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[Ubuntu 17.10] Ajouter une imprimante réseau branchée sur la Freebox Revolution

Depuis les versions 16.XX que j’utilisait jusqu’à maintenant, je suivais la doc Ubuntu sans me poser de question pour installer mon imprimante branchée en réseau sur mon Freebox Server. Mais sur la 17.10, les choses ont un peu évolué à cause du changement de gestionnaire de fenêtres.

Avant :

Freebox Révolution

  • Sélectionner Imprimante WINDOWS via SAMBA ;
  • Rechercher l’imprimante en cliquant sur Parcourir (à la droite de smb) ;
  • Une liste s’affiche : sélectionnez votre imprimante dans l’onglet Workgroup→Freebox puis valider
  • Choisissez la marque de l’imprimante et cliquez Suivant ;
  • Choisissez le modèle de l’imprimante, et cliquez Suivant ;
  • Remplissez le nom, la description, l’emplacement de votre imprimante et cliquez Appliquer.

Maintenant :

Installer d’abord les paquets samba python3-smbc smbclient qui n’étaient pas présents par défaut sur mon installation.

Pour accéder à l’interface d’installation, taper imprimante dans « Activités » puis cliquer sur le bouton « Paramètres d’imprimante supplémentaires… ».

Ensuite, suivre le modop de la doc Ubuntu.

Le gestionnaire de paquets est un peu buggé et il n’arrive pas à installer les paquets requis par l’application de l’ajout d’imprimante. C’est pour ça qu’il vaut mieux ajouter les paquets au début. Le mieux est de le faire en ligne de commande.

Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

Installation d’Ubuntu 10.10

Voici le dernier article que j’ai publié dans le numéro de septembre dernier de Linux Identity.

Les CD d’installation de la majorité des distributions GNU/Linux ont cet énorme avantage par rapport aux autres systèmes d’exploitation de pouvoir se tester en live, sans rien installer sur le disque dur de votre ordinateur. C’est très pratique afin de pouvoir tester si le matériel embarqué dans votre machine sera reconnu d’office. Il faut bien dire qu’en quelques années, d’énormes progrès ont été fait dans ce domaine.

L’étape suivante, si le liveCD vous a donnée toute satisfaction, est d’installer en dur la distribution sur votre PC. De ce point de vue, Ubuntu est bien lotie puisqu’à chaque nouvelle sortie de version, les développeurs d’Ubuntu nous proposent un installateur de plus en plus simple et convivial. Fini le temps des partitionnements en ligne de commande et les graphismes dignes des années 80. Désormais tout est graphique, attrayant et à la portée de tout utilisateur un peu précautionneux.

Nous allons donc passer en revue le lancement du LiveDVD d’Ubuntu 10.10 nom de code Maverick Meerkat fourni avec ce numéro de Linux Identity, puis dans un second temps l’installation en dur du système. Il vous faudra choisir la version adaptée à votre architecture matérielle, 32 bits ou 64 bits.

Utilisation du LiveCD ou plutôt du LiveDVD

Une fois le DVD inséré dans votre lecteur, vous démarrez (ou redémarrez) votre PC et vous devriez rapidement voir apparaître l’Illustration 1 (sans le message d’erreur qui est du à mon PC).

Ecran de démarrage

Si ce n’est pas le cas, il vous faudra sans doute appuyer sur une touche de votre clavier pour prendre en compte le nouveau périphérique d’amorçage, CD ou clé USB. Pas de règle générale ici, tout dépend de votre fabricant de PC ou du bios installé sur la machine. Mais les touches les plus fréquentes sont Echap, F1, Del ou Suppr.

Si rien n’y fait, il faudra peut être aller modifier le bios pour changer l’ordre des périphériques d’amorçage. Parfois, certaines machines un peu anciennes ne bootent pas d’office sur le lecteur de disque optique.

Une fois que tout est démarré correctement, le LiveCD se charge et on arrive sur le premier menu d’installation qui permet de choisir de lancer l’installation en dur ou l’essai en Live. Ce menu sert également pour déterminer la langue de l’installateur.

menu d'installation

Si on clique sur « Essayer Ubuntu », on arrive après quelques secondes le bureau d’Ubuntu 10.10 (illustration 3). On peut donc essayer tous les programmes mis à disposition dans la distribution (Firefox, la suite Open Office, Simple Scan (un excellent outil pour scanner facilement comme son nom l’indique), Shotwell, le nouveau gestionnaire de photos intégré dans Ubuntu, des jeux, les lecteurs de vidéo et de musique, …). Tout cela bien entendu sans rien installer sur votre PC.

bureau

Si vos tests sont concluants et que vous désirez installer Ubuntu sur votre poste, il vous suffit de cliquer sur l’icône « Install Ubuntu 10.10 » qui se trouve sur le Bureau et l’installation va se lancer. Vous vous retrouverez à nouveau sur le menu de l’illustration 2, mais il faudra choisir l’option « Installer Ubuntu ».

Installation d’Ubuntu 10.10

La première chose à faire avant d’installer Ubuntu « en dur » sur votre ordinateur est d’abord de sauvegarder toutes vos données. Le choix est vaste, vous pouvez choisir de le faire sur CD, DVD, une clé usb ou un disque dur externe, selon la quantité de données que vous possédez. Mais dans tous les cas, sauvegardez tout avant de vous lancer dans les étapes suivantes.

Nous avons vu que l’installation se lance à partir du bouton « Installer Ubuntu » de l’illustration 2. Une fois cliqué sur ce bouton, vous pouvez à tout moment changer d’avis et quitter l’installateur jusqu’à ce que vous donniez confirmation irrévocable après avoir décidé du partitionnement de votre disque. Dans ce cas, c’est le LiveCD qui se lancera et vous vous retrouverez sur le Bureau Live. C’est plutôt rassurant et bien pensé.

L’étape suivante (illustration 4) nous rappelle les conditions permettant d’installer cette version, à savoir au moins 2.6 gigas d’espace libre sur le disque dur, une connexion Internet active et être relié à une source de courant (précaution utile pour les portables n’ayant pas une grande autonomie …).

