Archives par mot-clé : Linux

Nemo 2.6.5 : retrouver l’option « copier et déplacer vers »

Après la mise à jour vers Nemo 2.6.5, je me suis retrouvé très très bête quand je ne pouvais plus copier ou déplacer d’un panneau à l’autre avec le menu contextuel.

nemo 2.6.5

C’est quand même principalement pour ça que j’utilise Nemo en lieu et place de Nautilus couplée au dual panel.

Je râle, je râle et je cherche (longuement), et je finis par demander aux gens d’Internet pourquoi je n’ai plus mon menu contextuel. En fait, c’est une option qui n’est pas cochée par défaut. Ça a dû changer, car je n’avais pas le souvenir d’aller l’activer. Bref, voici la marche à suivre.

Ouvrir les Préférences de Nemo et aller dans l’onglet « Affichage ». Cocher l’option « Montrer toutes les actions disponibles dans les menus contextuels » (en bas de la copie d’écran).

nemo option

Et voilà avant :

nemo sans optionEt après !!!

nemo avec option

[Post it] Utiliser wget pour télécharger des fichiers d’un répertoire et de ses sous répertoires

Un post it à vocation personnelle, pour me permettre de me souvenir comment télécharger en une seule fois les fichiers d’un certain type se trouvant dans un dossier et ses sous répertoires.

Avant je faisais ça en graphique avec Firefox et DownThemAll, mais sous Linux à la maison, c’est quand même plus pratique en ligne de commande.

Voici la ligne magique à saisir dans le terminal :

wget -r -np -A.mp3 -A.jpg -nH http://adresse_du_site

Explications :

-r : récursif, télécharge ce qui se trouve dans les répertoires parents et enfants de celui qui est indiqué dans l’url.

-np : bloque le téléchargement dans les répertoires parents. Permet de ne télécharger que dans les sous répertoires de celui indiqué dans l’url.

-A.mp3 : ne télécharge que les fichiers avec une extension correspondant à .mp3 dans cet exemple. On rajoute -A.jpg pour les covers par exemple.

-nH : ne crée pas le répertoire correspondant au nom du serveur.

A cette adresse, vous aurez une bonne idée des possibilités de wget et une explication pour chacune d’elles.

Soundconverter ne convertit pas que du son

Comme son nom ne l’indique pas le logiciel Soundconverter (Convertisseur audio en français), ne convertit pas que de l’audio.

Ce logiciel, présent par défaut dans les dépôts des grandes distributions Linux, accepte en entrée un fichier mp4 (qu’on aura récupéré de Youtube par exemple) pour ressortir un mp3 ou un ogg, plus pratique à écouter dans la voiture :-).

Comme ce concert dans le studio de FIP de la chanteuse mexicaine Lila Downs.

Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures.

Trier ses fichiers par ordre alphabétique sur son baladeur mp3

Je suis un radin et j’en suis fier. Aussi quand j’ai dû (enfin voulu) m’acheter un baladeur mp3, j’ai pris presque le moins cher, un Archos 18b Vision, qui fait le minimum syndical.

J’en suis malgré tout content, car il n’est pas prise de tête, il tient bien la charge et lit correctement les formats que j’utilise. Par contre (mais ce n’est pas lié au baladeur d’après ce que j’ai pu lire, mais à des limitations du format FAT), il met les pistes dans n’importe quel ordre quand on les transfère par le gestionnaire de fichiers. On se retrouve avec la piste 1 en 8ème position, le 2 en cinquième, etc, etc. Idem pour les dossiers, qui sont classés par ordre de transfert et pas par ordre alphabétique.

Pas cool quand comme moi on n’aime pas le mode shuffle et qu’on veut écouter ses albums dans le bon ordre.

Après des mois de tergiversation et de transfert piste par piste (c’est laborieux), je me suis enfin décidé à faire quelque chose. Initialement je voulais développer un petit script bash, mais je me suis dit que ça devait déjà exister à l’état de produit fini, vu l’universalité du problème. Et j’avais raison. Il y a même un outil qui est par défaut dans les dépôt d’Ubuntu / Debian (et sûrement des autres distros), qui s’appelle FATSort.

