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Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

Eeebuntu 4 beta 1 est sortie : mon eeepc est ravi

Je viens d’apprendre sur Blogeee que la première version beta d’Eeebuntu 4 est sortie depuis le début de la semaine.

Cette nouvelle version est désormais basée sur Debian et non plus sur Ubuntu, ce qui sur la forme ne devrait pas trop nous dépayser (et sur le fond pas des masse non plus pour les utilisateurs lambda du reste).

Apparemment le direct download est vraiment aléatoire, il vaut mieux passer par les torrents, ça doit certainement être beaucoup plus rapide.

Au niveau de l’installation, c’est une beta donc il y a des instructions à suivre pour que tout se passe au mieux et sans erreur. Si vous voulez tenter un test en live USB, le wiki donne toutes les instructions de la création de la clé à l’utilisation du live USB.

J’essaie de télécharger et tester ça rapidement sur mon 701.
Au passage le site a subi un très beau lifting, c’est beaucoup plus pro et agréable à regarder.

Test des trois versions de Eeebuntu 3.0

eeebuntu 3.0Décidément en ce moment je teste quelques distributions. Après Elive E17, c’est au tour de Eeebuntu 3.0. Encore une base de debian et même d’Ubuntu cette fois, puisque cette distro est basée sur la version 9.04 d’Ubuntu, Jaunty Jackalope. C’est cette dernière que j’utilise sur mon PC principal et mon portable. Comme je l’aime bien, j’ai voulu attendre le portage vers Eeebuntu pour changer et avoir mon eeepc 701 sous jaunteeebuntu également.

Jusque là, c’est la version 2.0 base qui est installée sur mon Eeepc et j’en suis très content. Mais bon, on est geek ou on ne l’est pas, je voulais la dernière version, donc en avant les tests.

TÉLÉCHARGEMENT ET LIVE USB

Vous pouvez télécharger les images iso des trois version d’Eeebuntu 3.0 sur le site officiel. Au choix, via des serveurs web ou par torrent. C’est la solution que j’ai retenue et c’est allé très vite, donc n’hésitez pas à passer par bittorrent, ça soulagera la bande passante du site. Et n’oubliez pas de laisser votre client ouvert pour partager !!!

Il y a donc trois versions à télécharger :

  • La standard edition, qui contient tout ce qu’il faut, avec interface GNOME et compiz activé par défaut.
  • La NBR qui a comme interface le Netbook Remix.
  • La base, qui ne contient que l’essentiel, à utiliser si vous avez des problèmes d’espace disque, donc idéal pour mon 701. En plus vous pouvez la personnaliser plus facilement puisqu’elle contient très peu d’éléments.

J’avais un peu de temps et j’étais curieux donc j’ai testé les trois, plus ou moins longtemps.

Encore une fois, c’est Unetbootin qui m’a servi à mettre sur clé USB les iso.

Petit point préliminaire, lors de mes trois tests, les spécificités de mon netbook ont été toujours détectées, que ce soit les touches de fonctions, le wifi, que la résolution. De ce point de vue, c’est un sans faute.

VERSION NBR

Ce test là n’a pas duré longtemps, l’interface NBR est presque inutilisable sur mon 701. C’est bizarre, car il n’y a que l’interface qui lague à mort. Quand je lance les applications, il n’y a pas de problème, elles tournent très bien.

Donc, lassé de voir mon pointeur ne pas bouger synchro avec ce que mes doigts lui demandaient, le test a tourné court.

C’était mon premier test de NBR, c’est dommage car l’idée est sympathique. Cependant, au même titre que l’interface Easy de Xandros, qui m’avait rapidement frustré, ce genre de surcouche n’est d’aucune utilité pour moi qui préfère utiliser des raccourcis perso et gnome-do.

Si j’ai l’occasion, je retesterai avec une autre distro.

VERSION STANDARD

Alors là, j’ai pu admirer le design classe du menu de boot. Je trouvais la version 2.0 déjà pas mal, là c’est encore mieux. Il faut aimer les thèmes sombres, mais c’est vraiment sympa.