Confirmation des paramètres

A cette étape, on peut également choisir d’installer les codecs (mp3 et Flash) et logiciels (comme les firmwares de chipset wifi) propriétaires en cochant la première petite case. Très bonne idée de la part de Canonical, car aujourd’hui, rares sont les personnes qui utilisent un ordinateur et qui ne lisent pas de mp3, n’utilisent pas de wifi et ne regardent pas de vidéos sur le Web. Permettre d’installer cette fonctionnalité directement est un gain de temps et surtout évite par la suite de pester notamment contre le lecteur audio ou le navigateur qui va devoir aller chercher les codecs pour que « ça marche ». Cela tend vers une meilleure expérience utilisateur dès le premier démarrage.

L’autre coche permet quant à elle de télécharger les mises à jour du système pendant l’installation. Là encore, cela évitera un message énervant lors du premier démarrage, car le système sera totalement à jour. Mais, il faudra sans doute le réserver aux personnes ayant une bonne connexion internet car cela risque de prendre du temps et retarder la finalisation de l’installation.

Viens ensuite l’étape la plus délicate d’une installation, le partitionnement du disque dur. Ici, j’ai laissé l’installateur décider tout seul car ma partition était unique (illustration 6).

Partitionnement

Partitionnement

Cependant, si vous avez déjà un autre système installé, il existe l’option « Installer les deux côté à côte, le choix s’effectuant à chaque démarrage. ». Elle mène à l’illustration 7, qui permet de choisir la taille allouée à chaque système en déplaçant simplement un curseur (remarquez la double flèche).

Les options de partitionnement expert reste malgré tout accessibles, ce qui permet de gérer tous les cas.

partitionnement

Quel que soit l’option choisie, on clique ensuite sur « Install now » et on peut passer au choix des informations liées au PC et à l’utilisateur.

Il y a tout d’abord l’emplacement géographique, qui permet de choisir le fuseau horaire et d’avoir une horloge toujours parfaitement à l’heure (illustration 8).

Fuseau horaire

Sur l’écran suivant, on peut choisir le type de clavier utilisé. Ici j’ai choisi un clavier « France » avec la disposition « Autre ». Libre à vous de tester la saisie dans la zone du bas pour voir si tous les caractères sont bien produits.

Clavier

Étape suivante : choix du nom de l’utilisateur et du mot de passe (illustration 10). D’ailleurs vous pouvez noter que mon mot de passe n’est pas assez robuste. Un bon point car avoir des mots de passe difficilement crackable est en soit la première des mesures de sécurité à appliquer (sur votre machine comme sur le web d’ailleurs).

On a aussi la possibilité d’ouvrir sa session automatiquement (ce qui est très pratique) et d’encrypter le dossier de l’utilisateur.

Choix du nom de l'utilisateur

Une fois cliqué sur le bouton suivant, l’installation proprement dite démarre et les écrans se succèdent présentant Ubuntu et les principaux logiciels livrés par défaut (illustrations 11 et 12).

Ecran pendant l'installation

Ecran durant l'installation

Enfin un message nous indique qu’il est temps de redémarrer la machine pour que l’installation soit complète (illustration 13). Et vous voilà avec un système Ubuntu GNU/Linux installé sur votre PC.

redémarrage demandé

Pour conclure, je dirai que cette installation a fait de gros progrès en 6 mois et qu’elle s’est surtout encore plus tournée vers l’utilisateur. Ce sont tous les petits détails qui font qu’elle est plus facile d’utilisation. La qualité graphique s’est améliorée, donnant un aspect plus pro et moins « vieillot ». La possibilité d’installer les logiciels et codecs propriétaires , d’encrypter le dossier utilisateur ou l’outil de partitionnement graphique font de cette version un réussite. Pas une révolution, mais un grand pas dans le bon sens.

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.

Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Télécharger facilement les programmes de catchup TV avec TVDownloader

J’adore le programme Arte7+recorder, mais j’ai trouvé (via le Planet-Libre sur le blog de Devil505) un soft plus complet qui permet de télécharger la plupart des émissions proposées en catch-up TV sur France Télévision (Pluzz), Arte, M6Replay, Canal+ et RTL, Radio France et Europe1 pour des podcasts audio. Il s’appelle TVDownloader.

Il y a de tout, c’est vraiment sympa, lors de mes essais en revanche, M6Replay ne fonctionnait pas, ça moulinait dans le vide. Les podcasts ne fonctionnent que pour Radio France. Pour Europe1 et RTL, rien ne se passe quand on les sélectionne.

TVDownloader Preferences_003

L’installation se fait via un paquet deb que l’on récupère sur le site du programme. Pour les autres distributions, il faudra partir des sources ou pour Frugalware suivre les instructions de Devil505.

Depuis la version 0.5, il existe aussi un PPA, mais je n’ai pas eu le temps de tester cette version.


TVDownloader_002

TVDownloader_004

TVDownloader_005

L’utilisation du programme est très simple. On a un menu déroulant sur la gauche qui permet de choisir le site de catchup TV, un autre au milieu pour déterminer la chaine (dans le cas de Pluzz) ou le « canal approprié » et enfin un dernier sur la droite pour le type d’émission ou le nom de l’émission.
Juste en dessous, se trouve la zone d’affichage des émissions qui correspondent aux choix que l’on a effectués via les menus déroulant. On peut alors cocher celle(s) que l’on veut récupérer et on appuie sur le bouton ajouter.
L’émission est alors mise dans une file d’attente, et un clic sur le bouton « Lancer le téléchargement » suffit pour commencer le download.

Au niveau de l’interface, il y a du bien et du moins bien. Il y a trop de menus déroulants à mon goût on s’y perd un peu et ce n’est pas toujours utilisé en fonction des « chaines ». Je suppose que ça dépend justement de l’organisation de chaque site. Les icônes de la file d’attente ne sont pas toutes très explicites et il n’y a pas d’infobulle au passage de la souris. Mais ce n’est pas non plus la mer à boire. On se fait prendre une ou deux fois et après on prend le pli.

Ce qui m’a plus gêné dans la présentation, c’est l’absence des résumés des émissions (qu’il y a sur Arte7+recorder) et des images. C’est vraiment spartiate et parfois ça aide d’avoir un visuel pour faire son choix rapidement.

