Archives mensuelles : mai 2010

Le lapin à la niçoise

Je continue dans la vague de la sauvegarde des recettes familiales avec un grand classique de nos vacances dans le sud, le lapin à la niçoise. Comme il se doit, c’est une recette méditerranéenne avec plein de bons légumes goûteux. Donc à réaliser de préférence quand ils sont bien mûrs, pas au milieu de l’hiver quoi.

Ingrédients :

  • 1 lapin de 1.5 à 2 kilos
  • 15cl d’huile d’olive
  • 1 gros oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 6 tomates
  • 3 courgettes
  • 1 aubergine
  • 100 g d’olives noires
  • thym et romarin (si vous avez ce dernier sous la main)
  • sel, poivre
  1. Découper le lapin en morceaux.
  2. Éplucher les légumes. Peler, épépiner et concasser grossièrement les tomates.Couper les courgette en gros dés et l’aubergine en demies rondelles assez épaisses.
  3. Faire revenir et dorer le lapin dans une cocotte allant au four avec la moitié de l’huile d’olive.
  4. Assaisonner de sel et de poivre.
  5. Ajouter l’oignon finement haché, le thym et le romarin et laisser suer le tout pendant 5 minutes à feu moyen.
  6. Ajouter les tomates concassées et les gousses d’ail écrasées.
  7. Pendant ce temps, faire dorer courgettes et aubergines dans une poêle avec le reste de l’huile d’olive.
  8. Les ajouter dans la cocotte, bien remuer, couvrir.
  9. Mettre la cocotte à four moyen pendant 40 minutes, jusqu’à ce que le lapin soit cuit
  10. 10 minutes avant de servir rajouter les olives.

C’est typiquement le genre de plat que l’on peut préparer la veille et qui n’en sera que meilleur. Il faut simplement veiller à ne pas avoir une purée de légumes qu’on ne pourra pas distinguer. Donc ne le laissez pas trop cuire quand même.

Lapin à la nicoise 04

Normalement, pas besoin d’accompagnement, il y a plein de légumes, mais si vraiment vous voulez servir quelque chose à côté, des pâtes (type nouilles ou tagliatelles) feront parfaitement l’affaire.

Lapin à la nicoise 01

Une carte son pour la MAO qui fonctionne sous Linux ?

J’en avais marre de devoir booter mon gros ordi pour gratouiller et m’enregistrer vite fait avec ma guitare sur un playback ou en faisant une petite rythmique. Le matos Line6 est super, mais c’est limité à une utilisation MAO sous Windows. Sous Linux, point de salut pour l’enregistrement. Ça ne fonctionne pas, même avec les drivers libres.

A ce propos, il y a un petit sondage sur ce site pour savoir quelle utilisation vous souhaiteriez voir implémentée dans le driver libre à l’avenir (et peut être faire pression sur Line6, mais ça je n’y crois guère, ils sont inflexibles sur ce point). Alors répondez, ça ne prends que quelques secondes.

Donc, tout ça pour dire qu’il me fallait une interface audio différente de mon UX1 pour faire de la MAO sous Linux.

Les conditions était au nombre de 3 : adaptée à la guitare, utilisable sous Linux et pas chère (moins de 50 euros). Je ne me suis pas facilité les choses avec le critère du prix, c’est vrai.

Après quelques recherches, notamment sur le site de référence de la MAO sous Linux LinuxMAO.org, je me suis décidé pour l’interface guitarface II de miditech.

Elle correspond parfaitement à mes critères :

  • elle est spécialement conçue avec les guitaristes en tête (entrées jack 6.35 mm)
  • elle est USB class compliant, et donc ça doit marcher sans souci
  • elle n’est pas chère du tout !! 44 euros chez Thomann.

En plus, le package (car oui pour le prix il y a d’autres choses dans le carton) comprend Samplitude SE et Amplitube SE, pour Windows évidemment.

