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[Post it] Réparer les disques au démarrage avec l’erreur initramfs

Voici une erreur qui m’arrive régulièrement sur un de mes disques et qui bloque l’écriture et au redémarrage suivant le boot.

La procédure est simple mais je dois la rechercher à chaque foi, d’où ce post it rapide à usage personnel. Mais si ça peut aider quelqu’un…

Au boot on se retrouve en shell

oh la belle interface !!!

Il faut lancer un fsck sur le disque incriminé, ici le sdd5

On répond « y » à toute les questions.

Et on reboote. Ca ne marche pas à tous les coups…

[Post it] Choisir le bon disque de boot pour éviter le message Reboot and select proper boot device

Je me suis fait plaisir en rentrant de vacances et je me suis offert de l’espace disque pour mon stockage (2 To) et surtout un SSD pour l’installation du système.
J’ai du sortir des disques des entrailles de mon PC pour remettre les 2 nouveaux et du coup quand j’ai installé mon Ubuntu 14.04 tout neuf, je me suis retrouvé au reboot suivant avec un vilain message d’erreur : « Reboot and select proper boot device »

Au lieu de chercher tout de suite, j’ai fait ma réinstallation plusieurs fois pour avoir à chaque fois le même message. Alors, un coup de Google plus tard, je suis tombé sur cette vidéo qui a solutionné mon problème en deux temps trois mouvements.

En fait, en changeant de disque système, le disque sur lequel le PC boote a changé. Mais le BIOS lui ne le savait pas. Il fallait donc aller changer ça dans les option adéquates de mon BIOS pour choisir mon SSD comme disque de boot.

 

Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

Moblin a été transféré par Intel à la Fondation Linux

moblin point orgJ’ai déjà parlé de Moblin, cette distribution Linux développée par Intel pour s’accorder avec ses propres processeurs de la série ATOM et qui a pour ambition principale de diminuer drastiquement le temps de boot.

Et bien Intel vient de transférer les sources du projet à la Fondation Linux. Cela devrait (en plus d’avoir une plus grande transparence) permettre d’accélérer le développement et d’étendre le champ d’action de Moblin aux processeurs ARM (qui semblent en vogue actuellement sur les projets de Netbooks).

Bon c’est pas pour ça que je pourrais le faire tourner efficacement sur mon 701 (qui ne possède pas un ATOM mais un vulgaire Celeron), mais qui sait, si je change de machine un de ces quatre … Je vais quand même essayer de la tester vite fait en live USB sur mon eeepc.

Vu sur PC World

Test rapide de Xandros Presto

J’ai testé très rapidement il y a quelques jours Presto, la nouvelle solution d’OS Linux à boot ultra rapide proposée par Xandros.
Je n’ai jamais été emballé par le Xandros fourni d’origine sur mon eeepc 701, même s’il était fonctionnel et rapide. Ce n’était pas assez configurable à mon gout. Toutefois, la promesse d’un OS qui s’installe sans partitionnement, directement depuis Windows (si on possède une partition Windows bien sûr) et qui démarre très rapidement m’a alléché.
On sent quand même qu’il y a un vrai brainstorming de tous les acteurs du marché de l’informatique, toute branche confondue, pour proposer des solutions permettant un démarrage et donc une utilisation de plus en plus instantanée des ordinateurs. Que ce soit Canonical ou Fedora qui promettent une baisse du temps de démarrage, Asus avec son splashtop intégré à ses nouvelles cartes mère, ou le Moblin d’Intel (libéré et sous la responsabilité de la Linux Foundation désormais). Bref, on essaie de faire en sorte que l’utilisateur poireaute de moins en moins devant un écran sans rien pouvoir faire.
Et je note aussi que toutes les solutions que je cite (si j’en ai oublié, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires) sont basée sur Linux !!!

Bref, un test drive très rapide (moins d’un quart d’heure) de Presto béta sur ma grosse box.

presto-desktop

L’INSTALLATION

Il s’agit d’un exécutable Windows et l’installation ne se fait pas différemment d’un autre programme pour cet OS. On double clique dessus et suivant, suivant, suivant (en choisissant éventuellement un autre dossier de destination pour l’installation), on attend et on reboote. C’est en fait la même chose que Wubi pour Ubuntu.