De plus, lors de mes tests, j’ai quand même rencontré pas mal de bugs :

  • quand on sélectionne plusieurs fois une chaine, le menu déroulant du milieu fait apparaitre plusieurs fois les entrées dans ce menu.
  • TVDownloader_006

  • les émissions choisies et qui sont dans la file d’attente ne se téléchargent pas automatiquement si elle sont de différentes chaines. Ce point est assez désagréable si on planifie ses téléchargement la nuit et qu’au petit matin on s’aperçoit que seuls quelques uns sont terminés.
  • Comme je l’ai dit plus haut pour certaines chaines, rien ne se passe quand on les sélectionne.
  • le chargement des émissions après la sélection du menu déroulant ad hoc est trèèèèèssss longue. C’est peut être du à ma connexion, mais là encore c’est un peu saoulant, surtout quand on doit en faire 5 ou 6 d’affilée.

Bref, vous l’aurez compris, j’aime le principe de ce programme, mais il pêche pour l’instant au niveau de la réalisation. Il est toutefois encore jeune et j’espère que la version 0.5 corrigera certaines de ces erreurs. Je vais prendre le temps de tester tout ça.

Encore du nouveau matériel : imprimante All In One Lexmark S505

En ce moment on ne peut pas dire que je joue à l’écureuil. Un nouveau PC, une nouvelle carte son (et un nouveau casque pour aller avec), et maintenant une nouvelle imprimante.

Par contre, mes origines auvergnates me rendent allergiques au fait de payer plein pot, donc je vais en général vers les prix les plus bas ou les déstockages. Pour cette imprimante, j’ai profité d’une vente Lexmark sur venteprivée.com. En effet, il était temps de mettre au rancart mon ancienne HP Deskjet 245C (qui fonctionne toujours parfaitement d’ailleurs, si quelqu’un est intéressé …). Je voulais plus de vitesse d’impression et surtout un scanner reconnu sous Linux (foutu Lide20 Canon !!). C’est chose faite avec la Lexmark S505.

D’ailleurs, je peux vous parrainer sur vente privée si ça vous intéresse, n’hésitez pas. Il y a vraiment beaucoup de ventes pour tous les gouts, j’achète assez souvent chez eux.

Les caractéristiques techniques de la chose sont sur cette page.

Lors de mes recherches, je ne l’ai pas trouvé sur l’Open Printing database, ce qui n’était pas forcément de bonne augure pour son installation sous Linux. Mais rapidement, je me suis rendu compte que Lexmark fournit un script d’installation pour Linux, avec une assez grande variété de distributions supportées (Debian based donc Ubuntu, Red Hat Fedora, Open Suse).

Donc l’installation a été largement facilité. Il suffit de le rendre exécutable et de le lancer (pour plus de renseignements, allez voir ici) et après on suit les consignes.

Au final, ça marche bien, même mieux que sous Windows (le scanner est plus rapide pour une raison que je ne m’explique pas). Le seul point noir c’est que je n’ai pas d’OCR efficace. Là Windows est laaaaargement devant. D’ailleurs, il est très efficace l’outil fourni par Lexmark.
Au final, je vous recommande cette imprimante, elle imprime bien et vite, son scanner est parfaitement reconnu et très efficace, la fonction de photocopie est pratique et en plus elle est assez économique à l’usage.

Installation d’Ubuntu Lucid Lynx version slim sur mon Eeepc 701

Comme l’a souligné Hug dans les commentaires du billet sur l’installation de Lucid sur mon nouveau Revo, EB4 se fait vraiment trop attendre et mon eeepc piaffe d’impatience de gouter à de la nouveauté. Comme la dernière version d’Ubuntu vient de sortir en version finale et que j’ai découvert hier une variante expurgée de tous les logiciels, je me suis dit que ce serait parfait pour mon petit eeepc 701 qui a un petit disque dur et qui ne me sert qu’à surfer, réviser mon espagnol, écouter de la musique et regarder des vidéos. Rien de très lourd en somme.

Donc comme je le disais, j’ai découvert hier via DLFP, une version d’Ubuntu 10.04 nommé Ubuntu Slim ou µbuntu, rapport au fait qu’elle ne contient que les logiciels les plus indispensables à faire tourner le système. D’ailleurs, le menu des programmes est vide quand on le teste en live cd, chose que j’ai faite hier soir. Et tout fonctionnait parfaitement sur l’eeepc : wifi, luminosité, son, volume. Bref, une incitation à aller plus loin.

Ni une ni deux, ce matin, j’ai inséré ma clé usb (faite avec Unetbootin comme d’habitude) une nouvelle fois, mais pour l’installer en dur. Et finalement, j’ai gardé un swap de 200 Mo qui était préexistant, j’ai eu la flemme de passer par le partitionnement manuel et de tout virer, comme sur le Revo. Du coup, je peux mettre mon ordi en hibernation (pas testé encore).

Là où ça devient bon, c’est que l’installation en elle même n’a duré en tout et pour tout que 10 minutes, alors que d’habitude c’est beaucoup plus long que ça sur cette micro machine.

Au redémarrage, tout se passe bien. J’active le wifi avec la touche de fonction idoine, je me connecte à mon réseau sécurisé WPA et c’est parti.
Je mets à jour les fichiers de langue (il me l’a demandé lui même) pour tout retrouver en français. Parfait
Je lance synaptic et j’installe mes paquets favoris : Firefox, Pidgin, Flash, Exaile, VLC, Wine, Gnome-do, Guake.
Je remets les boutons de fermeture, minimiser et maximiser à droite d’un coup de ligne de commande :

gconftool-2 --set /apps/metacity/general/button_layout --type string :minimize,maximize,close

Une fois que c’est fait, je télécharge Anki sur le site du projet au format deb et je l’installe, j’ajoute le PPA de Chromium et je suis bon. En tout, ça m’a pris moins d’une heure.
J’effectue quelques dernières petites modifications, je vire quelques services au démarrage qui ne me servent pas (aide visuelle, login sound, vérification des drivers et des MAJ) et j’en rajoute d’autres (Guake et Gnome-do). Je paramètre aussi un login automatique lors du lancement de la session.