Une fois démarré, on a à peu de chose près, la même organisation que sur la version 2.0, sauf qu’il y a un dock en bas, à la place d’un panneau (en même temps, je ne suis pas sûr qu’il n’était pas là dans la version standard 2.0 car je ne l’ai jamais testée. Je me base sur ce que je connais donc la version base 2.0). C’est pratique un dock, mais je n’ai pas trop l’habitude d’en utiliser un (encore une fois j’adore mon clavier et gnome-do). Celui là est plutôt spartiate par rapport à ce que j’ai pu voir à droite à gauche et même par rapport au Docky de gnome-do. Le sélecteur de fenêtre qui est intégré n’est pas des plus pratiques, non plus. Donc bof bof le dock.

Côté application, c’est la profusion, avec Firefox, Thunderbird, Skype, Pidgin, Amsn, Ooo, Banshee, Vlc, et ce ne sont que celles présentes sur le dock. Il y en a bien sûr des tas d’autres.

C’est au moment de tester Firefox que je me suis rendu compte d’un truc bizarre. Je n’ai aucune icône là où se trouve d’habitude l’horloge, le gestionnaire de batterie, le network-manager, … Et en passant le pointeur au dessus de cette zone, je me  suis rendu compte qu’en fait tout était bien lancé, mais aucune icône n’apparait. Il a donc fallu que je tâtonne un moment avant de pouvoir faire apparaitre mon réseau wifi. Ça c’est vraiment pas terrible. Je ne sais pas si c’est dû à compiz (qui est installé et lancé par défaut), mais c’est très gênant.

Bref, une fois connecté (sans aucun problème) à mon réseau sécurisé, j’ai pu surfer de manière tout à fait classique. J’ai ajouté des extensions à Firefox. Par contre, contrairement à Elive, aucun codec n’est installé et flash non plus. Comme Ubuntu en somme. Pas grave, mais pour une utilisation immédiate, ce n’est pas l’idéal. Et comme c’est quand même destiné à des netbooks, je trouverais ça normal de les trouver installés par défaut. Passons.

Compiz est donc installé. C’est assez agréable à utiliser sur le petit écran du 701. Ce que je préfère, c’est l’Exposé like et le ring switcher. C’est quand même plus joli pour passer en revue ses applications et fenêtres ouvertes. Je n’ai pas regardé si l’utilitaire de configuration était installé. C’est là aussi très pratique pour customiser son installation.

Les notifications, qui ont fait couler pas mal d’encre lors de leur mise en place (et que je trouve très pratiques et bien intégrées), sont parfaitement adaptées au format de mon écran.

Une chose que je n’ai pas retrouvée par rapport à la version antérieure, c’est la possibilité d’escamoter à la demande le panel du haut. Et sur un 701, c’est quelque chose que je fais quotidiennement. Bon encore une fois, ça se trouve dans les propriétés, mais par défaut c’est plus pratique. C’est peut être aussi dû au bug d’affichage.

Donc dans l’ensemble, cette nouvelle version est très agréable à utiliser, hormis quelques bugs un peu gênants. Si ça se trouve, c’est dû au fait que ça tourne et live et sur une installation en dur, je ne les aurais pas. A voir.

VERSION BASE

Et bien à peu près pareil que la version standard mais sans les bugs, sans le dock, sans compiz et sans les tonnes d’application. Juste le nécessaire quoi.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes, je ne vais pas pas recommencer mon laïus sur le wifi et le surf, les applications, …

LAQUELLE CHOISIR ?

Au final, et pour mon usage personnel, c’est la version base que je vais installer encore une fois. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les bugs et que je veux n’installer que les softs que je préfère et pas passer du temps à désinstaller une flopée de logiciels qui me sont inutiles.

En revanche, si j’avais un netbook plus vitaminé et surtout plus d’espace disque, je pense que ce serait la version standard qui trouverait sa place sur le PC.

Tout est une question de goût, à vous d’essayer, c’est tellement facile de se faire une clé USB bootable et de tester une distribution pour se faire une idée. C’est ça qui est bien aussi avec linux.