COMMENT CA SE PRESENTE

Au boot, vous allez désormais avoir une liste de choix dans le gestionnaire de démarrage de Windows, fenêtre qu’on ne voit jamais habituellement. En revanche, si comme beaucoup d’utilisateurs Linux, vous avez un dual boot avec Windows, il faudra passer le gestionnaire d’amorce (LILO ou GRUB en général) et cliquer sur Windows pour voir apparaitre la fenêtre en question.
A ce stade, Presto n’est pas encore assez malin pour détecter s’il y a un autre gestionnaire de démarrage que celui de Windows. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est possible.

Donc on clique sur Windows dans GRUB ou LILO et sur Presto dans la fenêtre suivante. Et Presto se charge.

UN TOUR RAPIDE

Le démarrage est effectivement effectivement rapide, moins d’une quinzaine de secondes. Appréciable quand mon Puppy Linux dernière version met 30 secondes. C’est vraiment très très rapide.

Au premier démarrage, il m’a monté toutes mes partitions et clés usb connectées à l’ordinateur, ouvrant au passage une fenêtre du gestionnaire de fichiers (Thunar) pour chacune d’elles.
Le réseau filaire est reconnue tout de suite, j’ai l’impression que c’est Network-manager qui est utilisé. La connexion internet est opérationnelle de suite. Il faudra que je vérifie ce qu’il en est du wifi (qui est en général un point dur des distro Linux sur certaines machines).
La résolution de mon 22 pouces a été correctement configurée, et on peut directement accéder à ce réglage pour le changer en un clic si besoin.
Le bureau est épuré, pas d’icône en vue. Tout se passe dans l’unique barre latérale.

Par défaut, on y trouve Firefox (la dernière version 3.0.7), qui se lance très rapidement.
Également, deux icônes pour de la communication : une messagerie instantanée (Pidgin) et Skype.
Deux autres donnent accès au gestionnaire de fichiers et aux fenêtres ouvertes.
Enfin la dernière icône de programme est celle permettant d’aller dans l’App Store Xandros (pas encore testé).

Dessous, on retrouve toutes les icônes « système », son, réseau, résolution de l’écran, bouton Arrêt.

Par contre, le clavier est en qwerty, il n’y a pas de possibilité de le changer. C’est un point important, ils auraient pu mettre en place une petite interface de configuration au 1er boot.

Autre point matériel qui m’avait échappé sur le coup c’est ma carte graphique, une nvidia 9600 gt. D’habitude, le ventilateur fait toujours un boucan de tous les diables, tant que le driver nvidia n’est pas installé. Et bien là, dès le boot, le bruit cesse. Est-ce parce que l’installation de Presto reprend le driver Windows (ça m’étonnerait) ou que le noyau prend en charge directement ma carte graphique. Je n’en sais rien et pour tout dire je m’en fous, mais c’est très agréable et une bonne  surprise.

Il est temps d’arrêter le test, donc je clique sur le bouton arrêt … et là, c’est immédiat. Je n’exagère pas, ça doit mettre 1 seconde et demie ou deux secondes à s’arrêter. Impressionnant.

BILAN

Points positifs

  • Boot ultra rapide 15 secondes
  • Reconnaissance de tous les disques présents
  • Reconnaissance matérielle impeccable dans mon cas
  • Logiciels de base OK (Firefox, Pidgin)
  • Interface très réactive
  • App store permettant potentiellement d’ajouter des logiciels facilement (A TESTER)

Points négatifs

  • Payant !!!! La béta est pour l’instant gratuite
  • Vraiment peu de logiciel par défaut (manque un traitement de texte ou au moins un éditeur de texte)
  • Pas de fichier d’aide facilement accessible
  • Clavier qwerty

Ce petit bout de Linux m’a vraiment bien plu, je vais lui donner sa chance. C’est excellent de pouvoir booter son PC en 15 secondes, pour regarder ses mails, remplir sa clé usb avec de la musique. Je vais approfondir la chose et essayer de customiser tout ça.

Démarrer un Eeepc en 5 secondes, ils l’ont fait

Depuis que j’ai installé Ubuntu sur mon Eeepc 701, je dois patienter un peu plus longtemps avant que le boot soit complet et que je puisse profiter de cette merveilleuse petite machine. Avec Xandros, en 27 secondes montre en main, c’était plié, alors qu’Ubuntu met environ une minute. C’est pas la mort, mais c’est quand même deux fois plus long.

