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[terminal] Trouver des fichiers à partir de leur taille et les trier

Je mets ma collection de musique au propre ces temps-ci (un travail herculéen au vu de la quantité). Pour vérifier les covers qui sont vraiment trop petites,  une simple ligne de commande va me répertorier tout ça très facilement.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k

find [où je cherche] -type f (par type de fichier) \-name « le_nom_exact_du_fichier_recherché »\) -size -10k (d’une taille inférieure à 10k octet)

On peut aussi les trier grâce à un pipe et la commande sort :

| sort -d

Ensuite, on peut faire les recherches et les mises à jour plus facilement en mettant tout ça dans un fichier texte à l’aide d’un petit chevron.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k  | sort -d > /home/agatzebluz/coversmall.txt

Via ICI

Nemo 2.6.5 : retrouver l’option « copier et déplacer vers »

Après la mise à jour vers Nemo 2.6.5, je me suis retrouvé très très bête quand je ne pouvais plus copier ou déplacer d’un panneau à l’autre avec le menu contextuel.

nemo 2.6.5

C’est quand même principalement pour ça que j’utilise Nemo en lieu et place de Nautilus couplée au dual panel.

Je râle, je râle et je cherche (longuement), et je finis par demander aux gens d’Internet pourquoi je n’ai plus mon menu contextuel. En fait, c’est une option qui n’est pas cochée par défaut. Ça a dû changer, car je n’avais pas le souvenir d’aller l’activer. Bref, voici la marche à suivre.

Ouvrir les Préférences de Nemo et aller dans l’onglet « Affichage ». Cocher l’option « Montrer toutes les actions disponibles dans les menus contextuels » (en bas de la copie d’écran).

nemo option

Et voilà avant :

nemo sans optionEt après !!!

nemo avec option

Vessel – Où se trouvent les sauvegardes sous Linux

Juste une petite note personnelle pour m’y retrouver quand je change d’instance de Linux (j’ai quelques problèmes avec mes installations en ce moment), afin de retrouver mes sauvegardes de jeux.

Cette fois ci c’est l’excellent jeu de plateforme et de réflexion, Vessel, que j’ai acheté au détour d’un Humble Bundle et je ne le regrette pas. Il est vraiment bien.

Par contre, les sauvegardes sont enterrées là où je ne les attendais pas.

Linux (config) ~/.config/Vessel/

Linux (saves) ~/.local/share/Vessel/

Via Vessel – PCGaming Wiki

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Interruption de service

Désolé pour l’interruption du blog pendant 2 jours, mais une mise à jour de WordPress a mal tourné.

J’ai seulement trouvé du temps ce soir pour réparer tout ça, en faisant la mise à jour à la main de la dernière version (merci le Codex WP). Au moins j’ai une belle sauvegarde toute propre de mon répertoire d’installation.

Si vous voyez des trucs qui déconnent, n’hésitez pas à me contacter par le formulaire ad hoc ou par mail michtoblog at gmail point com

Bonne soirée.

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

Comment ouvrir directement des fichiers Guitar Pro avec Guitar Pro 6

Le logiciel Guitar Pro (non libre et payant certes, mais tellement plus efficace que Tuxguitar) existe sous Linux, ce qui est une très bonne chose. On pouvait faire fonctionner la version précédente avec Wine, mais en natif, c’est quand même mieux.
Il n’y a qu’un petit problème que j’ai pu rencontrer par rapport à la même version sous Windows, c’est l’absence d’association des fichiers avec le programme. Même les fichiers gpx (donc produits par la version 6, c’est à la mode de finir les extensions avec un x en ce moment), il ne se passe rien si on double clique dessus dans Nautilus.

J’ai trouvé la solution sur le site du support de GP6, je me permets de la traduire ici pour les non anglophones. Vous allez voir, ça ne va pas bien loin.

