon portable avec Pentium 1.6 Ghz et 512 Mo de mémoire est totalement à la ramasse là-dessus).

Si vous désirez changer l’icône du script que vous venez de créer, vous pouvez suivre le tuto que j’ai mis en ligne dans un précédent billet en l’adaptant.