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Periscope sous Ubuntu 15.10

A chaque fois que je réinstalle mon PC (comme pour mon Noël avec ma nouvelle config), je pleure quand j’essaie de trouver facilement les sous titres de mes séries favorites d’un clic droit.
En effet, le logiciel periscope n’est plus vraiment maintenu et plus les versions d’Ubuntu avancent, plus c’est compliqué de trouver la manip.
Heureusement que WebUpd8 pense à moi, car il a mis à disposition un PPA et des paquets qui prennent tout en charge.
Youpi.

Pour installer Periscope sur Ubuntu 12.04, 14.04, 14.10, 15.04 or 15.10 et Linux Mint 13, 17, 17.1 or 17.2 à partir du PPA, saisir les commandes suivantes dans un terminal:
sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/subtitle-utils
sudo apt-get update
sudo apt-get install python-periscope

Pour installer les extension Periscope pour Nautilus ou Nemo

Pour Nautilus saisir les commandes suivantes dans un terminal :
sudo apt-get install periscope-nautilus
nautilus -q

La dernière sert à redémarrer Nautilus et voir apparaître le menu contextuel.

Pour Nemo saisir les commandes suivantes dans un terminal :
sudo apt-get install periscope-nemo
nemo -q

Si dans Nemo vous ne voyez toujours pas apparaître « Find subtitles for this video » quand vous cliquez droit sur un  fichier vidéos, il faudra sûrement appliquer la procédure visant à patcher python-nemo comme expliqué sur cette page.
Via webupd8.org

Comment ouvrir directement des fichiers Guitar Pro avec Guitar Pro 6

Le logiciel Guitar Pro (non libre et payant certes, mais tellement plus efficace que Tuxguitar) existe sous Linux, ce qui est une très bonne chose. On pouvait faire fonctionner la version précédente avec Wine, mais en natif, c’est quand même mieux.
Il n’y a qu’un petit problème que j’ai pu rencontrer par rapport à la même version sous Windows, c’est l’absence d’association des fichiers avec le programme. Même les fichiers gpx (donc produits par la version 6, c’est à la mode de finir les extensions avec un x en ce moment), il ne se passe rien si on double clique dessus dans Nautilus.

J’ai trouvé la solution sur le site du support de GP6, je me permets de la traduire ici pour les non anglophones. Vous allez voir, ça ne va pas bien loin.

    • Éditer le fichier /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh

Dans une ligne de commande taper :
gedit /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh

    • Remplacer la ligne : ./GuitarPro par ./GuitarPro « $1 »

gp-launcher.sh (-opt-GuitarPro6) - gedit_006

    • Cliquer droit dans Nautilus sur un fichier GP (gp3, gp4, gp5 ou gpx. Chez moi avec les gtp ça ne fonctionne pas.) et sélectionner ‘Propriétés’.

Menu_002

    • Choisir ensuite l’onglet ‘Ouvrir avec’ et cliquer sur le bouton ‘Ajouter’.

Propriétés de 02Hit the road jack.gp5_004

    • Cliquer sur ‘Utiliser une commande personnalisée’ et rentrer (sans les guillemets) « /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh ».

Propriétés de 02Hit the road jack.gp5_005

  • Fermer la fenêtre et désormais lorsque vous double cliquerai sur un de ces fichiers c’est GP6 qui s’ouvrira ou les ouvrira (s’il est déjà ouvert).

J’ai eu parfois des problèmes lors du premier lancement avec une nouvelle extension. Mais, en rechoisissant le script gp-launcher.sh comme application pour lancer le fichier, ça fonctionne.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Comment modifier la vue des fichiers dans Nautilus avec le clavier

S’il y a bien un truc qui m’horripile avec Nautilus, c’est qu’il change le mode d’affichage des fichiers quand on change de dossier. Alors, certes c’est aussi un avantage de se dire que tel ou tel dossier sera toujours affiché en miniature ou en liste, mais parfois aussi c’est extrêmement gonflant.
Et comme, j’ai assez horreur également de me servir de la souris pour changer ça et que pour en rajouter une couche je suis 90% du temps en mode double fenêtre (raccourci F3 et ça c’est SUPER), il fallait que je trouve un moyen rapide de switcher au clavier entre chaque mode.

