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Découverte de Linux Mint, ma nouvelle deuxième distribution

Linux MintDepuis quelques semaines maintenant, je suis passé, sur mon vieux portable Toshiba qui me sert de mule de test, de Crunchbang Linux à Linux Mint.

Crunchbang est bien mais d’abord Phillip pensait ne plus continuer à la développer (il a apparemment changé d’avis depuis puisqu’une version d’Intrepid remaniée à été mise en ligne) et ensuite, elle est vraiment trop dépouillée au niveau configuration. De plus, je rencontrais parfois des problème ennuyeux, comme la non reconnaissance de mon appareil photo.

Donc, j’ai installé dessus la dernière version de Linux Mint Elyssa en version Fluxbox, pour garder de la légèreté, le PC étant vieux et avec seulement 512 Mo de RAM.

Je passe sur le téléchargement de l’Iso par torrent et l’installation, tout s’est bien passé, comme c’est une base d’Ubuntu je n’ai pas été dépaysé, c’est la même chose. En 15 minutes, c’était bouclé.

Pour faire court, voici les points que j’ai aimés et ceux qui m’ont posé des problèmes.

POINTS POSITIFS

Ce qui me plait bien dans cette distribution.

  • wicd : gestionnaire de réseau très agréable à utiliser, plus performant et simple d’emploi que Network-manager, je trouve. Pour la première fois j’ai réussi à me connecter à mon réseau privé FON sans une goutte de sueur.
  • Les codecs multimédia sont installés par défaut, c’est toujours ça de moins à faire, même si ce n’est pas grand chose.
  • mintinstall : voilà un truc qu’il est vachement bien foutu et que je cherchais depuis longtemps. En plus de jouer le rôle d’installateur de synaptic (qui reste bien entendu accessible, de même que l’installation en ligne de commande), ce programme va vous renvoyer une liste des paquet qui correspondent à votre recherche.
    Il cherche aussi dans les dépôts Mint pour les logiciels spécifiques. En plus, il permet de rechercher sur le site de getdeb si jamais un logiciel ne figure pas dans les dépôts.
  • mintconfig : un centre de contrôle à la Mandriva, qui en fait gère les options de Xfce (qui cohabite avec Fluxbox). C’est pratique de tout voir au même endroit. Le seul problème que j’ai recensé est l’impossibilité de couper le son du démarrage (bien que j’ai décoché l’option).
  • Dans l’ensemble, il y a un grand nombre d’utilitaires bien foutus, c’est très pratique. Je vous laisse lire la présentation en anglais sur le site.
  • Elle est très réactive, et c’était le but recherché, merci Fluxbox.

POINTS NEGATIFS

  • Un petit truc, mais qui finit par être chiant, c’est la demande du mot de passe pour éteindre ou  rebooter à chaque fois. Je n’ai pas trouvé le  moyen de passer outre, une histoire de modification d’un fichier de config (sudoers, il me semble).
  • Mon appareil photo (Canon Ixus 860) n’est pas reconnu par défaut. Donc pas moyen de débarquer les photos. Et il n’est pas monté non plus en tant que stockage externe. J’ai réussi à me débrouiller en installant des paquets via synaptic, mais c’est très très long pour rapatrier une photo. Je pense que c’est lié à Fluxbox, car sous Ubuntu Gnome, ça marche impec.

Les points positifs l’emportent largement sur les quelques désagréments rencontrés, je suis très content de Mint. Et je ne suis pas le seul, je n’en ai lu que du bien pour l’instant.

Bref, essayez là, vous risquez de ne pas être déçu.

Installer Guitar Pro 5 facilement sur Ubuntu 8.04 Hardy Heron

Il est désormais très simple d’installer Guitar Pro 5 sur Hardy Heron (les autres versions d’Ubuntu et également d’autres distributions) grâce à Play On Linux (POL pour les intimes). J’avais fait un tuto pour Gutsy, vous pouvez l’oublier si vous êtes sur la 8.04. Ce logiciel, disponible en ajoutant un dépôt à vos sources, permet à la base de faire fonctionner via Wine des jeux sur notre distribution préférée. Désormais, cela va beaucoup plus loin, puisque d’autres applications sont installables depuis POL.

