Archives par mot-clé : Planet-Libre

Ouvrir un fichier swf avec Firefox ou Chromium sous Ubuntu 14.XX

Depuis que je suis passé sous Ubuntu 14.04, j’ai des problèmes pour ouvrir des fichiers swf (Shockwave Flash). J’ai essayé avec Firefox, avec Chrome et Chromium et rien n’y faisait. Au lieu d’ouvrir le fichier, il me propose de le télécharger. Ce qui n’aide pas vraiment.

Vous allez me dire, pourquoi tu t’embête avec ces m**** de fichiers Flash. Et bien parce que TrueFire (un éditeur de vidéos et méthodes de guitare) a la bonne idée de penser aux utilisateurs de Linux (merci à eux, c’est ce qui m’a décidé à acheter cette vidéo de David Grissom, excellent et talentueux guitariste que je vous conseille chaleureusement au passage) et donc leur met à disposition un lecteur (certes en Flash), mais que l’on peut lancer assez facilement sous Linux dans un navigateur. Enfin, sauf si on a Ubuntu 14.04 …

La solution est un bidouillage, mais elle a le mérite de ne rien toucher dans le système et d’être assez facile à mettre en œuvre, en tous les cas, si on n’a pas des dizaines de fichiers swf à ouvrir.

Il suffit de créer un page html dans laquelle on va insérer le lien vers le fichier swf sur le disque dur de sa machine.

On copie colle le code suivant dans un éditeur de texte :

<!DOCTYPE html><html lang="en"><head> <title>Titre</title> <meta charset="utf-8"></head><body><embed width="800" height="600" src="fichier_flash.swf"></body></html>

fichier_flash.swf est le nom du fichier flash.
width="800" height="600" peuvent être adaptés en fonction de vos besoins et de votre écran.

On enregistre la page html avec le nom que l’on veut, de préférence dans le même dossier que le fichier swf. Sinon, on adapte le src de la page avec le chemin vers le fichier.
Ensuite, un simple double clic sur le fichier html et ça se lance dans le navigateur par défaut.

Chromium_grissom

Via le forum Ubuntu-fr.org

Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans Ubuntu

Voici le deuxième article (après les lecteurs audio) que j’ai commis l’année dernière pour le magazine Linux Pratique pour le lancement de la Ubuntu 12.04. Il a pour thème : Fichiers comment les trouver et les ouvrir dans UbuntuBonne lecture.

Mis à part le navigateur internet, la plupart des applications ont besoin d’ouvrir des fichiers pour être vraiment utiles. Que ferait-on d’un lecteur audio sans fichiers musicaux, ou d’une suite bureautique sans document, tableau ou présentation ? Pas grand chose.

Quand on est organisé, ce n’est pas un gros problème de retrouver ses fichiers. D’ailleurs, Ubuntu nous aide dans cette tâche en mettant à notre disposition des dossiers dédiés à chaque type de fichier : Documents, Images, Musique, Vidéo. Mais quand on commence à disperser ses fichiers sur plusieurs disques durs, partitions, clés USB, … il peut être facile de s’y perdre et difficile de les retrouver rapidement.

Heureusement, là encore, Ubuntu vient à notre secours en mettant à notre disposition plusieurs outils (graphiques ou non) permettant de trouver facilement et rapidement le ou les fichiers qu’il nous faut. Nous allons les passer en revue, puis nous verrons comment ouvrir les types de fichiers les plus courants et changer au besoin l’application qui va les ouvrir.

Trouver ses fichiers

1 – En mode graphique

Depuis plusieurs version d’Ubuntu, la façon la plus simple et conviviale de rechercher un fichier ou une application est de passer par le Dash (ou Tableau de bord en français). Pour y accéder, c’est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône prenant la forme du logo d’Ubuntu en haut à gauche de l’écran. C’est la première icône de la barre des tâches de Unity. On peut également appuyer sur la touche Super (ou touche Windows) pour faire apparaître le Tableau de bord (Figure 1).

Figure 1
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Unity Tableau de bord

On est alors invité à saisir du texte dans le champ de recherche proposé. Au fur et à mesure que l’on tape le nom de son fichier, les résultats changent et s’affichent en temps réel. On n’est donc pas obligé de connaître le nom complet de son fichier pour arriver à le retrouver. On clique ensuite sur l’icône désirée pour ouvrir le fichier dans le logiciel associé.

Par défaut, la recherche est effectuée parmi tous les fichiers, dossiers et applications de l’ordinateur. C’est identifié par l’icône en forme de maison en bas du Dash. Cependant, on peut choisir de limiter le champ des recherches à un type de document : logiciels, documents, musique et vidéo.

Chaque « type » de recherche est également identifié par une icône différente et propose des résultats affichés de manière différente. On peut aussi accéder directement à chaque type de recherche en cliquant droit sur l’icône du Tableau de bord de la barre latérale.

La recherche dans la partie Vidéo propose par exemple des vidéos disponibles sur Internet que l’on pourrait apprécier.

Nautilus (le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu) embarque également une fonction de recherche à l’intérieur du répertoire en cours. En cliquant sur le bouton Recherche (se trouvant en haut et à droite de la barre d’outils principale), on fait apparaître un champ de recherche permettant de trouver fichiers et dossiers contenant la requête qui se trouvent dans répertoire et ses sous répertoires. (Figure 2)

Figure 2
Fichiers trouver et remplacer sous Linux
Nautilus – Fonction de recherche

Mais la recherche parmi les documents et fichiers de l’ordinateur ne passe pas forcément par une interface graphique comme celle du Dash ou de Nautilus. Le terminal et la ligne de commande peuvent aider à retrouver un fichier très rapidement (notamment s’il faut modifier des fichiers système). Il suffit de connaître les commandes à utiliser et un minimum leur syntaxe.

2 – En ligne de commande

  1. La commande locate

La commande locate a pour fonction de « localiser » un fichier dans l’arborescence du disque dur. Cependant, à la différence de la commande find que nous allons voir dans le paragraphe suivant, elle agit très rapidement. La raison en est toute simple. Au lieu de scanner l’arborescence des répertoires à la recherche du fichier demandé, elle va interroger une base de donnée (nommée locatedb). Ce point fort est aussi son point faible. Si le fichier recherché est plus récent que la dernière mise à jour de la base de donnée, il ne le trouvera pas.

C’est pourquoi, si on cherche un fichier qui a été créé dans les dernières 24 heures, il vaut mieux mettre à jour la base de donnée (avec la commande updatedb en tant que super utilisateur).

Passé cet avertissement, la commande locate vous permettra de trouver facilement et rapidement vos fichiers avec la syntaxe suivante :

locate nom_du_fichier

Attention, nom_du_fichier ne doit pas contenir d’espace, sinon chaque donnée saisie servira de base à la recherche. Si ce n’est pas le cas, saisir le caractère anti slash « \ » avant chaque espace. Ce qui donnerait nom\ du\ fichier dans notre exemple.

Par défaut, le critère de recherche saisi sera entendu comme précédé et suivi du joker *. On aura donc en retour si on saisi toto en critère, les fichiers autoto et toto2 par exemple.

Il existe des options que l’on peut passer en argument, dans la commande. Je vous engage à consulter le manuel, en tapant dans un terminal man locate.

  1. la commande find

La commande find est beaucoup plus puissante que locate. Elle est aussi plus complexe car elle possède de multiples options.

find répertoire -name nom_du_fichier -print

Prenons une commande d’exemple.

find /home/guillaume/ -name documenttest -print

Décomposons cette commande bloc par bloc :

  • /home/guillaume/ indique que nous voulons rechercher dans le dossier personnel.
  • -name indique que nous voulons spécifier le nom d’un fichier. Le nom tapé est le nom exact du fichier. Si vous ne vous souvenez plus de la syntaxe exacte, il est possible d’utiliser des caractères joker comme * ou ?.
  • -print indique que le résultat de la commande doit être affiché à l’écran.

