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Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Windows

Comme je vous le disais il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en me payant (et en faisant un don) une Framakey Ubuntu-FR Remix. Voici le moment de faire un petit bilan de cette clé.

J’adore le look de cette clé, le côté black & white et surtout son look de pilule. Un bonne dose de vaccination par les logiciels libres. En plus, elle est beaucoup plus compacte que ce à quoi je m’attendais après avoir vu les photos sur le Net. Elle mesure 5 cm de long et 18 mm de large. C’est plus épais qu’une clé USB classique, mais ça reste tout à fait transportable dans une poche. Et pour l’instant pas de problème de branchement sur les ports usb ou les hubs utilisés.

D’abord, je vais aborder le côté Windows / Applications portables. La partie live USB Ubuntu fera l’objet d’un autre billet.

J’ai testé la clé avec 3 PC différents. Mon portable de boulot qui possède un CPU dual core à 1.6 Ghz et 1 Go et demi de RAM et tourne sous XP pro SP3, mon portable perso qui est un vieux coucou sous Windows XP SP3 avec 512 Mo de RAM et ma tour récente avec un Core 2 Duo 2.6 Ghz et 2 Go de RAM sous XP SP3 aussi.

Une fois la clé installée par Windows, le lancement de l’interface Framakey met environ 1 minute. Plus si vous avez un pare feu très tatillon comme le mien.

L’interface est jolie, à base d’onglets  qui représentent les « univers » des programmes installés : internet, travailler, jouer, multimédia, outils et contenu.

Le lancement des applications légères (notepad+++, windirstat) se fait en 2 ou 3 secondes.
Pour certaines ça peut être plus long (VLC 30 secondes, Ooo Writer une fois enregistré et lancé 2 fois 15 secondes, Sunbird 30 secondes), mais dans l’ensemble ça va.
En plus, il faut se dire que ça va varier d’un PC à l’autre en fonction de son CPU, sa mémoire, …

Il y a certaines choses vraiment bien pensées comme les boutons en bas à droite qui permettent de revenir au bureau Windows, d’ouvrir le poste de travail. Sur la gauche, on a accès aux dossiers personnels de la clé. C’est dommage que leur ouverture se fasse avec l’explorateur Windows. Ça aurait été bien d’avoir un explorateur intégré à la clé. En plus, l’explorateur Windows, c’est vraiment le pire du pire, on ne peut rien faire avec ce truc …

Sympa également, les effets visuels lors d’un changement d’onglet.

Le changement ou l’ajout d’une application doit se faire via une application Synapps qui n’a pas fonctionné sur mon portable au boulot. Le proxy est en cause, car une connexion à internet est apparemment obligatoire dès le lancement. Je n’ai pas su comment paramétrer ce comportement et résoudre le problème.
Une fois lancée sur un ordinateur qui n’a pas ce genre de limitation, on se rend compte que Synapps est un menu d’installation / désinstallation d’applications sur la clé, à la synaptic ou plutôt comme le menu ajouter / supprimer des programmes d’Ubuntu. On coche et on décoche les appli que l’on veut sur sa clé et on appuie sur le bouton Appliquer et le reste se fait tout seul. Super pratique !!!

Par contre, l’interface de la Framakey ne se met pas à jour seule, il faut lancer un deuxième outil, appelé « Interface Framakey », et qui est en fait Framakiosktune. Ce logiciel permet de changer les chemins vers les exécutables, les onglets, les icônes … afin de rajouter ou modifier les logiciels dans l’interface Framakey. Ça me rappelle un peu le menu de configuration d’Openbox pour ceux qui connaissent.
Bon c’est un de mes gros regrets, c’est qu’on ne peut pas customiser facilement l’interface. Il faut faire ça à la mimine. Pas que ça me dérange personnellement, mais pour un utilisateur plus classique, c’est pas très user friendly.

En plus, mon premier essai n’a pas été une réussite puisque j’ai du péter quelque chose en essayant de changer les icônes des onglets car le logiciel ne se lance plus …

Enfin, ça manque d’une documentation présentant les logiciels et surtout comment faire vivre sa clé : ajouter des logiciels, les insérer dans le lanceur, modifier des paramètres lors de l’insertion de la clé, …

Au final, je suis content de la clé mais l’interface, si elle est jolie, n’est pas assez pratique et rapide à mon gout. Je trouve plus facile et rapide de se servir du lanceur classique Asuite qui est fourni également. On perd des fonctionnalités et c’est moins beau, mais on gagne en praticité et en vitesse.

Pour Noël, faites un cadeau au libre

Moi qui suis d’habitude plutôt du genre près de mes sous, mais j’ai eu brusquement envie récemment de donner un peu d’argent à une cause libriste.

Après tout ce n’est que justice, puisque tous les jours, j’utilise un système d’exploitation libre (GNU/Linux), un navigateur libre (Firefox) et ses extensions, et encore bien d’autres logiciels (VLC, Audacity, Phatch, …).

L’occasion s’est présentée car j’ai lu ce billet du framablog, présentant leur nouvelle boutique commune avec Ubuntu-FRenventelibre.org.

Donc, ni une ni deux, j’ai fait un bon geste et je me suis fait plaisir en achetant une Framakey Ubuntu-fr Remix, un T-shirt Framasoft et j’en ai profité pour faire un don de quelques euros à Framasoft. Dommage, il n’y avait plus de mugs disponibles sinon, j’en prenais aussi.

