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Linux Mint et Ubuntu dans la colle

En ce moment, j’ai envie de mettre à jour mon gros ordinateur (qui tourne toujours avec Ubuntu 10.04, mais j’ai quelques soucis mineurs que je n’arrive pas à règler d’où l’envie de changement) avec une distribution un peu à jour et mon choix s’est porté sur Linux Mint 11.

Le problème c’est que je n’arrive pas à faire un live USB avec les iso que j’ai téléchargé.

Je me sers d’Unetbootin qui ne m’avait jamais fait défaut jusqu’à maintenant.
J’ai téléchargé plusieurs iso différentes, depuis plusieurs serveurs différents, vérifié les sommes md5, changé de clé usb, tenté avec le créateur de disque usb d’Ubuntu, testé sur plusieurs PC, gravé sur un CD. De guerre lasse, j’ai fait un essai avec de plus vieilles iso (ubuntu 10.04 justement) … et ça a fonctionné. Donc ce n’est pas la clé usb et ça ne doit pas être un problème hardware.

Je me dis donc que ça doit venir de la distribution, car j’ai le même problème avec Mint 11 et Ubuntu 11.04 : un magnifique Kernel panic après le lancement de la clé usb et le choix du boot en mode Live, ou alors un vide intersidéral pendant longtemps … jusqu’à ce que ma patience s’épuise et que j’appuie sur le bouton de mise en marche de mon ordi.

Est-ce que c’est arrivé à quelqu’un et est-ce que vous arrivez à tester Mint ou Ubuntu dernière mouture sans problème en Live USB.
Vous avez des idées pour résoudre le problème ?

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

Unetbootin : comment se faire un live cd sur une clé usb en quelques clics

Unetbootin est un super petit programme multiplateforme (Linux et même Windows, c’est dire l’ouverture d’esprit 😉 qui permet de transformer une image iso de livecd en liveUSB. C’est à dire que vous allez pouvoir démarrer un livecd sur un port usb, au lieu de graver l’image sur un cd physique. Tout cela, si votre ordinateur supporte le boot sur port usb, ce qui devrait être le cas s’il a moins de trois ou quatre ans. C’est particulièrement recommandé si vous avez un netbook, qui n’a pas de lecteur de cd/dvd.

COMMENT ON L’INSTALLE

Sur le site vous avez la possibilité de télécharger diverses versions suivant votre système d’exploitation et les choix que vous désirez faire. Pour Windows, c’est un .exe classique.

Dans le cas des distributions Linux, c’est l’opulence : les sources, des paquets pré compilés (deb pour ubuntu et debian, des rpm, …) et surtout un PPA à ajouter à votre sources.list pour que le programme reste à jour. C’est cette dernière solution que je vais expliquer.

AJOUT DE UNETBOOTIN A PARTIR DU PPA

Rendez vous sur la page du PPA de unetbootin.

choisissez votre version d’Ubuntu. Dans mon cas, ce sera Jaunty.

Ajouter les lignes suivantes à votre fichier sources.lits et sauvegardez.

deb http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/gezakovacs/ppa/ubuntu jaunty main

Faites un update, en ligne de commande dans un terminal (sudo apt-get update) ou dans Synaptic.
Installez le programme de votre manière favorite (là encore terminal ou synaptic).

CONVERSION D’UNE IMAGE ISO EN LIVEUSB

Lancez Unetbootin. Le programme demande les droits de super-utilisateur, donc vous devrez certainement rentrer votre mot de passe.

On arrive sur cette interface. Je vais détailler la procédure en partant d’une image iso déjà téléchargée, mais Unetbootin sait aller télécharger un certain nombre de distro et automatiquement faire le boulot. Je trouve plus pratique d’avoir une image à disposition et en plus on n’est pas limité dans le choix de la distribution.

Unetbootin c’est une seule interface qui permet de tout faire, c’est clair et pratique. Voilà à quoi ressemble la dernière version.

unetbootin

Comme on part d’une image iso, ici eeebuntu-3.0-standard.iso, il faut tout d’abord indiquer l’emplacement de cette image. C’est au niveau de « Image de disque » que ça se passe. Choisir le format de l’image, ici iso, et le chemin vers ce fichier.