    • Éditer le fichier /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh

Dans une ligne de commande taper :
gedit /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh

    • Remplacer la ligne : ./GuitarPro par ./GuitarPro « $1 »

gp-launcher.sh (-opt-GuitarPro6) - gedit_006

    • Cliquer droit dans Nautilus sur un fichier GP (gp3, gp4, gp5 ou gpx. Chez moi avec les gtp ça ne fonctionne pas.) et sélectionner ‘Propriétés’.

Menu_002

    • Choisir ensuite l’onglet ‘Ouvrir avec’ et cliquer sur le bouton ‘Ajouter’.

Propriétés de 02Hit the road jack.gp5_004

    • Cliquer sur ‘Utiliser une commande personnalisée’ et rentrer (sans les guillemets) « /opt/GuitarPro6/gp-launcher.sh ».

Propriétés de 02Hit the road jack.gp5_005

  • Fermer la fenêtre et désormais lorsque vous double cliquerai sur un de ces fichiers c’est GP6 qui s’ouvrira ou les ouvrira (s’il est déjà ouvert).

J’ai eu parfois des problèmes lors du premier lancement avec une nouvelle extension. Mais, en rechoisissant le script gp-launcher.sh comme application pour lancer le fichier, ça fonctionne.

Extraire les images d’un fichier Open Office

J’ai eu récemment besoin d’extraire des images insérées dans un fichier Open Office. Malheureusement, il n’u a pas e solution simple pour récupérer directement les fichiers images dans l’interface du logiciel. Il faut ruser un petit peu, mais en fait c »est tout simple.

Les fichiers ODT sont en fait des archives zip. Donc, en les ouvrant avec un un gestionnaire d’archives, on voit tout leur contenu s’afficher, dont les images.

Exemple avec mon fichier odt :

J’ouvre mon fichier odt à partir de 7zip (Clic droit sur le fichier puis « Ouvrir à l’intérieur »).

ouvrir_odt

Mais je pourrais arriver au même résultat en renommant le fichier de .odt en .zip, et en l’ouvrant avec mon gestionnaire d’archives favori.

On ouvre le dossier « Pictures ».

ouvrir_odt_002

A l’intérieur se trouvent les fichiers images (avec des noms à rallonge qui ne veulent rien dire, mais bon, au moins on les récupère).

ouvrir_odt_003

Et si votre fichier d’origine est un document Microsoft Office, il suffit tout simplement de l’ouvrir avec Open Office et de l’enregistrer en odt, puis d’appliquer la procédure.

Via Da Linux French Page.

Comment modifier la vue des fichiers dans Nautilus avec le clavier

S’il y a bien un truc qui m’horripile avec Nautilus, c’est qu’il change le mode d’affichage des fichiers quand on change de dossier. Alors, certes c’est aussi un avantage de se dire que tel ou tel dossier sera toujours affiché en miniature ou en liste, mais parfois aussi c’est extrêmement gonflant.
Et comme, j’ai assez horreur également de me servir de la souris pour changer ça et que pour en rajouter une couche je suis 90% du temps en mode double fenêtre (raccourci F3 et ça c’est SUPER), il fallait que je trouve un moyen rapide de switcher au clavier entre chaque mode.

Bon ce ne sont que 2 minutes de recherche sur le Net pour trouver (ou alors si on n’est pas un gros benêt comme moi, si si, on regarde dans le menu Affichage et on applique le raccourci clavier indiqué) :

Ctrl + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + 3 : Affichage en mode Compact

Tout ça c’est bien gentil, mais au final, ça ne marche pas !!! Si vous appuyez en même temps sur la touche Control et la touche 1 (que ce soit celle du pavé numérique ou celle qui se trouve au dessus des lettres), rien ne se passe.