Bref ces quelques dizaines d’euros sont bien dépensées, ça me fait plaisir d’aider une association qui m’a à de nombreuses reprises été utile et qui milite en ₣rance pour le logiciel libre. En plus, je bavais depuis un moment de la clé Ubuntu-FR Remix, les promesses sont alléchantes, j’ai hâte de tester ça.

framakey ubuntu remix

Je vous engage à faire de même, chacun à son niveau on peut soutenir la cause, ou tout simplement se faire plaisir ou les deux à la fois. Et vous pouvez bien sûr choisir un autre projet.

La prochaine étape sera de faire des dons aux développeurs des principales extensions Firefox que j’utilise.

Un script pour trouver directement des sous titres en VO pour vos films et séries

Voici un truc qui va me faire gagner des heures. Comme je récupère pas mal de séries Us en VO, j’ai quand même besoin un minimum de sous titre (je ne suis pas totalement bilingue et un peu fainéant sur les bords), de préférence en VO également.

Comme je ne suis pas le seul sous Linux à avoir ce type de préoccupation, une personne attentionnée a eu la bonne idée de fabriquer un logiciel génial appelé Periscope. D’un simple clic droit sur un ou plusieurs fichiers vidéo, il va aller interroger plusieurs sites / bases de données de sous titre pour vérifier si elle ne comprendraient pas celui qui correspond à ce(s) fichiers.

La où c’est très fort c’est que :

  1. ça se base sur le nom exact du fichier, donc on est sûr que le sous titre est calé puisqu’il a été fait pour ce fichier
  2. ça rapatrie directement le sous titre dans le même dossier que le fichier vidéo.
  3. comme les deux sont nommés de la même manière tout se range nickel dans le dossier
  4. le script prévient s’il trouve ou non via une info bullescript sous titre subtitle

Petite démonstration en image.

On clique droit sur le(s) fichier(s) vidéo. On choisit la ligne « Find subtitles for this vidéo ».script sous titre subtitleOn attend et s’il trouve quelque chose, le dossier se met à jour tout seul et ça donne ça.script sous titre subtitle

Pour l’installer, ce n’est pas compliqué.

D’abord on installe les dépendances suivantes dans un terminal si on ne les a pas :

sudo apt-get install python-nautilus python-notify

Ensuite on télécharge les 2 paquets .deb (qui se trouvent sur la droite du site dans les featured downloads), on les installe et on redémarre Nautilus en tapant dans la console :

killall nautilus && nautilus

J’ai utilisé Nautilus, mais je pense qu’en bidouillant pour ceux qui s’y connaissent, on doit pouvoir l’intégrer à un autre gestionnaire de fichiers.

Les sites de sous titre qui sont supportés aujourd’hui par le logiciel sont :

Via webupd8

Télécharger des mp3 sur Amazon, avec Ubuntu c’est facile

amazon-frLa semaine dernière, ma tendre moitié a voulu récupérer en mp3 un messe en Sol de Shubert, disponible sur Amazon.

Ni une ni deux, on se connecte sur le site, et on ajoute les pistes au panier. Ah, oui, mais il faut installer un logiciel qui va gérer le téléchargement des dites pistes. Zut, il va falloir passer par Wine, ça va être casse-c*****. On clique par acquis de conscience et la surprise, le logiciel est disponible pour linux, dans 4 versions différentes, donc celle qui m’intéresse, Ubuntu au format .deb (pour la version 8.10 mais l’installation a parfaitement fonctionné avec ma 9.04).

amazon mp3 downloader

Une fois l’installation terminée,on la retrouve dans Applications > Internet et j’ai pu télécharger sans aucun souci les chansons commandées (à 0.99 € chacune d’ailleurs).

Donc, je tenais à remercier Amazon de penser à tous ses clients, même la petite minorité qui a décidé de se passer de Billou ou de Steve.

Supprimer la demande de mot de passe du trousseau dans Ubuntu 9.04 Jaunty

trousseauJ’ai déjà fait un billet sur cet énervant problème de demande de mot de passe au démarrage (notamment avec Gnome-Do chez moi), mais avec la dernière version d’Ubuntu, Jaunty Jackalope, ça ne fonctionne plus de la même manière.

Pour se débarrasser de cette demande, il faut aller dans Applications > Accessoires > Mots de passe et Clés de Chiffrement

Cliquer sur l’onglet Mots de passe

trousseau jaunty

Cliquer droit sur la ligne qui se trouve dans cet onglet. Chez moi elle s’appelle « Mots de passe : Login »
A l’invite, saisir l’ancien mot de passe et laisser le nouveau vide.

trousseau jaunty

Valider le message vous prévenant que le mot de passe est faible (c’est un euphémisme …).
Et voilà, plus de demande de mot de passe du trousseau au prochain démarrage.

Le plus simple (et pas du tout sûr, j’en suis conscient), c’est lors de la première demande de mot de passe du trousseau, de tout laisser vide et valider en l’état.

Test des trois versions de Eeebuntu 3.0

eeebuntu 3.0Décidément en ce moment je teste quelques distributions. Après Elive E17, c’est au tour de Eeebuntu 3.0. Encore une base de debian et même d’Ubuntu cette fois, puisque cette distro est basée sur la version 9.04 d’Ubuntu, Jaunty Jackalope. C’est cette dernière que j’utilise sur mon PC principal et mon portable. Comme je l’aime bien, j’ai voulu attendre le portage vers Eeebuntu pour changer et avoir mon eeepc 701 sous jaunteeebuntu également.

Jusque là, c’est la version 2.0 base qui est installée sur mon Eeepc et j’en suis très content. Mais bon, on est geek ou on ne l’est pas, je voulais la dernière version, donc en avant les tests.