Donc pour l’installer, on fait :

sudo apt-get install fatsort

Pour l’utiliser, c’est très simple. On transfère ses fichiers sur son baladeur (ou clé usb par exemple, mais ça marche sur tous les volumes formatés en FAT). Puis, on démonte le volume et on applique la commande suivante sur son baladeur :

sudo fatsort /dev/sdX

Et voilà la travail.

fatsort thumbnail

Il faut bien sûr adapter sdX au nom de votre périphérique de votre baladeur, mais c’est la seule difficulté de la manipulation. Pour ça un petit :

sudo fdisk -l

Et comme d’habitude avec les commandes, il y a des tas d’options, donc n’hésitez pas à faire un petit man fatsort.

Et si c’est trop compliqué à retenir, rien ne vous empêche de mettre en place un alias.

Vessel – Où se trouvent les sauvegardes sous Linux

Juste une petite note personnelle pour m’y retrouver quand je change d’instance de Linux (j’ai quelques problèmes avec mes installations en ce moment), afin de retrouver mes sauvegardes de jeux.

Cette fois ci c’est l’excellent jeu de plateforme et de réflexion, Vessel, que j’ai acheté au détour d’un Humble Bundle et je ne le regrette pas. Il est vraiment bien.

Par contre, les sauvegardes sont enterrées là où je ne les attendais pas.

Linux (config) ~/.config/Vessel/

Linux (saves) ~/.local/share/Vessel/

Via Vessel – PCGaming Wiki

Xubuntu + Qarte = change le thème par défaut

C’est un fait, le thème par défaut de Xubuntu fait planter Qarte. Par contre, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas une idée qui passe par la tête quand mon logiciel favori refuse de définir son répertoire de téléchargement et plante allègrement à chaque lancement.

Donc pour éviter ce désagrément, la solution est tout simplement de changer le thème.

J’ai choisi Orion et ça passe. A retenir pour la prochaine fois que je réinstalle une distribution qui utilise XFCE.

[Test] Le clavier Logitech K400

Non, ce n’est pas la fameuse K4000 de Danny Boon, mais bien un petit clavier sans fil bluetooth de chez Logitech, le K400. L’avantage certain, c’est le fait qu’il soit assez minuscule, un tout petit peu plus long qu’une feuille A4. Et dans cette taille réduite, on a un trackpad. Il remplace donc à la fois le clavier et la souris. Il est également assez peu cher, puisqu’on le trouve à 25 euros sur Amazon.

wireless-touch-keyboard-k400

En ce qui me concerne, je l’ai acheté pour piloter l’ordinateur depuis le lit. Et la portée du bluetooth est largement suffisante pour ça. J’ai testé jusqu’à 5 mètres sans décrochage, mais je ne pouvais pas aller plus loin.

Il est reconnu immédiatement sous Linux et la majorité des touches fonctionnent sans avoir à bidouiller. Les plus importantes sont là en tous les cas (lecture, pause, piste suivante, précédente, volume et mute).

Le seul point noir que je pouvais lui reprocher était le fait que les touches soient quasi invisibles dans la pénombre de la chambre matrimoniale. Pas vraiment lié au K400 en fait, n’importe quel clavier serait dans le même cas s’il n’était pas rétro éclairé. J’ai résolu le problème avec un kit d’autocollants phosphorescents acheté 6 euros sur Ebay. Depuis c’est beaucoup mieux.

Bref si vous avez besoin d’un petit clavier d’appoint pour le salon ou la chambre pour piloter un PC ou une clé Android (Cyrille Borne a testé et ça marche), je vous le conseille, c’est efficace, peu cher, a l’air solide et ça marche out of the box.

[Coup de pouce] Sortie de Emmabuntüs 12.04.2-1.05

Petit coup de pouce pour une distribution qui le mérite. La nouvelle version d’Emmabuntüs 2, la distribution servant aux communautés Emmaüs (mais pas seulement) à recycler les vieux PC afin de leur donner une seconde jeunesse et limiter le gaspillage vient de sortir en version 1.05.

Emmabuntüs 2 1.05

Basée sur Ubuntu 12.04 et avec un bureau XFCE, elle ne demande pas beaucoup de ressources pour tourner (je sais de quoi je parle, je tourne aussi avec cette configuration et mon PC a plus de 5 ans, ce qui est un age honorable de nos jours). De plus, elle est faite pour être efficace et belle à regarder.