Bon ce ne sont que 2 minutes de recherche sur le Net pour trouver (ou alors si on n’est pas un gros benêt comme moi, si si, on regarde dans le menu Affichage et on applique le raccourci clavier indiqué) :

Ctrl + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + 3 : Affichage en mode Compact

Tout ça c’est bien gentil, mais au final, ça ne marche pas !!! Si vous appuyez en même temps sur la touche Control et la touche 1 (que ce soit celle du pavé numérique ou celle qui se trouve au dessus des lettres), rien ne se passe.

La solution est toute simple, il faut appuyer sur Shift en même temps, ce qui est logique finalement, puisque c’est le fait d’appuyer sur cette touche qui fait que c’est bien un 1 que l’on produit. Donc le raccourci réel est le suivant :

Ctrl + Shift + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + Shift + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + Shift + 3 : Affichage en mode Compact

Voici si c’est un truc qui vous botte aussi, une liste de raccourcis clavier (traduits par mes soins) que vous pourrez utiliser avec Nautilus. Je ne les ai pas tous testés, donc je ne garantis pas qu’ils fonctionnent, surtout s’il y a le même genre d’astuce à appliquer que celle que je viens de présenter.

Recherche
Commencer à taper Sélectionner le 1er fichier ou dossier correspondant à la saisie
CTRL+F Chercher le nom de fichier et le contenu des fichiers indexéss
CTRL+S Sélectionner tous les fichiers ou dossiers correspondant matching a pattern
Affichage et gestion des fenêtres
CTRL+N Ouvrir une nouvelle fenêtre de Nautilus
CTRL+W Fermer une fenêtre de Nautilus
CTRL+SHIFT+W Fermer toutes les fenêtres de Nautilus
CTRL+1 Affichage en mode Icônes
CTRL+2 Affichage en mode Liste
F9 Afficher / Cacher le panneau latéral
Gestion des fichiers
CTRL+H Afficher les fichiers cachés
CTRL+SHIFT+N Créer un nouveau dossier
CTRL+T or Del Supprimer le fichier ou dossier et mettre à la corbeille
Shift+Del Supprimer complètement le fichier ou dossier sans le mettre à la corbeille
F2 Renommer le fichier ou dossier sélectionné
Alt+Enter Voir les propriétés du fichier ou dossier sélectionné
Déplacement
CTRL+L Se positionner dans la barre d’emplacement
Alt+HOME Aller dans le dossier $HOME
* ou + ou Flèche Droite Développer le dossier sélectionné en mode Liste
– ou Flèche Gauche Refermer le dossier sélectionné en mode Liste
ALT+ Flèche Gauche Équivalent de la flèche gauche (répertoire suivant)
ALT+ Flèche Droite Équivalent de la flèche droite (répertoire précédent)
ALT+ Flèche Haut Se déplacer dans le répertoire parent
ALT+ Flèche Bas Ouvre le dossier ou fichier sélectionné
Accessibility
CTRL++ Augmenter le Zoom
CTRL+- Diminuer le Zoom
CTRL+0 Zoom Normal

Via Opensuse-tutorials.com

Un script pour vérifier et extraire les fichiers des newsgroups

Ça fait maintenant quelques mois que j’utilise ce script nautilus sensationnel, newsgroups extractor qui m’a économisé bien des heures de station stupide devant mon écran à regarder GPar2 vérifier les fichiers téléchargés depuis les newsgroups.

Je vous laisse regarder l’article pour les pré-requis (dont le premier est d’être sous Linux !!!) et la procédure d’installation.

Au final, il vous suffira de cliquer droit sur le fichier par2 et de choisir le script pour que la vérification, l’extraction et la suppression des fichiers (une fois que tout est terminé) se lancent en arrière plan. Donc vous n’avez plus rien à faire d’autre, et donc vaquer à vos occupations pendant ce temps.