Le nombre d’options disponibles étant très important, je vous engage encore une fois à consulter le manuel de find (man find) qui vous fournira toutes les informations qui pourraient vous manquer pour retrouver vos fichiers.

Ouvrir les fichiers

Par défaut, Ubuntu met à la disposition de l’utilisateur les applications permettant d’ouvrir et visualiser, écouter, regarder, … la majorité des fichiers que l’on peut rencontrer.

Les types de fichiers les plus courants et leurs applications associées

1 – Fichiers compressés ou archives

Par défaut, les fichiers compressés ou archives sont associés à un utilitaire de décompression permettant d’ouvrir et extraire les fichiers contenus dans une archive compressée (de nombreux formats sont supportés, les plus communs étant zip, tar.gz, …).

Un double clic sur l’archive va ouvrir l’application Gestionnaire d’archives (File Roller). Ensuite on sélectionne la ou les lignes que l’on souhaite extraire et on appuie sur le bouton Extraire. On choisit finalement le répertoire dans lequel mettre ces fichiers.

On peut aussi choisir de décompresser toute l’archive. Pour le faire facilement, il suffit dans Nautilus de cliquer droit sur l’archive et de choisir l’option Extraire ici. Les fichiers seront alors extraits dans le dossier où se trouve l’archive.

Si par malheur, le Gestionnaire ne savait pas décompresser un format (comme c’est le cas du format rar nativement), une invite va vous proposer après le double clic sur le fichier de trouver la commande qui pourra exécuter cette action.

2 – Audio

Plusieurs applications sont disponibles pour lire de la musique sur Ubuntu. Par défaut, c’est Rhythmbox qui va lire vos fichiers audio, que ce soit ceux qui sont dans votre bibliothèque personnelle, ou ceux que vous pouvez ouvrir ponctuellement quand ils sont enregistrés sur votre disque dur, mais non classés.

Cependant, certains types de fichiers ne sont pas lisibles immédiatement par Rhythmbox. Dans ce cas, l’application va vous proposer automatiquement de chercher le codec approprié afin de pouvoir profiter de votre nouveau fichier.

3 – Vidéo

Le lecteur par défaut de tous les fichiers vidéo dans Ubuntu est le Lecteur Vidéo (Figure 3). Il est capable de lire un grand nombre de formats différents dès l’installation du système.

Figure 3
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Lecteur vidéo

De nombreux greffons sont disponibles dans le menu Édition > Greffons permettant d’étendre encore ses capacités (téléchargements de sous titres, prise en charge de télécommande par exemple).

4 – Images

Le cas des images est un peu à part car on peut avoir de multiples actions sur ce type de fichier.

On peut les ouvrir pour simplement les regarder. Dans ce cas, le plus commun, c’est le Visionneur d’images (Eye of GNOME) qui est lancé. Il permet les actions les plus basiques comme l’affichage des images unes par unes, les retourner, zoomer, dézoomer, diaporama.

Si on veut retoucher de manière plus poussée ses photos, la référence dans le monde libre est Gimp. Ce programme qui est la contrepartie de Photoshop, n’est pas en reste au niveau des fonctionnalités par rapport à son concurrent privateur. On peut modifier ses fichiers images de manière professionnelle et leur appliquer des effets de très haute qualité. En revanche, son interface est assez compliquée et demandera un peu d’investissement pour en tirer le meilleur parti. Il n’est pas installé par défaut dans cette version d’Ubuntu, mais une alternative existe, Shotwell.

Shotwell n’est pas à proprement parler un logiciel de retouche. C’est un gestionnaire de photos. Il permet de gérer votre collection de photos pour vous aider à naviguer dans vos centaines de fichiers en leur attribuant des étiquettes, en marquant certaines photos, en les notant avec un système d’étoiles. Mais il possède également des fonctionnalités de retouche : suppression des yeux rouges, recadrage, rognage, ajustement des couleurs, amélioration automatique, …

5 – Bureautique

Les fichiers de la suite bureautique Microsoft Office sont pris en charge, même dans leur dernière version, par la suite LibreOffice qui est installée par défaut dans Ubuntu en version 3.5.2.2. Pour une compatibilité basique, aucun problème d’utilisation. Si vos fichiers sont remplis de macros, vous vous verrez obligés de trouver une autre solution.

En revanche, pour une utilisation directement sous GNU Linux (ou Windows ou Mac puisqu’elle est disponible également sur ces systèmes), la suite LibreOffice est très puissante et conviendra aux utilisateurs les plus exigeants.

6 – Pdf

Ubuntu intègre une visionneuse de documents pdf rapide et efficace. Elle comporte tous les outils que l’on est en droit d’attendre de ce type de logiciel : recherche dans le document, plein écran, possibilité de faire pivoter la vue des documents, zoom, mode « diaporama » …

7 – Fichiers système

Enfin, s’il y a bien des fichiers qu’il faut souvent ouvrir quand on commence à étudier les entrailles de son système GNU Linux, ce sont les fichiers systèmes. Ce sont pour la plupart de simples fichiers texte et par conséquent ils vont s’ouvrir tout simplement avec l’Éditeur de Texte (Gedit). Son apparente simplicité cache pourtant une grande variété d’options (extensibles par un système de greffons) qui n’a rien à envier à d’autres éditeurs plus complexes.

Cependant, on peut avoir envie parfois de changer l’application par défaut pour certains types de fichiers, parce que l’on préfère tel type de programme ou que celui-ci fonctionne mieux que le choix par défaut. Nous allons voir en détail comment cela peut être fait ponctuellement ou de manière définitive.

Changer l’application par défaut pour ouvrir les fichiers

1 – De manière ponctuelle

On peut ponctuellement choisir d’ouvrir certains types de fichiers avec un autre logiciel. Pour cela, un clic droit dans Nautilus sur le fichier en question, on choisit Ouvrir avec l’application choisie. Si plusieurs choix sont disponibles, plusieurs ligne apparaissent. Si aucune d’entre elles ne correspond à vos attentes, en cliquant sur Ouvrir avec une autre application,on a accès à une liste étendue de programme.

Si on ne trouve toujours pas son bonheur parmi ces derniers, il existe également la possibilité de rechercher un programme adapté en ligne (Figure 4) .

Choix de l’application – Installation d’un nouveau programme
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 4

2 – De manière définitive

Il y a plusieurs façons de changer l’application associée par défaut à un type de fichier ou une extension de fichier.

Le plus simple est encore une fois de cliquer droit sur un fichier dans l’explorateur de fichiers, puis de choisir Propriétés. Dans l’onglet, Ouvrir avec, on a l’application utilisée, que l’on peut changer en sélectionnant la ligne adéquate et en pressant le bouton Définir par défaut (Figure 5).

Choix de l’application – Changer l’application par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 5

Enfin, il existe une dernière façon de faire, mais seulement pour certains types de fichiers, en passant par le menu Détails que l’on trouve dans les Paramètres Système.

On peut associer à plusieurs types de fichier (notamment la musique, les vidéos et les photos) l’application de son choix en cliquant dans le menu de gauche sur l’entrée Application par défaut (Figure 6).

