Archives mensuelles : août 2011

Les pêches au sirop

C’est de saison et c’est une recette on ne peut plus simple. Ça permet de manger des fruits et / ou de recycler des pêches ou des brugnons qui sont en train de vieillir.

En plus, c’est carrément meilleur que les conserves du commerce. Par contre, ce n’est pas une recette de conserve, c’est juste pour une consommation dans les jours qui suivent.

Ingrédients : 

  • 1 l d’eau
  • 250 g de sucre
  • 2 pêches
  1. Dans une casserole, verser l’eau froide et ajouter le sucre. Porter à ébullition.
  2. Pendant ce temps, éplucher les pêches et les mettre en quartiers, demis ou quarts.
  3. Quand le sirop est à ébullition, mettre les quartiers de pêche et baisser le feu.
  4. Laisser cuire pendant 10 minutes à frémissement.
  5. Couper le feu et laisser refroidir les pêches dans le sirop.
  6. Servir bien frais.
Avec un fromage blanc bien onctueux ou en pêche melba (glace vanille, gelée de groseilles et amandes effilées), c’est un régal.

pêche melba

[Restaurant] Le Julianon

Quand j’aime un restaurant, j’aime vous faire partager l’adresse. Ce fut le cas avec le Thaï Spices, ce délicieux restaurant thaï parisien. Mon dernier coup de coeur est le Julianon, un charmant petit restaurant (une vingtaine de couverts) situé dans la vieille ville de Senlis, juste en face de la Sous Préfecture pour ceux qui connaissent.

Nous avons tenté l’expérience un midi. Car on peut parler d’expérience pour un restaurant qui n’a pas de carte le midi. Il n’y a qu’un menu unique imposé, pour 24 euros, avec entrée, plat et dessert, ce qui est tout à fait raisonable pour ce type de restaurant.

Ce jour là, nous avons eu droit à un fenouil cuit dans un bouillon à la citronnelle avec une tranche de fois gras poché. Le mélange du fenouil et du foie gras était délicat et délicieux. Une très bonne idée. Le fenouil était très tendre (j’adorerais en avoir des tendres comme ça à la maison !!) et surtout le foie gras était vraiment goûteux. Fondant, cuit à point et avec un très bon goût. Le bouillon était léger, mais je n’ai pas retrouvé la citronnelle promise.

Le plat de résistance était une longe de porc aux deux choux et ses poix chiches aillés (de mémoire). Ce n’est pas un morceau de viande très glamour, mais encore une fois c’était goûteux, même si la pièce n’était pas très tendre. La garniture quant à elle était composée de chou fleur et de brocoli, légèrement caramélisés (à la poêle je suppose) avec des pois chiche et disposé sur le dessus de la viande un mélange de pain et d’ail. Mélange étonnant mais réussi. Bref, un plat correct, mais pas une révélation.

En dessert, la simplicité régnait car ce jour là c’était coupe de fruits rouges (fraises et framboises) avec une chantilly au kombawa. Et le mélange entre les fraises, la chantilly et cet agrume bizarre était très réussi à mon goût. de plus, les fraises étaient vraiment excellentes, très fraîches et sucrées. Par contre, j’ai beaucoup moins apprécié les framboises qui elle étaient surgelées, mais surtout encore congelées dans ma coupe. Ça gâchait un peu le plaisir.

Donc dans l’ensemble un bon repas jusqu’à ce que l’addition arrive. En effet, nous avions pris un apéritif maison (très bon d’ailleurs : champagne, Cointreau et sirop de mangue) et de l’eau … enfin dans mon esprit c’était une carafe d’eau et c’est une demie bouteille d’Evian déjà débouchée qui est arrivée sur la table. Je n’ai pas vraiment apprécié de n’avoir aucun choix. Mais bon j’aurai dû préciser. Quoi qu’il en soit 5 euros la demie d’Evian et 14 euros chaque cocktail, j’ai eu un peu de mal …

Mis à part ce petit désagrément, je vous conseille quand même de tenter l’adresse, car le chef a le mérite de se renouveler tous les jours et rien que pour ça, une visite s’impose. Et si vous n’aimez pas les surprises, le menu du midi est affiché sur le site dès le matin, donc vous pourrez vous faire une idée.