Cette mise à jour met l’accent sur différents points, que je laisse le communiqué officiel détailler :

Cette mise à jour est livrée pour améliorer l’utilisation d’Emmabuntüs 2 et permettre au JerryClan de Côte d’Ivoire de pouvoir reconditionner plus facilement des machines, et de développer sur une base Jerry/Emmabuntüs un ensemble de services destinés à l’aide médicale. Ce service est basé sur une application mobile libre de suivi par SMS des malades de la tuberculose, ainsi que sur M-Pregnancy pour le suivi des grossesses et des femmes enceintes.

Essayez là et donnez lui sa chance.

Via Distrowatch

[Humble Double] Le Fine Bundle est encore dispo pendant quelques heures

Je n’ai pas vu passé beaucoup de pub pour le Humble Bundle en cours, alors avant que ce soit trop tard (c’est fini dans 11 heures), je vous enjoins à en profiter car les jeux disponibles cette fois sont sortis d’un studio réputé, Double Fine. Au moins un des jeux présentés avait déjà été proposé lors d’une édition précédente du Bundle (Psychonaut) dont je n’avais pas profité.

Cette fois je n’ai pas laissé passé ma chance, d’autant plus que les autres jeux ont l’air bien fun.

humble bundle double fine

  • Psychonauts
  • Costume Quest (jeu d’aventure bien marrant, mes enfants adorent quand j’y joue)
  • Stacking

Si vous payez plus que le prix moyen (actuellement à peine 8.5 $) vous aurez en prime Brütal Legend, un jeu d’aventure Rock Metal, avec des voix entre autre de Jack Black (le personnage principal), Lemmy Kilmister et Ozzy Osbourne. Vous obtiendrez aussi l’accès à 8 prototypes de jeux (seulement sous Windows malheureusement).

Si vous mettez encore plus la main au porte monnaie, vous pouvez débloquer pour 35$ (Kickstarter Style) l’accès à Broken Age (pas encore sorti) et pour 70$ un T Shirt aux armes du Studio.

Bien évidemment, tous les jeux de cette éditions tourneront sous Linux, sinon, je ne vous en parlerais pas. Mais ils sont aussi disponibles sous Windows et Mac pour ceux d’entre vous qui n’ont pas la chance d’utiliser l’OS au pingouin.

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Voici un article que j’ai commis pour le magazine Linux Pratique (il y a quasiment un an). Il s’agit d’un modeste état des lieux de 3 des lecteurs audio les plus communs sous Ubuntu (et Linux par extension) avec leurs points forts et leurs points faibles : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Ayant découvert Quodlibet à cette occasion, c’est devenu mon lecteur par défaut sur toutes mes installations. Ça me sert finalement de faire ce genre de test.

Bonne lecture.

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Une des tâches principale demandée à un ordinateur de nos jour est certainement la lecture de tous nos fichiers audio. Depuis quelques années, l’avènement du mp3 a fait de ce format celui qui est certainement le plus lu et le plus pratique d’un point de vue compacité et transport (même s’il existe d’autres formats plus libres et plus respectueux de la qualité musicale, comme l’Ogg Vorbis par exemple). L’élargissement de nos disques durs, l’apparition des baladeurs numérique et plus récemment des smartphones, a encore amplifié ce phénomène. Pour toutes ces raisons, nos PC sont devenus l’endroit privilégié où stocker nos bibliothèques musicales. Il est donc aujourd’hui indispensable de disposer d’un bon lecteur audio dans sa distribution GNU Linux favorite, même si désormais la simple lecture des fichiers ne suffit plus. Des fonctions annexes se doivent d’être présentes, que ce soit à l’installation ou par l’adjonction d’extensions.
Nous allons passer en revue les fonctionnalités, les points forts et les points faibles de 3 lecteurs audio installables par les dépôts dans Ubuntu 12.04 (sans ajout de PPA) : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Rhythmbox

Rhythmbox est celui des trois testés ici qui vous donnera le moins de peine pour être installé puisque c’est le lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04. Il est d’ailleurs très bien intégré à l’environnement de cette version. Les info bulles s’affichent à chaque changement de piste, l’application se retrouve dans le menu de l’icône de son (avec l’affichage des contrôles de lecture, piste précédente, suivante, les informations de la piste jouée et l’accès aux listes de lecture créées) et ce sans aucun paramétrage.
Pas besoin de lire un quelconque manuel avec Rhythmbox car tout est intuitif et bien pensé. On a tout sous la main, on ne parcourt pas des sous menu à n’en plus finir.