Les spécifications de la bête :

« Class Compliant » USB Audio Interface, (Windows no drivers necessary)
16 Bit/ 48 kHz resolution LINE stereo interface
2 HI-Z instrument preamps
2 MIC preamps with 48V phantom power, Signal and peak indicator LEDs
Adjustable stereo LINE output
Full duplex with compatible recording software
USB powered
Incl. Magix Samplitude SE and IK Multimedia Amplitube 2 Duo,
ASIO Driver available as Download

Point positif au déballage, elle est minuscule, ça tombe bien je n’ai pas des masses de place. Elle est bien finie, elle ne fait pas plastoc cheap, il y a du poids dans la main.

Point négatif : les (tous petits) potentiomètres pour régler les niveaux d’entrée et de sortie sont sur la face arrière. Pas pratique ni ergonomique. Mais comme elle est petite, ça se fait quand même facilement.

Pour l’instant très content. Par contre, la MAO sous Linux, c’est pas de la tarte …

A suivre.

Le poulet aux olives et au vin blanc

J’avais un reste de tocay pinot gris et une envie d’olives desquels est née cette recette. En fait, c’est un plat de ce type que je mange souvent dans la région de mes parents, et j’en garde un bon souvenir. Je voulais donc le tenter à la maison et autant vous le dire tout de suite, c’est très très bon.

Ingrédients :

  • 4 cuisses et 4 hauts de cuisse de poulet (label rouge minimum)
  • 170 grammes d’olives vertes
  • 5 carottes
  • 3 échalotes
  • 30 cl de vin blanc
  • 1 litre de bouillon de poulet
  • 1 c à s d’huile d’olive
  • un bouquet garni
  • sel et poivre
  1. Faire revenir le poulet dans l’huile d’olive et dans une cocotte jusqu’à ce qu’il soit doré. Réserver
  2. Faire revenir les échalotes grossièrement hachées et les carottes pendant 10 minutes. Saler légèrement.
  3. Remettre le poulet dans la cocotte, avec le vin et le bouillon, pour mouiller à hauteur.
  4. Ajouter le bouquet garni et rectifier l’assaisonnement. Laisser mijoter à feu doux
  5. Au bout de 45 minutes, incorporer les olives.
  6. Laisser cuire jusqu’à ce que les carottes soient cuites (le vin blanc ralentit leur attendrissement).
  7. Servir avec du riz ou des pâtes et un légume vert, type haricot pour la bonne conscience.

poulet aux olives

Bon appétit.

[Concours] Des livres et des médiators à gagner sur le blog qui gratte

Juste un petit billet rapide pour vous signaler que sur l’autre blog que je co rédige avec netgui, le blog qui gratte, nous avons en ce moment et jusqu’au 31/05/2010 à minuit, un concours doté de 3 livres et de médiators à gagner.

Mais pas n’importe quel livre, puisqu’il s’agit de Rock n Roll Princesses, un magnifique livre de photos de guitares et de pinup post punk, et dont la préface a été rédigée par Axel Bauer. Pour l’avoir reçu en avant première, je peux vous assurer que les photos sont vraiment réussies. De très belles guitares ont été utilisées, et les jeunes filles ne sont pas en reste.

Pour participer, c’est très simple, il suffit de répondre aux 5 questions posées sur le blog via un formulaire en ligne, plus la question subsidiaire et de laisser un commentaire à la suite du billet. Rien de très compliqué, même si vous n’êtes pas guitariste, en 5 minutes et avec Wikipedia pour la majorité des cas, vous devriez pouvoir trouver ces réponses.

Les personnes qui auront les bonnes réponses seront départagées par la question subsidiaire et éventuellement par un tirage au sort s’il y a encore des ex aequo.

Voici quelques petites photos pour vous mettre l’eau à la bouche, en tout bien tout honneur bien sûr.

Bonne chance à tous.

Une mise à jour mineure de l’index des recettes


J’ai fait une petite amélioration de l’index des recettes (qui reprend toutes les recettes publiées sur ce blog classées par type).
Désormais, vous avez accès directement aux différentes catégories depuis le haut de la page d’index (et ci-dessous également) :

PETIT DEJEUNER

APERITIF

ENTREE

PLAT PRINCIPAL

ACCOMPAGNEMENT

PASTA ET NOUILLES

ASIATIQUE

DESSERT

J’en ai profité pour ajouter deux nouvelles catégories, PASTA ET NOUILLES, ainsi que ASIATIQUE.