Test d’Elive 1.9 beta Debian + E17 + Compiz

enlightment logoJ’ai toujours accroché sur le concept de E17, le gestionnaire de fenêtres enlightment pour les intimes. C’est beau et c’est léger. Alors suite à un billet de mon collègue de Webdevonlinux.com, j’ai téléchargé l‘image ISO de la dernière version beta de Elive 1.9. C’est une base Debian avec E17 intégré. Sur le papier tout ce que j’aime.
Je passe sur le téléchargement et la gravure, tout ça est très classique.
J’ai choisi de faire mon test en live Usb, comme ça je peux l’utiliser sur deux de mes trois PC, mon eeepc 701 et ma tour, mon vieux portable ne supportant pas le boot sur port usb (dommage). J’ai installé ça avec Unetbootin, sur mon Ubuntu (d’ailleurs, son créateur met à disposition un PPA, comme ça installation via apt-get et dernière version toujours à jour, super. Pour ajouter la clé, suivez le guide ici, à la main ou , via un script). On passe aux choses sérieuses.

Eeepc 701

Le démarrage n’est pas particulièrement rapide, c’est du live en même temps, mais ça ne prend pas des heures non plus. Dans la bonne moyenne je dirais.
Le menu pour choisir son mode de boot est bien fourni, le seul problème, c’est qu’il n’y a que le mode par défaut qui fonctionne, dommage, il y avait une entrée spéciale pour l’eeepc 701 … Donc je clique sur standard.
Dans l’ordre, il m’a ensuite demandé de choisir le type de clavier utilisé (fr), le driver pour la souris (car c’est un portable), et c’est tout. On arrive sur un message qui nous donne les identifiants de la session live (eliveuser pour l’id et elive pour le MDP). Seul bémol jusque là, c’est la musique forte et inattendue lors de cette dernière étape. Ça surprend et je n’aime pas qu’on m’impose ce genre de chose.
Donc, je me logue et j’atterris sur un très beau bureau, à mon goût. La résolution de mon 701 est parfaitement respectée, tout est à l’échelle. Il y a un joli dock avec des applications courantes (Firefox / Iceweasel, terminal, logiciel de chat, Paramètres, …).
La réactivité est plutôt bonne, pas beaucoup plus lente que ma session installée en dur avec Eeebuntu Base.
En haut à droite, on trouve un quadrillage qui représente les bureaux virtuels, et il y en a une bon paquet (12). A ma honte, c’est une fonction que je n’utilise que très peu.
J’ai principalement surfé lors de ma courte session de test, mais ce qui m’a plus d’emblée, c’est que ma carte wifi a été reconnue sans que j’ai à faire quoi que ce soit (contrairement à Puppy par exemple). Le branchement à mon réseau non sécurisé FON s’est fait sans problème, mais je ne suis pas arrivé à me connecter à mon réseau sécurisé WPA. Bon on est prévenu dès le lancement du gestionnaire réseau qu’il est encore en phase de test, alors je ne peux pas trop me plaindre. Apparemment, il gère aussi les connexions 3G, à tester, mais je n’ai pas le matériel, ni le forfait.
Le navigateur c’est donc Firefox, et c’est une version 3.0.6. Flash est installé par défaut. Je n’ai pas noté de difficulté pour surfer. C’est FF quoi.
La mise en veille se fait également très bien (mieux que sur Eeebuntu). Dès qu’on referme l’écran, le PC se met en veille. Un appui sur le bouton de démarrage et il se remet en route aussi sec (2 à 3 secondes je dirais). Les bons points, pas de mot de passe à saisir et le wifi est actif au redémarrage. Bref, il est opérationnel de suite. Cool.
Toutes les touches de fonctions que j’utilise sont reconnues (luminosité, volume, page suivante précédente, début et fin et le wifi). Par contre, on n’a pas les OSD (On Screen Display), les messages affichés à l’écran prévenant qu’on tripote ces fameuses touches. Ça c’est gênant, même si ce n’est pas vital.