Figure 1 Rythmbox

Figure 1

En haut de la fenêtre (Figure 1), on retrouve à gauche les classiques contrôles de base : lecture / pause, piste précédente, suivante, lecture en boucle et lecture aléatoire. Sur la droite, c’est le contrôle de volume qui est accessible.
Juste en dessous, la barre de défilement de la piste en cours de lecture avec ses informations (Titre, Artiste, Album et Durée).
L’espace principal est occupé par deux zones : sur la droite l’affichage des fichiers musicaux accessibles, qui va varier en fonction du type de source choisi. Sur la gauche, on trouve les différents modes permettant d’accéder à la musique, que ce soit en local, en streaming ou à acheter sur Internet.

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  1. Bibliothèque

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  • Liste d’attente est une liste de lecture temporaire qui contient les titres que vous avez ajouté sans spécifier une liste de lecture particulière.
  • Musique regroupe toute la musique se trouvant en local sur votre ordinateur et dont les dossiers ont été indiqués lors du paramétrage initial (Menu Musique > Importer un dossier). La rapidité de l’import n’est pas le point fort de Rhythmbox qui a mis 7 minutes pour scanner ma bibliothèque contenant plus de 8 000 titres.
  • Podcasts permet de renseigner les adresses de vos podcasts favoris et ainsi suivre vos émissions préférées dans la même application sans devoir aller sur Internet.
  • Last.fm est un service de recommandation musicale disponible sur Internet et qui, grâce à Rhythmbox, permet de le retrouver sur son PC et d’être lié à sa bibliothèque de titres locale. Connexion Internet obligatoire pour bénéficier de ce service.
  • Libre.fm est comme Last.fm un système de recommandation et d’écoute musicale mais spécifiquement orientée vers la musique libre.
  • Radio recense par défaut 19 stations de radio diffusant en ligne. On peut bien entendu, comme pour les podcasts, ajouter d’autres stations en saisissant simplement leur adresse de diffusion via le bouton Ajouter

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[ordered_list style= »decimal »]

  1. Boutiques

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[unordered_list style= »bullet »]

  • Ubuntu One, comme son nom l’indique est la boutique maison d’Ubuntu et qui permet à l’utilisateur d’acheter légalement des albums ou des pistes à l’unité dans un catalogue assez étoffé, mêlant grosses pointures et artistes moins connus.

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[ordered_list style= »decimal »]

  1. Liste de lectures

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[unordered_list style= »bullet »]

  • Mon Top : les pistes ayant le plus d’étoiles. Ces étoiles peuvent se paramétrer dans les Propriétés de chaque chanson par un clic droit sur la ligne et en choisissant la note en nombre d’étoiles dans l’onglet Détails.
  • Récemment ajouté : ce sont les fichiers les plus récemment ajoutés à la bibliothèque.
  • Récemment lu : ce sont les fichiers lus en dernier par Rhythmbox.

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Les fonctions de bases présentes sont suffisantes pour la majorité des usages, mais elles peuvent encore s’élargir par un système de greffons. Par défaut seuls certains d’entre-eux sont activés (cf. Figure 2). Cela se fait très simplement par le Menu Édition > Greffons. A noter que certains comportent des préférences accessibles par le bouton du même nom situé en bas de la fenêtre.
Figure 2 Rythmbox

Figure 2

Rhythmbox est donc un très bon lecteur. Simple et robuste, prenant en charge sans problème mes 8 000 chansons, bien intégré au bureau Unity, il est très agréable à utiliser au quotidien. Les recherches dans la base de chansons se font très rapidement une fois que l’indexation est faite. De plus, les touches multimédia des claviers sont utilisables immédiatement et permettent de le commander sans jouer de la souris.
Les baladeurs numériques et notamment l’Ipod sont reconnus et peuvent ainsi s’interfacer avec le logiciel pour mettre à jour et organiser votre collection.

Quod Libet

Comme tous les logiciels de ce test, vous pouvez installer Quodlibet en passant par la logithèque Ubuntu ou par une ligne de commande (sudo apt-get install quodlibet).
Ce qui frappe quand on utilise Quodlibet après Rhythmbox, c’est sa rapidité. Son lancement est très rapide, il répond rapidement à toutes les sollicitations.
En revanche, ne comptez pas sur une intégration au bureau aussi poussée sans un minimum de configuration. Il ne figure pas dans l’icône de son comme Rhythmbox par défaut par exemple. Les touches multimédia ne sont pas non plus reconnues immédiatement, ce qui est dommage pour un lecteur audio.
Mais c’est plus sur sa légèreté et sa rapidité que vous serez agréablement surpris, ce qui fait oublier ces petits défauts. L’indexation de ma collection musicale ne lui a pas pris plus de 3 minutes.
Passons à l ‘exploration des possibilités et des options.
L’interface principale est assez simple. Elle ne vous proposera qu’une seule chose à la fois en général, rarement deux. On a, comme pour Rhythmbox, une barre en haut de l’interface avec les contrôles de lecture et les informations de la piste en cours. Juste en dessous, la barre latérale gauche expose le type de support ou le mode que l’on a choisi. A droite, ce sont les chansons qui apparaissent. Rien que du très classique donc.