Je n’ai jamais eu l’occasion de remercier son créateur car je n’arrive jamais à laisser de commentaire sur le blog (foutu message d’erreur). S’il passe par ici, je serai ravi de discuter avec lui car je rencontre périodiquement des erreurs et je voudrais savoir comment les lui remonter.

Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

[Firefox du mercredi] Newsgroups : des scripts greasemonkey pour télécharger des nzb sur Binnewz

Pour suivre après le billet sur le script permettant de trouver des sous titres directement à partir de nautilus, j’ai découvert deux scripts greasemonkey qui permettent de trouver des fichiers nzb (un peu l’équivalent des torrents pour les newsgroups) directement à partir du site Binnewz.

Ce site est pour moi la référence française du référencement des posts sur les NG, par contre aucun fichier n’y est proposé. Donc il faut soit se rendre dans un annuaire de nzb et faire une recherche, soit rapatrier les en têtes des groupes directement dans votre grabber de news et chercher avec le nom de fichier.

Avec ces scripts, ce n’est plus la peine, puisqu’en cliquant simplement sur les icônes (chacune correspondant à un annuaire différent) qui apparaissent sous le nom du fichier dans Binnews, vous allez être redirigé directement sur l’annuaire choisi avec la bonne requête. Un gain de temps certain.

Pour profiter de ces scripts, il faut d’abord installer l’extension Greasemonkey. Ça se fait comme un extension classique pour Firefox.

Ensuite, rendez-vous sur la page de l’un des deux scripts suivants ICI ou ICI, et cliquez sur le bouton, « Install ». Vous aurez un message similaire à la demande d’installation d’une extension, sauf que cette fois, c’est un script pour Greasemonkey que vous installez.

Personnellement, j’utilise le premier.

script greasemonkey newsgroups

Une fois que tout est installé, lorsque vous ferez une recherche sur le site Binnews, les recherches ressembleront à la copie d’écran ci-dessous, quand vous passerez votre pointeur sur le nom du fichier.

script greasemonkey newsgroups

Vous avez les icônes correspondantes à un certain nombre de d’annuaires de nzb. En cliquant sur ces icônes, vous déclenchez l’ouverture d’une requête avec le nom du fichier renseigné par Binnewz sur le moteur choisi, ici une iso de Kubuntu. Il ne reste plus alors qu’à télécharger le fichier nzb, comme d’habitude et à lancer votre grabber.

Bref, des scripts à conseiller si vous utilisez les NG et que vous voulez gagner du temps.

Avoir Nautilus avec deux panneaux, c’est possible

Quand je suis sous Windows, un de mes grands plaisirs est de pouvoir utiliser xplorer², un explorer like à 2 panneaux. Ce genre de programme simplifie grandement la navigation dans un disque et permet une gestion facilitée du déplacement des fichiers. Nautilus à mon goût n’est pas très opérationnel de ce point de vue là et il n’y a rien de franchement folichon sous Linux qui ressemble de près ou de loin à ce que j’utilise ou ai pu voir sous Windows.

Heureusement, je suis tombé sur cet article qui explique comment ajouter cette fonctionnalité à Nautilus.nautilus double panneau affichage

Pour avoir accès à cette extension, il suffit d’installer les paquets ci-dessous (en fonction de votre architecture). Attention, ces paquets ne fonctionne qu’avec Jaunty.

i386:

libnautilus-extension1_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (60.0 KiB)
nautilus-data_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_all.deb (4.3 MiB)
nautilus_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (1.1 MiB)
optional
libnautilus-extension-dev_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (7.4 KiB)
nautilus-dbg_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_i386.deb (3.0 MiB)

amd64:

libnautilus-extension1_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (61.2 KiB)
nautilus-data_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_all.deb (4.3 MiB)
nautilus_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (1.2 MiB)
optional:
libnautilus-extension-dev_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (7.5 KiB)
nautilus-dbg_2.26.2-0ubuntu3~hb8~jaunty1_amd64.deb (3.2 MiB)

Une fois que tout est bien installé, il faut redémarrer nautilus, donc taper dans une console :

killall nautilus && nautilus

Personnellement, j’ai tout installé et ça marche sans aucun problème. Pas de souci de stabilité du gestionnaire de fichier.