TÉLÉCHARGEMENT ET LIVE USB

Vous pouvez télécharger les images iso des trois version d’Eeebuntu 3.0 sur le site officiel. Au choix, via des serveurs web ou par torrent. C’est la solution que j’ai retenue et c’est allé très vite, donc n’hésitez pas à passer par bittorrent, ça soulagera la bande passante du site. Et n’oubliez pas de laisser votre client ouvert pour partager !!!

Il y a donc trois versions à télécharger :

  • La standard edition, qui contient tout ce qu’il faut, avec interface GNOME et compiz activé par défaut.
  • La NBR qui a comme interface le Netbook Remix.
  • La base, qui ne contient que l’essentiel, à utiliser si vous avez des problèmes d’espace disque, donc idéal pour mon 701. En plus vous pouvez la personnaliser plus facilement puisqu’elle contient très peu d’éléments.

J’avais un peu de temps et j’étais curieux donc j’ai testé les trois, plus ou moins longtemps.

Encore une fois, c’est Unetbootin qui m’a servi à mettre sur clé USB les iso.

Petit point préliminaire, lors de mes trois tests, les spécificités de mon netbook ont été toujours détectées, que ce soit les touches de fonctions, le wifi, que la résolution. De ce point de vue, c’est un sans faute.

VERSION NBR

Ce test là n’a pas duré longtemps, l’interface NBR est presque inutilisable sur mon 701. C’est bizarre, car il n’y a que l’interface qui lague à mort. Quand je lance les applications, il n’y a pas de problème, elles tournent très bien.

Donc, lassé de voir mon pointeur ne pas bouger synchro avec ce que mes doigts lui demandaient, le test a tourné court.

C’était mon premier test de NBR, c’est dommage car l’idée est sympathique. Cependant, au même titre que l’interface Easy de Xandros, qui m’avait rapidement frustré, ce genre de surcouche n’est d’aucune utilité pour moi qui préfère utiliser des raccourcis perso et gnome-do.

Si j’ai l’occasion, je retesterai avec une autre distro.

VERSION STANDARD

Alors là, j’ai pu admirer le design classe du menu de boot. Je trouvais la version 2.0 déjà pas mal, là c’est encore mieux. Il faut aimer les thèmes sombres, mais c’est vraiment sympa.

Une fois démarré, on a à peu de chose près, la même organisation que sur la version 2.0, sauf qu’il y a un dock en bas, à la place d’un panneau (en même temps, je ne suis pas sûr qu’il n’était pas là dans la version standard 2.0 car je ne l’ai jamais testée. Je me base sur ce que je connais donc la version base 2.0). C’est pratique un dock, mais je n’ai pas trop l’habitude d’en utiliser un (encore une fois j’adore mon clavier et gnome-do). Celui là est plutôt spartiate par rapport à ce que j’ai pu voir à droite à gauche et même par rapport au Docky de gnome-do. Le sélecteur de fenêtre qui est intégré n’est pas des plus pratiques, non plus. Donc bof bof le dock.

Côté application, c’est la profusion, avec Firefox, Thunderbird, Skype, Pidgin, Amsn, Ooo, Banshee, Vlc, et ce ne sont que celles présentes sur le dock. Il y en a bien sûr des tas d’autres.

C’est au moment de tester Firefox que je me suis rendu compte d’un truc bizarre. Je n’ai aucune icône là où se trouve d’habitude l’horloge, le gestionnaire de batterie, le network-manager, … Et en passant le pointeur au dessus de cette zone, je me  suis rendu compte qu’en fait tout était bien lancé, mais aucune icône n’apparait. Il a donc fallu que je tâtonne un moment avant de pouvoir faire apparaitre mon réseau wifi. Ça c’est vraiment pas terrible. Je ne sais pas si c’est dû à compiz (qui est installé et lancé par défaut), mais c’est très gênant.

Bref, une fois connecté (sans aucun problème) à mon réseau sécurisé, j’ai pu surfer de manière tout à fait classique. J’ai ajouté des extensions à Firefox. Par contre, contrairement à Elive, aucun codec n’est installé et flash non plus. Comme Ubuntu en somme. Pas grave, mais pour une utilisation immédiate, ce n’est pas l’idéal. Et comme c’est quand même destiné à des netbooks, je trouverais ça normal de les trouver installés par défaut. Passons.

Compiz est donc installé. C’est assez agréable à utiliser sur le petit écran du 701. Ce que je préfère, c’est l’Exposé like et le ring switcher. C’est quand même plus joli pour passer en revue ses applications et fenêtres ouvertes. Je n’ai pas regardé si l’utilitaire de configuration était installé. C’est là aussi très pratique pour customiser son installation.

Les notifications, qui ont fait couler pas mal d’encre lors de leur mise en place (et que je trouve très pratiques et bien intégrées), sont parfaitement adaptées au format de mon écran.

Une chose que je n’ai pas retrouvée par rapport à la version antérieure, c’est la possibilité d’escamoter à la demande le panel du haut. Et sur un 701, c’est quelque chose que je fais quotidiennement. Bon encore une fois, ça se trouve dans les propriétés, mais par défaut c’est plus pratique. C’est peut être aussi dû au bug d’affichage.

Donc dans l’ensemble, cette nouvelle version est très agréable à utiliser, hormis quelques bugs un peu gênants. Si ça se trouve, c’est dû au fait que ça tourne et live et sur une installation en dur, je ne les aurais pas. A voir.

VERSION BASE

Et bien à peu près pareil que la version standard mais sans les bugs, sans le dock, sans compiz et sans les tonnes d’application. Juste le nécessaire quoi.

Tout a fonctionné comme sur des roulettes, je ne vais pas pas recommencer mon laïus sur le wifi et le surf, les applications, …

LAQUELLE CHOISIR ?

