Archives par mot-clé : ligne de commande

[terminal] Trouver des fichiers à partir de leur taille et les trier

Je mets ma collection de musique au propre ces temps-ci (un travail herculéen au vu de la quantité). Pour vérifier les covers qui sont vraiment trop petites,  une simple ligne de commande va me répertorier tout ça très facilement.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k

find [où je cherche] -type f (par type de fichier) \-name « le_nom_exact_du_fichier_recherché »\) -size -10k (d’une taille inférieure à 10k octet)

On peut aussi les trier grâce à un pipe et la commande sort :

| sort -d

Ensuite, on peut faire les recherches et les mises à jour plus facilement en mettant tout ça dans un fichier texte à l’aide d’un petit chevron.

find /le/repertoire/Musique/ -type f \( -name « cover.jpg » \) -size -10k  | sort -d > /home/agatzebluz/coversmall.txt

Via ICI

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Play it slowly – Ralentir, changer le pitch et lire en boucle des fichiers audio

Je vous ai présenté il y a quelque semaines yatm, un outil permettant de ralentir ou modifier le pitch d’un fichier audio en ligne de commande. Bon outil, mais … en ligne de commande.
Certains d’entres vous m’ont fait remarquer qu’Audacity faisait aussi le job, j’ai testé rapidement (et je ferai cerainement un tuto plus tard dessus d’ailleurs), mais je ne suis pas convaincu, l’ergonomie est perfectible je trouve. En même temps, ce n’est pas son coeur de métier non plus.

Bref, j’en venais à penser à me me bricoler une interface graphique pour yatm quand je suis tombé dans mes flux sur Play It Slowly, qui est tout ce à quoi je pouvais rêver pour ce petit logiciel. Je vous fais la liste des fonctionnalités (ça va aller vite).

  • Peut jouer tout fichier que gstreamer sait lire (mp3, ogg vorbis, midi, et même le flv)
  • Peut utiliser alsa et jack (mais fonctionne très bien avec PulseAudio)
  • Change la vitesse et / ou la hauteur
  • Possibilité de jouer en boucle
  • Export en wav

Play it slowly_001

Donc il fait tout ce qu’on lui demande, facilement, graphiquement et de manière fluide. Que du bonheur.

On choisit son fichier audio en cliquant sur le petit dossier en haut à droite. Quand on a ouvert plusieurs fichiers, le bouton « Recent » reprend les derniers fichiers chargés. Pratique quand on bosse plusiseurs chansons.

Le curseur « Speed » permet de ralentir ou accélérer la piste, en pourcentage de la vitesse de base.

Le curseur « Pitch (semitones) » va changer la hauteur de la piste par demi ton. Si votre héros ne savait pas s’accorder, vous pourrez affiner avec « Fine Pitch ».

« Position » vous indique à quel durée vous vous trouvez dans la lecture de votre fichier audio.

Et « Start » / « End Position » vont permettre de faire tourner en boucle un passage de la chanson en déterminant le point de début et  de fin de la boucle.

Si avec ça, vous trouvez encore des excuses pour ne pas repiquer des titres à l’oreille …

Je n’ai pas remarqué de bug sous Ubuntu 10.10.
Il faut signaler qu’en plus du paquet deb fourni, il y a les sources et aussi un package pour Arch.

Via Ubuntu Geek.

Accélérer ou ralentir une piste audio avec yatm

J’aime assez le principe de pouvoir ralentir ou accélérer une piste audio (principalement des mp3 dans mon cas et surtout pour les ralentir) afin de pouvoir repiquer plus facilement un morceau, une rythmique, un plan ou un solo de guitare. Sous Windows, il y a pas mal de softs pour faire ça (notamment Amazing Slow Downer que j’ai pas mal cracké utilisé quand j’étais plus jeune et sous Win), mais sous Linux, je ne m’étais jamais penché sur la question.

Prenant mon courage à 2 mains, j’ai plongé dans la logithèque Ubuntu en y faisant une recherche et 2 logiciels sont remontés à la surface. Le premier (et le plus sympa à mon goût) est yatm. Je vais vous le présenter rapidement. A titre informatif, le second est wsola.

D’abord le point négatif. C’est en ligne de commande. Mais ce n’est pas très gênant pour un usage basique, le plus embêtant restant la sélection du fichier audio s’il n’est pas dans votre dossier utilisateur. Pour le reste, c’est assez simple.

La syntaxe donne ceci :

yatm [options] fichier

Les options que l’on peut passer dans la commande sont les suivantes :

-b commence à jouer à partir d’un moment donné, qui est déterminé par un décalage par rapport au début du fichier au format 0:00:00 (soit heures:minutes:secondes)

-e arrête la lecture du fichier après une certaine durée, donnée en secondes (sans décimale)

-t spécifie le tempo auquel on souhaite faire jouer le fichier. Le tempo de base du morceau est de 1.0. Donc le faire démarrer à 90% de la vitesse donne 0.9 et plus vite à 120% donne 1.2

-s transpose par demi-tons (utile si votre idôle joue en Mi bémol)

-c transpose par centième de ton

Je vous laisse compulser le manuel (man yatm dans une console) pour voir les quelques autres commandes qui ne sont pas reliées directement à son usage musical.

