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Faire fonctionner une clé usb wifi avec un chipset Realtek 8192

Je me suis retrouvé il y a quelques temps avec un wifi qui déconnait à fond. Ma clé usb wifi ne tenait plus la connexion et j’étais obligé de redémarrer mon PC pour espérer avoir quelques minutes de connexion Internet. La plaie.

J’ai donc acheté une nouvelle clé en pensant que la précédente avait fait son temps. Las, après quelques jours, même topo. J’ai donc fait quelques recherche et j’en suis arrivé à la conclusion que d’une manière ou d’une autre, le firmware de mes clés wifi avait « sauté ». Il n’était plus installé.

Pour y remédier, il y a des solutions manuelles en installant le bon firmware et en complétant les fichiers de config. Mais comme je suis un fainéant, j’ai aussi trouvé un un package qui fait tout ça tout seul.
Attention, ce paquet deb ne doit être installé que si le chipset de votre clé wifi est un Realtek RTL8192.

Voici la traduction de la page où trouver le fameux paquet deb

Contient une version modifiée du code source du pilote RTL8192xC_USB_linux_v3.4.4_4749.20121105.zip qui est disponible sur la page http://tinyurl.com/c7k5m3a et qui tout seul ne se compile pas avec une Ubuntu 13.04 possédant un noyau 3.8 or 3.9

Ce paquet deb va compiler, installer le pilote 8192cu.ko, et insérer un module DKMS pour que ce soit fait à chaque mise à jour de noyau.

Ne pas oublier de blacklister le driver natif:
Créer (ou modifier s’il existe) un fichier dans /etc/modprobe.d/ et y ajouter les lignes ci-dessous :

# Blacklist native RealTek 8188CUs drivers
blacklist rtl8192cu
blacklist rtl8192c_common
blacklist rtlwifi

A noter que j’ai installé ce paquet sur une Xubuntu 12.04 et que ça a parfaitement fonctionné aussi.

Une règle simple en MAO : toujours désactiver la carte Wifi !!!

J’ai fait tout récemment l’acquisition d’une nouvelle carte son Line6, car la Miditech que j’avais acheté il y a peu de temps a rendu l’âme (plus de son en sortie, c’est gênant pour écouter ce qu’on joue). Il s’agit d’un Toneport UX2, la version plus chère de celle que je possède déjà. Quand on est satisfait d’un matériel, on revient finalement vers la même crémerie. Et tant pis si je ne pas m’enregistrer sous Ubuntu. Au prix payé (37 euros sur Ebay avec 10 euros de frais de port), je suis super gagnant.

Bref, j’avais tout bien installé sur mon Acer REVO sous Windows Vista, les drivers, le logiciel Gearbox, Podfarm, en suivant les recommandations (ne pas brancher la carte dès le début, attendre qu’on me le dise, cliquer sur les messages de Windows), mais j’avais périodiquement un série de bip, ou de craquement qui se faisaient entendre. Très désagréable et surtout pas possible d’enregistrer quoi que ce soit dans ces conditions (c’était toutes les minutes environ).

Je me suis donc baladé sur les forums d’Audiofanzine dédiés à ce matériel (UX1 et UX2) et finalement quand ce genre de problème survient, les réponses sont toujours les mêmes. Voici les points à vérifier si vous rencontrez ce genre de souci (et c’est bien sûr applicable à n’importe quelle carte son sous Windows, et peut être même sous Linux et Mac) :

  • réinstaller proprement les drivers et les logiciels (en vérifiant que l’exe n’est pas corrompu, Line6 fourni des sommes MD5 pour vérifier, sous Linux vous pouvez suivre le tuto que j’avais pondu il y a quelques temps) en suivant bien les recommandations du constructeur (cf. ce que je dis plus haut)
  • tester différents câbles (USB ou audio)
  • ne jamais brancher la carte sur un hub USB
  • changer de port USB
  • désactiver Firewall et antivirus
  • désactiver la carte wifi

Dans mon cas, le coupable était donc la carte Wifi. Une fois désactivée (un clic droit sur son icône dans le menu du réseau et choisir désactiver), le problème a disparu et j’ai pu me consacrer entièrement à la musique sans peur de me faire pourrir les oreilles.

Une carte son pour la MAO qui fonctionne sous Linux ?

J’en avais marre de devoir booter mon gros ordi pour gratouiller et m’enregistrer vite fait avec ma guitare sur un playback ou en faisant une petite rythmique. Le matos Line6 est super, mais c’est limité à une utilisation MAO sous Windows. Sous Linux, point de salut pour l’enregistrement. Ça ne fonctionne pas, même avec les drivers libres.

