Archives mensuelles : juillet 2012

Les farfalle au poulet et au pesto

Les idées les plus simples sont souvent les meilleures. Mélanger du pesto (maison s’il vous plait) avec des lanières de poulet c’est tout bête mais au final c’est une vraie bonne idée délicieuse. Bien sûr si vous voulez utiliser un pesto du commerce pas de problème, ça va donner aussi un bon résultat, mais le pesto maison fait à la demande pour la recette c’est incomparable.

J’ai choisi de faire un pesto rosso c’est à dire un pesto au basilic mais adjoint de tomates confites à l’huile d’olive. Ça donne un pesto encore plus goûteux et riche en saveurs. Vous pouvez bien entendu l’utiliser seul avec les pâtes sans ajouter de poulet.

farfalle pesto poulet 02

Ingrédients :

Pour le poulet :

  • 200 g de poulet
  • 1 feuille de laurier
  • 1 branche de persil
  • 1 branche de basilic
  • 2 c à s d’huile
  • 10 cl de vin blanc sec
  • sel et poivre
Pour le pesto :
  • 6 branches de basilic
  • 1 c à s de noix de cajou
  • 1 petite gousse d’ail
  • 1 c à s de parmesan râpé
  • 4 c à s d’huile d’olive
  • 5 tomates confites
  • sel et poivre
  1. Préparer le pesto : dans un pilon ou une moulinette mélanger le basilic, les noix de cajou, la gousse d’ail, le parmesan, l’huile et réduire en une purée plus ou moins fine selon votre envie (ajuster avec l’huile d’olive pour obtenir la bonne consistance). Les tomates confites peuvent être ajoutée en même temps (coupées en petits morceaux pour faciliter le mixage) ou hachées au couteau et ajoutées ensuite car au pilon je ne suis pas arrivé à les réduire en purée. Elles sont trop coriaces.
  2. Laver les herbes et le laurier.
  3. Détailler le blanc de poulet en lanières.
  4. Mettre l’huile d’olive à chauffer dans une poêle. Y faire revenir les herbes et les aromates quelques secondes puis ajouter le poulet.
  5. Retirer la viande de la poêle quand elle sera bien dorée. Éliminer la graisse et déglacer avec le vin blanc.
  6. Remettre la viande dans la poêle et laisser cuire doucement à couvert le temps que l’eau des pâtes chauffe.
  7. Faire cuire les pâtes al dente et les égoutter. Garder un fond d’eau de cuisson dans la marmite, environ 3 ou 4 c à s. Mélanger le pesto avec cette eau puis ajouter les pâtes et mélanger intimement sur le feu pour que ça épaississe.
  8. Finir en ajoutant le poulet et servir immédiatement.

farfalle pesto poulet 01

Par flemme et aussi par opportunisme, nous avons utilisé les restes d’un poulet rôti de la veille et ça passe bien comme ça également.

Le crayon à papier est le meilleur ami de votre sillet

Certainement mes guitares (toutes sauf une en fait) ne sont pas pourvues d’un sillet auto lubrifiant (rien de sexuel) en téflon ou matériau du genre. Alors il arrive parfois que les cordes se coincent un peu dans les encoches du sillet, générant des désaccordages, ce qui est toujours gênant.

Pour régler ce désagrément, il y a petit truc tout simple : gratter la mine d’un crayon à papier dans toutes les encoches du sillet et bien faire pénétrer (toujours rien de sexuel). Répéter l’opération si nécessaire. Détendre les cordes peut aider pour faire pénétrer le graphite dans les encoches.

lubrification sillet avec crayon au graphite

Avec cette astuce, votre tenue d’accord devrait s’améliorer et ça ne vous aura pas coûté un rond.

Le curry de boeuf de Goa

La variété des « curries » ne cessera jamais de m’étonner. Les variations sur les mêmes épices donne toujours des résultats différents et délicieux. Au final, on retrouve presque toujours les mêmes ingrédients dans un éternel recommencement, mais ce n’est jamais le même plat qui se retrouve dans les assiettes.