Le gestionnaire de fichiers (un point important à mon avis) est thunar. Simple et efficace, je le connais moins que Nautilus, mais il fait le boulot.
J’ai aussi testé la lecture de vidéo, et bonne surprise, les codecs sont installés (divx et mp3 en tous les cas). Le player est un mplayer skinné, et c’est là que je vais attaquer le principal reproche après cette courte utilisation : c’est too much !! Si l’interface de Mplayer n’est pas des plus glamour (même si elle n’est pas aussi immonde que celle de Vlc), cette skin est assez horrible. Et c’est un reproche que je peux faire à toute la distribution dans son paramétrage par défaut. Tous les effets sont trop… Il y a du feu à chaque fois qu’on lance un menu ou un sous menu, les fenêtres se plient en forme d’avion quand on les minimise. Une fois, c’est marrant, au quotidien, c’est pénible à utiliser, surtout sur un 701.
Vous l’aurez certainement compris, compiz est installé par défaut, avec les effets activés. C’est bien, toujours ça de moins à faire, mais à mon avis, il y a du boulot pour rendre ça plus agréable à vivre.
Dans l’ensemble, je trouve la distro agréable, je vais la tester plus avant sur mon eeepc.

PC maison

Petit rappel sur la config :
Dual core 5200
2 G de RAM
Nvidia 9600 GT

Le démarrage est plus rapide sur ma bécane fixe qui est aussi plus puissante
Le lancement se déroule de la même manière que pour l’eeepc à 2 exceptions près. Il y a des choix pour l’accès aux partitions NTFS (oui j’ai des partitions NTFS et un windows en dual boot, pas biennnnnnnnnn) et pour l’installation du driver de ma carte graphique Nvidia.
Et une chose que j’avais ratée, c’est la belle image de fond pendant tout le temps du lancement du live usb. Ça change de l’ambiance console noir et blanc.
Sinon, une fois lancée, ça tourne très bien, pas vraiment de différence avec une instal en dur. C’est beau, il y a de la transparence sur toutes les fenêtres, c’est sympa.
Le réseau Ethernet est reconnu sans rien faire, encore un bon point (même si c’est le minimum syndical). Pas de problème non plus pour le son. Xmms fait le job impeccablement, en tous les cas pour l’usage que j’en ai, c’est à dire choisir un répertoire et l’ajouter à la liste de lecture.
D’ailleurs en passant, les touches de volume de mon clavier Microsoft sont reconnues. Par contre, les autres non, mais ce n’est pas très gênant, je ne m’en sers pas de toute façon (des touches hein, pas du clavier).
Autre élément indispensable, l’éditeur de texte. Ici c’est Scite qui est utilisé. Rapide, ça a l’air customisable, suffisant pour mon usage. D’ailleurs je tape le billet dedans.
Pour la configuration, il y a un Elive panel. Mais je ne trouve pas ça très ergonomique, des fenêtres s’ouvrent dans tous les coins. Bof. Et lui aussi fait de la musique sans qu’on lui demande. D’ailleurs, on peut accéder graphiquement aux mêmes menus de plusieurs façon, c’est peut être mieux d’une autre manière, mais je n’ai pas envie de tester et customiser une version live, ça n’a pas d’intérêt.
Enfin, concernant la bureautique, ce sont Abiword et Gnumeric qui sont installés, ils font leur travail de façon satisfaisante tant qu’on reste dans du classique.Cerise sur le gâteau, comme c’est une base debian, à vous les apt-get et si vous êtes allergiques à la commande, il y a même synaptic (pas la dernière version malheureusement).
En conclusion, sur mon PC fixe, ça tourne comme un charme même avec pas mal d’applications ouvertes en même temps.

Désolé, je n’ai pas pu illustrer le billet car je ne suis pas arrivé à faire facilement de copies d’écran (j’ai pas trop cherché non plus …).
Et pour terminer une petite vidéo de ce que ça donne en live.