Figure 3 Quodlibet

Figure 3

L’ajout de votre bibliothèque locale se fait comme d’habitude par le choix d’un ou plusieurs dossiers par le Menu Musique > Ajouter un dossier. Comme je le disais plus haut, Quodlibet ne craint pas les grosses bases de chansons. A ce niveau aucun plantage et la gestion des pistes se fait très bien. Il est possible de paramétrer dans les préférences un scan de la bibliothèque à chaque démarrage de l’application.
Différents modes sont proposés à l’utilisateur, en fonction de l’affichage désiré et de l’origine des fichiers audio.

[unordered_list style= »bullet »]

  • Liste de chansons : affiche les chansons actuellement en file d’attente.
  • Désactiver le navigateur : retire la barre latérale de gauche pour ne laisser que les chansons de la liste de chansons.
  • Rechercher dans la bibliothèque : affiche une zone de recherche permettant de rechercher par mot clé toute chanson correspondant au critère saisi.
  • Listes de lecture : affiche les listes de lectures.
  • Navigateur à panneaux : reprend l’interface de Rhythmbox avec possibilité de rechercher par critère ou de choisir par genre, album ou artiste.
  • Liste des albums : reprend tous les albums trouvés dans la bibliothèque, avec affichage (très rapide) des pochettes.
  • Système de fichiers : permet de naviguer sur ses disques durs. Utile pour ouvrir des fichiers que l’on ne souhaite pas ajouter à sa bibliothèque par exemple.
  • Radio Internet : rend possible l’ajout des adresses de diffusion de flux de radios en ligne. Une petite liste existe par défaut.
  • Flux audio : gestion de ses podcasts directement dans Quodlibet en ajoutant les adresses des flux d’abonnement.
  • Périphériques multimédia : gestion des baladeurs numériques.

[/unordered_list]

Figure 4 Quodlibet

Figure 4

Il est à noter que chaque mode possède une liste de filtres adaptés, avec des choix très intéressants comme l’aléatoire sur un artiste, un genre, le top 40 ou le flop 40 !! D’ailleurs, les choix en terme d’aléatoire sont variés, car on a le choix entre un mode mélangé simple et un autre avec pondération en fonction des notes des pistes.
Un point très intéressant de Quodlibet est également la possibilité de modifier les étiquettes des fichiers (les tags) très facilement et avec d’assez nombreuses possibilités. Ce la se fait facilement en cliquant droit sur un fichier ou un album et en choisissant Éditer les étiquettes. On peut par exemple compléter les étiquettes à partir des noms de fichiers ou renommer les fichiers à partir des étiquettes. Il ne remplacera pas complètement un éditeur de tags (comme Easytag par exemple), mais évitera d’ouvrir une autre application pour une simple modification.
Le dernier point qui fait sortir Quodlibet du lot est l’existence de nombreux greffons qui sont souvent particulièrement utiles, renforçant les fonctions de base du logiciel : on trouve notamment un égaliseur, la possibilité de graver des compilations (via un logiciel externe), la recherche des informations des albums via CDDB ou les couvertures, l’apparition des notifications sous forme d’info-bulle, l’intégration du lecteur dans l’icône de son de la zone de notification et la reconnaissance des touches multimédia des claviers. Et cette liste n’est absolument pas limitative, il y a des dizaines d’autres greffons. Et une fois qu’on a mis le nez dans cette liste, les chances que Quolibet corresponde parfaitement à votre usage et votre matériel est presque assuré.

Exaile

L’installation du logiciel se fait par la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande (ici sudo apt-get install exaile).
Exaile se démarque des deux premiers logiciel par le fait qu’il est beaucoup plus simple. Pas de gestion compliquée de bibliothèque avec de multiples affichages. Ici la bibliothèque est affichée dans la barre latérale et le seul choix à disposition est son classement par Artiste, Album ou une association de l’un des deux avec le genre et ou l’année. Simple et efficace.
Le chargement de la bibliothèque locale se fait par le Menu Editer > Bibliothèque. Là aussi, le chargement des 8 000 fichiers s’est fait très rapidement en 4 minutes.