Au final, et pour mon usage personnel, c’est la version base que je vais installer encore une fois. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec les bugs et que je veux n’installer que les softs que je préfère et pas passer du temps à désinstaller une flopée de logiciels qui me sont inutiles.

En revanche, si j’avais un netbook plus vitaminé et surtout plus d’espace disque, je pense que ce serait la version standard qui trouverait sa place sur le PC.

Tout est une question de goût, à vous d’essayer, c’est tellement facile de se faire une clé USB bootable et de tester une distribution pour se faire une idée. C’est ça qui est bien aussi avec linux.

Mac4Lin 1.0 est sorti, votre linux va ressembler à un Mac

J’avais déjà parlé de Mac4Lin dans un précédent billet. C’est un script qui permet de faire ressembler votre Ubuntu à Mac OS X (je ne sais pas si ça marche sur d’autres Linux, mais pourquoi ça ne marcherait pas ?).

Peng vient d’annoncer sur son blog la disponibilité de la version finale 1.0. Pour plus de copies d’écran, rendez vous sur le billet de l’annonce officielle du développeur, infra_red_dude.

Il y a plein de nouveautés par rapport à la dernière version, je vous laisse les consulter.

Il y a aussi malheureusement encore quelques bugs, dont notamment l’impossibilité de supprimer les fichiers automatiquement les fichiers installés. Mais ce ne sont que des thèmes, des fonds d’écran, etc, donc ce n’est pas bien difficile de les supprimer.

Vous pouvez télécharger les fichiers sur la page du projet sur Sourceforge.

Concaténer des fichier splittés en ligne de commande sous Linux

terminalParfois sur les newsgroups, on tombe sur des fichiers qui ont été splittés et pas seulement compressés. Sous Windows, je connaissais HJsplit pour se charger facilement du travail de concaténation de ces fichiers, mais sous Linux, aucune idée.

J’ai bien entendu cherché d’abord un utilitaire avec une interface graphique et je suis tombé sur un vieux logiciel plus maintenu pour linux, Xtremsplit. Le comble c’est qu’ils conseillent d’utiliser la version windows avec wine. Donc je passe mon chemin.

Et puis, au détour d’une entrée dans le planet francophone d’Ubuntu, je suis tombé là-dessus.

COMMENT REMETTRE ENSEMBLE TOUS CES MORCEAUX ?

En fait c’est très simple, une seule ligne de commande dans un terminal va faire le job.
Nos fichiers se présentent sous la forme suivante :

nom_du_fichier.avi.001
nom_du_fichier.avi.002
nom_du_fichier.avi.003
nom_du_fichier.avi.004

J’ai pris l’exemple de fichiers .avi, car, ne nous voilons pas la face, c’est ce qu’on rencontre souvent.

Donc voici comment faire :

  1. On ouvre un terminal
  2. On se place dans le dossier contenant nos fichiers, si ce n’est pas déjà fait, par exemple le dossier DL de notre home
  3. cd /home/agatzebluz/DL

  4. On tape la commande suivante :
  5. cat nom_du_fichier.avi.* > nom_du_fichier_concaténé.avi

    L’étoile est un joker permettant de prendre en compte tous les fichiers qui commencent par « nom_du_fichier.avi. », donc tous nos fichiers splittés. Quant à « nom_du_fichier_concaténé.avi » c’est le nom que vous choisissez pour votre fichier de sortie.

  6. Et on attend qu’il fasse le travail. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Elle est pas belle la vie avec la ligne de commande ? 🙂

Installation de la dernière version de Tuxguitar sur Ubuntu

tuxguitarSi comme moi avant, vous utilisez la version des dépôts Ubuntu de Tuxguitar pour lire vos tablatures au format Guitarpro, il est possible que vous rencontriez quelques désagréments. Sur ma machine par exemple, ce sont des problèmes d’impression.  Or, il existe une version de Tuxguitar plus souvent mise à jour et qui corrige certain de ces bugs de manière plus rapide, c’est la version rzr ou snapshot. Et même si vous n’avez pas de problème, c’est toujours sympa d’avoir la version la plus à jour.
Pour l’installer, il faut ajouter de nouvelles lignes à votre fichier de sources et installer la version rzr de Tuxguitar, maintenue par Philippe Coval.

Tout d’abord, ajoutez le PPA de Philippe dans votre sources.list. Pour cela, tapez dans un terminal :

sudo gedit /etc/apt/sources.list

Ajoutez ensuite les lignes ci-dessous à la fin du fichier qui s’ouvre (je suis sous Jaunty, mais il y a des versions de ces adresses de Dapper Drake à Karmic Koala, à vous d’adapter en fonction de votre version, vous pourrez trouver sur le site du PPA).

deb http://ppa.launchpad.net/rzr/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/rzr/ppa/ubuntu jaunty main

Enregistrez et fermez le fichier. Puis, mettez à jour la liste des paquets. Toujours dans un terminal :

sudo apt-get update

Vous allez certainement rencontrer un message d’erreur qui vous dit que ce PPA n’est pas de confiance car vous n’avez pas de clé d’authentification associée. Pas de panique, car ça n’empêche pas d’installer des logiciels depuis ce PPA et en plus vous pouvez facilement mettre fin à ce message en suivant mon tuto sur le sujet.

Ouvrir le gestionnaire de paquets synaptic, faire une recherche sur tuxguitar. Désinstaller les paquets précédemment installés s’il y en avait. Puis choisir d’installer la version tuxguitar-snapshot  Vous pouvez aussi passer par un terminal et choisissez d’installer le paquet tuxguitar-snapshot.

tuxguitar-synaptic

Quand vous lancerez désormais Tuxguitar, c’est normalement la version à jour que vous devriez voir.