Le bon point c’est que yatm peut jouer les fichiers au format Vorbis, Speex et mp3.

Pour une utilisation très simplifiée, il suffit de rentrer la commande sans aucune option. Dans ce cas, en appuyant sur les touches + et – de votre pavé numérique, vous agissez directement sur le tempo en cours de lecture.

Voici ce que ça donne sur une de mes chansons favorites du moment, du guitariste David Grissom :

David Grissom – Lonesome Dove retraité

Le seul point faible que je trouve à ce programme est l’impossibilité de mettre en boucle une partie du fichier.

Et merci à Netgui pour la trouvaille de ce joli player.

Concaténer des fichier splittés en ligne de commande sous Linux

terminalParfois sur les newsgroups, on tombe sur des fichiers qui ont été splittés et pas seulement compressés. Sous Windows, je connaissais HJsplit pour se charger facilement du travail de concaténation de ces fichiers, mais sous Linux, aucune idée.

J’ai bien entendu cherché d’abord un utilitaire avec une interface graphique et je suis tombé sur un vieux logiciel plus maintenu pour linux, Xtremsplit. Le comble c’est qu’ils conseillent d’utiliser la version windows avec wine. Donc je passe mon chemin.

Et puis, au détour d’une entrée dans le planet francophone d’Ubuntu, je suis tombé là-dessus.

COMMENT REMETTRE ENSEMBLE TOUS CES MORCEAUX ?

En fait c’est très simple, une seule ligne de commande dans un terminal va faire le job.
Nos fichiers se présentent sous la forme suivante :

nom_du_fichier.avi.001
nom_du_fichier.avi.002
nom_du_fichier.avi.003
nom_du_fichier.avi.004

J’ai pris l’exemple de fichiers .avi, car, ne nous voilons pas la face, c’est ce qu’on rencontre souvent.

Donc voici comment faire :

  1. On ouvre un terminal
  2. On se place dans le dossier contenant nos fichiers, si ce n’est pas déjà fait, par exemple le dossier DL de notre home
  3. cd /home/agatzebluz/DL

  4. On tape la commande suivante :
  5. cat nom_du_fichier.avi.* > nom_du_fichier_concaténé.avi

    L’étoile est un joker permettant de prendre en compte tous les fichiers qui commencent par « nom_du_fichier.avi. », donc tous nos fichiers splittés. Quant à « nom_du_fichier_concaténé.avi » c’est le nom que vous choisissez pour votre fichier de sortie.

  6. Et on attend qu’il fasse le travail. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Elle est pas belle la vie avec la ligne de commande ? 🙂

La ligne de commande sous Windows : un raccourci pratique

Depuis que je suis passé à Linux, il est un outil qui est devenu incontournable dans ma vie de tous les jours, c’est le terminal. La ligne de commande, je l’ai détestée au début car elle me faisait peur et petit à petit, j’en viens à l’adorer car elle a des gros avantages, dont le premier est la rapidité d’utilisation et d’exécution.

Et voilà qu’au bureau sous Windows, je me suis retrouvé confronté à un problème tout bête de concaténation de fichier csv ou txt. C’est mon boss qui m’a donné la solution, il suffit d’utiliser la ligne de commande.

Le plus compliqué dans tout ça, c’était de taper le chemin vers les fichiers, car on ne peut pas dire que la simplicité soit le maitre mot de l’organisation des disques durs sous Windows. Et en fait le plus simple, c’est de ne rien taper mais de se créer un raccourci vers l’invite de commande dans une barre de raccourci quelconque ou sur le bureau et de remplir le champ « Démarrer dans ».

Pour cela, rien de plus simple :

  1. Menu Démarrer > Programmes > Accessoires
  2. On clique gauche sur l’invite de commande et on la fait glisser où l’on veut.
  3. Puis on clique droit sur le raccourci que l’on vient de créer et dans l’onglet Raccourci (ça fait beaucoup de raccourci tout ça) on choisi le dossier dans lequel on veut que l’invite de commande démarre. Dans la copie d’écran ci-dessous, c’est mon Bureau (Desktop).

Il y a plein d’autres options à tripatouiller si vous voulez, comme par exemple la couleur du fond et de la police.

Globalement, je trouve quand même que le terminal Linux est plus sympa, mais bon question de goût après.

ET CETTE COMMANDE POUR CONCATENER ?