N’hésitez plus à l’utiliser, c’est vraiment pratique.

Côté technique, ce petit « miracle » est possible grâce aux ancres, qui sont en fait des liens à l’intérieur d’une page.
Ça fait un truc de plus que je saurais faire désormais sans passer par une interface graphique. De toute façon, WordPress (en tous les cas TinyMCE advanced) ne m’a pas paru super clair et au point là dessus.

Si ça vous intéresse, tout ce que vous voulez savoir sur les ancres est fort bien expliqué sur ce billet du Journal du Blog.

Changer le mot de passe du trousseau de clé avec Ubuntu Slim

J’avais fait un billet il y a quelques mois, sur la façon de faire taire cette demande de mot de passe qui revenais tous les démarrages du système. Ce tutoriel reste valable pour Lucid Lynx 10.04, mais comme j’ai fait une installation de la version slim, expurgée de pas mal de logiciels, je n’avais plus accès à une interface graphique pour gérer ça.

Donc après une petite recherche, je suis resté un peu la patte en l’air, je n’ai pas trouvé le logiciel qui lance le gestionnaire du trousseau de clés. Alors je me suis dit que le plus simple c’est de regarder sur mes autres installations d’Ubuntu. Je suis donc allé regarder le nom du logiciel dans le menu général « Mots de passe et clés de chiffrement », dans la catégorie Accessoires.

Donc on fait un clic droit sur le menu, Éditer les menus et on va dans les propriétés de l’entrée qui nous intéresse, dans notre cas, Mots de passe et clés de chiffrement dans le menu Accessoires.

Là on voit que c’est la commande seahorse qui déclenche le lancement de l’interface. C’est donc ce paquet qu’il faut installer. Pour ça un petit coup de apt-get ou on passe par Synaptic. Et le tour est joué.

Un gâteau au chocolat classique

Voici une recette de gâteau au chocolat tout ce qu’il y a de plus simple et classique. Rien de sorcier, juste un gâteau à faire rapidement pour se faire plaisir quand on a une envie subite de chocolat.

Ingrédients :

  • 150 g de chocolat
  • 125 g de farine
  • 75 g de beurre
  • 3 œufs
  • 125 g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé ou de l’extrait de vanille
  • 1 sachet de levure
  1. Faire préchauffer le four à 180 °
  2. Faire fondre le chocolat (de préférence au bain marie dans un saladier) et une fois fondu y ajouter petit à petit le beurre jusqu’à ce que que le mélange soit lisse et brillant. Laisser tiédir.
  3. Battre ensemble les sucres et les œufs entiers, jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.
  4. Quand la sauce au chocolat est tiède, y ajouter le mélange œufs et sucres et mélanger intimement.
  5. Ajouter alors petit à petit la farine, la levure et le sel que vous aurez préalablement mélangés. Le mélange doit encore une fois être lisse et sans grumeau.
  6. Mettre la pâte dans un moule.
  7. Enfourner pour 25 minutes. Surveiller à partir de 20 minutes si vous l’aimez un peu coulant au centre.

A déguster pour le quatre heures, c’est le régal des petits et des grands.

Les pâtes alla matriciana

Voici une de mes recettes de pâtes favorites. Je la pratique depuis un bon bout de temps maintenant, c’est une des premières que j’ai fait à répétition. Dans l’absolu, c’est très simple, il s’agit d’une sauce tomate avec des lardons. Mais on peut lui ajouter plein de petits twists pour la changer finement, comme ça pas de risque de se lasser.