Je vous conseille la lecture de la documentation et l’abonnement au thread du forum Ubuntu qui peut être utile quand on a des soucis de paramétrage.

Un netbook qui fonctionne sur piles !!

Ce n’est pas tous les jours que l’on trouve un netbook qui sort du lot par son originalité. Aujourd’hui ils sont tous basés plus ou mois sur la même plateforme ATOM + Windows XP avec un Giga de RAM et le Wifi et un écran 10 pouces.
Celui-ci, le Norhtec Gecko Edubook est vraiment particulier à plus d’un titre. Tout d’abord, il utilise un processeur Xcore86 au lieu d’un ATOM. Ce processeur peut faire tourner aussi bien Linux que Windows. C’est d’ailleurs Ubuntu qui a été choisi pour propulser la bête.
norhtec edubook netbook

Ensuite, il n’utilise pas de disque dur ou de SSD mais un emplacement SD card. On peut malgré tout lui adjoindre un disque dur de portable si on le souhaite. La liste des possibilité d’évolution customisation s’allonge encore car il a à disposition un port usb interne pour brancher le périphérique que l’on souhaite comme une carte 3G ou un module bluetooth par exemple.

Mais ce qui me parait le plus différenciateur, c’est sa capacité à fonctionner sur piles !! On a en effet un espace pour placer 8 piles 1.5 V de format AA (standard ou rechargeable). L’autonomie annoncée par le constructeur varie de 4 à 6 heures selon leur type.

norhtec edubook netbook

Je ne dis pas que je m’en porterais acquéreur mais avoir ce type de netbook, pour un prix vraiment très bas (200 dollars prix annoncé) avec ces possibilités de customisations, ça fait réfléchir.

Un manga sur Ubuntu

Je suis tombé là dessus au hasard de mes lectures linuxiennes sur le net anglophone. Un manga sur Ubuntu nommé Ubunchu a été réalisé par un Ubuntero japonais et traduit par le bloggueur Doctormo.

ubunchu-header

Je trouve l’idée d’un manga sur Linux et dans ce cas plus particulièrement Ubuntu assez drôle. La promotion de notre OS favori se fait de toutes les façons possibles même les plus originales.

On retrouve bien l’ambiance des dessin animés du Club Dorothée (aie, fallait peut être pas que j’en parle de ça). Ça me rappelle ma jeunesse et les mercredi rivés devant le petit écran.

Allez lire ce petit bout de BD de 11 page sans prise de tête, mais à réserver aux anglophones, sauf si vous voulez seulement vous délecter des graphismes.

EDIT : une version français existe (avec des fôtes d’ortografe apparemment), vous pouvez la lire à cette adresse

Vu sur doctormo

Debian Lenny XFCE, j’ai pas accroché

Juste un tout petit billet pour dire que j’ai essayé de m’installer la dernière version de Debian, Lenny en version XFCE sur ma grosse box et je n’ai pas accroché.
En même temps, je ne suis resté que très peu de temps dessus, mais le fait de ne pas arriver à installer un logiciel par exemple m’a semblé rédhibitoire et je n’ai pas la gnac pour aller fouiller dans les tutos. Il me semblait que c’était le même fonctionnement qu’Ubuntu, visiblement ce n’est pas le cas.

C’est peut être la version XFCE qui m’a fait cette impression, faudra que je regarde la version GNOME dans une machine virtuelle quand j’aurai 5 minutes (façon de parler).

Par contre, c’était assez réactif, sûrement moins lourd que mon Ubuntu.

Et j’ai été également plus que charmé par l’installation en mode graphique qui est un modèle du genre. Très simple et pédagogique, belle, bien qu’épurée, très classe en rouge et blanc. Je l’ai préférée à celle d’Ubuntu.
Le petit plus, c’est la possibilité de prendre des prises d’écran dans l’interface de l’installation (je ne sais pas trop comment elle les stocke et où on les retrouve après).
Et cerise sur le gâteau, l’install de cette version XFCE avec pas mal de logiciel ne pèse que 1.9 giga. Alors que mon Ubuntu est plus lourde de plus d’un giga après un sévère allègement de ma part.

Bref, je ne suis pas encore prêt à changer, trop la flemme de réapprendre de zéro, ce sera pour plus tard. Du coup je suis repassé sur Hardy Heron.

Installer WordPress en local sous Ubuntu avec Xampp

Dans le cadre de l’amélioration constante de ce blog et particulièrement de son look’n’feel (on est passé en V2.0 il y a quelques temps), j’ai été amené à vouloir installer une version du blog en local sur mon PC fixe qui tourne sous  Ubuntu 8.10.

Il n’y a pas des masses de ressources en français et surtout facilement compréhensibles. Je me suis donc dit que j’allais vous faire part de mon installation. Ça évitera peut être des erreurs à certains d’entre vous qui voudraient arriver au même résultat.

INSTALLATION D’UN SERVEUR LOCAL XAMPP

Sous Ubuntu, le meilleur moyen d’héberger WordPress en local est d’installer Xampp (qui a d’ailleurs le bon goût d’exister pour Linux, Mac et Windows). Pour cela, vous pouvez suivre le tuto vidéo que Daria a fait sur le sujet (attention, on y parle simplement de l’installation de Xampp pour WordPress et pas de l’importation de votre blog WordPress). Yves en a également mis une couche.

La vidéo, c’est pas mal, mais je dois dire que je préfère, une fois que je me suis imprégné de la marche à suivre, avoir une procédure écrite (ne serait ce que pour faire des copier-coller des commandes dans le terminal). Pour cela, la doc Ubuntu.fr de Xampp est super bien faite et très facile à suivre.