Détails – Applications par défaut
Fichiers trouver et remplacer sous inux
Figure 6

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Voici un article que j’ai commis pour le magazine Linux Pratique (il y a quasiment un an). Il s’agit d’un modeste état des lieux de 3 des lecteurs audio les plus communs sous Ubuntu (et Linux par extension) avec leurs points forts et leurs points faibles : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Ayant découvert Quodlibet à cette occasion, c’est devenu mon lecteur par défaut sur toutes mes installations. Ça me sert finalement de faire ce genre de test.

Bonne lecture.

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Une des tâches principale demandée à un ordinateur de nos jour est certainement la lecture de tous nos fichiers audio. Depuis quelques années, l’avènement du mp3 a fait de ce format celui qui est certainement le plus lu et le plus pratique d’un point de vue compacité et transport (même s’il existe d’autres formats plus libres et plus respectueux de la qualité musicale, comme l’Ogg Vorbis par exemple). L’élargissement de nos disques durs, l’apparition des baladeurs numérique et plus récemment des smartphones, a encore amplifié ce phénomène. Pour toutes ces raisons, nos PC sont devenus l’endroit privilégié où stocker nos bibliothèques musicales. Il est donc aujourd’hui indispensable de disposer d’un bon lecteur audio dans sa distribution GNU Linux favorite, même si désormais la simple lecture des fichiers ne suffit plus. Des fonctions annexes se doivent d’être présentes, que ce soit à l’installation ou par l’adjonction d’extensions.
Nous allons passer en revue les fonctionnalités, les points forts et les points faibles de 3 lecteurs audio installables par les dépôts dans Ubuntu 12.04 (sans ajout de PPA) : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Rhythmbox

Rhythmbox est celui des trois testés ici qui vous donnera le moins de peine pour être installé puisque c’est le lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04. Il est d’ailleurs très bien intégré à l’environnement de cette version. Les info bulles s’affichent à chaque changement de piste, l’application se retrouve dans le menu de l’icône de son (avec l’affichage des contrôles de lecture, piste précédente, suivante, les informations de la piste jouée et l’accès aux listes de lecture créées) et ce sans aucun paramétrage.
Pas besoin de lire un quelconque manuel avec Rhythmbox car tout est intuitif et bien pensé. On a tout sous la main, on ne parcourt pas des sous menu à n’en plus finir.

Figure 1 Rythmbox

Figure 1

En haut de la fenêtre (Figure 1), on retrouve à gauche les classiques contrôles de base : lecture / pause, piste précédente, suivante, lecture en boucle et lecture aléatoire. Sur la droite, c’est le contrôle de volume qui est accessible.
Juste en dessous, la barre de défilement de la piste en cours de lecture avec ses informations (Titre, Artiste, Album et Durée).
L’espace principal est occupé par deux zones : sur la droite l’affichage des fichiers musicaux accessibles, qui va varier en fonction du type de source choisi. Sur la gauche, on trouve les différents modes permettant d’accéder à la musique, que ce soit en local, en streaming ou à acheter sur Internet.

[ordered_list style= »decimal »]

  1. Bibliothèque

[/ordered_list]

[unordered_list style= »bullet »]

  • Liste d’attente est une liste de lecture temporaire qui contient les titres que vous avez ajouté sans spécifier une liste de lecture particulière.
  • Musique regroupe toute la musique se trouvant en local sur votre ordinateur et dont les dossiers ont été indiqués lors du paramétrage initial (Menu Musique > Importer un dossier). La rapidité de l’import n’est pas le point fort de Rhythmbox qui a mis 7 minutes pour scanner ma bibliothèque contenant plus de 8 000 titres.
  • Podcasts permet de renseigner les adresses de vos podcasts favoris et ainsi suivre vos émissions préférées dans la même application sans devoir aller sur Internet.
  • Last.fm est un service de recommandation musicale disponible sur Internet et qui, grâce à Rhythmbox, permet de le retrouver sur son PC et d’être lié à sa bibliothèque de titres locale. Connexion Internet obligatoire pour bénéficier de ce service.
  • Libre.fm est comme Last.fm un système de recommandation et d’écoute musicale mais spécifiquement orientée vers la musique libre.
  • Radio recense par défaut 19 stations de radio diffusant en ligne. On peut bien entendu, comme pour les podcasts, ajouter d’autres stations en saisissant simplement leur adresse de diffusion via le bouton Ajouter

[/unordered_list]

[ordered_list style= »decimal »]

  1. Boutiques

[/ordered_list]

[unordered_list style= »bullet »]

  • Ubuntu One, comme son nom l’indique est la boutique maison d’Ubuntu et qui permet à l’utilisateur d’acheter légalement des albums ou des pistes à l’unité dans un catalogue assez étoffé, mêlant grosses pointures et artistes moins connus.

[/unordered_list]

[ordered_list style= »decimal »]

  1. Liste de lectures

[/ordered_list]

[unordered_list style= »bullet »]

  • Mon Top : les pistes ayant le plus d’étoiles. Ces étoiles peuvent se paramétrer dans les Propriétés de chaque chanson par un clic droit sur la ligne et en choisissant la note en nombre d’étoiles dans l’onglet Détails.
  • Récemment ajouté : ce sont les fichiers les plus récemment ajoutés à la bibliothèque.
  • Récemment lu : ce sont les fichiers lus en dernier par Rhythmbox.

[/unordered_list]

Les fonctions de bases présentes sont suffisantes pour la majorité des usages, mais elles peuvent encore s’élargir par un système de greffons. Par défaut seuls certains d’entre-eux sont activés (cf. Figure 2). Cela se fait très simplement par le Menu Édition > Greffons. A noter que certains comportent des préférences accessibles par le bouton du même nom situé en bas de la fenêtre.
Figure 2 Rythmbox

Figure 2

Rhythmbox est donc un très bon lecteur. Simple et robuste, prenant en charge sans problème mes 8 000 chansons, bien intégré au bureau Unity, il est très agréable à utiliser au quotidien. Les recherches dans la base de chansons se font très rapidement une fois que l’indexation est faite. De plus, les touches multimédia des claviers sont utilisables immédiatement et permettent de le commander sans jouer de la souris.
Les baladeurs numériques et notamment l’Ipod sont reconnus et peuvent ainsi s’interfacer avec le logiciel pour mettre à jour et organiser votre collection.

Quod Libet

Comme tous les logiciels de ce test, vous pouvez installer Quodlibet en passant par la logithèque Ubuntu ou par une ligne de commande (sudo apt-get install quodlibet).
Ce qui frappe quand on utilise Quodlibet après Rhythmbox, c’est sa rapidité. Son lancement est très rapide, il répond rapidement à toutes les sollicitations.
En revanche, ne comptez pas sur une intégration au bureau aussi poussée sans un minimum de configuration. Il ne figure pas dans l’icône de son comme Rhythmbox par défaut par exemple. Les touches multimédia ne sont pas non plus reconnues immédiatement, ce qui est dommage pour un lecteur audio.
Mais c’est plus sur sa légèreté et sa rapidité que vous serez agréablement surpris, ce qui fait oublier ces petits défauts. L’indexation de ma collection musicale ne lui a pas pris plus de 3 minutes.
Passons à l ‘exploration des possibilités et des options.
L’interface principale est assez simple. Elle ne vous proposera qu’une seule chose à la fois en général, rarement deux. On a, comme pour Rhythmbox, une barre en haut de l’interface avec les contrôles de lecture et les informations de la piste en cours. Juste en dessous, la barre latérale gauche expose le type de support ou le mode que l’on a choisi. A droite, ce sont les chansons qui apparaissent. Rien que du très classique donc.