Si vous voulez profiter de mises à jour automatiques, il existe un PPA que vous pouvez ajouter à vos source. Par contre, c’est la version de développement, attention, mais elle fonctionne avec Karmic !

Quand Nautilus redémarre, vous devriez pouvoir passer en double affichage en tapant sur la touche F3 ou  par le menu Affichage > Extra Pane.

Il semble d’après l’article source que des conflits existent avec les logiciels Gloobus et Simplified Nautilus. Donc il vaut mieux ne pas les utiliser en même temps.

En terme d’utilisation, rien ne change par rapport à d’habitude, sauf que vous avez maintenant la possibilité d’avoir un double affichage à votre disposition. Vous pouvez choisir de voir 2 dossiers différents, bien sur, mais vous pouvez aussi continuer à ouvrir des onglets dans chaque vue. Ce qui laisse pas mal de place pour se faire plaisir en manipulant graphiquement ses fichiers !!! (vous allez enfin pouvoir ranger ces mp3 qui sont disséminés partout sur vos disques durs ;-).

Un petit plus sympathique, c’est la possibilité d’avoir au clic droit sur un fichier ou une sélection de fichiers la possibilité de copier (copy to) ou bouger directement (move to) dans l’autre panneau. C’est là encore très pratique pour faire du ménage rapidement.

nautilus dual pane

Le seul point noir de ce plugin de Nautilus, c’est la gestion de la bascule entre les panneaux. En effet, le fait de cliquer dans le panneau qui n’est pas sélectionné, ne provoque pas toujours sa sélection. Et je n’ai d’ailleurs pas bien saisi pourquoi, ça le fait parfois et d’autres fois non. Pour sélectionner à coup sûr, il faut cliquer sur le bouton se trouvant à la gauche du chemin du dossier. C’est le seul truc que je ne trouve pas très ergonomique. Je ne sais pas si c’est un comportement paramétrable, je n’ai pas vu de menu d’option pour modifier ça.

Bref une belle découverte qui me rend bien service quand il faut ranger des trucs qui trainent dans toutes mes partitions. Je vous recommande de l’essayer.

Création d’un script Nautilus pour découper les fichiers mp3 sous Linux

nautilusVous téléchargez peut-être des podcasts régulièrement et vous souhaitez les découper en morceaux plus petits car ils durent trop longtemps. J’ai déjà fait un billet sur la façon de procéder avec mp3splt en ligne de commande ou avec son interface graphique.

Aujourd’hui, je vais vous présenter une nouvelle façon de faire, avec les même outils, mais encore plus rapide. Il faut que le découpage se fasse toujours de la même manière, dans notre cas par paliers 10 minutes. Il va suffire de créer une action Nautilus, un petit script qui sera accessible au clic droit sur un fichier mp3 dans notre gestionnaire de fichiers préféré pour GNOME. Il déclenchera alors l’action et découpera le fichier de manière transparente.

PRÉ REQUIS

Installer le paquet nautilus-actions, mp3splt et bien sûr utiliser Nautilus. Pour cela, si Nautilus est déjà installé, en ligne de commande ça donne :

sudo apt-get install nautilus-actions mp3splt

Une fois l’installation terminée, vous pourrez utiliser mp3splt dans un terminal (pas d’interface graphique en l’état pour ce programme) et vous trouverez nautilus-actions dans Système > Préférences > Nautilus Actions.

CRÉATION DU SCRIPT

Pour créer un script personnalisé, lancer l’application et vous vous retrouverez devant l’interface ci-dessous.