A ce propos, il y a un petit sondage sur ce site pour savoir quelle utilisation vous souhaiteriez voir implémentée dans le driver libre à l’avenir (et peut être faire pression sur Line6, mais ça je n’y crois guère, ils sont inflexibles sur ce point). Alors répondez, ça ne prends que quelques secondes.

Donc, tout ça pour dire qu’il me fallait une interface audio différente de mon UX1 pour faire de la MAO sous Linux.

Les conditions était au nombre de 3 : adaptée à la guitare, utilisable sous Linux et pas chère (moins de 50 euros). Je ne me suis pas facilité les choses avec le critère du prix, c’est vrai.

Après quelques recherches, notamment sur le site de référence de la MAO sous Linux LinuxMAO.org, je me suis décidé pour l’interface guitarface II de miditech.

Elle correspond parfaitement à mes critères :

  • elle est spécialement conçue avec les guitaristes en tête (entrées jack 6.35 mm)
  • elle est USB class compliant, et donc ça doit marcher sans souci
  • elle n’est pas chère du tout !! 44 euros chez Thomann.

En plus, le package (car oui pour le prix il y a d’autres choses dans le carton) comprend Samplitude SE et Amplitube SE, pour Windows évidemment.

Les spécifications de la bête :

« Class Compliant » USB Audio Interface, (Windows no drivers necessary)
16 Bit/ 48 kHz resolution LINE stereo interface
2 HI-Z instrument preamps
2 MIC preamps with 48V phantom power, Signal and peak indicator LEDs
Adjustable stereo LINE output
Full duplex with compatible recording software
USB powered
Incl. Magix Samplitude SE and IK Multimedia Amplitube 2 Duo,
ASIO Driver available as Download

Point positif au déballage, elle est minuscule, ça tombe bien je n’ai pas des masses de place. Elle est bien finie, elle ne fait pas plastoc cheap, il y a du poids dans la main.

Point négatif : les (tous petits) potentiomètres pour régler les niveaux d’entrée et de sortie sont sur la face arrière. Pas pratique ni ergonomique. Mais comme elle est petite, ça se fait quand même facilement.

Pour l’instant très content. Par contre, la MAO sous Linux, c’est pas de la tarte …

A suivre.

Mon clavier est en anglais après l’installation des drivers Nvidia de ma carte graphique

nvidiaUn des bonus d’installer les drivers de ma carte graphique Nvidia 9600 GT manuellement (ce modèle n’est pas reconnu sous Ubuntu Hardy Heron 8.04) est qu’à chaque redémarrage, mon clavier repasse en qwerty (version anglaise donc) et ce malgré la modification du réglage du menu Clavier dans Système > Préférences.
En fait, le driver écrase la configuration à chaque démarrage, il n’y a donc qu’une solution : modifier manuellement le fichier Xorg.conf.

Comme toujours lorsqu’on joue avec des fichiers de configuration importants, une petite sauvegarde s’impose. Dans un terminal, on tape :
sudo cp /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.bak
Xorg.conf.bak est le nom que vous donnez à la sauvegarde de votre fichier. En fait on le copie dans le même dossier et on le renomme.

Une fois que c’est fait vous pouvez modifier votre fichier. Toujours dans un terminal :
sudo gedit /etc/X11/xorg.conf

Dans le fichier qui s’ouvre dans votre éditeur de texte (Gedit donc, remplacez par celui que vous voulez si vous ne l’utilisez pas), cherchez la ligne d’un input device qui contient keyboard.
Il va falloir rajouter un ligne pour lui dire que votre clavier est français.
Au final ça devrait ressembler à ça

Section « InputDevice »
# generated from default
Identifier « Keyboard0 »
Driver « kbd »
Option « XkbLayout » « fr »
Option « XkbVariant » « latin9 »

L’Option « XkbVariant » « latin9 » est optionnelle, ça dépend de l’agencement du clavier il me semble.
Voilà une fois le Xorg.conf sauvegardé, vous ne devriez plus avoir de problème de clavier qwerty.

Faire fonctionner une carte Wifi Belkin F5D7010 sous Ubuntu Hardy Heron

Dans mon billet sur l’installation et le test de Crunchbang Linux, je vous avais fait part de mon désappointement concernant le non fonctionnement de ma carte Wifi PCMCIA Belkin F5D7010, qui pourtant marchait parfaitement sous Gutsy. Et bien ça y est, je suis arrivé à la faire reconnaitre par Ubuntu Hardy 8.04 édition #! Crunchbang Linux (Ivine va être content, il voulait que je le tienne au courant, j’espère que tu lis ces lignes).