Figure 3 Quodlibet

Figure 3

L’ajout de votre bibliothèque locale se fait comme d’habitude par le choix d’un ou plusieurs dossiers par le Menu Musique > Ajouter un dossier. Comme je le disais plus haut, Quodlibet ne craint pas les grosses bases de chansons. A ce niveau aucun plantage et la gestion des pistes se fait très bien. Il est possible de paramétrer dans les préférences un scan de la bibliothèque à chaque démarrage de l’application.
Différents modes sont proposés à l’utilisateur, en fonction de l’affichage désiré et de l’origine des fichiers audio.

[unordered_list style= »bullet »]

  • Liste de chansons : affiche les chansons actuellement en file d’attente.
  • Désactiver le navigateur : retire la barre latérale de gauche pour ne laisser que les chansons de la liste de chansons.
  • Rechercher dans la bibliothèque : affiche une zone de recherche permettant de rechercher par mot clé toute chanson correspondant au critère saisi.
  • Listes de lecture : affiche les listes de lectures.
  • Navigateur à panneaux : reprend l’interface de Rhythmbox avec possibilité de rechercher par critère ou de choisir par genre, album ou artiste.
  • Liste des albums : reprend tous les albums trouvés dans la bibliothèque, avec affichage (très rapide) des pochettes.
  • Système de fichiers : permet de naviguer sur ses disques durs. Utile pour ouvrir des fichiers que l’on ne souhaite pas ajouter à sa bibliothèque par exemple.
  • Radio Internet : rend possible l’ajout des adresses de diffusion de flux de radios en ligne. Une petite liste existe par défaut.
  • Flux audio : gestion de ses podcasts directement dans Quodlibet en ajoutant les adresses des flux d’abonnement.
  • Périphériques multimédia : gestion des baladeurs numériques.

[/unordered_list]

Figure 4 Quodlibet

Figure 4

Il est à noter que chaque mode possède une liste de filtres adaptés, avec des choix très intéressants comme l’aléatoire sur un artiste, un genre, le top 40 ou le flop 40 !! D’ailleurs, les choix en terme d’aléatoire sont variés, car on a le choix entre un mode mélangé simple et un autre avec pondération en fonction des notes des pistes.
Un point très intéressant de Quodlibet est également la possibilité de modifier les étiquettes des fichiers (les tags) très facilement et avec d’assez nombreuses possibilités. Ce la se fait facilement en cliquant droit sur un fichier ou un album et en choisissant Éditer les étiquettes. On peut par exemple compléter les étiquettes à partir des noms de fichiers ou renommer les fichiers à partir des étiquettes. Il ne remplacera pas complètement un éditeur de tags (comme Easytag par exemple), mais évitera d’ouvrir une autre application pour une simple modification.
Le dernier point qui fait sortir Quodlibet du lot est l’existence de nombreux greffons qui sont souvent particulièrement utiles, renforçant les fonctions de base du logiciel : on trouve notamment un égaliseur, la possibilité de graver des compilations (via un logiciel externe), la recherche des informations des albums via CDDB ou les couvertures, l’apparition des notifications sous forme d’info-bulle, l’intégration du lecteur dans l’icône de son de la zone de notification et la reconnaissance des touches multimédia des claviers. Et cette liste n’est absolument pas limitative, il y a des dizaines d’autres greffons. Et une fois qu’on a mis le nez dans cette liste, les chances que Quolibet corresponde parfaitement à votre usage et votre matériel est presque assuré.

Exaile

L’installation du logiciel se fait par la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande (ici sudo apt-get install exaile).
Exaile se démarque des deux premiers logiciel par le fait qu’il est beaucoup plus simple. Pas de gestion compliquée de bibliothèque avec de multiples affichages. Ici la bibliothèque est affichée dans la barre latérale et le seul choix à disposition est son classement par Artiste, Album ou une association de l’un des deux avec le genre et ou l’année. Simple et efficace.
Le chargement de la bibliothèque locale se fait par le Menu Editer > Bibliothèque. Là aussi, le chargement des 8 000 fichiers s’est fait très rapidement en 4 minutes.

Figure 5 Exaile

Figure 5

En fait, la majorité des changements de l’interface va se faire par les onglets se situant à l’extrême gauche de la fenêtre. On a tout sous la main sans passer par les menus en général.
Dans l’ordre on trouve :

[unordered_list style= »bullet »]

  • Bibliothèque : les fichiers locaux se trouvant dans les dossiers faisant partie de la bibliothèque.
  • Radio : Liste des radios Internet. Par défaut, aucune n’est renseignée. Charge à l’utilisateur de saisir les adresses de ses stations favorites.
  • Listes de lecture : par défaut, plusieurs listes de lecture intelligentes sont paramétrées (10, 300 ou 500 aléatoirement, Bibliothèque entière ou les fichiers avec des notes supérieures à 3 ou 4).
  • Fichiers : mode permettant d’aller fouiller son disque dur à la recherche de ses propres fichiers non présents dans la bibliothèque.
  • Paroles : On peut paramétrer dans les options plusieurs sites qui vont rechercher les paroles des chansons de la collection.

[/unordered_list]
De la même manière qu’avec Quodlibet, les greffons permettent de mettre en place des fonctions qui se retrouvent par défaut dans Rhythmbox comme les notifications OSD au changement des pistes, la prise en compte des touches multimédia des clavier ou la prise en charge des baladeurs numériques.
Un point positif d’Exaile est son gestionnaire de jaquettes (Menu Éditer > Jaquettes). D’un simple clic, on peut retrouver les jaquettes manquantes de sa collection, à condition bien sûr qu’elles soient disponibles. Sur plus de 1 100, il en a retrouvé 1 050 dans mon cas. Cette recherche prend par contre un peu de temps, variable en fonction de votre connexion Internet. Il est dommage en revanche que le logiciel n’affiche pas les icônes de pochettes dans la barre de gauche et ne les fasse apparaître que quand elles sont en lecture.

Figure 6 Exaile

Figure 6

Le système de notation est facile d’accès, ce qui permet de s’en servir (pas comme Rhythmbox). Un clic droit sur la piste, on choisit le nombre d’étoiles à attribuer et c’est bon.
Pour rester sur le clic droit, la gestion des tag (étiquettes) se fait tout aussi simplement. Après le clic droit sur un fichier ou un groupe de fichiers, on choisit l’option Propriétés. A partir de là, on a accès à la modification des tags des fichiers. Par contre, on ne peut pas renommer des fichiers, seuls les tags sont modifiés.
En conclusion, Exaile est un très bon lecteur, paramétrable finement. Mais il reste malgré tout simple à utiliser et son interface est assez épurée par rapport aux autres lecteurs de ce test.

Tableau récapitulatif

Lecteur audio Points forts Points faibles
Rhythmbox
  • Lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04
  • Simple d’utilisation
  • Robuste et efficace
  • Indexation de la bibliothèque un peu lente
  • Pas d’édition des tags
Quod Libet
  • Très léger et rapide
  • Édition des tags performante et simple
  • Beaucoup de possibilités de personnalisation par les greffons
  • Obligé de fouiller les greffons pour des fonctions de base
  • Pas d’achat de musique en ligne
Exaile
  • Très léger
  • Gestionnaire de jaquettes
  • Tags faciles d’accès
  • Pas de vue graphique des pochettes en mode Album
  • Pas d’achat de musique en ligne

[WordPress] Comment corriger l’erreur planification manquée

Ça fait des mois que j’ai un problème avec WordPress qui ne me publie pas tous les billets que je planifie. Avec mon ancien hébergeur, j’avais trouvé une solution (que j’ai oubliée) et qui consistait à bidouiller le cron du serveur. Suite au changement d’hébergement, je me suis donc retrouvé avec ce même problème et deux billets non publiés la semaine dernière. Donc, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai fait quelques recherches pour résoudre cette erreur de « planification manquée ».