Sinon pour Windows, il y a aussi un tuto très bien fait de papygeek, je m’en suis également bien inspiré, en l’adaptant pour Linux.

INSTALLER WORDPRESS

Une fois que Xampp est installé, vous avez deux choix : installer wordpress et ensuite utiliser la fonction d’exportation de votre blog (« Gérer » puis « Importer » ou « Exporter » dans l’interface d’administration, cf. copie d’écran) en ligne pour ensuite importer ces réglages (si vous le désirez vous pouvez aussi repartir de zéro), ou bien choisir d’importer tous les fichiers votre blog en local.

Import export

Toutefois, si vous décidez de choisir la première solution, sachez qu’il faudra installer en local exactement la même version que celle online pour que tout fonctionne, ce qui peut être difficile si c’est une version intermédiaire (c’est du vécu …).

J’ai choisi la deuxième solution, qui est plus facile et permet d’être sûr qu’il ne manquera rien. Dans mon cas, je suis allé dans mon administration d’hébergement du blog (pas wordpress, celle de l’hébergeur, dans mon cas Cpanel qui a une fonction de backup total des sites hébergés)

Backup cpanel

Une fois que vous avez votre fichier de backup, il vous suffit de le décompresser dans le dossier local adéquat. Si votre blog local s’appelle wordpress ce sera dans (chez moi en tous les cas) :

/opt/lampp/htdocs/wordpress

Ensuite, il n’ y a plus qu’à rentrer votre adresse locale dans votre navigateur et ce sera exactement pareil que si vous étiez en ligne. Chez moi, ça donne

http://localhost/wordpress

LES PROBLEMES RENCONTRES

  • Sur mon installation personnelle, j’ai dû m’y reprendre à 4 ou 5 fois pour installer Xampp (malgré la simplicité apparente de la chose). Le blocage se faisait au moment de lancer la commande lampp start. Mysql était déjà lancé.

Mon système avait en effet une version de MySQL déjà installée et ça n’a pas du tout plu à Xampp qui ne la trouvait pas à son goût (car elle ne devait pas être installée au bon endroit).

Il m’a fallu faire une recherche dans Synaptic (mot clé mysql) pour m’apercevoir que cette version de MySQL venait de paquets KDE (il semble donc que KDE ai besoin de MySQL ??), Ksnapshot il me semble.

Une fois ces paquets désinstallés via Synaptic, le dossier créé par Xampp effacé (une énième fois 😉 et Xampp réinstallé, ça a fonctionné.

  • J’ai rencontré aussi pas mal de problèmes portant sur les droits d’écriture sur les fichiers et les dossiers, particulièrement d’installation manuelle des plugins (en décompressant directement les plugins dans le dossier du thème) et de l’édition des fichiers du thème dans l’interface d’admin, un comble quand on veut modifier le look du thème (alors que j’y ai accès en allant directement dans le dossier du disque dur où ils sont stockés). Pour résoudre ce problème, un petit coup de chmod en ligne de commande et c’est réglé. Cela modifie les droits en lecture / écriture de tous les fichiers du répertoire wp-content du blog pour l’utilisateur connecté, comme ça plus de souci. Donc, on ouvre un terminal dans le dossier qui contient le blog, s’il s’appelle wordpress, ça donne :

cd /opt/lampp/htdocs/wordpress

Puis on change les permissions sur tous les fichiers contenu dans le dossier wp-content et ses sous dossiers (si vous êtes paranoïaque, rien ne vous empêche de le faire dossier par dossier voire fichier par fichier).

chmod -R 777 wp-content

  • Le paramétrage du FTP m’a aussi posé problème, alors qu’en fait c’est très bête : dans le champ Hôte, il suffit de rentrer simplement localhost. Il m’a fallu un certain temps  avant d’y arriver, merci le forum Ubuntu FR.

ASTUCE UTILE

La doc Ubuntu préconise de créer un lien symbolique du fichier /opt/lampp/lampp dans le dossier /usr/bin , ceci afin de raccourcir les commandes à taper, notamment pour lancer et arrêter Xampp.

Au lieu de taper

sudo /opt/lampp/lampp start

Vous ne devrez plus taper que

sudo lampp start

J’ai trouvé plus simple de créer un alias dans mon fichier .bashrc, de cette manière je n’ai plus à taper pour lancer Xampp que le raccourci que j’ai choisi (à savoir start, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez). J’ai fait pareil pour la commande sudo lampp stop que j’ai raccourci en stop.

J’espère que ce tuto vous aura aidé. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez des soucis, je répondrai si j’ai les connaissances nécessaires.

Un temps de démarrage largement amélioré avec Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope

pixar-jackalopeIl semble que la nouvelle mouture d’Ubuntu nom de code Jaunty Jackalope (actuellement version en alpha 4) va apporter une grande amélioration au niveau du temps de démarrage.

En effet, le passage au format du système de fichiers ext4 va permettre un gain de temps de l’ordre de 20 à 25 % suivant les configurations. Pas mal. Actuellement c’est le format ext3 qui est proposé par défaut sur Intrepid.

Moi qui me plaint sans arrêt de la lenteur de boot de mes PC, ça va peut être changer. Avec la nouvelle sur Moblin, que j’ai relayé il y a quelques jours, ça commence à bouger autour de cette problématique.

Vu sur Silicon.fr

Tutoriel Phatch, avec fichiers de paramétrage

Comme promis dans le billet de présentation de Phatch, ce super petit programme de traitement des photos en masse existant sous Linux (et donc Ubuntu ;-)) Windows et Mac, je vous présente aujourd’hui quelques options dont je me sers et les fichiers « action Phatch » qui vous permettrons de reproduire mes traitements.