POL, kezako

Voici la définition telle qu’elle est donnée sur le site officiel :

PlayOnLinux est un logiciel vous permettant d’installer et d’utiliser facilement de nombreux jeux et logiciels prévus pour fonctionner exclusivement sous Windows® de Microsoft®.
En effet, à l’heure actuelle, encore peu de jeux vidéo sont compatibles avec GNU/Linux, ce qui peut être un frein à l’adoption de ce système. PlayOnLinux apporte une solution accessible et efficace à ce problème, gratuitement et dans le respect du logiciel libre.
Faites fi de l’adversité ! Continuez à jouer !

J’ai donc découvert par hasard que Guitar Pro 5 fait partie des applications que POL peut installer. J’ai donc profité de ma nouvelle installation de Hardy pour tenter le coup. Ça a marché impeccablement bien. Merci POL.

Procédure

Pré requis, installer WINE, en suivant les instructions de la doc Ubuntu, ça se passe très bien.

Ensuite, il suffit de rajouter le dépôt POL et d’installer le logiciel via Synaptic. Encore une fois la doc Ubuntu est très bien faite.

Allez télécharger la version de démo de Guitar Pro sur le site officiel (ou votre version complète, si vous la possédez).

Après avoir lancé POL (la première fois, il va télécharger les mises à jour du logiciel et les polices Microsoft, laissez le faire), cliquez sur le bouton Installer et allez choisir Guitar Pro 5 dans Multimedia.

1install gp5

Le Wizard vous récapitule ce qui va se passer. Le programme que vous allez installer et GP5, il va créer un prefix Wine dans le dossier POL de votre home. Vous pouvez cliquer sur « Install ».

2 intall gp5

Pour que tout fonctionne au mieux, il est préférable d’installer le paquet timidity (passez par synaptic pour ça ou en ligne de commande : sudo apt-get install timidity).

3attention

Enfin, il vous demande où est votre installeur de GP5. Naviguez jusqu’au dossier et cliquez sur suivant.

4path

Ensuite, l’installation se fait comme sous Windows. Il crée le Préfix Wine et c’est fini.

5 install wine

6 finished

Pour lancer le programme, il suffit d’ouvrir POL, de choisir « Guitar Pro 5 » dans « Mes applications » et de cliquer sur « Lancer ».

POL-GP5

A noter que pour Crunchbang Linux, j’ai du télécharger en plus le paquet binutils, sinon POL ne se lançait pas.

Au final

Tout n’est toujours pas parfait, puisque les polices ne sont pas bien gérées (voire pas du tout en ce qui concerne les titres des partitions), mais les tablatures sont lues sans problème particulier et on peut également les éditer. Bref, le logiciel est pleinement fonctionnel.

Modifier le Wallpaper sous Crunchbang Linux

J’adore le look de la nouvelle distribution Crunchbang Linux que j’ai installée sur mes PC mais j’ai voulu changer le papier peint par défaut (très beau au demeurant) pour quelque chose de plus sombre pour s’accorder au thème général. Mais le classique clic droit sur une image et choisir comme papier peint par défaut, s’il a bien fonctionné, n’est pas resté en mémoire au boot suivant.

Voici donc comment faire pour que les images que vous choisirez soient bien reconnues comme un wallpaper par Crunchbang.

Il suffit de transférer les images que vous souhaitez voir apparaître dans le menu « Préférences > Choose Wallpaper » d’Openbox dans le dossier spécifique où tous les fonds d’écran par défaut sont stockés. Après un peu de recherche dans les fichiers de config, ça se trouve dans « /usr/share/pixmaps/backgrounds/nature/ ».

Le copier coller n’a pas marché pour déplacer mes images, certainement à cause d’une histoire de droits en écriture. C’est pas grave, on va utiliser la console, c’est très simple. Dans un terminal, positionnez vous dans le dossier contenant votre fond d’écran (si possible votre home comme ça il n’y a pas de manip à faire) et tapez donc la commande suivante :

sudo cp nom-du-fichier /usr/share/pixmaps/backgrounds/nature/nom-du-fichier

Maintenant, vous devriez voir apparaître votre fichier dans la liste des fonds d’écran de la commande « Choose Wallpaper » du menu Openbox.