La première solution (trouvée via le Blog Chine) qui semblait fonctionner pour les versions à partir de la 2.9, mais qui dans mon cas n’a pas marché, est d’aller modifier le time-out du fichier cron.php qui se trouve dans le dossier wp-includes/cron.php . Ouvrons donc ce fichier et modifions la valeur timeout (en gras ci-dessous) pour la passer de 0.01 à 10 secondes :

$cron_request = apply_filters( ‘cron_request’, array(
‘url’ => site_url( ‘wp-cron.php?doing_wp_cron=’ . $doing_wp_cron ),
‘key’ => $doing_wp_cron,
‘args’ => array( ‘timeout’ => 0.01, ‘blocking’ => false, ‘sslverify’ => apply_filters( ‘https_local_ssl_verify’, true ) )

On passe à 10 secondes.

$cron_request = apply_filters( ‘cron_request’, array(
‘url’ => site_url( ‘wp-cron.php?doing_wp_cron=’ . $doing_wp_cron ),
‘key’ => $doing_wp_cron,
‘args’ => array( ‘timeout’ => 10, ‘blocking’ => false, ‘sslverify’ => apply_filters( ‘https_local_ssl_verify’, true ) )

La planification d’un billet test ayant échoué, j’ai dû approfondir mes recherches et je suis tombé sur mon sauveur, un plugin appelé wp-missed-schedule. Il s’est avéré tout à fait fonctionnel et comme ce n’est qu’une extension à installer, pas de prise de tête de fichiers à modifier, on installe l’extension, on l’active et c’est plié.

Comme quoi, souvent avec WordPress, il y a un plugin pour chaque solution.

[Vidéo] Super démonstration de magie électronique propulsée par l’open source

Voici une jolie vidéo que je trouve très poétique d’un magicien qui présente un numéro lors d’une conférence sur TED.com.

La cerise sur le gâteau c’est que ce monsieur, Marco Tempest, utilise des technologies Open Source pour arriver à ce résultat.
Enjoy.

La vidéo ne s’affiche pas dans Chrome pour une raison que j’ignore, mais dans Firefox ça fonctionne. Sinon cliquez sur le lien sous la vidéo.

[WordPress] Les raccourcis claviers de l’éditeur WordPress

La souris, c’est bien mais le clavier c’est mieux. Enfin, c’est mon sentiment. Il permet d’aller plus vite et d’être plus efficace, sans mouvement inutile et évite de se faire mal au poignet. C’est ce que j’applique au boulot tous les jour et il n’y a pas d e raison que dans mon activité de blogueur il n’en soit pas de même.

Voilà pourquoi, il est fort utile de connaitre les raccourcis clavier de mon moteur de blog favori, j’ai nommé WordPress.

En pressant le bouton en forme de point d’interrogation qui se trouve dans la barre d’édition, on a déjà accès à pas mal  de chose pour l’écriture des billets.

raccourcis clavier wordpress

Finalement, ce n’est pas différent de ce qu’on peut faire dans un traitement de texte, les raccourcis sont assez standards pour les copier, coller, gras, italique, … ce qui est une bonne chose.

Ce qui est intéressant (toujours pour moi), c’est l’insertion de listes numéroté ou pas avec Alt + Shift + O ou U. Ça va me faire gagner du temps. En revanche, ça ne fonctionne pas si on est dans l’éditeur html, mais seulement dans le Visuel. Idem pour l’insertion d’image avec Alt + Shift + M, c’est pratique.

Celui qui ne fonctionne pas c’est justement celui qui permet de basculer en mode html … Dommage, car j’y passe du temps aussi.

Voici deux autres astuces qui fonctionnent également mais qui ne sont pas dans la liste :

Aller à la fin du billet : Ctrl + Fin

Aller au début du billet : Ctrl+ Début

Bonne écriture de billets sous WordPress.

Via wpmu.org

Comment exécuter un script shell en ligne de commande

Suite à l’achat des jeux du Humble Bundle 6, je ne savais pas trop comment allait se passer l’installation. C’était compatible, mais comment ça allait se présenter … En fait, 3 des 5 jeux que j’ai installés étaient sous forme de scripts shell (fichier avec extension .sh).

Comme ce qui peut sembler évident pour des utilisateurs avertis ne l’est pas pour ceux qui ne rencontrent que très ponctuellement ce type de fichiers, voici comment exécuter un script shell.

Il faut d’abord rendre le script exécutable :

chmod +x /home/agatzebluz/script.sh

Pour l’exécuter, soit on le lance en tapant le chemin :

 /home/agatzebluz/script.sh

Ou on se met dans le dossier contenant le script puis on l’exécute :

cd  /home/agatzebluz/

./script.sh

Via Comment Ça marche

Humble Bundle 6 – une très bonne cuvée

Voilà un truc que je n’avais pas fait depuis fort longtemps : acheter des jeux vidéos. Je dois dire que j’ai de moins en moins de temps pour jouer, avec mes 3 petits à s’occuper, mais hier j’ai bêtement craqué après avoir regardé les vidéos des jeux proposés dans le Humble Bundle 6. Ça faisait une ou deux fois que j’avais failli et courageusement résisté, mais la disponibilité de 5 jeux directement sous Linux a eu raison de ma détermination.

En bon radin, je dois dire que le fait de payer ce que l’on veut a été un facteur aggravant. Toutefois en bon linuxien, j’ai payé plus que la moyenne des autres OS et même de Linux d’ailleurs, ce qui m’a valu l’obtention d’un sixième jeu gratuit. Yesss.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Humble Indie Bundle project est un « organisme » qui propose régulièrement plusieurs jeux de studios indépendants (ce qui est loin de vouloir dire mauvais jeu) dans un pack ou bundle. Il y a 2 avantages à s’intéresser aux Humble Bundle. L’un est justement de pouvoir payer ce que l’on souhaite pour obtenir ces jeux, ce qui est plutôt chouette d’un point de vue économique. Il faut également souligner que le prix versé est réparti entre les développeurs, Humble Bundle et une association caritative. On fait une bonne action et on se fait plaisir.

L’autre raison est que tous les jeux sont garantis multi plateforme Linux, Mac OS et Windows. Donc on ne laisse personne de côté, ce qui est une attention qui ravira les pauvres linuxiens que nous sommes. Et je vous confirme que tous les titres de ce Bundle sont bien compatibles avec Linux (en tous les cas avec ma Linux Mint dernière version), sans prise de tête avec une très bonne qualité à l’arrivée (je n’ai qu’un petit bug à déplorer).

Passons au menu.

[unordered_list style= »tick »]

  • Dustforce (le jeu bonus) : un jeu de plateforme super rapide où l’on incarne un … balayeur
  • Rochard : jeu d’action se passant dans une mine et dans lequel on joue avec la gravité et les objets environnants pour se frayer un passage ou se débarrasser de ses ennemis. J’ai hâte d’approfondir.
  • Shatter : un casse brique sous stéroïdes avec une musique électro bien speed pour se mettre dans l’ambiance.
  • Space Pirates and Zombies (aka S.P.A.Z.) : un jeu d’action stratégie dans l’espace. Pas encore regardé et c’est celui qui m’attire le moins. Je n’ai pas compris le but du jeu en regardant la vidéo de présentation …
  • Torchlight : un Diablo like. Rien que ça ça suffit à me conquérir, j’adore les Hack and Slash
  • Vessel : un jeu de résolution d’énigmes et de puzzle qui a l’air très sympa avec des graphismes vraiment beaux.