DÉMARRAGE

La première chose à faire quand vous ouvrez le programme est de choisir les actions que vous voulez appliquer à vos photos. Elles sont nombreuses, je ne vais pas les détailler toutes, il y en a quand même 35 !! Pour cela, il suffit de cliquer sur le + et de choisir dans la liste.

01-Capture-Liste actions non sauvegardée - Phatch

Vous pouvez réduire ou allonger cette liste en choisissant une famille dans le menu déroulant qui se trouve en haut à droite. Vous pouvez également chercher par nom si vous connaissez la fonction.

02-Capture-Phatch actions

Une fois les actions choisies, on les met dans l’ordre que l’on désire. Ici, on redimensionne d’abord et ensuite on sauvegarde.

03-Capture-Liste d'actions non sauvegardée - Phatch

J’ai utilisé seulement les fonctions sauvegarder et redimensionner. Du basique quoi.

REDIMENSIONNER

Chaque action possède un certain nombre d’options que l’on peut paramétrer pour arriver au résultat escompté.

Pour Redimensionner, ce sont :

  • la largeur et la hauteur : en nombre de points ou en pourcentage de l’image à traiter
  • la résolution
  • la possibilité de conserver les proportions de l’image
  • le ré-échantillonnage de l’image
  • uniquement réduire l’échelle

SAUVEGARDER

Pour Sauvegarder, ce sont :

  • le type de fichier (jpg, png, bitmap, …)
  • le dossier de sauvegarde des fichiers retouchés. Là ça se complique, je dois dire que je n’ai pas tout compris sur cette option. En l’état, comme sur la copie d’écran, il va créer un sous dossier « Phatch » dans le dossier parent de celui où se trouvent les fichiers à traiter. Je n’ai pas trouvé le moyen de faire créer un sous dossier dans le dossier où se trouvent les photos.
  • la résolution
  • l’optimisation du png (par défaut sur Oui)
  • la qualité du fichier jpg. Vous pourrez régler grâce à un curseur la qualité du fichier final, entre 0 et 100. Je renseigne 50 pour réduire le poids de mes photos à mettre sur le blog, tout en gardant une lisibilité correcte.
  • la taille maxi du fichier de sortie en jpg (0 par défaut, donc pas de limite)
  • jpg taille tolérance

MODIFICATION DES IMAGES

Reste maintenant à choisir les fichiers ou dossier cibles. Ce n’est d’ailleurs pas très logique de faire ça à la fin je pense mais bon ce n’est que mon opinion.

04-Capture-sélection_dossier

FICHIERS PHATCH ACTION

Comme promis et pour vous faciliter la tâche, enfin j’espère, voici quelques uns de mes fichiers d’action Phatch (cliquez droit sur le lien –> « Enregistrer sous » pour les sauvegarder sur votre disque dur).

Pour les possesseurs d’Eeepc 701, celui ci va redimensionner les images à la résolution de l’écran, à savoir 800*480 et en jpg.

Même chose pour les pauvres comme moi qui ont encore un écran 15 pouces, avec une résolution de 1024*768.

Enfin, le dernier redimensionne les images en 800*600 en les allégeant avec un fichier de sortie qui sera en jpg.

Voilà pour ce que j’utilise principalement. Je ne vais pas rentrer en détail dans toutes les options de toutes les possibilités de ce logiciel, sinon, ce sera un peu long et je ne suis pas la doc officielle. Mais j’ai testé rapidement le Watermark (marquer une image avec une autre image ou un logo que l’on va positionner dans un coin par exemple en guise copyright) et l’insertion d’écriture sans problème particulier. Ça demande un peu de tâtonnement mais ce n’est pas sorcier.

Franchement, quand je  vois le nombre de possibilités offertes par le logiciel, je me dis qu’il y a largement de quoi faire, surtout que ça reste facile d’accès et les tests des fonctions ne prennent pas des heures. Ce qui est vraiment sympa c’est de pouvoir tout combiner et de le sauvegarder si c’est une utilisation récurrente.

C’est l’un des programmes que je suis le plus content d’avoir découvert jusque là sous Linux.

Si vous utilisez ce logiciel, je serais heureux de mettre à jour le billet avec des fichiers d’actions créés par vos soins (et un lien vers votre site ou blog s’il existe bien entendu).

Amusez-vous bien !!

Phatch ou comment traiter des photos en masse sous Ubuntu, Windows et Mac

J’étais à la recherche d’un logiciel simple qui me permettrait de traiter simplement un lot de 50 photos d’un seul coup pour en réduire le poids. Bien sûr, GIMP fait ça très bien, mais à ma connaissance il faut se les faire une par une. Donc une petite recherche plus loin, je suis tombé sur cette merveille qu’est phatch. Comme son nom l’indique (Phatch = Photo & Batch!), il s’est fait une spécialité de traiter les photos par batch (par lot, en français dans le texte). Mais là où je ne cherchais qu’un outil simple pour réduire le poids de mes œuvres d’art, j’ai découvert une pépite qui va permettre de modifier en masse des images avec une diversité de traitements hallucinante.

03-Capture-Liste d'actions non sauvegardée - Phatch

INSTALLATION

Le logiciel est dans les dépôts Universe et Multiverse, donc rien de plus simple quand ils sont activés.

sudo apt-get install phatch

Il se trouve ensuite dans Applications > Graphisme > Phatch

FONCTIONNALITES

Voici une liste non exhaustive de ce que vous pouvez faire avec ce programme :

  • redimensionner
  • effectuer une rotation
  • effet miroir
  • retourner
  • watermark
  • ombres
  • coins arrondis

POUR ALLER PLUS LOIN

Bien sûr la documentation Ubuntu francophone est disponible et vous permettra de vous familiariser avec le logiciel.