La tarte suisse aux abricots

Encore une recette héritage familial du côté de ma chère et tendre (comme la flognarde aux poires ou le gratin de courgettes). C’est une invention de la grand mère. Et un pur délice. Un gâteau moelleux, avec des abricots et surtout des nids de crème pâtissière. Mmm.

tarte suisse aux abricots 03

Ingrédients :

Crème pâtissière

  • 50 cl de lait
  • 60 g de farine
  • 100 g de sucre en poudre
  • 2 jaunes d’œufs (utilisez les blancs pour faire des financiers par exemple)
  • 1 sachet de sucre vanillé

Biscuit

  • 1 boite d’abricots au sirop
  • 75 g de beurre
  • 100 g de sucre en poudre
  • 125 g de faine
  • 2 œufs
  • 1 c à c de levure
  • 1 pincée de sel
  • 1 sachet de sucre vanillé
  1. Préparer un peu en avance la crème pâtissière (pour qu’elle soit tiède). Dans un petit saladier, travailler le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse et soit mousseux.
  2. Ajouter la farine et bien incorporer.
  3. Porter le lait à ébullition.
  4. Délayer petit à petit le mélange sucre – œufs – farine avec le lait encore chaud (mais pas trop pour ne pas cuire les œufs).
  5. Remettre sur le feu et chauffer sans cesser de tourner. Arrêter dès les premiers bouillons.
  6. Ajouter à ce moment le sucre vanillé.
  7. Laisser tiédir.
  8. Pour le biscuit : Battre les œufs en omelette et ajouter les sucres. Battre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  9. Ajouter ensuite la farine, le sel et la levure, puis le beurre fondu.
  10. Si vous n’avez pas de moule en silicone, beurrez votre moule et y verser la pâte.
  11. Faire de grosses « tâches » dans la pâte avec des cuillerées à soupe de crème pâtissière.
  12. Dans chacune de ces « tâches », insérer un abricot au sirop bien égoutté.
  13. Faire chauffer le four à 180°.
  14. Enfourner pour 25 minutes. Vérifier la cuisson du biscuit. Attention à éviter la crème quand vous faites ça, afin de ne pas laisser trop cuire le gâteau.

Tarte suisse aux abricots 01

tarte suisse aux abricots 02

La focaccia au fromage et ciboulette

Une soirée italienne sans pain, ce n’est pas possible. Quoi de mieux et de plus facile qu’une focaccia faite rapidos avec un peu de parmesan et quelques ciboulettes du jardin.

Ingrédients :

  • 5 g de levure sèche (ou  un sachet de briochain)
  • 1 c à c de sucre
  • 375 g de farine
  • 175 g d’eau
  • 1 c à c de sel
  • 40 g de parmesan (ou de pecorino si vous en trouvez)
  • 1 c à s de ciboulette hachée
  • 3 c à s d’huile d’olive
  • 1 c à s de farine de maïs
  • 2 c à s de gros sel marin (facultatif)
  1. Dans un petit bol mettre la levure, le sucre, une cuillère à café de farine et l’eau tiédie. Mélanger et laisser reposer couvert pendant 10 minutes jusqu’à ce que le mélange mousse.
  2. Dans un saladier (ou le bol de votre robot si vous avez la chance d’en avoir un) mélanger la farine, le sel, le parmesan et la ciboulette. Faire un puits et y verser le mélange eau + levure et 2 cuillères à soupe d’huile d’olive.
  3. Travailler la pâte pendant une dizaine de minute, jusqu’à ce qu’elle soit lisse.
  4. La mettre en boule dans un saladier légèrement huilé. Laisser reposer pendant 40 minutes dans un endroit chaud. La pâte doit doubler de volume.
  5. Préchauffer le four à 210°.
  6. Dans un moule à manqué (c’est ce qui est le plus pratique je trouve), verser la farine de maïs et la répartir uniformément.
  7. Dégazer la pâte et la retravailler 1 minute.
  8. Mettre dans le moule et l’étaler avec les mains du centre vers les bords. Attention à ne pas la trouer et à garder une épaisseur assez régulière. Piquer la pâte avec une brochette pour faire des trous réguliers sur toute la surface de la focaccia.
  9. Asperger légèrement d’eau et enfourner.
  10. Laisser cuire 10 minutes et ré asperger la focaccia avec de l’eau. Enfourner pour 10 minutes. A ce stade, passer une cuillère à soupe d’huile d’olive et remettre à cuire 5 minutes. C’est à ce moment que vous pouvez saupoudrer le sel marin.
  11. Servir chaud ou tiède. Avec une salade de roquette et parmesan par exemple.

foccacia ail et ciboulette 01

foccacia ail et ciboulette 02

Le murgh masala

J’adore la cuisine indienne. C’est en général une cuisine facile à faire si on a les ingrédients sous la main. Et surtout elle permet de se concentrer sur ses invités car généralement ce sont des plats mijotés, donc qu’on peu laisser sur le coin du feu. Celui d’aujourd’hui est dans cette veine, il s’agit d’un curry doux de poulet, aux saveurs délicates.