[/unordered_list]

A signaler que Vessel n’est pas encore disponible pour Linux mais qu’il devrait l’être dans les prochains jours d’après l’annonce passée sur le site.

Enfin dernier point qui me ravi, pour le prix payé, vous avez aussi le téléchargement de toutes les musiques des jeux (sauf Vessel) qui sont de très bonne qualité.

Retrouver un son correct avec ZSNES sous Ubuntu 12.04

Depuis que je suis passé sous Ubuntu 12.04, j’ai un problème récurrent avec un de mes programmes favoris, l’émulateur de Super Nintendo (ou Super Nes ou SNES) ZSNES (disponible dans les dépôts). Le son est abominable, ça grésille, ça sature, à tel point que je me suis vu obligé de jouer avec le son coupé, ce qui n’est ni très immersif ni très drôle, surtout quand comme dans Super Mario Kart, on s’en sert pour faire les départs canon.

Bref, aucun de mes bidouillages n’avait eu l’effet escompté dans les options de ZSNES, donc ce devait être lié aux options du son cachées et particulièrement au choix de gestionnaire de son. Heureusement, une petite recheche sur le forum Ubuntu a eu raison de ce souci en deux minutes.

D’abord on tape de ligne de commande :
zsnes --help

Ça donne la liste et le code des pilotes audio disponibles (entre autres). Chez moi voici la sortie

Usage : zsnes [-d,-f #, ... ]
Eg : zsnes -s -r 2 game.sfc

-1 #/-2 # Select Player 1/2 Input :
0 = None 1 = Keyboard/Gamepad
-ad <> Select Audio Driver :
auto = Automatically select output
null = Null output
nas = NAS output
oss = OSS audio driver output
alsa = Advanced Linux Sound Architecture (ALSA) output
esd = ESounD output
pulse = PulseAudio Output
sdl = Simple DirectMedia Layer output

Ensuite, toujours en ligne de commande, on demande à modifier le fichier de config de ZSNES :
gedit ~/.zsnes/zsnesl.cfg

On choisit le pilote audio adéquat, chez moi ce fut pulse (entre guillemets). J’ai testé oss (que j’utilise pour Gtick), mais je n’ai pas de son.
La ligne du fichier de config ressemble à ça :

; libAO driver to use. Use zsnes --help to see valid list.
; However "auto" (to automatically pick best one), and "sdl" should
; always be available.
libAoDriver="pulse"

via Le forum Ubuntu

Résoudre le problème des vidéos Flash bleues dans le navigateur

Il m’est arrivé un truc étrange il y a quelques jours. J’étais en train de regarder une vidéo sur Youtube et d’un seul coup l’image de la vidéo est devenue toute bleue. Je tapotais sur mon clavier en même temps, alors est-ce que c’est un raccourci clavier non désiré, mystère.

Toujours est-il qu’à partir de ce moment et quel que soit le navigateur, mes vidéos en Flash étaient toutes dans un magnifique dégradé de bleu avec des schtroumpfs qui s’agitent à l’intérieur.

C’est un problème qui semble connu et qui se résout très simplement. C’est le fait de mettre en place l’accélération matérielle dans les propriétés du lecteur Flash qui le provoque. Il suffit donc de le désactiver.

Pour cela, dans la vidéo, cliquer droit et sélectionner « Propriétés ». Décocher « Activer l’accélération matérielle » et valider. Tout devrait être revenu à la normale.

youtube bleu 01

youtube bleu 02

Dans mon cas, le problème était que je n’arrivais pas à décocher l’option dans le navigateur, la faute semble t’il à Unity. J’avais lu qu’il fallait repasser sur Unity 2D. Ça n’a pas fonctionné avec Chrome, je suis donc retournée en Gnome Classic, sans les effets 3D. Ça n’a pas non plus marché, c’est donc Firefox que j’ai lancé et là victoire. Moralité, il vaut mieux toujours avoir deux navigateurs sous le coude.

Via le forum Linux Mint

Déverrouiller le mot de passe du trousseau sous Ubuntu 10.10 et suivants

Une note rapide, qui est plus à usage personnel qu’autre chose. J’avais fait le même genre de post pour une version plus ancienne (le post date de 2009). Mais j’ai ce problème à chaque installation donc, un nouveau billet s’impose étant donné que la procédure a un peu changé.

Pour changer le mot de passe du trousseau de clés (et le mettre à l’identique de votre mot de passe de connexion afin qu’il ne soit plus demandé), allez dans Système → Préférences → Mots de passe et clés de chiffrement. (sous Lucid, il faut aller dans Applications → Accessoires → Mots de passe et clés de chiffrement).

Mots de passe et clés de chiffrement_001

Dans l’onglet « Mots de passe », vous avez l’entrée « Mots de passe : login ». Cliquez dessus avec le bouton droit de votre souris et choisissez « Modifier le mot de passe ». Vous changez le mot de passe par le mot de passe de login de la session de votre compte. Et voilà !!!

Modifier le mot de passe du trousseau de clés_002

Via la doc Ubuntu

Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

Installation d’Ubuntu 10.10

Voici le dernier article que j’ai publié dans le numéro de septembre dernier de Linux Identity.

Les CD d’installation de la majorité des distributions GNU/Linux ont cet énorme avantage par rapport aux autres systèmes d’exploitation de pouvoir se tester en live, sans rien installer sur le disque dur de votre ordinateur. C’est très pratique afin de pouvoir tester si le matériel embarqué dans votre machine sera reconnu d’office. Il faut bien dire qu’en quelques années, d’énormes progrès ont été fait dans ce domaine.

L’étape suivante, si le liveCD vous a donnée toute satisfaction, est d’installer en dur la distribution sur votre PC. De ce point de vue, Ubuntu est bien lotie puisqu’à chaque nouvelle sortie de version, les développeurs d’Ubuntu nous proposent un installateur de plus en plus simple et convivial. Fini le temps des partitionnements en ligne de commande et les graphismes dignes des années 80. Désormais tout est graphique, attrayant et à la portée de tout utilisateur un peu précautionneux.

Nous allons donc passer en revue le lancement du LiveDVD d’Ubuntu 10.10 nom de code Maverick Meerkat fourni avec ce numéro de Linux Identity, puis dans un second temps l’installation en dur du système. Il vous faudra choisir la version adaptée à votre architecture matérielle, 32 bits ou 64 bits.

Utilisation du LiveCD ou plutôt du LiveDVD

Une fois le DVD inséré dans votre lecteur, vous démarrez (ou redémarrez) votre PC et vous devriez rapidement voir apparaître l’Illustration 1 (sans le message d’erreur qui est du à mon PC).

Ecran de démarrage

Si ce n’est pas le cas, il vous faudra sans doute appuyer sur une touche de votre clavier pour prendre en compte le nouveau périphérique d’amorçage, CD ou clé USB. Pas de règle générale ici, tout dépend de votre fabricant de PC ou du bios installé sur la machine. Mais les touches les plus fréquentes sont Echap, F1, Del ou Suppr.

Si rien n’y fait, il faudra peut être aller modifier le bios pour changer l’ordre des périphériques d’amorçage. Parfois, certaines machines un peu anciennes ne bootent pas d’office sur le lecteur de disque optique.