Ah, oui, au fait, la commande pour concaténer des fichiers csv ou txt. C’est vraiment simple.

copy fichiers-à-concaténer.XXX fichier_de_sortie.XXX

  • copy : c’est le nom de la commande. Ça copie le contenu du (des) fichier(s)
  • fichiers-à-concaténer.XXX : nom des fichiers à concaténer. Le plus simple est d’utiliser un joker. Par exemple si tous vos fichier sont des txt et sont dans le même dossier (celui rentré dans l’invite de commande bien entendu) *.txt sera la bonne solution
  • fichier_de_sortie.XXX : nom du fichier de sortie. L’extension XXX étant à adapter en fonction de ce que vous voulez. Par contre, xls, ça ne fonctionne pas 😉

Voilà dans la copie d’écran ci-dessous ce que ça donne avec des fichiers d’entrée nommés « nouveau fichier.txt », « nouveau fichier2.txt » et « nouveau fichier3.txt ». Le fichier de sortie est « test_resultat.txt ».

Pour info, la commande DIR permet de lister les fichiers et dossiers présents dans le dossier (commande ls sous Linux).

windows cmd2

Découper des fichier audio mp3 sous Ubuntu en ligne de commande

J’avais fait un billet sur mon ancien blog expliquant la manœuvre afin de découper un long fichier mp3 en plusieurs morceaux. Il s’agissait pour moi de pouvoir écouter un podcast sur mon autoradio, qui a la bonne idée de revenir au début de chaque piste à chaque fois qu’il s’éteint. Quand la piste fait une heure, c’est un peu lourd.

Aujourd’hui, je me suis décidé à regarder de plus près comment faire la même chose, mais en ligne de commande. Et finalement, c’est très simple, voire plus simple.

Installation

D’abord, on installe le paquet, ce  qui nous donne classiquement en ligne de commande dans un terminal :

sudo apt-get install mp3splt

Procédure

En fait, il s’agit du même programme que j’utilisais, mais sans l’interface graphique. Cool, un paquet de moins à installer et qui ne serait pas mis à jour, vu qu’il n’est pas dans les dépôts.

La commande à utiliser est mp3splt. Je vous invite à vous plonger dans la documentation sur le site officiel (en anglais). L’autre solution plus simple est de faire une commande man dans un terminal (en anglais également) : man mp3splt

Pour ce qui nous intéresse, il suffit de mettre un seul argument après cette commande mp3splt, c’est donc simple.Il s’agit de l’argument -t qui permet de choisir longueur des morceaux que je veux obtenir.

Le format est donc :

mp3splt -t mm.ss nom_du_fichier_à_découper

mm veut dire minutes et ss secondes

Dans la copie d’écran ci-dessous, j’ai choisi de découper le fichier roadhouse_184.mp3 en morceaux de 10 minutes chacun.

Bien entendu, j’ai positionné mon terminal dans le dossier où se trouve mon fichier à découper.

mp3splt

Et voilà le résultat.

On note qu’il a détecté que l’encodage est en VBR et il s’est adapté en conséquence.

mp3spltresultats

Et au final …

Les options offertes par cette commande sont multiples, je vous laisse le découvrir par vous-même et selon vos besoins.

Le mp3 n’est pas le seul format supporté, vous pourrez aussi traiter des fichiers ogg de la même manière.

Dans tous les cas, cette découverte me permet de gagner un peu de temps sur le découpage de mes podcasts, car cette petite ligne de commande est bien plus rapide que de choisir les options en mode graphique.

Sauvegarder et restaurer son Xorg.conf

Si comme moi vous êtes amenés à « jouer » avec les paramètres d’affichage (grrr satanée carte graphique Geforce 420 Go) graphique, ça peut être une très bonne idée de sauvegarder le fichier xorg.conf, qui est celui gérant l’affichage de l’interface graphique d’Ubuntu.

Mais c’est bien de le sauvegarder, si on ne sait pas comment le restaurer, ça ne sert pas des masses.

Voici en ligne de commande (la preuve que cet outil est vraiment simple et super efficace quand on sait s’en servir) la manière de faire les deux.

  • Tout d’abord la sauvegarde :

sudo cp /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.backup

Comme il s’agit d’une manipulation très sensible, on est obligé de le faire en super utilisateur (sudo).

La commande cp signifie copier.

/etc/X11/xorg.conf est le chemin vers le fichier xorg.conf que l’on veut sauvegarder.

/etc/X11/xorg.conf.backup est le nom que l’on donne au fichier en sortie.

Pour résumer on fait une copie du xorg.conf que l’on renomme en backup. C’est pas simple ça !!

  • Pour la restauration, c’est la même chose mais à l’envers, on renomme le fichier backup en xorg.conf, donc on écrase celui qui existe avec la sauvegarde.

sudo cp /etc/X11/xorg.conf.backup /etc/X11/xorg.conf

Et voilà, comme d’habitude, il ne suffit pas de le dire mais il faut le faire 😉