Figure 5 Exaile

Figure 5

En fait, la majorité des changements de l’interface va se faire par les onglets se situant à l’extrême gauche de la fenêtre. On a tout sous la main sans passer par les menus en général.
Dans l’ordre on trouve :

[unordered_list style= »bullet »]

  • Bibliothèque : les fichiers locaux se trouvant dans les dossiers faisant partie de la bibliothèque.
  • Radio : Liste des radios Internet. Par défaut, aucune n’est renseignée. Charge à l’utilisateur de saisir les adresses de ses stations favorites.
  • Listes de lecture : par défaut, plusieurs listes de lecture intelligentes sont paramétrées (10, 300 ou 500 aléatoirement, Bibliothèque entière ou les fichiers avec des notes supérieures à 3 ou 4).
  • Fichiers : mode permettant d’aller fouiller son disque dur à la recherche de ses propres fichiers non présents dans la bibliothèque.
  • Paroles : On peut paramétrer dans les options plusieurs sites qui vont rechercher les paroles des chansons de la collection.

[/unordered_list]
De la même manière qu’avec Quodlibet, les greffons permettent de mettre en place des fonctions qui se retrouvent par défaut dans Rhythmbox comme les notifications OSD au changement des pistes, la prise en compte des touches multimédia des clavier ou la prise en charge des baladeurs numériques.
Un point positif d’Exaile est son gestionnaire de jaquettes (Menu Éditer > Jaquettes). D’un simple clic, on peut retrouver les jaquettes manquantes de sa collection, à condition bien sûr qu’elles soient disponibles. Sur plus de 1 100, il en a retrouvé 1 050 dans mon cas. Cette recherche prend par contre un peu de temps, variable en fonction de votre connexion Internet. Il est dommage en revanche que le logiciel n’affiche pas les icônes de pochettes dans la barre de gauche et ne les fasse apparaître que quand elles sont en lecture.

Figure 6 Exaile

Figure 6

Le système de notation est facile d’accès, ce qui permet de s’en servir (pas comme Rhythmbox). Un clic droit sur la piste, on choisit le nombre d’étoiles à attribuer et c’est bon.
Pour rester sur le clic droit, la gestion des tag (étiquettes) se fait tout aussi simplement. Après le clic droit sur un fichier ou un groupe de fichiers, on choisit l’option Propriétés. A partir de là, on a accès à la modification des tags des fichiers. Par contre, on ne peut pas renommer des fichiers, seuls les tags sont modifiés.
En conclusion, Exaile est un très bon lecteur, paramétrable finement. Mais il reste malgré tout simple à utiliser et son interface est assez épurée par rapport aux autres lecteurs de ce test.

Tableau récapitulatif

Lecteur audio Points forts Points faibles
Rhythmbox
  • Lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04
  • Simple d’utilisation
  • Robuste et efficace
  • Indexation de la bibliothèque un peu lente
  • Pas d’édition des tags
Quod Libet
  • Très léger et rapide
  • Édition des tags performante et simple
  • Beaucoup de possibilités de personnalisation par les greffons
  • Obligé de fouiller les greffons pour des fonctions de base
  • Pas d’achat de musique en ligne
Exaile
  • Très léger
  • Gestionnaire de jaquettes
  • Tags faciles d’accès
  • Pas de vue graphique des pochettes en mode Album
  • Pas d’achat de musique en ligne

Linux tue

Linux n’est pas seulement un OS créé avec le bien commun en ligne de mire. Il peut être aussi utilisé pour des actions plus … tendancieuses.

La société Tracking Point s’est basée sur l’OS libre pour concevoir une lunette « intelligente » à monter sur un fusil de sniper ou de chasseur. Cette lunette pourra viser toute seule pour permettre de massacrer de manière plus efficace toute sorte de bestioles.

fusil linux 01

fusil linux 02

C’est beau le progrès !!