Au final, sur ma partition / de 3.6 Go, il me reste un peu plus de 1 Go de libre. Très bon score.
Le démarrage est assez rapide,   une minute environ, soit au moins 30 secondes de mieux qu’avant, le système est réactif, tout fonctionne. C’est vraiment tout ce que je demande à un OS sur ce PC. Tant pis pour EB4, je le testerai en live USB.

[Newsgroups] Z51 propose son propre grabber de news

En tant qu’abonné au service de z51, j’ai reçu il y a quelques semaines un mail m’informant qu’ils me mettaient gratuitement à disposition un client news qui me permettrait de télécharger facilement sur les newsgroups via mon compte Z51 (ça marche aussi avec Illiminews). Il s’appelle PureNZB. Je me suis empressé de tester ça (surtout que maintenant j’ai un PC correct qui tourne aussi avec Vista).

L’installation s’est passée sans problème. On récupère un fichier msi (c’est comme un exe en fait), on double clique dessus et on appuie sur les boutons en se laissant guider. Que du classique Windows quoi. Il est compatible avec les versions 2000 / XP / Vista et 7.

Une fois qu’on en a terminé avec l’installation, il suffit de rentrer ses login et mot de passe et c’est tout.

La beauté du truc, c’est que c’est terminé. Si vous avez le SSL d’activé dans votre compte, il en tient compte et donc vos téléchargements seront cryptés. Royal.

L’interface est simple et efficace. Elle est divisée en deux parties. En haut, les recherches, avec un moteur de recherche qui va pointer sur un site que l’on choisit (Binnews, Binsearch, …). Ce site est modifiable via un menu déroulant.

Une fois qu’on a rentré sa recherche et appuyé sur Entrée, la page des résultats du site en question se charge dans l’interface. Par exemple pour Binnews (mon favori pour le référencement des posts, mais sur lequel on ne trouve aucun nzb) on a les résultats avec en dessous de chacun des boutons permettant de lancer une recherche avec le nom du fichier sur des annuaires de nzb. En gros, ça fonctionne comme les scripts greasemonkey que je vous ai déjà présentés. Sauf que tout est au même endroit. Bien vu et pratique.

Une fois que le nzb est choisi, on a une grosse (mais alors très grosse) icône verte qui permet de le télécharger et de le mettre en file d’attente dans la partie basse de l’interface. A partir de là, on gère ses téléchargements de manière classique. On n’a plus qu’à attendre et c’est fini.

Dans les préférences, on peut demander de vérifier et extraire automatiquement ce qu’on a DL. Ça c’est pratique (même si d’autres grabber comme grabit par exemple savent le faire, c’est toujours appréciable), c’est toujours ça de moins à installer.

Alors bien sûr, ce client n’est utilisable que si vous avez un compte chez z51, mais malgré tout c’est super sympa d’avoir un logiciel simple d’utilisation et qui fonctionne facilement et sans prise de tête. Et gratuitement qui plus est !!!

Un petit point négatif pour mon utilisation, c’est qu’on ne peut pas naviguer dans les groupes. On est obligé de fonctionner par recherche. Or moi ce que j’aime, c’est découvrir ce qui est posté sur certains groupe, sans compter que tous les posts ne sont pas repris sur les annuaires. Surtout quand on cherche des trucs un peu underground (rien de malsain ou cochon, je vous rassure !!!) en musique par exemple.

Autre point que je n’ai pas testé, le logiciel permet de commencer à regarder les vidéos que l’on télécharge au fur et à mesure de l’avancement du DL. Ils appellent ça le streaming des vidéos, mais je dois dire que je ne suis pas pressé à ce point là et surtout je pense que ma connexion n’est pas assez rapide (comme d’hab).

Bref, merci beaucoup à z51, mon DL sous Windows a changé, c’est beaucoup plus simple désormais. Par contre, sous Linux, je reste fidèle à Pan et Stunnel, on ne se refait pas.

Mais je pense que je vais tester avec wine pour voir si ça fonctionne. Par contre, je ne sais pas comment vérifier si SSL est actif ou pas … Quelqu’un a une idée, car après une recherche rapide, je ne trouve pas.

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

Framapack – L’installeur de logiciels libres

J’ai testé il y a quelques semaines Ninite (anciennement Volery) qui permet d’installer en une seule fois tout un tas d’applications pour windows. Ces applications sont des logiciels gratuits, mais pas forcément libres. C’est déjà pas mal, mais on peut mieux faire.

Et bien c’est Framasoft qui a relevé ce défi et qui propose désormais Framapack qui est un installateur du logiciels libres exclusivement.

framapack

Il y a du choix et dans diverses catégories :  bureautique, développement éducation, internet, graphisme, jeux, multimédia et utilitaires.

Bien sûr les ténors sont là, Firefox, Ooo, Thunderbird, VLC, Audavity, Filezilla, Gimp, … mais également des logiciels moins connus. Je vous laisse découvrir la liste, il y en a 45 en tout.

Pour installer tous ces programmes, ce n’est vraiment pas compliqué. Il suffit de cocher la petite case qui correspond à chaque logiciel, puis tout en bas de la page de cliquer sur le bouton « Obtenir le programme d’installation ». On télécharge alors le framapack.exe et on installe.

Facile, non ?

Via freeware-tuto

Télécharger des mp3 sur Amazon, avec Ubuntu c’est facile

amazon-frLa semaine dernière, ma tendre moitié a voulu récupérer en mp3 un messe en Sol de Shubert, disponible sur Amazon.

Ni une ni deux, on se connecte sur le site, et on ajoute les pistes au panier. Ah, oui, mais il faut installer un logiciel qui va gérer le téléchargement des dites pistes. Zut, il va falloir passer par Wine, ça va être casse-c*****. On clique par acquis de conscience et la surprise, le logiciel est disponible pour linux, dans 4 versions différentes, donc celle qui m’intéresse, Ubuntu au format .deb (pour la version 8.10 mais l’installation a parfaitement fonctionné avec ma 9.04).

amazon mp3 downloader

Une fois l’installation terminée,on la retrouve dans Applications > Internet et j’ai pu télécharger sans aucun souci les chansons commandées (à 0.99 € chacune d’ailleurs).