D’ailleurs, le terme curry est inexact puisque ce que nous appelons un curry est comme le montre le titre de la recette, un masala. Cette petite erreur corrigée, au boulot.

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Ingrédients :

  • 1,5 kilos de cuisse ou de blancs de poulet sans peau
  • 2 c à c de cumin en poudre
  • 2 c à c de coriandre en poudre
  • 1,5 c à c de garam massala
  • 1/4 de c à c de curcuma en poudre
  • 4 gousse d’ail hachées
  • 2 oignons hachés
  • 5 cm de gingembre râpé
  • 2 tomates pelées et concassées
  • 3 c à s de ghee (ou d’huile d’arachide à défaut)
  • 5 clous de girofle
  • 5 gousses de cardamome
  • 1 bâton de cannelle
  • 10 feuilles de curry
  • 150 ml de yaourt nature épais
  1. Dégraisser et retirer si besoin les restes de peau du poulet.
  2. Mélanger dans un saladier le cumin, la coriandre, le garam massala et le curcuma. Enrober le poulet de cette préparation et laisser reposer.
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  3. Dans le bol de votre blender ou robot de cuisine, mettre les tomates, l’ail et le gingembre, ainsi que la moitié des oignons. Mixer jusqu’à obtenir un pâte homogène.
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  4. Faire chauffer le ghee ou l’huile dans un faitout.
  5. Quand la matière grasse est bien chaude, y faire revenir le reste de l’oignon, la cardamome, la cannelle les clous de girofle et les feuilles de curry.
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  6. Quand l’oignon est bien doré, incorporer la pâte à base de tomates et laisser cuire 5 minutes.
  7. Assaisonner et ajouter le poulet et le yaourt. Bien mélanger.
  8. Laisser mijoter à couvert pendant 50 minutes, jusqu’à ce que l’huile ressorte de la sauce. Comme tous les curry, remuer de temps à autre et bien faire attention à ne pas le laisser attacher.
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  9. Si la sauce est trop liquide, laisser cuire quelques minutes à découvert.
  10. Servir avec un riz blanc ou aux épices et un chou du Punjab par exemple

La recette est issue de l’excellent livre intitulé Inde : Saveurs du bout du monde
, une très bonne collection dont j’ai acquis également les versions thaïlandaise, chinoise et italienne.

La soupe aux crevettes à la citronnelle

J’avais un peu de bouillon de poulet et des crevettes au réfrigérateur, c’était l’occasion rêvée de se faire un petite soupe de nouilles au crevettes. J’ai improvisé la recette sur le pouce et voici le résultat. C’était très doux et allait vraiment parfaitement avec le goût subtil des crevettes et de la citronnelle.

Ingrédients :

  • 400 g de nouilles
  • 1 l de bouillon de poulet
  • 200 g de crevettes cuites
  • 3 tiges de citronnelle
  • 1 gousse d’ail
  • 3 c à s de sauce poisson
  • 1/2 chou chinois
  • 2 anis étoilées
  • 1 c à s d’huile d’arachide
  1. Faire cuire les nouilles dans de l’eau salée, juste un peu en dessous du temps indiqué par le fabricant (il va falloir les rajouter dans la soupe et elles vont recuire un peu).
  2. Faire chauffer l’huile dans une cocotte. Y faire revenir l’ail 30 secondes.
  3. Ajouter les crevettes, l’anis étoilé et la citronnelle épluchée. Laisser cuire 2 minutes.
  4. Émincer finement le chou et l’ajouter aux crevettes.
  5. Mouiller avec le bouillon et porter à frémissement.
  6. Quand les nouilles sont cuites les mélanger au bouillon et assaisonner avec la sauce poisson.
  7. Servir dans des bol et parsemer de coriandre fraîche.