Via Revioo

Humble Bundle 6 – une très bonne cuvée

Voilà un truc que je n’avais pas fait depuis fort longtemps : acheter des jeux vidéos. Je dois dire que j’ai de moins en moins de temps pour jouer, avec mes 3 petits à s’occuper, mais hier j’ai bêtement craqué après avoir regardé les vidéos des jeux proposés dans le Humble Bundle 6. Ça faisait une ou deux fois que j’avais failli et courageusement résisté, mais la disponibilité de 5 jeux directement sous Linux a eu raison de ma détermination.

En bon radin, je dois dire que le fait de payer ce que l’on veut a été un facteur aggravant. Toutefois en bon linuxien, j’ai payé plus que la moyenne des autres OS et même de Linux d’ailleurs, ce qui m’a valu l’obtention d’un sixième jeu gratuit. Yesss.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Humble Indie Bundle project est un « organisme » qui propose régulièrement plusieurs jeux de studios indépendants (ce qui est loin de vouloir dire mauvais jeu) dans un pack ou bundle. Il y a 2 avantages à s’intéresser aux Humble Bundle. L’un est justement de pouvoir payer ce que l’on souhaite pour obtenir ces jeux, ce qui est plutôt chouette d’un point de vue économique. Il faut également souligner que le prix versé est réparti entre les développeurs, Humble Bundle et une association caritative. On fait une bonne action et on se fait plaisir.

L’autre raison est que tous les jeux sont garantis multi plateforme Linux, Mac OS et Windows. Donc on ne laisse personne de côté, ce qui est une attention qui ravira les pauvres linuxiens que nous sommes. Et je vous confirme que tous les titres de ce Bundle sont bien compatibles avec Linux (en tous les cas avec ma Linux Mint dernière version), sans prise de tête avec une très bonne qualité à l’arrivée (je n’ai qu’un petit bug à déplorer).

Passons au menu.

[unordered_list style= »tick »]

  • Dustforce (le jeu bonus) : un jeu de plateforme super rapide où l’on incarne un … balayeur
  • Rochard : jeu d’action se passant dans une mine et dans lequel on joue avec la gravité et les objets environnants pour se frayer un passage ou se débarrasser de ses ennemis. J’ai hâte d’approfondir.
  • Shatter : un casse brique sous stéroïdes avec une musique électro bien speed pour se mettre dans l’ambiance.
  • Space Pirates and Zombies (aka S.P.A.Z.) : un jeu d’action stratégie dans l’espace. Pas encore regardé et c’est celui qui m’attire le moins. Je n’ai pas compris le but du jeu en regardant la vidéo de présentation …
  • Torchlight : un Diablo like. Rien que ça ça suffit à me conquérir, j’adore les Hack and Slash
  • Vessel : un jeu de résolution d’énigmes et de puzzle qui a l’air très sympa avec des graphismes vraiment beaux.

[/unordered_list]

A signaler que Vessel n’est pas encore disponible pour Linux mais qu’il devrait l’être dans les prochains jours d’après l’annonce passée sur le site.

Enfin dernier point qui me ravi, pour le prix payé, vous avez aussi le téléchargement de toutes les musiques des jeux (sauf Vessel) qui sont de très bonne qualité.

Résoudre le problème des vidéos Flash bleues dans le navigateur

Il m’est arrivé un truc étrange il y a quelques jours. J’étais en train de regarder une vidéo sur Youtube et d’un seul coup l’image de la vidéo est devenue toute bleue. Je tapotais sur mon clavier en même temps, alors est-ce que c’est un raccourci clavier non désiré, mystère.

Toujours est-il qu’à partir de ce moment et quel que soit le navigateur, mes vidéos en Flash étaient toutes dans un magnifique dégradé de bleu avec des schtroumpfs qui s’agitent à l’intérieur.

C’est un problème qui semble connu et qui se résout très simplement. C’est le fait de mettre en place l’accélération matérielle dans les propriétés du lecteur Flash qui le provoque. Il suffit donc de le désactiver.

Pour cela, dans la vidéo, cliquer droit et sélectionner « Propriétés ». Décocher « Activer l’accélération matérielle » et valider. Tout devrait être revenu à la normale.

youtube bleu 01

youtube bleu 02

Dans mon cas, le problème était que je n’arrivais pas à décocher l’option dans le navigateur, la faute semble t’il à Unity. J’avais lu qu’il fallait repasser sur Unity 2D. Ça n’a pas fonctionné avec Chrome, je suis donc retournée en Gnome Classic, sans les effets 3D. Ça n’a pas non plus marché, c’est donc Firefox que j’ai lancé et là victoire. Moralité, il vaut mieux toujours avoir deux navigateurs sous le coude.