Donc, je tenais à remercier Amazon de penser à tous ses clients, même la petite minorité qui a décidé de se passer de Billou ou de Steve.

[Firefox du mercredi] FEBE : Firefox Backup Extension

En bon psychotique de la sauvegarde, FEBE est la première extension que je mets sur toute nouvelle installation de Firefox, sous Linux comme sous Windows. Car plus que de sauvegarder de manière automatique et régulière mon profil, elle me permet de retrouver toutes mes extensions, préférences, mots de passe … en un clin d’oeil et à l’identique sur tous mes PC.

ON LA TROUVE OU ?

Comme d’habitude sur le site des extension Firefox, ICI.

CA FAIT QUOI EXACTEMENT ?

FEBE va permettre de programmer des sauvegardes de tout ce qui constitue un Firefox en pleine possession de ses moyens : extensions, moteurs de recherche, préférences, mot de passes, cookies, … jusqu’au profil complet pour ne pas se prendre la tête.

Cette sauvegarde peut être faite quand vous le décidez, ou programmée avec une certaine latitude dans le choix, comme nous le verrons plus bas.

Et à quoi sert de sauvegarder si on ne peut pas réimporter ses sauvegardes ? Ça tombe bien FEBE le fait aussi.

ET CA MARCHE COMMENT ?

Voyons les options à notre disposition.

  • Onglet Options

FEBE options

D’abord, on détermine le type de sauvegarde à effectuer. Profil complet, ça sauvegarde tout le profil, l’équivalent d’une copie du dossier profil se trouvant sur le disque dur du PC. Sélective au contraire, permet de sélectionner les éléments à sauvegarder et qui sont à choisir en dessous. Sur la copie d’écran, on voit par défaut la sauvegarde des extensions et des thèmes, mais en cliquant sur éléments additionnels, vous aurez plus de choix, en fait tout ce qui fait partie du profil (favoris, cookies, mots de passe, sessions d’identification, historique, …).

Sur le côté, on a aussi un choix d’options, avec un bouton d’information qui vous éclairera si le titre n’est pas assez explicite. Celui que je trouve le plus important, c’est le dernier : inclure une copie de FEBE dans la sauvegarde, car ça permet directement de pouvoir réinstaller tout sans rien avoir à télécharger (utile si la connexion réseau n’est pas présente).

Enfin vous pouvez choisir de sauvegarder à la fois le profil et certains éléments, ou alors alternativement l’un ou l’autre.

  • Onglet Dossier
  • FEBE dossier

    Comme son nom l’indique, vous choisirez ici, le dossier de destination des sauvegardes à venir. Attention toutefois, si vous sauvegardez vos préférences de FEBE, lors de la réinstallation, ce sera ce chemin qui sera remis en place. La sauvegarde génèrera une erreur si le dossier n’existe pas (par exemple en passant de windows à linux, hum hum, et vice versa).

    Deux autre options permettent de choisir la forme du nommage du dossier de sauvegarde (qui lui est créé automatiquement) si vous choisissez d’inclure le jour et l’heure. On peut aussi ne conserver que les X dernières sauvegardes pour gagner un peu d’espace disque.

    La dernière option, effacer le dossier de destination doit certainement servir à repartir de zéro à chaque fois en supprimant le contenu du dossier. C’est pure supputation de ma part je n’ai jamais utilisé.

  • Onglet Planification
  • FEBE planification

    Là encore, c’est assez clair, vous allez choisir le moment auquel vous désirez que la sauvegarde se fasse, si vous voulez un backup automatique.

    Sinon, le choix vous est donné entre le démarrage et la fermeture du navigateur.

    Enfin, vous pouvez vous mettre des rappels. « 0 » voulant dire, pas de rappel.

  • Onglet Déboguer
  • FEBE déboguer

    Passons rapidement, il sert à remettre à zéro les préférences (faites un backup avant !!!) et vérifier le dossier d’extension.

  • Onglet Boxnet
  • FEBE boxnet

    Ici, vous pourrez profiter de votre compte Boxnet pour uploader vos sauvegardes sur votre espace de stockage en ligne. (jamais testé)

  • Onglet Info
  • FEBE info

    Le classique onglet à propos, avec les liens utiles.

    Une fois que tout est paramétré, vous pouvez déclencher une sauvegarde manuellement, même si votre choix s’est porté vers la planification à dates fixes. Pour cela, cliquer sur Outils > FEBE > Effectuer la sauvegarde. Le navigateur sera totalement inerte pendant ce temps, qui varie selon vos spécifications et le « chargement » de votre Firefox (nombre d’extensions, historique, …).

    OUI MAIS ET LA RESTAURATION ?

    Facile !!
    Outils > FEBE > Rétablir et choisissez ce que vous voulez restaurer.
    C’est l’un des seuls reproches que je peux faire à cette extension, c’est de ne pas pouvoir choisir plusieurs type de choses à restaurer en une seule fois. Il faut se les faire les uns après les autres … sauf si vous choisissez profil complet.

    AU FINAL …

    Indispensable et c’est tout. Si vous formatez souvent, que vous testez dans des machines virtuelles ou en live CD, ou tout simplement pour de la sauvegarde pure et dure, c’est l’extension à posséder.

    Petit truc, n’hésitez pas à la désactiver si vous choisissez de faire vous même vos sauvegardes, car elle ralentit pas mal le chargement de Firefox au démarrage.

    Installation de la dernière version de Tuxguitar sur Ubuntu

    tuxguitarSi comme moi avant, vous utilisez la version des dépôts Ubuntu de Tuxguitar pour lire vos tablatures au format Guitarpro, il est possible que vous rencontriez quelques désagréments. Sur ma machine par exemple, ce sont des problèmes d’impression.  Or, il existe une version de Tuxguitar plus souvent mise à jour et qui corrige certain de ces bugs de manière plus rapide, c’est la version rzr ou snapshot. Et même si vous n’avez pas de problème, c’est toujours sympa d’avoir la version la plus à jour.
    Pour l’installer, il faut ajouter de nouvelles lignes à votre fichier de sources et installer la version rzr de Tuxguitar, maintenue par Philippe Coval.