Et bien, deux développeurs de l’Open Source Technology Center d’Intel ont dû avoir la même constatation que moi. Le boot c’est trop long, pendant ce temps là, on s’emmerde. Ils ont réussi en optimisant le noyau et d’autres paramètres à faire démarrer en seulement cinq secondes un Eee PC doté d’un SSD (disque dur et processeur au repos,  réseau non activé). Franchement impressionnant. Les distributions utilisées étaient des versions améliorées de Fedora et Moblin (qui est basé sur Ubuntu). D’après eux, avec un disque dur mécanique, le temps de boot passerait à 10 secondes, ce qui reste très acceptable 😉

Il me semble que ces optimisations pourraient (devraient ??) être reprises par toutes les équipes de développement des distributions tant il est vrai que le temps de boot est long. Ca semble d’ailleurs dans l’air du temps, car Asus a implémenté sur ses nouvelles carte mère la technologie Splashtop qui permet d’avoir en 10 secondes un PC opérationnel avec le réseau (internet, navigateur, IM, gestion des photos, …).

Le temps c’est de l’argent et en ces temps de vaches maigres, quelques secondes de gagnées sur le boot, ça vaut de l’or.

Vu sur PC INpact et le compte rendu en anglais du travail des deux développeurs.

MobaLiveCD ou comment esssayer des LiveCD sous Windows sans rebooter

MobaliveCD est une petite application gratuite pour Windows qui ne fait qu’une chose et le fait bien. Elle permet de tester des LiveCD linux sans rebooter son ordinateur.

Pour ce faire, elle utilise un logiciel d’émulation (une machine virtuelle) nommé Qemu, qui est semblable aux ténors du genre, VMware ou Virtualbox (qui est lui aussi open source et disponible dans les dépôts d’Ubuntu).

UTILISATION

On ne peut plus simple !! On double clique sur l’exécutable de MobaliveCD (que l’on a mis où l’on veut puisqu’il est portable).

MobaliveCD2

Ensuite, on choisit son image iso en cliquant sur le bouton « Lancer le Live CD » et c’est tout.

MobaliveCD4

Le logiciel va vous demander si vous voulez créer un disque dur pour ce live CD, à vous de voir. J’ai répondu oui à chaque fois mais je n’en ai pas eu l’utilité. Je pense que si vous comptez vous servir du programme pour avoir toujours avec vous vos documents et fichiers de configuration, cela peut être utile. Sinon …

POINTS FORTS

L’un des gros points fort pour moi de ce petit bout de logiciel est le fait qu’il soit portable et qu’on puisse donc l’emporter avec soit partout sur une clé USB. Il suffit de mettre l’image iso de sa distribution favorite sur la même clé ou de la télécharger sur le PC hôte et nous voilà prêt à retrouver le monde de linux. Plus ou moins rapidement, il faut bien le dire.

POINTS FAIBLES

Car si la compatibilité avec les liveCD que j’ai testé est bonne, la vitesse de chargement et d’exécution est très variable d’une distribution à l’autre et d’un PC à l’autre.

Mes machines de test sont toutes les deux des dual core récents (à 1,8 et 2,5 GHZ) avec respectivement 1,5 et 2 gigas de RAM. Pas des F1, mais de bonnes machines. Et bien dans tous les cas, le fonctionnement a été vraiment lent. Il ne faut pas compter se retrouver dans une situation de liveCD standard. Le fait que c’est l’émulation qui fait tourner l’OS ralentit sensiblement l’exécution.

De plus, pour certains CD, la mise en route a pu être très longue, voire trop longue. Il vaut mieux faire autre chose en même temps, sinon on peut perdre patience.

LES DISTRIBUTIONS TESTEES

  • Luitlinux qui est basé sur une Damn Small Linux (voir ci dessous).

Le lancement du CD s’est fait sans problème, par contre une fois le LiveCD  lancé, je me suis retrouvé avec une souris non reconnue et ce sur mes deux PC de test : dommage, pas moyen d’aller plus loin.

  • Damn Small Linux, distribution miniature (environ 50 Mo) mais qui fait le maximum.

Celle-ci a fonctionné parfaitement tout le long de mon test : réseau reconnu, souris aussi, clavier (en anglais mais je ne suis pas rentré dans le détail, on doit pouvoir le passer en français), navigateur opérationnel, bref tout ce qu’il faut pour un usage basique. La lenteur n’est pas trop prononcée, mais il y a un léger temps de latence entre les frappes au clavier et à la souris et l’action à l’écran.