Vous pouvez également consulter le site officiel, la traduction française est un google translate horrible, mais malgré tout on y apprend que phatch est multiplateforme (Linux, Mac, Windows).

Ce logiciel m’a tellement plu que je pense en faire un petit tuto pour différentes actions que j’ai été amené à faire avec lui. Coming soon.

Linux et Microsoft vont tellement bien ensemble !!

J’ai acheté dernièrement un clavier Microsoft Comfort Curve Keyboard 2000 (qui me ravit d’ailleurs, bien plus silencieux que mon vieux Logitech Internet Navigator, c’est ce que je cherchais) et mon appréhension était qu’il ne soit pas compatible avec Linux (Ubuntu 8.04 pour ne pas le citer) vu que je ne savais pas trop ce que j’allais acheter et que j’ai eu la flemme de chercher.

Clavier Microsoft

Et bien j’avais tort, il ne faut pas sous estimer son système d’exploitation. Il est parfaitement reconnu et toutes les touches de fonctions sont opérationnelles. Pourtant, le carton annonçait fièrement que ce n’était compatible qu’avec Windows XP / Vista et Mac.

Vive Linux, continuez comme ça les gars.

PS : par contre au bureau je me suis retrouvé avec un ensemble clavier souris Trust sans fil, fuyez cette marque, c’est vraiment de la camelote …

Sortie d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex aujourd’hui

Je ne vais pas être le seul à vous le répéter alors autant faire court, c’est aujourd’hui que sort la version 8.10 Intrepid Ibex d’Ubuntu.

Intrepid Ibex wallpaper

Alors à vos terminaux pour upgrader si vous le souhaitez ou allez la télécharger (encore la 8.04 sur cette page, ça va certainement changer dans la journée) et surtout faites passer le mot pour que la bonne parole se répande.

Image d’illustration trouvée sur Deviantart, création de rebirthoflight

Histoire de jouets et de Debian

Toy StoryJ’ai deux enfants en bas âge qui adorent Toy Story et le regarde au moins deux fois par semaine (et moi aussi par la même occasion) et je suis un Linuxophile qui utilise Ubuntu quotidiennement (qui est basé sur Debian comme chacun sait). Il était donc normal qu’un de ces quatre, ces deux informations fusionnent.

Je me suis effectivement rendu compte (mais j’ai dû aussi le lire) que les versions de Debian étaient toutes nommées, depuis le commencement de la distribution (enfin de la version 1.1), d’après les noms anglais des personnages de Toy Story du Studio Pixar.

Quel bonheur de penser à linux en voyant Woody faire des crosses à Buzz pendant que la nymphomane bergère les couve concupiscemment des yeux.

Bref, pour ceux que ça intéresse, voici (merci Wikipedia), les différentes versions avec leur nom et quels personnages ils représentent :

1.1     Buzz        Le ranger de l’espace
1.2     Rex          Le tyrannosaure
1.3     Bo            La bergère
2.0     Hamm     Le cochon-tirelire
2.1     Slink        Le chien à ressort
2.2     Potato      Monsieur Patate
3.0     Woody     Le cow-boy
3.1     Sarge       Le chef des soldats
4.0     Etch         L’écran magique
5.0     Lenny      La paire de jumelles     L’actuelle Testing
–     Squeeze     L’extraterrestre à 3 yeux     La future Testing
Sid         L’enfant qui casse les jouets     Correspondra toujours à la version unstable

Je trouve excellent qu’ils aient pris le nom de Sid, le garçon psychopathe sur les bords qui maltraite ses jouets, pour nommer la version « unstable ».

Bon, c’est sûr que ça change d’Ubuntu et ses animaux. C’est en tous les cas plus prévisible et moins pompeux à mon goût.

A ce propos, j’ai appris, grâce à un bilet de Seb, que la prochaine Debian Squeeze comptera pas moins de 33 CD !!! Ca va être long à télécharger si on veut l’intégrale. J’imagine que tout ça correspond aux paquets disponibles et pas à la distribution elle même.

Je fais désormais partie du Planet-Libre

Comme vous avez sans doute pu le remarquer, une bonne partie des billets du blog font référence à Linux, et plus particulièrement Ubuntu, et tout ce qui entoure cet OS (customisation de l’interface, logiciels, trucs et astuces, …).

Donc afin de rester logique avec ce positionnement, j’ai décidé de m’inscrire sur le Planet-Libre et sur le Planet-Ubuntu.

Mon inscription sur le Planet-Libre a été validée hier, j’en suis très content.

Un planet sert à recenser sur la base d’une déclaration volontaire toutes les sources d’information du net (blogs principalement) qui tournent autour d’une thématique. Voici comment se définit le Planet-Libre :

« Conçu et réalisé en janvier 2007, le site Planet Libre s’adresse à tous les passionnés de Linux et des Logiciels Libres, qu’ils soient novices ou experts en la matière.

Son ambition est simple : réunir en un même lieu, les derniers articles publiés sur Internet, qui traitent de Linux ou des Logiciels Libres.

Il a ainsi un double intérêt, puisqu’en centralisant ces nouveaux écrits, il facilite de manière considérable la recherche d’information, tout en permettant aux auteurs d’accroître leur visibilité sur le réseau. »

Je vous engage donc à vous abonner au flux RSS de cet excellent site et à le visiter également puisque vous pouvez voter pour les articles qui vous plaisent le plus.

En ce qui concerne ce blog, un nouveau tag planet-libre a été ajouté, et j’ai taggé à rebours quelques uns des billets qui me semblaient les plus à propos dans cette thématique