Archives mensuelles : juillet 2010

La Framakey Ubuntu passe à Ubuntu 10.04

Je me suis rendu compte en allant chercher la dernière version de la Framakey standard pour remplir ma nouvelle clé USB 16 Go, que la Framakey Ubuntu Remix avait passé le turbo et était désormais disponible avec une nouvelle version, différente de celle que j’avais achetée sur la boutique.

Au menu des nouveautés cosmétiques communes, le Framakiosk sous Windows a été revu (en mieux, c’est vrai que je n’avais pas trop accroché avec son look dans l’ancienne version). C’est beaucoup mieux désormais avec un faux air de Netbook Ubuntu Remix. Il y a des animations au passage de la souris sur les icônes et lors du lancement des programmes.

Le temps de lancement du Framakiosk a également été amélioré. C’est beaucoup plus rapide.

Framakiosk

Les logiciels sont bien à jour, et même si je serai loin de me servir de tout, le choix de base est déjà suffisant.

Par contre, l’installation de nouveaux programmes par le service d’ajout d’application m’a encore fait des siennes. Il a bien téléchargé les archives que j’avais choisi mais il a planté lors de la phase d’installation. J’ai dû vérifier manuellement si tout avait bien été rapatrié. Cette fonction est une très bonne idée, très utile, mais je n’ai pas de chance avec, j’ai toujours des problèmes.

Par contre, j’ai trouvé que l’ajout des icônes des  logiciels dans le Framakiosk (via l’application de personnalisation FramakioskTune) se faisait plus facilement et sans planter (j’avais complètement saboté ma Framakey quand j’ai voulu la customiser un peu, à tel point qu’elle dort sur une étagère désormais …).

FramakioskTune

Enfin, il y a un contrôle basique d’anti-virus lors de l’éjection de la clé, ce qui est une très bonne chose, car les clés USB sont un important vecteur de transmission de ces saloperies.

Mais surtout, on est passé de Ubuntu 9.10 à 10.04, ce qui est également beaucoup mieux, car cette dernière version d’Ubuntu est vraiment très réussie à mon goût. Je n’ai malheureusement pas eu le loisir de la tester, car pas moyen de rendre mes clés usb bootables.

TabCandy: La gestion des onglets dans le futur Firefox à la manière d’Exposé

Voici une fonction que j’ai hâte de voir implémentée dans la future version 4.0 de Firefox, car elle sera bien utile. Il s’agit d’un Exposé-like pour les onglets, mais avec quelques fonctions supplémentaires bien pensées.

Le problème qui se pose quand on a trop d’onglets ouverts en même temps (j’ai entendu parlé de certaines personnes qui en ouvraient plusieurs centaines !!!), c’est que très vite, on ne s’y retrouve plus et la navigation dans tous ces onglets n’est pas ce qu’il y a de plus facile.

L’idée de Tabcandy est de pouvoir d’abord visualiser les onglets ouverts dans une nouvelle fenêtre, juste en cliquant sur un bouton, un peu à la manière d’Exposé. Mais là où ça va plus loin, c’est qu’on va pouvoir regrouper les onglets par thème (que l’utilisateur va choisir et nommer comme il l’entend) dans des « conteneurs » virtuels, simplement en les faisant glisser dans le « conteneur ». Et on pourra choisir de n’afficher que les onglets de ce « conteneur », ce qui va largement contribuer à la légèreté de l’apparence de la barre d’onglets si le travail de tri est bien fait en amont.

Attention, les onglets ne seront pas fermés, il resteront actifs, mais ne seront plus affichés. Ce ne sera pas un moyen d’alléger la consommation de mémoire de Firefox.

La vidéo expliquera le concept mieux que je ne le puis, alors je laisse place à la magie du cinéma (en anglais).

Un autre avantage que je vois à ce système, c’est pour gagner en productivité, afin de ne plus avoir les sites « perturbateurs » comme Gmail, Google Reader ou Twitter, sous le nez quand on se met sur une autre tâche. On pourra regrouper ses tâches par groupe et ainsi être plus efficace.
Alternativement, on pourra aussi tricher au bureau … 😉 mais bon, pas bien de surfer au bureau.

Pour le moment, cette fonction n’est disponible que dans une version spéciale de Firefox, et pas dans les versions de développement, donc pour la télécharger et l’essayer, il faut se rendre à cette adresse et installer le fichier.
Les versions disponibles couvrent Windows, Mac et Linux, en 32 et 64 bit, et même maemo et android. que l’embarras du choix.

Sous Linux, téléchargez l’archive, l’extraire et double cliquer sur le fichier « firefox » (pas « firefox-bin »). Aucun installation n’est requise.

Via Web Upd8.

Pesto au bleu et à la roquette

Ma maman pense toujours à moi, et elle m’a ramené la dernière fois qu’elle nous a rendu visite un magnifique mortier de chez Emile Henry. Ni une ni deux, j’ai étrenné le livre sur le pesto qu’elle en a profité pour m’acheter également. Ça tombe bien, je l’avais déjà reluqué avec envie, car ses recettes sont assez originales et font envie. On commence aujourd’hui avec l’adaptation d’une de ces recettes, le pesto à la roquette et au bleu.