Ouvrez vos shakras, préparez le pilon et en avant.

curry de boeuf de Goa

Ingrédients :

  • 8 gousses de cardamome
  • 1 c à c de graines de fenouil
  • 8 clous de girofle
  • 2 bâtons de cannelle
  • 1/2 c à c de graines de fenugrec
  • 1/2 c à c de poivre noir moulu
  • 3 c à c de graines de coriandre
  • 3 c à c de graines de cumin
  • 125 ml d’huile
  • 2 oignons finement hachés
  • 6 gousses d’ail finement hachées
  • 10 cm de gingembre râpé
  • 1 kg de boeuf à braiser (nous avons pris du bourguignon) en dés de 3 cm
  • 1/2 c à c de curcuma en poudre
  • 1 pointe de couteau de piment (ou plus en fonction de votre désir de feu)
  • 300 ml de lait de coco
  1. Retirer les graines des gousses de cardamome. Les mettre dans un pilon (faites un peu de préparation physique avant) ou dans un moulin à épices avec les graines de fenouil, les clous de girofle, les graines de fenugrec, le poivre noir, les graines de cumin et de coriandre. Piler jusqu’à ce que le mélange soit réduit en poudre.
  2. Dans une cocotte, faire chauffer l’huile. Y faire revenir (si besoin en plusieurs fois) la viande jusqu’à ce qu’elle soit dorée. Réserver.
  3. Baisser le feu jusqu’à feu doux. Ajouter dans la cocotte l’ail, l’oignon et le gingembre et faire revenir doucement jusqu’à ce que le mélange commence à changer de couleur.
  4. Remettre le boeuf, les épices moulues et en poudre, les bâtons de cannelle et laisser cuire une minutes. Attention ça risque d’accrocher.
  5. Ajouter le lait de coco, saler et laisser cuire à couvert pendant 1h30. N’ayez pas peur de rajouter un peu d’eau si la viande ne vous semble pas assez couverte ou que ça risque d’accrocher.
  6. Si la sauce est trop liquide, laisser  cuire à découvert pendant le dernier quart d’heure.

Ce plat se mariera à merveille avec un riz blanc ou aux épices ou encore avec un  chou du Punjab.

Retrouver un son correct avec ZSNES sous Ubuntu 12.04

Depuis que je suis passé sous Ubuntu 12.04, j’ai un problème récurrent avec un de mes programmes favoris, l’émulateur de Super Nintendo (ou Super Nes ou SNES) ZSNES (disponible dans les dépôts). Le son est abominable, ça grésille, ça sature, à tel point que je me suis vu obligé de jouer avec le son coupé, ce qui n’est ni très immersif ni très drôle, surtout quand comme dans Super Mario Kart, on s’en sert pour faire les départs canon.

Bref, aucun de mes bidouillages n’avait eu l’effet escompté dans les options de ZSNES, donc ce devait être lié aux options du son cachées et particulièrement au choix de gestionnaire de son. Heureusement, une petite recheche sur le forum Ubuntu a eu raison de ce souci en deux minutes.

D’abord on tape de ligne de commande :
zsnes --help

Ça donne la liste et le code des pilotes audio disponibles (entre autres). Chez moi voici la sortie

Usage : zsnes [-d,-f #, ... ]
Eg : zsnes -s -r 2 game.sfc

-1 #/-2 # Select Player 1/2 Input :
0 = None 1 = Keyboard/Gamepad
-ad <> Select Audio Driver :
auto = Automatically select output
null = Null output
nas = NAS output
oss = OSS audio driver output
alsa = Advanced Linux Sound Architecture (ALSA) output
esd = ESounD output
pulse = PulseAudio Output
sdl = Simple DirectMedia Layer output

Ensuite, toujours en ligne de commande, on demande à modifier le fichier de config de ZSNES :
gedit ~/.zsnes/zsnesl.cfg

On choisit le pilote audio adéquat, chez moi ce fut pulse (entre guillemets). J’ai testé oss (que j’utilise pour Gtick), mais je n’ai pas de son.
La ligne du fichier de config ressemble à ça :

; libAO driver to use. Use zsnes --help to see valid list.
; However "auto" (to automatically pick best one), and "sdl" should
; always be available.
libAoDriver="pulse"

via Le forum Ubuntu

[Traduction] 5 astuces pour s’enregistrer avec un super son de guitare en studio

Encore une traduction d’un article plein de bon sens (après l’interview de Paul Gilbert), cette fois ci d’une personne qui a beaucoup d’expérience dans le domaine de la musique en général et de la production en particulier : Bobby Owsinski. Ce monsieur a travaillé avec des centaines de pointures sur des milliers de disques. Alors quand il prend le temps de donner 5 conseils pour avoir un bon son de guitare en studio, on écoute.