    Tout d’abord, ajoutez le PPA de Philippe dans votre sources.list. Pour cela, tapez dans un terminal :

    sudo gedit /etc/apt/sources.list

    Ajoutez ensuite les lignes ci-dessous à la fin du fichier qui s’ouvre (je suis sous Jaunty, mais il y a des versions de ces adresses de Dapper Drake à Karmic Koala, à vous d’adapter en fonction de votre version, vous pourrez trouver sur le site du PPA).

    deb http://ppa.launchpad.net/rzr/ppa/ubuntu jaunty main
    deb-src http://ppa.launchpad.net/rzr/ppa/ubuntu jaunty main

    Enregistrez et fermez le fichier. Puis, mettez à jour la liste des paquets. Toujours dans un terminal :

    sudo apt-get update

    Vous allez certainement rencontrer un message d’erreur qui vous dit que ce PPA n’est pas de confiance car vous n’avez pas de clé d’authentification associée. Pas de panique, car ça n’empêche pas d’installer des logiciels depuis ce PPA et en plus vous pouvez facilement mettre fin à ce message en suivant mon tuto sur le sujet.

    Ouvrir le gestionnaire de paquets synaptic, faire une recherche sur tuxguitar. Désinstaller les paquets précédemment installés s’il y en avait. Puis choisir d’installer la version tuxguitar-snapshot  Vous pouvez aussi passer par un terminal et choisissez d’installer le paquet tuxguitar-snapshot.

    tuxguitar-synaptic

    Quand vous lancerez désormais Tuxguitar, c’est normalement la version à jour que vous devriez voir.

    Je vous conseille la lecture de la documentation et l’abonnement au thread du forum Ubuntu qui peut être utile quand on a des soucis de paramétrage.

    Test rapide de Xandros Presto

    J’ai testé très rapidement il y a quelques jours Presto, la nouvelle solution d’OS Linux à boot ultra rapide proposée par Xandros.
    Je n’ai jamais été emballé par le Xandros fourni d’origine sur mon eeepc 701, même s’il était fonctionnel et rapide. Ce n’était pas assez configurable à mon gout. Toutefois, la promesse d’un OS qui s’installe sans partitionnement, directement depuis Windows (si on possède une partition Windows bien sûr) et qui démarre très rapidement m’a alléché.
    On sent quand même qu’il y a un vrai brainstorming de tous les acteurs du marché de l’informatique, toute branche confondue, pour proposer des solutions permettant un démarrage et donc une utilisation de plus en plus instantanée des ordinateurs. Que ce soit Canonical ou Fedora qui promettent une baisse du temps de démarrage, Asus avec son splashtop intégré à ses nouvelles cartes mère, ou le Moblin d’Intel (libéré et sous la responsabilité de la Linux Foundation désormais). Bref, on essaie de faire en sorte que l’utilisateur poireaute de moins en moins devant un écran sans rien pouvoir faire.
    Et je note aussi que toutes les solutions que je cite (si j’en ai oublié, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires) sont basée sur Linux !!!

    Bref, un test drive très rapide (moins d’un quart d’heure) de Presto béta sur ma grosse box.

    presto-desktop

    L’INSTALLATION

    Il s’agit d’un exécutable Windows et l’installation ne se fait pas différemment d’un autre programme pour cet OS. On double clique dessus et suivant, suivant, suivant (en choisissant éventuellement un autre dossier de destination pour l’installation), on attend et on reboote. C’est en fait la même chose que Wubi pour Ubuntu.

    COMMENT CA SE PRESENTE

    Au boot, vous allez désormais avoir une liste de choix dans le gestionnaire de démarrage de Windows, fenêtre qu’on ne voit jamais habituellement. En revanche, si comme beaucoup d’utilisateurs Linux, vous avez un dual boot avec Windows, il faudra passer le gestionnaire d’amorce (LILO ou GRUB en général) et cliquer sur Windows pour voir apparaitre la fenêtre en question.
    A ce stade, Presto n’est pas encore assez malin pour détecter s’il y a un autre gestionnaire de démarrage que celui de Windows. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est possible.

    Donc on clique sur Windows dans GRUB ou LILO et sur Presto dans la fenêtre suivante. Et Presto se charge.

    UN TOUR RAPIDE

    Le démarrage est effectivement effectivement rapide, moins d’une quinzaine de secondes. Appréciable quand mon Puppy Linux dernière version met 30 secondes. C’est vraiment très très rapide.

    Au premier démarrage, il m’a monté toutes mes partitions et clés usb connectées à l’ordinateur, ouvrant au passage une fenêtre du gestionnaire de fichiers (Thunar) pour chacune d’elles.
    Le réseau filaire est reconnue tout de suite, j’ai l’impression que c’est Network-manager qui est utilisé. La connexion internet est opérationnelle de suite. Il faudra que je vérifie ce qu’il en est du wifi (qui est en général un point dur des distro Linux sur certaines machines).
    La résolution de mon 22 pouces a été correctement configurée, et on peut directement accéder à ce réglage pour le changer en un clic si besoin.
    Le bureau est épuré, pas d’icône en vue. Tout se passe dans l’unique barre latérale.

    Par défaut, on y trouve Firefox (la dernière version 3.0.7), qui se lance très rapidement.
    Également, deux icônes pour de la communication : une messagerie instantanée (Pidgin) et Skype.
    Deux autres donnent accès au gestionnaire de fichiers et aux fenêtres ouvertes.
    Enfin la dernière icône de programme est celle permettant d’aller dans l’App Store Xandros (pas encore testé).

    Dessous, on retrouve toutes les icônes « système », son, réseau, résolution de l’écran, bouton Arrêt.

    Par contre, le clavier est en qwerty, il n’y a pas de possibilité de le changer. C’est un point important, ils auraient pu mettre en place une petite interface de configuration au 1er boot.

    Autre point matériel qui m’avait échappé sur le coup c’est ma carte graphique, une nvidia 9600 gt. D’habitude, le ventilateur fait toujours un boucan de tous les diables, tant que le driver nvidia n’est pas installé. Et bien là, dès le boot, le bruit cesse. Est-ce parce que l’installation de Presto reprend le driver Windows (ça m’étonnerait) ou que le noyau prend en charge directement ma carte graphique. Je n’en sais rien et pour tout dire je m’en fous, mais c’est très agréable et une bonne  surprise.