Via le forum Linux Mint

2012 Déménagements et déménagement : des nouvelles

Tout d’abord une très bonne année 2012 à tous les lecteurs. Ce blog est maintenant une partie de ma vie assez importante, puisque ce bidule me prend du temps (denrée de plus en plus rare) et de l’énergie. Mais il me le rend bien et vous aussi d’ailleurs. Car ce qui me fait continuer à avancer, ce n’est pas seulement d’avoir toutes mes recettes sous la main où que je sois, ou de me faire des pense bête sur les trucs et astuces que j’utilise, que ce soit sur informatique ou internet ou avec mes Linux, mais c’est avant tout de vous faire profiter de mes expériences. Donc, j’adore quand on discute, ou qu’on me laisse des commentaires. Certains ne font que passer, d’autres reviennent souvent ou de temps en temps. Mais en tous les cas, merci à tous de venir et revenir.

En ce moment, les billets sur le blog sont assez espacés (j’ai même raté deux recettes du lundi en moins d’un mois 🙁 ), mais c’est plus ou moins pour la bonne cause. J’ai déménagé il y a 2 semaines et j’avais la tête ailleurs fin 2011. Donc pas assez de temps et pas trop d’envie = moins de nouvelles sur le blog. Et il est prévu que cette phasede déménagement reprenne cet été. Ca promet.

Mais ce déménagement physique ne sera pas le seul de cette année. Dans les prochaines semaines, je vais très certainement être obligé de plier les gaules de mon hébergement actuel. J’étais jusque là hébergé gracieusement par mon beauf (merci Seb) mais les relations avec son hébergeur se tendent et cette période va prendre fin rapidement je pense.

J’en profite donc pour m’adresser à vous cher public. Quel hébergeur me conseilleriez-vous sachant que le michtoblog génère environ 6 000 visites par mois et 8 000 pages vues (sur décembre 2011 ce qui est à peu près représentatif de l’année écoulée) et que ma bande passante est grosso modo de 12 Go par mois.

Et est-ce que vous avez des trucs et astuces pour faire en sorte que cette migration se passe avec le moins de problème possible, surtout en terme de temps offline et de facilité de faisabilité.

Pour ce qui est du budget, je ne pense pas pouvoir mettre plus de 10 euros par mois là dedans, le fait d’être hébergé gratuitement depuis presque 4 ans a créé de mauvaises habitudes je dois dire …

En tous les cas, encore merci pour les bons moments passés cette année, en espérant que ça dure encore tout l’année 2012 et même plus.

Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

Un PC dans un format de clé USB le tout pour 25 dollars

Je suis étonné de ne pas avoir vu plus de retour sur cette nouvelle dans le monde du Libre (enfin sur le Planet Libre pour être plus précis).

Un anglais du nom de David Braben a eu l’idée géniale et saugrenue (même s’il n’est pas le premier loin de là) de créer un PC minuscule avec pour but afficher de relancer l’apprentissage du développement informatique. En effet, l’un des principaux freins à l’apprentissage du code par les jeunes et en particulier en milieu scolaire est tout simplement l’accès à des machines dédiées et suffisamment puissante. Nous savons tous pertinemment que les moyens c’est ce qui manque le plus quand on parle d’éducation et le secteur informatique est souvent dépendant des dons des parents, sans compter que la maintenance laisse parfois à désirer …

Dans le cas qui nous occupe ici nous avons un mini mini PC propulsé par un ARM avec sortie HDMI et un port USB et qui ne couterait que 25 dollars. Il faudra bien entendu ajouter à cela un couple clavier / souris et un écran, mais le principe est là. Et en plus, on pourra se trimballer partout avec ce mini PC dans la poche. On est dans l’étape suivant la clé USB bootable à mon sens.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est qu’actuellement, ce PC est fourni avec une version d’Ubuntu. Ce qui me fait dire que l’on pourra installer n’importe quelle distribution qui supporte les processeurs ARM.

Reste quand même à voir comment ça va tourner cette histoire, car 128 Mo de RAM, ça ne fait pas lourd.

Quoi qu’il en soit, le projet est désormais sur les rails et l’on pourra obtenir ce mini ordinateur via la Raspberry Pi Foundation et ce dans les 12 prochains mois d’après son papa.

Via Game developer David Braben creates a USB stick PC for $25 – Video Games Reviews, Cheats | Geek.com.

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.