En fait, la procédure semble assez classique au regard de mon problème. J’ai simplement suivi la documentation Ubuntu de Ndiswrapper (l’utilitaire permettant d’utiliser des drivers Windows sous Linux). D’ailleurs je pense que vous pouvez utiliser ce tuto pour une autre version d’Ubuntu, ce n’est pas spécifique à Hardy.

Voici comment je m’y suis pris.

Tout d’abord j’ai installé Ndiswrapper. Je suis passé par synaptic (la flemme de taper de la commande, si ça vous tente, il doit y avoir la procédure dans la documentation). J’en ai profité pour installer également l’interface graphique permettant de configurer sans le terminal (la flemme je vous dis) : ndisgtk.

Une fois que c’est fait, il faut déterminer exactement le type et le modèle de votre carte Wifi. Pour moi c’est facile, c’était marqué dessus. Belkin F5D7010 rev 03 (chipset Broadcom BCM4306). Il « suffit » alors d’aller chercher sur le site de Ndiswrapper (en anglais) afin de voir si d’autres internautes ont relevé le driver Windows qui fonctionnerait sous Linux avec cette carte. Personnellement, il s’avère que le meilleur driver se trouve sur le site de Dell (!!!).

Une fois que vous aurez téléchargé le fichier (un .exe dans notre cas), il faudra tout extraire dans un dossier. Je me suis créé un dossier caché nommé .Wifi dans mon home où j’ai mis tout ça. Le plus important est de bien prendre tout le contenu de l’archive car il n’y a pas que le fichier du driver (le .inf) qui sert.

Pour extraire des fichiers d’un .exe, il suffit d’utiliser le logiciel unzip (qui doit être fourni en standard, en tout cas, je ne l’ai pas installé moi même) comme pour une archive normale. Un clic droit sur le fichier et extraire vers le dossier de votre choix.

Comme je l’ai dit plus haut, le fichier le plus important est le fichier du driver, le fichier .inf, qui s’appelait bcmwl5a.inf dans mon cas et se trouvait dans le dossier AR dans l’exe. Repérez bien où il se trouve. Mais n’oubliez pas que d’autres fichiers peuvent servir (notamment le fichier .sys qui doit toujours être dans le même dossier que le .inf), donc ne changez pas l’agencement des dossiers.

Lancez ensuite ndisgtk (via un terminal par exemple) et choisissez le driver à installer. Cliquez sur le bouton Install a new driver et allez chercher dans l’arborescence de vos fichiers le fameux fichier .inf (les images ci-dessous sont extraites de la documentation francophone de ndisgtk).

ndisgtk00.jpg

Si ça fonctionne, vous verrez dans l’espace de gauche une icône et du texte qui vous signalera que votre matériel est présent (hardware present : yes).

ndisgtk.jpg

Dans le cas contraire, c’est que le driver n’est pas valable pour le matériel, ou que le fichier .sys ne se trouve pas dans le même dossier (attention à ce point, c’est important). Il y a sûrement d’autres cas d’erreurs, je vous engage donc à lire la doc si vous en rencontrez.

Ensuite théoriquement, il faut blacklister le module par défaut qui gère le Wifi sur votre ordi. Je dis théoriquement, car je n’ai pas eu à le faire et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire faire de connerie, alors dans le doute, suivez bien les indications de la doc pour Ndiswrapper ou postez un billet sur le forum, on vous y aidera.

Enfin, il reste à vérifier que tout ce que nous venons de faire a bien fonctionné. Tapez la commande suivante dans un terminal :

sudo modprobe ndiswrapper

Vous devriez avoir une interface eth1 ou wlan0 existante. Vous pouvez vérifier en tapant la commande iwconfig dans un terminal ou en allant dans le menu Système → Administration → Réseau.

Pour bénéficier à chaque démarrage du lancement de ndiswrapper, il faut modifier le fichier de configuration « /etc/modules » pour rajouter l’entrée ndiswrapper. Pas de panique, c’est facile avec la ligne de commande suivante :

echo "ndiswrapper"|sudo tee -a /etc/modules

Voilà, maintenant il ne vous reste plus qu’à configurer votre réseau sans fil, mais ça c’est une autre histoire.

Si tout ça n’est pas assez clair ou que vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à laissez un commentaire. En plus, ça me fait toujours plaisir 😉 .