    Il est temps d’arrêter le test, donc je clique sur le bouton arrêt … et là, c’est immédiat. Je n’exagère pas, ça doit mettre 1 seconde et demie ou deux secondes à s’arrêter. Impressionnant.

    BILAN

    Points positifs

    • Boot ultra rapide 15 secondes
    • Reconnaissance de tous les disques présents
    • Reconnaissance matérielle impeccable dans mon cas
    • Logiciels de base OK (Firefox, Pidgin)
    • Interface très réactive
    • App store permettant potentiellement d’ajouter des logiciels facilement (A TESTER)

    Points négatifs

    • Payant !!!! La béta est pour l’instant gratuite
    • Vraiment peu de logiciel par défaut (manque un traitement de texte ou au moins un éditeur de texte)
    • Pas de fichier d’aide facilement accessible
    • Clavier qwerty

    Ce petit bout de Linux m’a vraiment bien plu, je vais lui donner sa chance. C’est excellent de pouvoir booter son PC en 15 secondes, pour regarder ses mails, remplir sa clé usb avec de la musique. Je vais approfondir la chose et essayer de customiser tout ça.

    Debian Lenny XFCE, j’ai pas accroché

    Juste un tout petit billet pour dire que j’ai essayé de m’installer la dernière version de Debian, Lenny en version XFCE sur ma grosse box et je n’ai pas accroché.
    En même temps, je ne suis resté que très peu de temps dessus, mais le fait de ne pas arriver à installer un logiciel par exemple m’a semblé rédhibitoire et je n’ai pas la gnac pour aller fouiller dans les tutos. Il me semblait que c’était le même fonctionnement qu’Ubuntu, visiblement ce n’est pas le cas.

    C’est peut être la version XFCE qui m’a fait cette impression, faudra que je regarde la version GNOME dans une machine virtuelle quand j’aurai 5 minutes (façon de parler).

    Par contre, c’était assez réactif, sûrement moins lourd que mon Ubuntu.

    Et j’ai été également plus que charmé par l’installation en mode graphique qui est un modèle du genre. Très simple et pédagogique, belle, bien qu’épurée, très classe en rouge et blanc. Je l’ai préférée à celle d’Ubuntu.
    Le petit plus, c’est la possibilité de prendre des prises d’écran dans l’interface de l’installation (je ne sais pas trop comment elle les stocke et où on les retrouve après).
    Et cerise sur le gâteau, l’install de cette version XFCE avec pas mal de logiciel ne pèse que 1.9 giga. Alors que mon Ubuntu est plus lourde de plus d’un giga après un sévère allègement de ma part.

    Bref, je ne suis pas encore prêt à changer, trop la flemme de réapprendre de zéro, ce sera pour plus tard. Du coup je suis repassé sur Hardy Heron.

    Changement de distribution sur mon portable : welcome X-Pup

    Le week end dernier, j’en ai eu marre de Linux Mint qui tournait sur mon vieux portable, un coucou qui ne me sert qu’à blogguer, faire du surf et éventuellement un peu de bureautique. Linux Mint version Fluxbox était bien mais, je trouvais que c’était encore trop lourd et pas super réactif tout le temps, donc « time for a change ».
    J’ai longuement hésité, en ce moment pas mal de bloggueurs Linux semble changer de crèmerie et il n’y a que l’embarras du choix, ou plutôt le choix de l’embarras : la nouvelle Debian Lenny, Mandriva, Arch Linux, Slax, Frugalware, j’en passe et j’en oublie certainement.

    LE CHOIX

    Au final, j’ai arrêté mon choix sur une toute petite distribution, Puppy Linux, ou plutôt un de ses forks, un puplet dans le langage Puppy : X-Pup.

    X pup screenshot

    C’est en fait une version de Puppy customisée pour ressembler à Mac Os et surtout (c’est ce qui me l’a fait choisir) elle est déjà gavée d’applications dont je me sers ou que je suis susceptible d’utiliser : Firefox 3.0.7, Ooo 3, Wine, Opera, … Elle utilise comme gestionnaire de fenêtres XFCE. Je suis donc en terrain connu.

    Une fois la décision prise, je télécharge l’Iso, je vérifie la somme md5 (le md5sum), je grave et je lance une session live pour vérifier si tout fonctionne. Et tout fonctionne parfaitement, je me connecte à Internet en wifi (carte PCMCIA Belkin reconnue de suite), Ooo est super réactif, Firefox aussi, Opera idem, lecteur audio et vidéo impec. C’est vendu.

    INSTALLATION

    Par contre pour l’installation, ce n’est pas vraiment aussi « user friendly » qu’Ubuntu. Mais je suis arrivé à m’en sortir finalement (sans lire aucun manuel, je sais ce n’est pas bien). En fait, l’installation se résume à la copie de deux fichiers sur une partition, ça en revanche on ne peut pas faire plus simple !!!

    Ce qui m’a le plus posé de problème, c’est GRUB. La partie de l’installation qui permettait de mettre en place GRUB tournait en boucle et pas moyen de finaliser. Donc, lorsque j’ai malgré tout redémarré, ben ça ne lui a pas plu, il ne retrouvait plus rien mon petit PC. Donc retour sur le Live Cd (très réactif le live Cd !!) et en fouillant dans les menus, j’ai trouvé une procédure de création du GRUB en standalone. Une fois quelques menus passés, je redémarre et hop un GRUB fonctionnel et accès à X-Pup sur le disque dur ainsi qu’à mon Windows XP.

    Cerise sur le gâteau, le temps de boot est très rapide, 35 secondes depuis l’invite du GRUB, ce qui me change de Mint, Ubuntu et XP (qui garde la palme de la lenteur).

    J’ai testé ensuite sur ma grosse box, plus puissante et récente. Le live Cd me faisait l’impression d’être une vrai install sur disque dur, rapidité époustouflante. Je pense qu’elle va rejoindre la petite famille des install en dur, comme ça plus besoin d’attendre des heure que ça démarre si j’ai seulement un œil à jeter sur mes mails ou transférer un fichier sur ma clé USB.

    ET ALORS ?