Mes sentiments sur Xandros Presto après une utilisation plus longue

presto-logoComme promis, j’ai utilisé un peu plus Presto après mon test rapide et j’ai tenté de le rendre plus user friendly en le customisant un peu. Voici le résultat de mes tentatives.

HARDWARE

Le clavier : le mapping ne peut pas être changé tant qu’on reste sur la béta. On est donc condamné à se contenter d’un clavier qwerty, ce qui est très gênant pour un francophone. Apparemment, c’est une question récurrente et la livraison finale devrait corriger cela. Normalement ca devrait sortir le 13 avril (toujours rien à l’heure où j’écris ce billet).

La carte graphique : en fait il y a bien un driver nvidia d’installé par défaut … J’ai même réussi à ouvrir l’interface des nvidia-settings pour tenter de configure mon dual screen, mais je n’y suis pas arrivé. Le xorg.conf ne veut pas se laisser écrire même avec sudo (qui est installé, je l’ai utilisé pour d’autre manipulation). Par contre, une question me taraude, que se serait-il passé si j’avais eu une ATI ?

SOFTWARE

Le site Apps Store est bien fait, le moteur de recherche efficace et le choix des applications grand. Ils utilisent le mode d’installation cnr, mais derrière ce sont des paquets deb qui sont installés. Il y a du choix et pour tous les gestionnaires de bureau (GNOME, KDE et XFCE sont représentés après un survol rapide).

En fait, je pense que c’est une base de Debian Lenny avec un bureau xfce qui est utilisé comme « moteur graphique ».

J’ai essayé d’installer Gedit, Mplayer, gnome-do et le paquet gnome-utils (pour l’utilitaire de screenshots). Sur ces quatre paquets seuls gnome-do et gnome-utils sont installés correctement.

Pour ce qui est de Mplayer, pas moyen de le faire démarrer via un raccourci dans le tableau de bord et Gedit n’apparait nulle part (malgré une double tentative d’installation et le fait que Presto me dise que ce paquet est déjà installé). Ces deux paquets n’apparaissent pas dans le récapitulatif des applications installées dans le menu de l’apps store, qui reprends normalement tous les programmes qui ont été ajouté via internet. J’ai donc le sentiment que le terme béta n’est pas galvaudé pour ce qui est de l’installation des applications.

Par contre, comme on est sur une base debian, il ne devrait pas y avoir de problème pour installer apt et profiter des dépôts qui vont bien. Je n’ai pas testé cette possibilité mais je l’ai vue mentionnée sur le forum de Presto.

La barre de raccourci est super chiante à configurer. Je ne sais pas si c’est moi qui ai du mal avec Xfce, mais j’ai du mal quand même …

En conclusion, le fait de ne pas avoir de clavier français et d’avoir pas mal de difficulté en font des points durs pour une utilisation intensive au quotidien. Comme je le disais dans mon premier billet, pour checker rapidement ses mails ou balancer des mp3 sur une clé usb, ça le fera. Pour autre chose, c’est quand même encore un peu léger. Donc pas de doute, c’est bien encore une béta.

Debian Lenny XFCE, j’ai pas accroché

Juste un tout petit billet pour dire que j’ai essayé de m’installer la dernière version de Debian, Lenny en version XFCE sur ma grosse box et je n’ai pas accroché.
En même temps, je ne suis resté que très peu de temps dessus, mais le fait de ne pas arriver à installer un logiciel par exemple m’a semblé rédhibitoire et je n’ai pas la gnac pour aller fouiller dans les tutos. Il me semblait que c’était le même fonctionnement qu’Ubuntu, visiblement ce n’est pas le cas.

C’est peut être la version XFCE qui m’a fait cette impression, faudra que je regarde la version GNOME dans une machine virtuelle quand j’aurai 5 minutes (façon de parler).

Par contre, c’était assez réactif, sûrement moins lourd que mon Ubuntu.