La solution est toute simple, il faut appuyer sur Shift en même temps, ce qui est logique finalement, puisque c’est le fait d’appuyer sur cette touche qui fait que c’est bien un 1 que l’on produit. Donc le raccourci réel est le suivant :

Ctrl + Shift + 1 : Affichage en mode Icônes
Ctrl + Shift + 2 : Affichage en mode Liste
Ctrl + Shift + 3 : Affichage en mode Compact

Voici si c’est un truc qui vous botte aussi, une liste de raccourcis clavier (traduits par mes soins) que vous pourrez utiliser avec Nautilus. Je ne les ai pas tous testés, donc je ne garantis pas qu’ils fonctionnent, surtout s’il y a le même genre d’astuce à appliquer que celle que je viens de présenter.

Recherche
Commencer à taper Sélectionner le 1er fichier ou dossier correspondant à la saisie
CTRL+F Chercher le nom de fichier et le contenu des fichiers indexéss
CTRL+S Sélectionner tous les fichiers ou dossiers correspondant matching a pattern
Affichage et gestion des fenêtres
CTRL+N Ouvrir une nouvelle fenêtre de Nautilus
CTRL+W Fermer une fenêtre de Nautilus
CTRL+SHIFT+W Fermer toutes les fenêtres de Nautilus
CTRL+1 Affichage en mode Icônes
CTRL+2 Affichage en mode Liste
F9 Afficher / Cacher le panneau latéral
Gestion des fichiers
CTRL+H Afficher les fichiers cachés
CTRL+SHIFT+N Créer un nouveau dossier
CTRL+T or Del Supprimer le fichier ou dossier et mettre à la corbeille
Shift+Del Supprimer complètement le fichier ou dossier sans le mettre à la corbeille
F2 Renommer le fichier ou dossier sélectionné
Alt+Enter Voir les propriétés du fichier ou dossier sélectionné
Déplacement
CTRL+L Se positionner dans la barre d’emplacement
Alt+HOME Aller dans le dossier $HOME
* ou + ou Flèche Droite Développer le dossier sélectionné en mode Liste
– ou Flèche Gauche Refermer le dossier sélectionné en mode Liste
ALT+ Flèche Gauche Équivalent de la flèche gauche (répertoire suivant)
ALT+ Flèche Droite Équivalent de la flèche droite (répertoire précédent)
ALT+ Flèche Haut Se déplacer dans le répertoire parent
ALT+ Flèche Bas Ouvre le dossier ou fichier sélectionné
Accessibility
CTRL++ Augmenter le Zoom
CTRL+- Diminuer le Zoom
CTRL+0 Zoom Normal

Via Opensuse-tutorials.com

Concaténer des fichier splittés en ligne de commande sous Linux

terminalParfois sur les newsgroups, on tombe sur des fichiers qui ont été splittés et pas seulement compressés. Sous Windows, je connaissais HJsplit pour se charger facilement du travail de concaténation de ces fichiers, mais sous Linux, aucune idée.

J’ai bien entendu cherché d’abord un utilitaire avec une interface graphique et je suis tombé sur un vieux logiciel plus maintenu pour linux, Xtremsplit. Le comble c’est qu’ils conseillent d’utiliser la version windows avec wine. Donc je passe mon chemin.

Et puis, au détour d’une entrée dans le planet francophone d’Ubuntu, je suis tombé là-dessus.

COMMENT REMETTRE ENSEMBLE TOUS CES MORCEAUX ?

En fait c’est très simple, une seule ligne de commande dans un terminal va faire le job.
Nos fichiers se présentent sous la forme suivante :

nom_du_fichier.avi.001
nom_du_fichier.avi.002
nom_du_fichier.avi.003
nom_du_fichier.avi.004

J’ai pris l’exemple de fichiers .avi, car, ne nous voilons pas la face, c’est ce qu’on rencontre souvent.