Ensuite, il suffit d’indiquer le chemin vers le périphérique de sortie, notre clé usb. C’est la ligne qui commence par « Type ». Choisir USB évidemment et le point de montage. Attention si vous avez plusieurs clés connectées en même temps, je vous conseille de tout démonter avant de lancer le programme, sinon ça complique la tâche et augmente le risque d’effacer des données se trouvant sur un périphérique choisi par erreur.

Une fois ces deux choix validés, cliquez sur le bouton OK. Une nouvelle fenêtre s’ouvre qui vous informe de l’avancement du processus. Et c’est tout.

unetbootin

Quand c’est fini, un pop-up vous propose de redémarrer tout de suite pour tester ou plus tard, faites votre choix.

unetbootin

Test des trois versions de Eeebuntu 3.0

eeebuntu 3.0Décidément en ce moment je teste quelques distributions. Après Elive E17, c’est au tour de Eeebuntu 3.0. Encore une base de debian et même d’Ubuntu cette fois, puisque cette distro est basée sur la version 9.04 d’Ubuntu, Jaunty Jackalope. C’est cette dernière que j’utilise sur mon PC principal et mon portable. Comme je l’aime bien, j’ai voulu attendre le portage vers Eeebuntu pour changer et avoir mon eeepc 701 sous jaunteeebuntu également.

Jusque là, c’est la version 2.0 base qui est installée sur mon Eeepc et j’en suis très content. Mais bon, on est geek ou on ne l’est pas, je voulais la dernière version, donc en avant les tests.

TÉLÉCHARGEMENT ET LIVE USB

Vous pouvez télécharger les images iso des trois version d’Eeebuntu 3.0 sur le site officiel. Au choix, via des serveurs web ou par torrent. C’est la solution que j’ai retenue et c’est allé très vite, donc n’hésitez pas à passer par bittorrent, ça soulagera la bande passante du site. Et n’oubliez pas de laisser votre client ouvert pour partager !!!

Il y a donc trois versions à télécharger :

  • La standard edition, qui contient tout ce qu’il faut, avec interface GNOME et compiz activé par défaut.
  • La NBR qui a comme interface le Netbook Remix.
  • La base, qui ne contient que l’essentiel, à utiliser si vous avez des problèmes d’espace disque, donc idéal pour mon 701. En plus vous pouvez la personnaliser plus facilement puisqu’elle contient très peu d’éléments.

J’avais un peu de temps et j’étais curieux donc j’ai testé les trois, plus ou moins longtemps.

Encore une fois, c’est Unetbootin qui m’a servi à mettre sur clé USB les iso.

Petit point préliminaire, lors de mes trois tests, les spécificités de mon netbook ont été toujours détectées, que ce soit les touches de fonctions, le wifi, que la résolution. De ce point de vue, c’est un sans faute.

VERSION NBR

Ce test là n’a pas duré longtemps, l’interface NBR est presque inutilisable sur mon 701. C’est bizarre, car il n’y a que l’interface qui lague à mort. Quand je lance les applications, il n’y a pas de problème, elles tournent très bien.

Donc, lassé de voir mon pointeur ne pas bouger synchro avec ce que mes doigts lui demandaient, le test a tourné court.

C’était mon premier test de NBR, c’est dommage car l’idée est sympathique. Cependant, au même titre que l’interface Easy de Xandros, qui m’avait rapidement frustré, ce genre de surcouche n’est d’aucune utilité pour moi qui préfère utiliser des raccourcis perso et gnome-do.

Si j’ai l’occasion, je retesterai avec une autre distro.

VERSION STANDARD

Alors là, j’ai pu admirer le design classe du menu de boot. Je trouvais la version 2.0 déjà pas mal, là c’est encore mieux. Il faut aimer les thèmes sombres, mais c’est vraiment sympa.