Une fois que tout est démarré correctement, le LiveCD se charge et on arrive sur le premier menu d’installation qui permet de choisir de lancer l’installation en dur ou l’essai en Live. Ce menu sert également pour déterminer la langue de l’installateur.

menu d'installation

Si on clique sur « Essayer Ubuntu », on arrive après quelques secondes le bureau d’Ubuntu 10.10 (illustration 3). On peut donc essayer tous les programmes mis à disposition dans la distribution (Firefox, la suite Open Office, Simple Scan (un excellent outil pour scanner facilement comme son nom l’indique), Shotwell, le nouveau gestionnaire de photos intégré dans Ubuntu, des jeux, les lecteurs de vidéo et de musique, …). Tout cela bien entendu sans rien installer sur votre PC.

bureau

Si vos tests sont concluants et que vous désirez installer Ubuntu sur votre poste, il vous suffit de cliquer sur l’icône « Install Ubuntu 10.10 » qui se trouve sur le Bureau et l’installation va se lancer. Vous vous retrouverez à nouveau sur le menu de l’illustration 2, mais il faudra choisir l’option « Installer Ubuntu ».

Installation d’Ubuntu 10.10

La première chose à faire avant d’installer Ubuntu « en dur » sur votre ordinateur est d’abord de sauvegarder toutes vos données. Le choix est vaste, vous pouvez choisir de le faire sur CD, DVD, une clé usb ou un disque dur externe, selon la quantité de données que vous possédez. Mais dans tous les cas, sauvegardez tout avant de vous lancer dans les étapes suivantes.

Nous avons vu que l’installation se lance à partir du bouton « Installer Ubuntu » de l’illustration 2. Une fois cliqué sur ce bouton, vous pouvez à tout moment changer d’avis et quitter l’installateur jusqu’à ce que vous donniez confirmation irrévocable après avoir décidé du partitionnement de votre disque. Dans ce cas, c’est le LiveCD qui se lancera et vous vous retrouverez sur le Bureau Live. C’est plutôt rassurant et bien pensé.

L’étape suivante (illustration 4) nous rappelle les conditions permettant d’installer cette version, à savoir au moins 2.6 gigas d’espace libre sur le disque dur, une connexion Internet active et être relié à une source de courant (précaution utile pour les portables n’ayant pas une grande autonomie …).

Confirmation des paramètres

A cette étape, on peut également choisir d’installer les codecs (mp3 et Flash) et logiciels (comme les firmwares de chipset wifi) propriétaires en cochant la première petite case. Très bonne idée de la part de Canonical, car aujourd’hui, rares sont les personnes qui utilisent un ordinateur et qui ne lisent pas de mp3, n’utilisent pas de wifi et ne regardent pas de vidéos sur le Web. Permettre d’installer cette fonctionnalité directement est un gain de temps et surtout évite par la suite de pester notamment contre le lecteur audio ou le navigateur qui va devoir aller chercher les codecs pour que « ça marche ». Cela tend vers une meilleure expérience utilisateur dès le premier démarrage.

L’autre coche permet quant à elle de télécharger les mises à jour du système pendant l’installation. Là encore, cela évitera un message énervant lors du premier démarrage, car le système sera totalement à jour. Mais, il faudra sans doute le réserver aux personnes ayant une bonne connexion internet car cela risque de prendre du temps et retarder la finalisation de l’installation.

Viens ensuite l’étape la plus délicate d’une installation, le partitionnement du disque dur. Ici, j’ai laissé l’installateur décider tout seul car ma partition était unique (illustration 6).

Partitionnement

Partitionnement

Cependant, si vous avez déjà un autre système installé, il existe l’option « Installer les deux côté à côte, le choix s’effectuant à chaque démarrage. ». Elle mène à l’illustration 7, qui permet de choisir la taille allouée à chaque système en déplaçant simplement un curseur (remarquez la double flèche).

Les options de partitionnement expert reste malgré tout accessibles, ce qui permet de gérer tous les cas.

partitionnement

Quel que soit l’option choisie, on clique ensuite sur « Install now » et on peut passer au choix des informations liées au PC et à l’utilisateur.

Il y a tout d’abord l’emplacement géographique, qui permet de choisir le fuseau horaire et d’avoir une horloge toujours parfaitement à l’heure (illustration 8).

Fuseau horaire

Sur l’écran suivant, on peut choisir le type de clavier utilisé. Ici j’ai choisi un clavier « France » avec la disposition « Autre ». Libre à vous de tester la saisie dans la zone du bas pour voir si tous les caractères sont bien produits.

Clavier

Étape suivante : choix du nom de l’utilisateur et du mot de passe (illustration 10). D’ailleurs vous pouvez noter que mon mot de passe n’est pas assez robuste. Un bon point car avoir des mots de passe difficilement crackable est en soit la première des mesures de sécurité à appliquer (sur votre machine comme sur le web d’ailleurs).

On a aussi la possibilité d’ouvrir sa session automatiquement (ce qui est très pratique) et d’encrypter le dossier de l’utilisateur.

Choix du nom de l'utilisateur

Une fois cliqué sur le bouton suivant, l’installation proprement dite démarre et les écrans se succèdent présentant Ubuntu et les principaux logiciels livrés par défaut (illustrations 11 et 12).

Ecran pendant l'installation

Ecran durant l'installation

Enfin un message nous indique qu’il est temps de redémarrer la machine pour que l’installation soit complète (illustration 13). Et vous voilà avec un système Ubuntu GNU/Linux installé sur votre PC.

redémarrage demandé

Pour conclure, je dirai que cette installation a fait de gros progrès en 6 mois et qu’elle s’est surtout encore plus tournée vers l’utilisateur. Ce sont tous les petits détails qui font qu’elle est plus facile d’utilisation. La qualité graphique s’est améliorée, donnant un aspect plus pro et moins « vieillot ». La possibilité d’installer les logiciels et codecs propriétaires , d’encrypter le dossier utilisateur ou l’outil de partitionnement graphique font de cette version un réussite. Pas une révolution, mais un grand pas dans le bon sens.

Test des codecs Flash sous Ubuntu 10.10

Voici un deuxième article paru dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity, sur les divers codecs Flash dans Ubuntu 10.10 et leur efficacité.

Adobe Flash est un langage propriétaire aux fonctions multiples. Il est principalement utilisé aujourd’hui dans les navigateurs pour afficher des vidéos, des jeux, de la publicité ou du contenu interactif. Pour citer Wikipedia : « Depuis son lancement en 1996, la technologie Flash est devenue une des méthodes les plus populaires pour ajouter des animations et des objets interactifs à une page web ; de nombreux logiciels de création et OS sont capables de créer ou d’afficher du Flash. Flash est généralement utilisé pour créer des animations, des publicités ou des jeux vidéo. Il permet aussi d’intégrer de la vidéo en streaming dans une page, jusqu’au développement d’applications Rich Media. ».

Ubuntu ne fait pas exception à la règle et notre OS préféré dans sa dernière version permet d’afficher des animations en Flash assez facilement. On peut même depuis cette version 10.10 choisir de le mettre en place lors de l’installation du système (je vous renvoie à l’article traitant de ce sujet dans ce même numéro).

Toutefois, la façon la plus facile et intuitive de l’installer reste de le faire quand le besoin s’en fait sentir, le navigateur par défaut d’Ubuntu (Firefox) et le système prenant tout en charge. Nous allons donc voir comment cela se passe et quelles sont les différences entre les différents codecs que l’on peut installer, certains étant libres au contraire de celui d’Adobe qui est propriétaire.

Installation du plugin Flash d’Adobe

Lorsqu’on se rend sur un page web dont le rendu nécessite la technologie Flash, l’expérience peut ne pas être réussie. En effet, comment profiter d’une vidéo sur Youtube ou Dailymotion si ladite vidéo ne peut pas se lancer … Dans ces cas, Firefox va immédiatement détecter qu’un greffon manque et va proposer de l’installer (figure 1).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_001

Si on clique sur le bouton « Installer les plugins manquants », on a le choix entre 3 type de plugins pour prendre en charge le rendu du Flash : celui d’Adobe, l’officiel, ou bien 2 codecs libres, Swfdec ou Gnash (figure 2). On choisit celui de son choix et on clique sur suivant. Nous poursuivrons ici avec l’Adobe Flash Player.