Donc voici comment faire :

  1. On ouvre un terminal
  2. On se place dans le dossier contenant nos fichiers, si ce n’est pas déjà fait, par exemple le dossier DL de notre home
  3. cd /home/agatzebluz/DL

  4. On tape la commande suivante :
  5. cat nom_du_fichier.avi.* > nom_du_fichier_concaténé.avi

    L’étoile est un joker permettant de prendre en compte tous les fichiers qui commencent par « nom_du_fichier.avi. », donc tous nos fichiers splittés. Quant à « nom_du_fichier_concaténé.avi » c’est le nom que vous choisissez pour votre fichier de sortie.

  6. Et on attend qu’il fasse le travail. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Elle est pas belle la vie avec la ligne de commande ? 🙂

Lancer un programme au démarrage de Puppy Linux 4.2

puppy linux 4.2 desktop bureauEn fait, pour permettre à un programme de se lancer au démarrage avec la nouvelle version de Puppy Linux (et peut être les anciennes, je n’ai pas vérifié ce point), il suffit de faire un raccourci dans un répertoire du dossier root qui s’appelle startup, soit démarrage en anglais.

Donc, on ouvre deux fenêtres de l’explorateur de fichiers, qui par défaut s’appelle Rox Filer, et on se place dans le dossier contenant les applications (le plus dur c’est de le trouver …). Dans l’autre, on ouvre le fameux dossier /root/Startup.

Ensuite, il ne reste pus qu’à faire glisser les applications d’une fenêtre à l’autre en choisissant de faire un symbolic link.
Et voilà, au prochain démarrage, vos applications pourront s’ouvrir automatiquement.

Mon clavier est en anglais après l’installation des drivers Nvidia de ma carte graphique

nvidiaUn des bonus d’installer les drivers de ma carte graphique Nvidia 9600 GT manuellement (ce modèle n’est pas reconnu sous Ubuntu Hardy Heron 8.04) est qu’à chaque redémarrage, mon clavier repasse en qwerty (version anglaise donc) et ce malgré la modification du réglage du menu Clavier dans Système > Préférences.
En fait, le driver écrase la configuration à chaque démarrage, il n’y a donc qu’une solution : modifier manuellement le fichier Xorg.conf.

Comme toujours lorsqu’on joue avec des fichiers de configuration importants, une petite sauvegarde s’impose. Dans un terminal, on tape :
sudo cp /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.bak
Xorg.conf.bak est le nom que vous donnez à la sauvegarde de votre fichier. En fait on le copie dans le même dossier et on le renomme.

Une fois que c’est fait vous pouvez modifier votre fichier. Toujours dans un terminal :
sudo gedit /etc/X11/xorg.conf

Dans le fichier qui s’ouvre dans votre éditeur de texte (Gedit donc, remplacez par celui que vous voulez si vous ne l’utilisez pas), cherchez la ligne d’un input device qui contient keyboard.
Il va falloir rajouter un ligne pour lui dire que votre clavier est français.
Au final ça devrait ressembler à ça

Section « InputDevice »
# generated from default
Identifier « Keyboard0 »
Driver « kbd »
Option « XkbLayout » « fr »
Option « XkbVariant » « latin9 »

L’Option « XkbVariant » « latin9 » est optionnelle, ça dépend de l’agencement du clavier il me semble.
Voilà une fois le Xorg.conf sauvegardé, vous ne devriez plus avoir de problème de clavier qwerty.

Création d’un script Nautilus pour découper les fichiers mp3 sous Linux

nautilusVous téléchargez peut-être des podcasts régulièrement et vous souhaitez les découper en morceaux plus petits car ils durent trop longtemps. J’ai déjà fait un billet sur la façon de procéder avec mp3splt en ligne de commande ou avec son interface graphique.

Aujourd’hui, je vais vous présenter une nouvelle façon de faire, avec les même outils, mais encore plus rapide. Il faut que le découpage se fasse toujours de la même manière, dans notre cas par paliers 10 minutes. Il va suffire de créer une action Nautilus, un petit script qui sera accessible au clic droit sur un fichier mp3 dans notre gestionnaire de fichiers préféré pour GNOME. Il déclenchera alors l’action et découpera le fichier de manière transparente.