  • Cliquer sur Ajouter. (Vous pouvez à partir de ce Menu également Éditer, Supprimer et Importer Exporter vos actions)Nautilus action 4
  • Vous vous retrouvez devant une nouvelle fenêtre avec 3 onglets : Action et entrée de menu, Conditions et Conditions avancées.
  • Dans l’onglet « Action et entrée de menu », remplissez le champ « Libellé » avec le nom de votre script (qui apparaitra au clic droit sur un fichier mp3), « Chemin » avec le chemin de l’application que vous allez utiliser et « Paramètres » avec la commande nécessaire au logiciel pour effectuer l’action en question.
  • Dans notre cas c’est donc « Découper le fichier mp3 en morceaux de 10 minutes », /usr/bin/mp3splt et mp3splt -t 10.00 %M

Nautilus action 2

  • Dans l’onglet « Conditions » on peut rentrer le type de fichier qui seront concernés par le script. Ici ce sera *.mp3. Si vous cliquez droit sur un fichier txt, le script ne sera donc pas visible.  Vous pouvez également imposer une limite sur un mimetype. Autre option utile, le script pourra être actif sur un clic droit sur un fichier un dossier ou les deux (et même à la sélection d’un ou plusieurs fichiers ou dossiers). Nous remplissons donc avec *.mp3 et fichiers seulement.Nautilus action 3
  • Enfin dans le dernier onglet Avancé, vous pouvez choisir si l’action s’applique sur les fichiers locaux ou sur des fichiers Windows, FTP, … A vous de voir. Moi je choisis fichiers locaux.Nautilus action 2
  • Cliquer sur OK et c’est bon

UTILISATION

Naviguez avec Nautilus jusqu’à votre fichier à découper et cliquez droit dessus. Vous devriez voir apparaitre dans le menu contextuel l’option que vous avez créé au paragraphe précédent. Validez en cliquant avec le bouton gauche et les fichiers découpé vont apparaitre au fur et à mesure de leur création dans le même dossier.

Ce billet est une traduction adaptation d’un billet de Makeuseof

Photo de début de billet sous licence CC trouvée sur le Flickr de Joachim S Mueller

Test de la distribution #! Crunchbang Linux 8.04.01

Crunchbang Linux

Depuis hier, j’ai formaté ma partition Linux contenant Ubuntu Gutsy Gibbon, pour passer à Hardy Heron.

Mais plutôt que de choisir d’installer la version officielle 8.04, je me suis dirigé vers un fork (une mouture modifiée et non officielle), la #! Crunchbang Linux. Si elle est bien basée sur Ubuntu Hardy Heron, elle s’en distingue par de nombreux points.

D’abord, son gestionnaire de fenêtres n’est pas GNOME mais Openbox, qui est beaucoup moins gourmand en ressources. Son approche est également différente puisque tout se passe avec le clic droit de la souris sur le bureau (un peu comme Enlightment E17). C’est configurable à souhait mais bon il faut mettre les mains dans le cambouis. Mais si taper de la ligne de code ne vous fait pas peur (moi ça me fait de plus en plus triper je dois dire), ce gestionnaire est peut être pour vous.

Ensuite, Nautilus a été remplacé par deux autres gestionnaires de fichiers, ROX-Filer et Thunar (ce dernier étant celui qui équipe par défaut de Xubuntu). Là encore, c’est tout à fait différent de Nautilus (plus pour ROX que pour Thunar d’ailleurs). Les automatismes ne sont pas les mêmes. Il va falloir un temps d’adaptation.

Enfin, le look est totalement différent. Exit le Human theme et son insupportable marron. Ici on est plus dans du dark.

Et bien sur, le créateur de ce fork a préinstallé ses logiciels favoris, donc il y a de grandes chances que tout ce que vous ayez à faire soit de les utiliser directement. Au menu, il y a donc Open Office pour la bureautique, Gnome Baker et Brasero pour la gravure, plusieurs éditeurs de texte, un client IRC et Pidgin pour la discussion, Firefox et Claws pour la navigation et le mail. Je ne vais pas vous faire la totale, le plus simple c’est d’aller voir sur le site.

Bref, je suis plutôt séduit, d’autant plus que l’on ne perd malgré tout pas tous ses repères d’Ubunteros, puisque GNOME gère toujours le reste des fonctions. Vous aurez toujours l’installation par les paquets DEB et Synaptic. La mise à jour se fait de la même manière que sous Ubuntu. Toutes les applications habituelles fonctionneront puisque c’est la bibliothèque GTK qui est utilisée.