Service de recherche de plugins_002

On nous demande d’abord si nous voulons bien installer le plugin en question, avec en dessous, le descriptif du paquet (figure 3).

Fenêtre sans titre_004

On valide et après quelques secondes l’installation proprement dite se fait. Lorsqu’on ferme la fenêtre, une fois la page rafraichie, on constate que l’on peut profiter des vidéos (et du coup aussi des publicités) (figure 4).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_006

Pour l’utilisation que j’en fais et qui est assez lambda (vidéo, navigation web, éventuellement petits jeux flash en ligne), le plugin officiel d’Adobe est suffisamment robuste et stable. Pas parfait, loin de là, mais même sur d’autre plateformes, Flash est souvent la raison de plantage des navigateurs.

Testons un peu les alternatives libres à ce codec propriétaire et voyons si elles tiennent la route par rapport à l’original.

Installation du plugin Flash Swfdec et Gnash

Une fois le codec flash officiel désinstallé complétement, on peut tester le degré d’efficacité des autres versions. L’installation de Swfdec a été rapide, puisque il semble que le paquet soit « virtuel ». Je suppose qu’au moment où j’écris ces lignes, il n’a pas encore été intégré à la distribution.

Fenêtre sans titre_008

Gnash en revanche, s’installe parfaitement bien, de la même manière que le plugin Flash d’Adobe. Malheureusement, il ne faudra pas non plus compter sur lui pour regarder une vidéo en streaming sur Youtube ou Dailymotion … Ça ne marche pas. Pour les jeux en Flash, ça fonctionne (pas à chaque fois), mais ça ne va pas très vite et ce n’est pas très fluide. Sur le site Deezer.com, ce n’est pas ça non plus, aucun lecteur ne se lance. Bref, ce n’est pas un greffon utilisable dans un contexte de tous les jours sur le web.

Ou alors, il faudra faire des choix. La liberté, au sens du logiciel libre, a un prix si on veut la respecter à la lettre.

Un PC dans un format de clé USB le tout pour 25 dollars

Je suis étonné de ne pas avoir vu plus de retour sur cette nouvelle dans le monde du Libre (enfin sur le Planet Libre pour être plus précis).

Un anglais du nom de David Braben a eu l’idée géniale et saugrenue (même s’il n’est pas le premier loin de là) de créer un PC minuscule avec pour but afficher de relancer l’apprentissage du développement informatique. En effet, l’un des principaux freins à l’apprentissage du code par les jeunes et en particulier en milieu scolaire est tout simplement l’accès à des machines dédiées et suffisamment puissante. Nous savons tous pertinemment que les moyens c’est ce qui manque le plus quand on parle d’éducation et le secteur informatique est souvent dépendant des dons des parents, sans compter que la maintenance laisse parfois à désirer …

Dans le cas qui nous occupe ici nous avons un mini mini PC propulsé par un ARM avec sortie HDMI et un port USB et qui ne couterait que 25 dollars. Il faudra bien entendu ajouter à cela un couple clavier / souris et un écran, mais le principe est là. Et en plus, on pourra se trimballer partout avec ce mini PC dans la poche. On est dans l’étape suivant la clé USB bootable à mon sens.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est qu’actuellement, ce PC est fourni avec une version d’Ubuntu. Ce qui me fait dire que l’on pourra installer n’importe quelle distribution qui supporte les processeurs ARM.

Reste quand même à voir comment ça va tourner cette histoire, car 128 Mo de RAM, ça ne fait pas lourd.

Quoi qu’il en soit, le projet est désormais sur les rails et l’on pourra obtenir ce mini ordinateur via la Raspberry Pi Foundation et ce dans les 12 prochains mois d’après son papa.

Via Game developer David Braben creates a USB stick PC for $25 – Video Games Reviews, Cheats | Geek.com.

Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Extraire les images d’un fichier Open Office

J’ai eu récemment besoin d’extraire des images insérées dans un fichier Open Office. Malheureusement, il n’u a pas e solution simple pour récupérer directement les fichiers images dans l’interface du logiciel. Il faut ruser un petit peu, mais en fait c »est tout simple.

Les fichiers ODT sont en fait des archives zip. Donc, en les ouvrant avec un un gestionnaire d’archives, on voit tout leur contenu s’afficher, dont les images.

Exemple avec mon fichier odt :

J’ouvre mon fichier odt à partir de 7zip (Clic droit sur le fichier puis « Ouvrir à l’intérieur »).

ouvrir_odt

Mais je pourrais arriver au même résultat en renommant le fichier de .odt en .zip, et en l’ouvrant avec mon gestionnaire d’archives favori.

On ouvre le dossier « Pictures ».

ouvrir_odt_002

A l’intérieur se trouvent les fichiers images (avec des noms à rallonge qui ne veulent rien dire, mais bon, au moins on les récupère).

ouvrir_odt_003

Et si votre fichier d’origine est un document Microsoft Office, il suffit tout simplement de l’ouvrir avec Open Office et de l’enregistrer en odt, puis d’appliquer la procédure.

Via Da Linux French Page.

Faire une copie de DVD au format iso

Aujourd’hui, on va faire dans le tutoriel basique, mais efficace. Plus simple que ça, ce n’est pas possible.

J’ai des enfants, et même trois. Et ils adorent les DVD. Par contre, je ne peux pas dire que la réciproque soit vraie. Le traitement infligé à ces petites bêtes n’est pas beau à voir (rayures, voire bris en plusieurs morceaux). J’ai donc pris la décision de faire de belles copies au format iso de tous leurs DVD chéris pour être en mesure de les regraver si nécessaire. Maintenant que j’ai de l’espace de stockage, plus la peine de courir après des divx.

Mais comment faire sous Ubuntu pour copier un DVD en iso. Il y a semble t’il pas mal de solutions, mais celle-ci possède la vertu de la plus grande simplicité.

    • Insérez votre galette dans votre lecteur de DVD.
    • Le disque se monte et normalement apparaît sur le bureau.
    • Cliquer droit sur l’icône et choisir « Copier le Disque ».

copier le disque

    • Choisir « Fichier Image ».

Copier le disque_003

  • Décider de l’emplacement de sauvegarde et du nom de l’image en cliquant sur « Propriétés » (par défaut cet idiot l’appelle brasero.iso au lieu de reprendre le nom du DVD …).
  • Appuyer sur « Créer une image » et attendre.

Et voilà.
Bien sûr si Brasero n’est pas installé, vous risquez de ne pas pouvoir appliquer la procédure. C’est pure spéculation de ma part étant donné que Brasero est installé sur ma machine, mais il y a de grandes chances.

Par contre, lors de mes premiers essais, j’ai rencontré une difficulté car libdvdcss (bibliothèque libre de déchiffrement du système anti-copie CSS, développée par l’équipe VidéoLAN) n’était pas installé sur mon PC. Pour corriger ça, il suffit de suivre la doc Ubuntu.

  • D’abord installer le paquet ubuntu-restricted-extras (s’il n’est pas déjà dans votre système)
    sudo apt-get install ubuntu-restricted-extras
  • Si vous êtes sur une autre version d’Ubuntu (Kubuntu, Xubuntu) adapter la commande en fonction.
  • Ensuite, exécuter dans un terminal le script d’installation de libdvdcss :
    sudo sh /usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh

A la fin du processus, vous devriez être en mesure de copier le DVD et accessoirement de le lire.

Bon backup.