MobaliveCD1

MobaliveCD3

  • Slax, basée sur Slackware, encore une distribution minimaliste mais très complète et basée sur KDE.

Comme pour DSL, tout fonctionne et le lancement du CD s’est fait facilement. Par contre, on sent que le gestionnaire de bureau est plus lourd, car là il commence à y avoir une certaine latence entre les actions et leur affichage à l’écran. C’est toujours utilisable, mais pas très fonctionnel pour une utilisation régulière.

Mais elle m’a bien plus la Slax, je pense que je vais lui donner une chance sur un de mes PC.

MobaliveCD5 Slax

  • CD Linux :

Encore une distribution minimaliste (l’iso fait moins de 60 Mo). Tout s’est bien passé également, chargement (long) mais impeccable, possibilité de choisir la résolution de l’écran au démarrage notamment. Elle est basée sur XFCE. Le petit plus est qu’elle est francisée (suisse) par défaut.

Les logiciels installés semblent un peu juste pour autre chose que du surf ou écouter de la musique (je n’ai pas vu de traitement de texte par exemple), mais je suppose que l’on peut rajouter facilement des logiciels.

MobaliveCD7 cdlinux
MobaliveCD6 cdlinux2

Je pense que je la testerai également, car son look m’a bien accroché aussi.

Horrible est le 1er mot qui me vient à l’esprit. Pas pour la distribution, qui doit certainement être très bien, mais pour l’utilisation. C’est tout simplement impossible. Il y a vraiment trop de latence pour que ce soit utilisable.

Il semble donc que MobaliveCD soit à proscrire sur des Iso et des distributions trop grosses et lourdes.

AU FINAL

Si le concept et la réalisation sont excellents, le programme pêche par sa lourdeur sur les distributions les plus importantes en terme de volume et de fonctionnalités. A tester pour voir, si vous avez une bête de course qui pourra faire tourner sans ralentissement d’autres Iso. Tenez moi au courant si vous le faites.

Il n’empêche que ce petit soft gratuit a trouvé une place sur ma clé USB de programmes portables, puisqu’il me permet de faire tourner du Linux sur tout PC Windows sans rebooter ma machine.

A suivre

Vous voulez essayer Linux sans risque, pas de problème

L’un des énormes avantages de Linux est la diversité des distributions que l’on peut trouver. Le problème qui peut se poser, c’est (en dehors du fait de se perdre dans cette multitude) de pouvoir les essayer facilement, car installer un système d’exploitation est un processus assez long et fastidieux.

Et bien, là encore Linux est bien supérieur à Windows, car essayer une distribution est dans la plupart des cas enfantin : il suffit de graver l’image ISO de cette distribution et de la mettre dans le lecteur cd ou dvd de son ordinateur. Au redémarrage, il va démarrer sur le cd (si votre BIOS est bien configuré) et lancer la distribution en mode Live CD, c’est à dire que le système va se charger dans la mémoire vive du PC (il vaut mieux avoir au moins 512 Mo disponibles pour que ce soit confortable) et vous pourrez l’utiliser comme si elle était vraiment installée sur votre disque dur. Ca vous permettra également de tester la reconnaissance de vos périphériques en vue d’une vraie install.

Il ne vous reste donc plus qu’à télécharger la fameuse image ISO avant de pouvoir la graver, mais où ??

Bien sûr si vous connaissez la distribution que vous voulez tester, pas de problème, vous vous dirigez vers la section téléchargement du site officiel.

En revanche, si vous voulez tester une distro que vous ne connaissez pas ou dont vous ne vous souvenez plus du nom, ça se complique. Il y a bien Distrowatch.com mais il n’y a pas que des live CD et c’est surtout un site d’information permettant de suivre l’actualité de presque toutes les distributions du marché.

C’est là qu’intervient The live CD list, qui présente sous forme de tableau, une liste de 315 distributions avec les liens de téléchargement directs vers les Live CD (en FTP ou Bittorrent quand c’est dispo).

The Live CD List

Vous trouverez aussi des liens vers la page d’accueil du site officiel, vers Wikipedia et vers Distrowatch, ainsi que l’utilisation principale de la distro (serveur, desktop, …), la taille de l’image et en prime vous pourrez voter pour votre favorite.

A garder dans ses favoris si vous voulez changer de distribution ou si vous voulez tester comme un dingue ce qui vous tombe sous la main.

Par contre, je suis déçu de ne pas voir Crunchbang dedans 🙁