Une fois démarré, on a à peu de chose près, la même organisation que sur la version 2.0, sauf qu’il y a un dock en bas, à la place d’un panneau (en même temps, je ne suis pas sûr qu’il n’était pas là dans la version standard 2.0 car je ne l’ai jamais testée. Je me base sur ce que je connais donc la version base 2.0). C’est pratique un dock, mais je n’ai pas trop l’habitude d’en utiliser un (encore une fois j’adore mon clavier et gnome-do). Celui là est plutôt spartiate par rapport à ce que j’ai pu voir à droite à gauche et même par rapport au Docky de gnome-do. Le sélecteur de fenêtre qui est intégré n’est pas des plus pratiques, non plus. Donc bof bof le dock.

Côté application, c’est la profusion, avec Firefox, Thunderbird, Skype, Pidgin, Amsn, Ooo, Banshee, Vlc, et ce ne sont que celles présentes sur le dock. Il y en a bien sûr des tas d’autres.

C’est au moment de tester Firefox que je me suis rendu compte d’un truc bizarre. Je n’ai aucune icône là où se trouve d’habitude l’horloge, le gestionnaire de batterie, le network-manager, … Et en passant le pointeur au dessus de cette zone, je me  suis rendu compte qu’en fait tout était bien lancé, mais aucune icône n’apparait. Il a donc fallu que je tâtonne un moment avant de pouvoir faire apparaitre mon réseau wifi. Ça c’est vraiment pas terrible. Je ne sais pas si c’est dû à compiz (qui est installé et lancé par défaut), mais c’est très gênant.

Bref, une fois connecté (sans aucun problème) à mon réseau sécurisé, j’ai pu surfer de manière tout à fait classique. J’ai ajouté des extensions à Firefox. Par contre, contrairement à Elive, aucun codec n’est installé et flash non plus. Comme Ubuntu en somme. Pas grave, mais pour une utilisation immédiate, ce n’est pas l’idéal. Et comme c’est quand même destiné à des netbooks, je trouverais ça normal de les trouver installés par défaut. Passons.

Compiz est donc installé. C’est assez agréable à utiliser sur le petit écran du 701. Ce que je préfère, c’est l’Exposé like et le ring switcher. C’est quand même plus joli pour passer en revue ses applications et fenêtres ouvertes. Je n’ai pas regardé si l’utilitaire de configuration était installé. C’est là aussi très pratique pour customiser son installation.

Les notifications, qui ont fait couler pas mal d’encre lors de leur mise en place (et que je trouve très pratiques et bien intégrées), sont parfaitement adaptées au format de mon écran.

Une chose que je n’ai pas retrouvée par rapport à la version antérieure, c’est la possibilité d’escamoter à la demande le panel du haut. Et sur un 701, c’est quelque chose que je fais quotidiennement. Bon encore une fois, ça se trouve dans les propriétés, mais par défaut c’est plus pratique. C’est peut être aussi dû au bug d’affichage.

Donc dans l’ensemble, cette nouvelle version est très agréable à utiliser, hormis quelques bugs un peu gênants. Si ça se trouve, c’est dû au fait que ça tourne et live et sur une installation en dur, je ne les aurais pas. A voir.

VERSION BASE

Et bien à peu près pareil que la version standard mais sans les bugs, sans le dock, sans compiz et sans les tonnes d’application. Juste le nécessaire quoi.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes, je ne vais pas pas recommencer mon laïus sur le wifi et le surf, les applications, …

LAQUELLE CHOISIR ?

Au final, et pour mon usage personnel, c’est la version base que je vais installer encore une fois. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les bugs et que je veux n’installer que les softs que je préfère et pas passer du temps à désinstaller une flopée de logiciels qui me sont inutiles.

En revanche, si j’avais un netbook plus vitaminé et surtout plus d’espace disque, je pense que ce serait la version standard qui trouverait sa place sur le PC.

Tout est une question de goût, à vous d’essayer, c’est tellement facile de se faire une clé USB bootable et de tester une distribution pour se faire une idée. C’est ça qui est bien aussi avec linux.