Et j’ai été également plus que charmé par l’installation en mode graphique qui est un modèle du genre. Très simple et pédagogique, belle, bien qu’épurée, très classe en rouge et blanc. Je l’ai préférée à celle d’Ubuntu.
Le petit plus, c’est la possibilité de prendre des prises d’écran dans l’interface de l’installation (je ne sais pas trop comment elle les stocke et où on les retrouve après).
Et cerise sur le gâteau, l’install de cette version XFCE avec pas mal de logiciel ne pèse que 1.9 giga. Alors que mon Ubuntu est plus lourde de plus d’un giga après un sévère allègement de ma part.

Bref, je ne suis pas encore prêt à changer, trop la flemme de réapprendre de zéro, ce sera pour plus tard. Du coup je suis repassé sur Hardy Heron.

Histoire de jouets et de Debian

Toy StoryJ’ai deux enfants en bas âge qui adorent Toy Story et le regarde au moins deux fois par semaine (et moi aussi par la même occasion) et je suis un Linuxophile qui utilise Ubuntu quotidiennement (qui est basé sur Debian comme chacun sait). Il était donc normal qu’un de ces quatre, ces deux informations fusionnent.

Je me suis effectivement rendu compte (mais j’ai dû aussi le lire) que les versions de Debian étaient toutes nommées, depuis le commencement de la distribution (enfin de la version 1.1), d’après les noms anglais des personnages de Toy Story du Studio Pixar.

Quel bonheur de penser à linux en voyant Woody faire des crosses à Buzz pendant que la nymphomane bergère les couve concupiscemment des yeux.

Bref, pour ceux que ça intéresse, voici (merci Wikipedia), les différentes versions avec leur nom et quels personnages ils représentent :

1.1     Buzz        Le ranger de l’espace
1.2     Rex          Le tyrannosaure
1.3     Bo            La bergère
2.0     Hamm     Le cochon-tirelire
2.1     Slink        Le chien à ressort
2.2     Potato      Monsieur Patate
3.0     Woody     Le cow-boy
3.1     Sarge       Le chef des soldats
4.0     Etch         L’écran magique
5.0     Lenny      La paire de jumelles     L’actuelle Testing
–     Squeeze     L’extraterrestre à 3 yeux     La future Testing
Sid         L’enfant qui casse les jouets     Correspondra toujours à la version unstable

Je trouve excellent qu’ils aient pris le nom de Sid, le garçon psychopathe sur les bords qui maltraite ses jouets, pour nommer la version « unstable ».

Bon, c’est sûr que ça change d’Ubuntu et ses animaux. C’est en tous les cas plus prévisible et moins pompeux à mon goût.

A ce propos, j’ai appris, grâce à un bilet de Seb, que la prochaine Debian Squeeze comptera pas moins de 33 CD !!! Ca va être long à télécharger si on veut l’intégrale. J’imagine que tout ça correspond aux paquets disponibles et pas à la distribution elle même.

Launchy est désormais disponible sous Linux

Mon lanceur d’application favori sous Windows, Launchy se décline désormais également sous Linux.
Depuis quelques jours, les sources du logiciel sont disponibles sur Sourceforge, ainsi que le paquet deb qui vous permettra de l’installer sur toute distribution à base de debian (et donc Ubuntu).

Launchy

En revanche, je ne crois pas que je vais l’installer sur mon Héron hardi, car je suis très content de Gnome-do.

De plus, j’ai pu lire à droite à gauche, que le portage n’était pas encore parfait, donc il est urgent de ne rien faire en ce qui me concerne.

Fonds d’écran Linux Unix et BSD sympathiques

Voici quelques uns des fonds d’écran que j’ai trouvé sur un site en anglais au gré de mes séances de surf. Le billet d’origine dévoile 20 wallpapers à base de Linux et de BSD, je n’en garderais que 5 pour ne pas faire du repompage bête et méchant. Ils ne sont pas forcément dans l’ordre dans lequel je les préfère.

1. Fedora


2. Debian

3. FreeBSD 4. Open BSD

5. Suse

L’auteur d’origine avait déjà balisé la voie avec une liste des 25 fonds d’écran Linux les plus cools (enfin pour lui, moi je préfère la deuxième tournée).

Et vous quel est votre favori ?