PRÉ REQUIS

Installer le paquet nautilus-actions, mp3splt et bien sûr utiliser Nautilus. Pour cela, si Nautilus est déjà installé, en ligne de commande ça donne :

sudo apt-get install nautilus-actions mp3splt

Une fois l’installation terminée, vous pourrez utiliser mp3splt dans un terminal (pas d’interface graphique en l’état pour ce programme) et vous trouverez nautilus-actions dans Système > Préférences > Nautilus Actions.

CRÉATION DU SCRIPT

Pour créer un script personnalisé, lancer l’application et vous vous retrouverez devant l’interface ci-dessous.

  • Cliquer sur Ajouter. (Vous pouvez à partir de ce Menu également Éditer, Supprimer et Importer Exporter vos actions)Nautilus action 4
  • Vous vous retrouvez devant une nouvelle fenêtre avec 3 onglets : Action et entrée de menu, Conditions et Conditions avancées.
  • Dans l’onglet « Action et entrée de menu », remplissez le champ « Libellé » avec le nom de votre script (qui apparaitra au clic droit sur un fichier mp3), « Chemin » avec le chemin de l’application que vous allez utiliser et « Paramètres » avec la commande nécessaire au logiciel pour effectuer l’action en question.
  • Dans notre cas c’est donc « Découper le fichier mp3 en morceaux de 10 minutes », /usr/bin/mp3splt et mp3splt -t 10.00 %M

Nautilus action 2

  • Dans l’onglet « Conditions » on peut rentrer le type de fichier qui seront concernés par le script. Ici ce sera *.mp3. Si vous cliquez droit sur un fichier txt, le script ne sera donc pas visible.  Vous pouvez également imposer une limite sur un mimetype. Autre option utile, le script pourra être actif sur un clic droit sur un fichier un dossier ou les deux (et même à la sélection d’un ou plusieurs fichiers ou dossiers). Nous remplissons donc avec *.mp3 et fichiers seulement.Nautilus action 3
  • Enfin dans le dernier onglet Avancé, vous pouvez choisir si l’action s’applique sur les fichiers locaux ou sur des fichiers Windows, FTP, … A vous de voir. Moi je choisis fichiers locaux.Nautilus action 2
  • Cliquer sur OK et c’est bon

UTILISATION

Naviguez avec Nautilus jusqu’à votre fichier à découper et cliquez droit dessus. Vous devriez voir apparaitre dans le menu contextuel l’option que vous avez créé au paragraphe précédent. Validez en cliquant avec le bouton gauche et les fichiers découpé vont apparaitre au fur et à mesure de leur création dans le même dossier.

Ce billet est une traduction adaptation d’un billet de Makeuseof

Photo de début de billet sous licence CC trouvée sur le Flickr de Joachim S Mueller

Comprendre le système de fichiers Linux

Le très bon site AllAboutLinux propose une carte détaillée et expliquée du système de fichiers Linux. Il est vrai que quand on vient de Windows, on a du mal à comprendre le pourquoi du comment de l’arborescence des fichiers d’un système Linux (quelle que soit la distribution dont on parle).

Cette carte au format image est très bien faite et si vous comprenez l’anglais, elle vous aidera à y voir plus clair. J’ai enfin compris à quoi servaient certains dossiers.

Organisation du système de fichiers Linux

Pour ceux qui ne maitrisent pas la langue de Shakespeare, voici une petite traduction faite du mieux que je le puis et inspirée de diverses sources sur Net.