Amusez-vous bien.

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .

Test de la distribution #! Crunchbang Linux 8.04.01

Crunchbang Linux

Depuis hier, j’ai formaté ma partition Linux contenant Ubuntu Gutsy Gibbon, pour passer à Hardy Heron.

Mais plutôt que de choisir d’installer la version officielle 8.04, je me suis dirigé vers un fork (une mouture modifiée et non officielle), la #! Crunchbang Linux. Si elle est bien basée sur Ubuntu Hardy Heron, elle s’en distingue par de nombreux points.

D’abord, son gestionnaire de fenêtres n’est pas GNOME mais Openbox, qui est beaucoup moins gourmand en ressources. Son approche est également différente puisque tout se passe avec le clic droit de la souris sur le bureau (un peu comme Enlightment E17). C’est configurable à souhait mais bon il faut mettre les mains dans le cambouis. Mais si taper de la ligne de code ne vous fait pas peur (moi ça me fait de plus en plus triper je dois dire), ce gestionnaire est peut être pour vous.

Ensuite, Nautilus a été remplacé par deux autres gestionnaires de fichiers, ROX-Filer et Thunar (ce dernier étant celui qui équipe par défaut de Xubuntu). Là encore, c’est tout à fait différent de Nautilus (plus pour ROX que pour Thunar d’ailleurs). Les automatismes ne sont pas les mêmes. Il va falloir un temps d’adaptation.

Enfin, le look est totalement différent. Exit le Human theme et son insupportable marron. Ici on est plus dans du dark.

Et bien sur, le créateur de ce fork a préinstallé ses logiciels favoris, donc il y a de grandes chances que tout ce que vous ayez à faire soit de les utiliser directement. Au menu, il y a donc Open Office pour la bureautique, Gnome Baker et Brasero pour la gravure, plusieurs éditeurs de texte, un client IRC et Pidgin pour la discussion, Firefox et Claws pour la navigation et le mail. Je ne vais pas vous faire la totale, le plus simple c’est d’aller voir sur le site.

Bref, je suis plutôt séduit, d’autant plus que l’on ne perd malgré tout pas tous ses repères d’Ubunteros, puisque GNOME gère toujours le reste des fonctions. Vous aurez toujours l’installation par les paquets DEB et Synaptic. La mise à jour se fait de la même manière que sous Ubuntu. Toutes les applications habituelles fonctionneront puisque c’est la bibliothèque GTK qui est utilisée.

Je n’ai pas parlé de l’installation qui s’est faite impeccablement et rapidement (15 à 20 minutes environ sur 2 PC de puissances différentes), ce qui n’était pas le cas de ma dernière instal d’Ubuntu qui avait mis au moins 40 minutes. Bref c’est vraiment pas mal. Jusque là, c’est un sans faute.

Oui mais … Ma carte WIFI Belkin PCMCIA n’est pas reconnue, alors que ça fonctionnait parfaitement sous Gutsy. Ca, c’est vraiment chiant, car j’y tiens à ma mobilité. Le fil à la patte, c’est plus possible. Il semble que ce ne soit pas le fork qui soit en cause mais bien Hardy, qui gère mal le WIFI (un comble pour une version estampillée LTS, Long Term Support).

Si vraiment je n’y arrive pas, je repasserai sur Gutsy, mais en Crunchbang, car j’ai tout de même l’impression qu’elle est plus rapide que mon ancienne installation.

En conclusion, si vous êtes à la recherche d’une distribution différente mais malgré tout familière si vous venez d’Ubuntu, qui fonctionne sans problème et qui possède un grand nombre de logiciels utiles préinstallés, allez y. Par contre, débutants s’abstenir je pense.

Et vous, qu’utilisez vous en ce moment comme distro et quels sont les problèmes que vous rencontrez, si vous en rencontrez 😉