Ingrédients :

  • 2 oignons
  • 200 g de lardons
  • 1 boite de tomates entières au jus
  • 1 c à s d’huile d’olives
  • 1 c à s de concentré de tomate
  • 1 c à s de sucre
  • 1 feuille de laurier
  • 3 branches de thym
  • sel, poivre
  1. Éplucher et hacher ou émincer l’oignon.
  2. Faire revenir dans un peu d’huile d’olives les lardons, jusqu’à ce qu’ils dorent.
  3. Ajouter les oignons et faire cuire jusqu’à ce qu’il soient tendres.
  4. Ajouter la tomate coupée en dés et le reste des condiments.
  5. Laisser mijoter une bonne demie heure, pour que la sauce réduise.
  6. Faire cuire vos pâtes al dente et mélanger avec la sauce (de laquelle vous aurez retirée thym et laurier).
  7. Servir immédiatement avec du parmesan fraichement râpé.

spaghetti matriciana
Au rayon des modifications on peut noter : mélanger lardon natures et fumés, changer les herbes de la sauce (persil, sauge, laurier, thym, basilic, …), ajouter de l’ail, utiliser des tomates fraiches en saison, juste avant de servir mélanger des petits morceaux de fromage (mozzarella ou encore mieux du chèvre). Après, le tout est de conserver l’idée de base tomate + lardons.
A vos casseroles.

Installation d’Ubuntu Lucid Lynx version slim sur mon Eeepc 701

Comme l’a souligné Hug dans les commentaires du billet sur l’installation de Lucid sur mon nouveau Revo, EB4 se fait vraiment trop attendre et mon eeepc piaffe d’impatience de gouter à de la nouveauté. Comme la dernière version d’Ubuntu vient de sortir en version finale et que j’ai découvert hier une variante expurgée de tous les logiciels, je me suis dit que ce serait parfait pour mon petit eeepc 701 qui a un petit disque dur et qui ne me sert qu’à surfer, réviser mon espagnol, écouter de la musique et regarder des vidéos. Rien de très lourd en somme.

Donc comme je le disais, j’ai découvert hier via DLFP, une version d’Ubuntu 10.04 nommé Ubuntu Slim ou µbuntu, rapport au fait qu’elle ne contient que les logiciels les plus indispensables à faire tourner le système. D’ailleurs, le menu des programmes est vide quand on le teste en live cd, chose que j’ai faite hier soir. Et tout fonctionnait parfaitement sur l’eeepc : wifi, luminosité, son, volume. Bref, une incitation à aller plus loin.

Ni une ni deux, ce matin, j’ai inséré ma clé usb (faite avec Unetbootin comme d’habitude) une nouvelle fois, mais pour l’installer en dur. Et finalement, j’ai gardé un swap de 200 Mo qui était préexistant, j’ai eu la flemme de passer par le partitionnement manuel et de tout virer, comme sur le Revo. Du coup, je peux mettre mon ordi en hibernation (pas testé encore).

Là où ça devient bon, c’est que l’installation en elle même n’a duré en tout et pour tout que 10 minutes, alors que d’habitude c’est beaucoup plus long que ça sur cette micro machine.

Au redémarrage, tout se passe bien. J’active le wifi avec la touche de fonction idoine, je me connecte à mon réseau sécurisé WPA et c’est parti.
Je mets à jour les fichiers de langue (il me l’a demandé lui même) pour tout retrouver en français. Parfait
Je lance synaptic et j’installe mes paquets favoris : Firefox, Pidgin, Flash, Exaile, VLC, Wine, Gnome-do, Guake.
Je remets les boutons de fermeture, minimiser et maximiser à droite d’un coup de ligne de commande :

gconftool-2 --set /apps/metacity/general/button_layout --type string :minimize,maximize,close

Une fois que c’est fait, je télécharge Anki sur le site du projet au format deb et je l’installe, j’ajoute le PPA de Chromium et je suis bon. En tout, ça m’a pris moins d’une heure.
J’effectue quelques dernières petites modifications, je vire quelques services au démarrage qui ne me servent pas (aide visuelle, login sound, vérification des drivers et des MAJ) et j’en rajoute d’autres (Guake et Gnome-do). Je paramètre aussi un login automatique lors du lancement de la session.

Au final, sur ma partition / de 3.6 Go, il me reste un peu plus de 1 Go de libre. Très bon score.
Le démarrage est assez rapide,   une minute environ, soit au moins 30 secondes de mieux qu’avant, le système est réactif, tout fonctionne. C’est vraiment tout ce que je demande à un OS sur ce PC. Tant pis pour EB4, je le testerai en live USB.