    Je vous conseille chaudement cette petite distribution si vos besoins  sont basiques et votre PC pas tout jeune. Je pense que même si vous lui en demandez plus, elle pourra le faire sans sourciller, mais là, je n’ai pas encore testé. Ce sera pour un prochain billet.

    Installer WordPress en local sous Ubuntu avec Xampp

    Dans le cadre de l’amélioration constante de ce blog et particulièrement de son look’n’feel (on est passé en V2.0 il y a quelques temps), j’ai été amené à vouloir installer une version du blog en local sur mon PC fixe qui tourne sous  Ubuntu 8.10.

    Il n’y a pas des masses de ressources en français et surtout facilement compréhensibles. Je me suis donc dit que j’allais vous faire part de mon installation. Ça évitera peut être des erreurs à certains d’entre vous qui voudraient arriver au même résultat.

    INSTALLATION D’UN SERVEUR LOCAL XAMPP

    Sous Ubuntu, le meilleur moyen d’héberger WordPress en local est d’installer Xampp (qui a d’ailleurs le bon goût d’exister pour Linux, Mac et Windows). Pour cela, vous pouvez suivre le tuto vidéo que Daria a fait sur le sujet (attention, on y parle simplement de l’installation de Xampp pour WordPress et pas de l’importation de votre blog WordPress). Yves en a également mis une couche.

    La vidéo, c’est pas mal, mais je dois dire que je préfère, une fois que je me suis imprégné de la marche à suivre, avoir une procédure écrite (ne serait ce que pour faire des copier-coller des commandes dans le terminal). Pour cela, la doc Ubuntu.fr de Xampp est super bien faite et très facile à suivre.

    Sinon pour Windows, il y a aussi un tuto très bien fait de papygeek, je m’en suis également bien inspiré, en l’adaptant pour Linux.

    INSTALLER WORDPRESS

    Une fois que Xampp est installé, vous avez deux choix : installer wordpress et ensuite utiliser la fonction d’exportation de votre blog (« Gérer » puis « Importer » ou « Exporter » dans l’interface d’administration, cf. copie d’écran) en ligne pour ensuite importer ces réglages (si vous le désirez vous pouvez aussi repartir de zéro), ou bien choisir d’importer tous les fichiers votre blog en local.

    Import export

    Toutefois, si vous décidez de choisir la première solution, sachez qu’il faudra installer en local exactement la même version que celle online pour que tout fonctionne, ce qui peut être difficile si c’est une version intermédiaire (c’est du vécu …).

    J’ai choisi la deuxième solution, qui est plus facile et permet d’être sûr qu’il ne manquera rien. Dans mon cas, je suis allé dans mon administration d’hébergement du blog (pas wordpress, celle de l’hébergeur, dans mon cas Cpanel qui a une fonction de backup total des sites hébergés)

    Backup cpanel

    Une fois que vous avez votre fichier de backup, il vous suffit de le décompresser dans le dossier local adéquat. Si votre blog local s’appelle wordpress ce sera dans (chez moi en tous les cas) :

    /opt/lampp/htdocs/wordpress

    Ensuite, il n’ y a plus qu’à rentrer votre adresse locale dans votre navigateur et ce sera exactement pareil que si vous étiez en ligne. Chez moi, ça donne

    http://localhost/wordpress

    LES PROBLEMES RENCONTRES

    • Sur mon installation personnelle, j’ai dû m’y reprendre à 4 ou 5 fois pour installer Xampp (malgré la simplicité apparente de la chose). Le blocage se faisait au moment de lancer la commande lampp start. Mysql était déjà lancé.

    Mon système avait en effet une version de MySQL déjà installée et ça n’a pas du tout plu à Xampp qui ne la trouvait pas à son goût (car elle ne devait pas être installée au bon endroit).

    Il m’a fallu faire une recherche dans Synaptic (mot clé mysql) pour m’apercevoir que cette version de MySQL venait de paquets KDE (il semble donc que KDE ai besoin de MySQL ??), Ksnapshot il me semble.

    Une fois ces paquets désinstallés via Synaptic, le dossier créé par Xampp effacé (une énième fois 😉 et Xampp réinstallé, ça a fonctionné.

    • J’ai rencontré aussi pas mal de problèmes portant sur les droits d’écriture sur les fichiers et les dossiers, particulièrement d’installation manuelle des plugins (en décompressant directement les plugins dans le dossier du thème) et de l’édition des fichiers du thème dans l’interface d’admin, un comble quand on veut modifier le look du thème (alors que j’y ai accès en allant directement dans le dossier du disque dur où ils sont stockés). Pour résoudre ce problème, un petit coup de chmod en ligne de commande et c’est réglé. Cela modifie les droits en lecture / écriture de tous les fichiers du répertoire wp-content du blog pour l’utilisateur connecté, comme ça plus de souci. Donc, on ouvre un terminal dans le dossier qui contient le blog, s’il s’appelle wordpress, ça donne :

    cd /opt/lampp/htdocs/wordpress

    Puis on change les permissions sur tous les fichiers contenu dans le dossier wp-content et ses sous dossiers (si vous êtes paranoïaque, rien ne vous empêche de le faire dossier par dossier voire fichier par fichier).

    chmod -R 777 wp-content

    • Le paramétrage du FTP m’a aussi posé problème, alors qu’en fait c’est très bête : dans le champ Hôte, il suffit de rentrer simplement localhost. Il m’a fallu un certain temps  avant d’y arriver, merci le forum Ubuntu FR.

    ASTUCE UTILE

    La doc Ubuntu préconise de créer un lien symbolique du fichier /opt/lampp/lampp dans le dossier /usr/bin , ceci afin de raccourcir les commandes à taper, notamment pour lancer et arrêter Xampp.

    Au lieu de taper

    sudo /opt/lampp/lampp start

    Vous ne devrez plus taper que

    sudo lampp start

    J’ai trouvé plus simple de créer un alias dans mon fichier .bashrc, de cette manière je n’ai plus à taper pour lancer Xampp que le raccourci que j’ai choisi (à savoir start, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez). J’ai fait pareil pour la commande sudo lampp stop que j’ai raccourci en stop.

    J’espère que ce tuto vous aura aidé. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez des soucis, je répondrai si j’ai les connaissances nécessaires.