Ingrédients :

  • 20 g d’amandes
  • 1 c à c d’échalote hachée
  • 2 poignées de roquette
  • 1 poignée de menthe
  • 3 c à s d’huile d’olive
  • 1 c à s de jus de citron
  • le zeste d’un demi citron
  • 1 c à s et demie de fromage bleu (j’ai utilisé un très bon bleu d’Auvergne ici)
  • sel et poivrepesto bleu et roquette
  1. Mettre les herbes, l’échalote et les amandes dans un pilon et transformer en pâte molle.
  2. Si besoin ajouter un peu d’huile.
  3. Ajouter le bleu et continuer à pilonner jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
  4. Ajouter l’huile s(il en reste), le jus et le zeste de citron.
  5. Rectifier l’assaisonnement.

    pesto bleu et roquette

  6. Mélanger aux pâtes cuites al dente, éventuellement en délayant avec un peu de l’eau de cuisson.
  7. Mais avec ce genre de pesto, il est tout à fait envisageable de l’étaler sur des crostini et de le servir à l’apéro.

Bien sûr, si vous avez une moulinette ou un robot, c’est encore plus simple, vous mettez tout dans le bol et vous appuyez sur le bouton de mise en marche.

Avec ce genre de pesto, il est tout à fait envisageable de l’étaler sur des crostini et de le servir à l’apéro.

Une règle simple en MAO : toujours désactiver la carte Wifi !!!

J’ai fait tout récemment l’acquisition d’une nouvelle carte son Line6, car la Miditech que j’avais acheté il y a peu de temps a rendu l’âme (plus de son en sortie, c’est gênant pour écouter ce qu’on joue). Il s’agit d’un Toneport UX2, la version plus chère de celle que je possède déjà. Quand on est satisfait d’un matériel, on revient finalement vers la même crémerie. Et tant pis si je ne pas m’enregistrer sous Ubuntu. Au prix payé (37 euros sur Ebay avec 10 euros de frais de port), je suis super gagnant.

Bref, j’avais tout bien installé sur mon Acer REVO sous Windows Vista, les drivers, le logiciel Gearbox, Podfarm, en suivant les recommandations (ne pas brancher la carte dès le début, attendre qu’on me le dise, cliquer sur les messages de Windows), mais j’avais périodiquement un série de bip, ou de craquement qui se faisaient entendre. Très désagréable et surtout pas possible d’enregistrer quoi que ce soit dans ces conditions (c’était toutes les minutes environ).

Je me suis donc baladé sur les forums d’Audiofanzine dédiés à ce matériel (UX1 et UX2) et finalement quand ce genre de problème survient, les réponses sont toujours les mêmes. Voici les points à vérifier si vous rencontrez ce genre de souci (et c’est bien sûr applicable à n’importe quelle carte son sous Windows, et peut être même sous Linux et Mac) :

  • réinstaller proprement les drivers et les logiciels (en vérifiant que l’exe n’est pas corrompu, Line6 fourni des sommes MD5 pour vérifier, sous Linux vous pouvez suivre le tuto que j’avais pondu il y a quelques temps) en suivant bien les recommandations du constructeur (cf. ce que je dis plus haut)
  • tester différents câbles (USB ou audio)
  • ne jamais brancher la carte sur un hub USB
  • changer de port USB
  • désactiver Firewall et antivirus
  • désactiver la carte wifi

Dans mon cas, le coupable était donc la carte Wifi. Une fois désactivée (un clic droit sur son icône dans le menu du réseau et choisir désactiver), le problème a disparu et j’ai pu me consacrer entièrement à la musique sans peur de me faire pourrir les oreilles.

Le colombo de poulet

Après une trop longue pause, revoici les recettes du lundi. On recommence avec le classique des classiques de la cuisine antillaise, le colombo de poulet. Je ne pouvais pas faire l’impasse sur cette recette et depuis le temps que je publie mes recettes favorites, c’est une honte que celle-ci ne soit jamais apparue dans l’index. C’est réparé.

Ingrédients :

  • 1 poulet entier
  • 2 c à c de graines à roussir
  • 70 g de poudre à colombo
  • 1 oignon
  • 2 courgettes
  • 2 aubergines
  • 1 gousse d’ail
  • 2 citrons verts
  • 20 g de beurre
  • 2 c à s d’huile
  • 1 bouquet garni (thym, persil et laurier)
  • 1 piment (facultatif)
  • sel
  1. Découper le poulet et enlever sa peau.
  2. Le faire mariner dans le jus d’un citron, avec les graines à roussir pendant 30 minutes.
  3. Faire chauffer l’huile et le beurre dans une cocotte.
  4. Y faire dorer le poulet avec l’oignon émincé.
  5. Délayer la poudre à colombo dans un bol d’eau froide. Ajouter le mélange dans la cocotte. Ajouter également le bouquet garni.
  6. Couper les courgettes en grosses rondelles et les aubergines épluchées en gros cubes. Les mettre dans la cocotte au dessus du poulet. Mélanger. Le poulet doit être couvert à hauteur.

    Colombo de poulet 02

  7. Vous pouvez mettre à ce moment le piment si vous le désirez. Attention quand vous remuez car si vous le percez, ce sera très très pimenté. Il doit vraiment rester entier et intact.
  8. Laisser cuire pendant 1 heure à 1 heure 30.
  9. Au moment de servir, ajouter le jus d’un citron vert et la gousse d’ail pressée.

Avec un riz blanc ou un riz haricots rouges, ce sera tout à fait local.

Colombo de poulet 07

Là bas, ils ajoutent aussi parfois des pommes de terre ou des christophines en plus des courgettes et des aubergines.

Seul seul point sur lequel il faut être un peu vigilant c’est le fait que le colombo a vraiment tendance à accrocher, donc il faut le tourner régulièrement.