/ le répertoire racine

* /bin : les fichiers binaires essentiels de l’utilisateur. Ce sont des fichiers exécutables, entre autres les programmes
* /boot : les fichiers statiques du chargeur d’amorçage (les fichiers de démarrage notamment le fichier grub.lst)
* /dev : les fichiers périphériques : répertoire de fichiers spéciaux, qui servent de canaux de communication avec les périphériques (disques, adaptateur réseau, cartes son etc…)
* /etc : les fichiers de configuration du système et les principaux scripts de paramétrage
* /home : la racine des répertoires personnels des utilisateurs
* /lib : les bibliothèques (librairies) et les modules du noyau
*/media : le point de montage des média amovibles
* /mnt : la racine des points de montage des systèmes de fichiers périphériques ou extérieurs (cd, disquette, partitions ..)
* /opt : le lieu d’installation d’applications supplémentaires (comme starOffice, java ..)
* /sbin : les fichiers exécutables pour l’administration du système
*/serv : les données des services du système
* /tmp : le stockage des fichiers temporaires
* /usr : les programmes accessibles à tout utilisateur
* /var : les données variables liées à la machine (fichiers d’impression, traces de connexions http, smb .. dans /var/log)
* /proc : ce répertoire contient une « image » du système
*/root : le répertoire personnel de l’utilisateur root
Sources :

Voici les sources que j’ai utilisées pour rédiger ce billet :

le site Linux Kheops

le site mémolinux

et le site de l’Université de Créteil

Emmener partout ses logiciels préférés grâce aux applications portables

J’ai découvert récemment la possibilité d’utiliser partout grâce à une simple clé USB les logiciels qui me servent quotidiennement. En effet, on peut désormais faire tenir sur un autre support que le disque dur tous les fichiers nécessaire pour faire tourner ces programmes. C’est vraiment très pratique, notamment si vous êtes en déplacement continuel et / ou si vous n’avez pas les autorisations nécessaires pour installer de programmes sur l’ordinateur du boulot. On appelle ce type de logiciels, des applications portables.

Vous pouvez vous aussi en profiter si vous avez à votre disposition une clé USB d’au moins 128 Mo et une connexion à internet. Vu les prix des clés désormais, je pense que 95 % des gens pourront utiliser cette astuce.

Sauf exception, vous ne pourrez pas utiliser les fichiers d’installation classique des logiciels. Il faut trouver la version « portable » que vous irez simplement transférer sur votre clé. Heureusement, de nombreux sites recensent des liens vers ces applications portables. Voici une petite sélection en français. Vous pourrez en trouver d’autre en cherchant sur Google. Si en connaissez d’autres sympas, n’hésitez pas à laisser l’adresse en commentaire, je mettrai le billet à jour.

Voici la liste des applications que j’ai stocké sur ma clé et qui me servent le plus régulièrement :

  • Audacity : retouche et de traitement audio
  • Mp3 Split Join : découper et coller des fichiers mp3
  • Cdex : extraction de cd
  • Winamp : player audio
  • Screamer Radio : ecoute de radios du monde entier en streaming
  • Mp3Tag : met à jour simplement les étiquettes (tags) de vos fichiers mp3
  • Gimp : retouche de photographies
  • 7zip : logiciel de décompression / compression
  • Ditto : presse papier nettement amélioré
  • FS Capture : logiciel de capture d’écran avancé
  • Snapkey : logiciel de capture d’écran plus simple

Tous ces logiciels sont gratuits et / ou open source dans les versions que j’utilise.
Il reste à les utiliser. Pour ça rien de plus simple. Soit vous cliquez sur le fichier exe du lanceur que vous aurez choisi et ensuite vous naviguez dans son interface pour lancer l’application de votre choix. Soit vous allez directement lancer l’application en cliquant sur son exe dans le dossier de la clé USB. C’est simple non.

Il ne me manque qu’une chose qui serait sympa, ce serait de rendre portable Guitar-Pro ou TuxGuitar pour pouvoir lire mes fichiers GP partout. Si vous savez si ça peut se faire ou connaissez la manip, prévenez moi.

J’espère que cette petite présentation vous aura été utile et que vous aussi vous succomberez au charme des applications portables.