Je n’ai pas parlé de l’installation qui s’est faite impeccablement et rapidement (15 à 20 minutes environ sur 2 PC de puissances différentes), ce qui n’était pas le cas de ma dernière instal d’Ubuntu qui avait mis au moins 40 minutes. Bref c’est vraiment pas mal. Jusque là, c’est un sans faute.

Oui mais … Ma carte WIFI Belkin PCMCIA n’est pas reconnue, alors que ça fonctionnait parfaitement sous Gutsy. Ca, c’est vraiment chiant, car j’y tiens à ma mobilité. Le fil à la patte, c’est plus possible. Il semble que ce ne soit pas le fork qui soit en cause mais bien Hardy, qui gère mal le WIFI (un comble pour une version estampillée LTS, Long Term Support).

Si vraiment je n’y arrive pas, je repasserai sur Gutsy, mais en Crunchbang, car j’ai tout de même l’impression qu’elle est plus rapide que mon ancienne installation.

En conclusion, si vous êtes à la recherche d’une distribution différente mais malgré tout familière si vous venez d’Ubuntu, qui fonctionne sans problème et qui possède un grand nombre de logiciels utiles préinstallés, allez y. Par contre, débutants s’abstenir je pense.

Et vous, qu’utilisez vous en ce moment comme distro et quels sont les problèmes que vous rencontrez, si vous en rencontrez 😉

Afficher les sites utilisant Flash avec Opera

Je vous avais conté précédemment comment installer le navigateur Opera dans Ubuntu. Je l’utilise désormais, car il est vraiment très très rapide (beaucoup plus que Firefox je dois dire). Mais, j’ai rencontré un problème ennuyeux et frustrant avec cette version installée, la 9.27. Il n’affichait pas les animations flash. Donc, pas de stat dans la console d’administration WordPress et pas de Youtube par exemple.

Mais, le problème c’est que cela marche très bien avec Firefox. Donc, il ne s’agissait pas d’un problème d’installation de Flash sur le PC, mais bien d’un problème de rendu d’Opera.

Une recherche Google plus tard j’ai trouvé plusieurs façon de remédier à cette situation.

Celle qui a fonctionné pour moi, c’est d’installer la dernière version béta en date pour Linux, la 9.50 béta. Malheureusement, cette version ne se trouve pas dans les dépôts, il faut donc l’installer avec le paquet .deb.

Avant toute chose, vérifiez que vous n’avez plus aucune trace d’une précédente installation. Par le menu Ajouter / Supprimer des programmes, faites une recherche sur Opera et désinstallez le s’il est présent sur le PC. Ouvrez ensuite Nautilus (ou votre gestionnaire de fichiers favori) dans votre dossier personnel. Affichez les fichiers et dossiers cachés (Ctrl + H ou Affichage > Afficher les fichiers cachés). Trouvez le dossier nommé .opera et supprimez le.

Voilà, vous pouvez maintenant double cliquer sur le fichier .deb téléchargé sur le site d’Opera pour installer la dernière version, tout devrait rouler. Attention, cette version est en anglais. Je n’ai pas eu le temps de chercher s’il y avait un traduction française.

Si par malheur ça ne fonctionnait toujours pas, il reste à vérifier que le plugin flash est bien reconnu par le navigateur et qu’il est au bon endroit.

Tapez dans la barre d’adresse la commande suivante : opera:plugins

Vous devriez voir une ou plusieurs ligne intitulées Shockwave Flash, comme dans la copie d’écran.

opera_plugins.png

Si celle-ci apparait tout devrait être OK :

/usr/lib/opera/plugins/libflashplayer.so

Si c’est celle-ci qui apparait, il peut y avoir conflit Opera ne sachant pas quel plugin choisir :

/usr/lib/flashplugin-nonfree/libflashplayer.so

Si c’est le cas, il suffit de remplacer le fichier se trouvant dans /usr/lib/opera/plugins/ par celui se trouvant dans /usr/lib/flashplugin-nonfree/ et tout devrait rentrer dans l’ordre.