Triple Mic
Triple Mic de Alex Lefler, sur Flickr

Voici ce que nous dit Bobby :

Il y a quelque chose que j’ai appris à la dure et que j’ai souligné dans plusieurs livres comme « The Recording Engineer’s Handbook » et « The Ultimate Guitar Tone Handbook ». Mettez les pédales de côté et branchez la guitare directement dans l’ampli, puis foutez le au max. Pour avoir un super son de guitare vous devez non seulement bouger de l’air, mais aussi mettre l’ampli suffisamment fort pour que l’étage de préamp et celui de puissance commencent à distordre un peu, si vous jouez sur un ampli à lampes.

Mais ça s’applique aussi aux modèles peu chers à modélisation qui ont inondé le marché. Même si le son d’un ampli à transistor (un ampli non lampe, sans rentre r dans les détails) est plutôt clair avant d’y ajouter de l’overdrive, le son peut bénéficier beaucoup d’un peu de distorsion en provenance du haut-parleur.

Cela dit, il y a quelques petites choses à garder en mémoire :

1) Les amplis de faible puissance marchent beaucoup mieux en studio, ce qui explique qu’il y ait maintenant beaucoup de petits amplis entre 5 et 20 watts disponibles. Un Marshall 100 watts (ou de n’importe quelle marque d’ailleurs), est beaucoup trop puissant dans 95% des cas en studio, et vous obtiendrez un son qui sera aussi gros avec un 10 watts, sans que tout le monde doivent mettre des bouchons.

2) Que ce soit avec un ampli à lampes ou à transistors, faites le sonner aussi bien que vous pouvez en son clair (autant que possible) avant d’ajouter la moindre distorsion, qu’elle provienne de l’ampli ou d’une pédale. Vous verrez que vous n’avez pas besoin d’autant de crunch que ça et le son s’intégrera mieux dans la piste et le mix.

3) Soyez toujours judicieux avec la distorsion et les effets quand vous enregistrez. En général, ce qui sonne bien pour vous dans la cabine est trop pour la chanson, le son de la guitare devient plus confus et se distingue moins bien dans le mix. Ça ira toujours mieux si vous enregistrez avec trop peu, car on peut toujours ajouter a posteriori, mais on ne peut pas en enlever une fois que c’est enregistré.

4) Ne collez pas le micro contre la grille du haut parleur. Reculez le de 30 cm à peu près (ce qui est la manière « old school » de faire) et vous verrez que vous aurez plus la signature du HP parce que le son peut se développer, et vous attraperez aussi un peu de la pièce.

5) Bougez un peu le micro. Bougez le long du haut parleur qui sonne le mieux de votre ampli ou cabinet pour trouver la meilleure combinaison entre définition et rondeur du son. Plus près du centre vous aurez plus d’aigus et plus vous irez vers le bord du cône plus le son aura de corps. D’habitude, c’est entre les deux que l’on trouve la meilleure combinaison, mais n’ayez pas peur de faire des essais et d’expérimenter. Essayer cette astuce avant de toucher à l’égalisation. Vous serez surpris de voir comme ça fonctionne bien !

Je remercie encore Bob de m’avoir donné la permission de reprendre et traduire ses propos ici. Thanks Bob.

N’hésitez pas à visiter son site, c’est une mine. J’aime en particulier toutes le analyses de chansons qui lui donnent un éclairage « technique », sur la structure, les sons utilisés, la balance entre les instruments. Bref si vous parlez anglais et que vous êtes intéressés par la production, abonnez-vous, vous ne le regretterez pas.

Via Bobby Owsinskis Blog

Les pêches melba

Un dessert qui va très bientôt être de pleine saison, la pêche Melba. C’est très simple, mais tellement délicieux quand tous les ingrédients sont de première fraîcheur et de qualité. On peut faire ses pêches au sirop soi même, acheter de bonnes framboises (c’est le moment)  pour le coulis et une très bonne glace vanille.
Mais ça fonctionne aussi avec des pêches en boite ou un coulis tout fait (ou de la gelée de framboise à défaut).

pêche melba

Pour 4 personnes
Ingrédients :

  1. Faire dorer à sec dans une poêle les amandes effilées. Attention, car ça brûle très vite.
  2. Dans les coupes disposer une ou deux boules de glace vanille ainsi que les oreillons de pêches au sirop.
  3. Verser du coulis de framboises sur les pêches et parsemer d’amandes effilées.