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Ubuntu – résoudre le problème lors de l’installation d’un paquet « Erreur de sortie d’état 2 »

J’ai installé récemment Ubuntu 11.04 sur un PC que j’ai récupéré (mieux vaut tard …). Lors de l’installation de logiciels qui me sont utiles, j’ai à un moment rencontré cette vilaine erreur : Erreur de sortie d’état 2

Après ça plus moyen d’installer quoi que ce soit ou de mettre à jour. J’étais complètement bloqué.

La commande qui sauve la vie dans ce cas est toute simple :

sudo apt-get clean

Puis réinstallation du ou des paquets qui fautifs.

sudo apt-get install « nom_du_paquet »

Message abscons mais solution pas con 😉

Via La doc ubuntu-fr

Effacer seulement un type de fichier dans un dossier avec des sous répertoires

Je suis en train de numériser tous mes cd en vue de mon prochain déménagement et pour ne pas avoir à aller fourrager dans des carton pour retrouver le disque dont j’ai envie. En plus de prendre très très longtemps, cette corvée ce travail nécessite que je supprime les fichiers wave qui sont générés par l’extracteur de cd une fois que l’encodage en mp3 est terminé.

Autant vous dire qu’à la main, quand on a 10 ou 20 dossiers avec des sous dossiers, ça prend encore un peu de temps … Mais tant qu’à être sous Linux, autant utiliser la ligne de commande, il doit bien y avoir un truc. Et effectivement, j’ai trouvé une solution simple sur le Forum Ubuntu-fr, avec la commande find.

Ca donne ça :

find le_dossier_parent -name « *.wav » -delete

Par contre, attention, comme toute commande récursive, elle va scanner tous les dossiers et sous dossiers du répertoire parent indiqué, donc pas d’erreur dans le nom de celui-ci dans la commande.

C’est dans ces cas comme celui-ci que j’adore Linux et la ligne de commande !! On gagne un temps fou.

Via Forum Ubuntu-fr.org.

Linux Mint et Ubuntu dans la colle

En ce moment, j’ai envie de mettre à jour mon gros ordinateur (qui tourne toujours avec Ubuntu 10.04, mais j’ai quelques soucis mineurs que je n’arrive pas à règler d’où l’envie de changement) avec une distribution un peu à jour et mon choix s’est porté sur Linux Mint 11.

Le problème c’est que je n’arrive pas à faire un live USB avec les iso que j’ai téléchargé.

Je me sers d’Unetbootin qui ne m’avait jamais fait défaut jusqu’à maintenant.
J’ai téléchargé plusieurs iso différentes, depuis plusieurs serveurs différents, vérifié les sommes md5, changé de clé usb, tenté avec le créateur de disque usb d’Ubuntu, testé sur plusieurs PC, gravé sur un CD. De guerre lasse, j’ai fait un essai avec de plus vieilles iso (ubuntu 10.04 justement) … et ça a fonctionné. Donc ce n’est pas la clé usb et ça ne doit pas être un problème hardware.

Je me dis donc que ça doit venir de la distribution, car j’ai le même problème avec Mint 11 et Ubuntu 11.04 : un magnifique Kernel panic après le lancement de la clé usb et le choix du boot en mode Live, ou alors un vide intersidéral pendant longtemps … jusqu’à ce que ma patience s’épuise et que j’appuie sur le bouton de mise en marche de mon ordi.

Est-ce que c’est arrivé à quelqu’un et est-ce que vous arrivez à tester Mint ou Ubuntu dernière mouture sans problème en Live USB.
Vous avez des idées pour résoudre le problème ?

Installation d’Ubuntu 10.10

Voici le dernier article que j’ai publié dans le numéro de septembre dernier de Linux Identity.

Les CD d’installation de la majorité des distributions GNU/Linux ont cet énorme avantage par rapport aux autres systèmes d’exploitation de pouvoir se tester en live, sans rien installer sur le disque dur de votre ordinateur. C’est très pratique afin de pouvoir tester si le matériel embarqué dans votre machine sera reconnu d’office. Il faut bien dire qu’en quelques années, d’énormes progrès ont été fait dans ce domaine.

L’étape suivante, si le liveCD vous a donnée toute satisfaction, est d’installer en dur la distribution sur votre PC. De ce point de vue, Ubuntu est bien lotie puisqu’à chaque nouvelle sortie de version, les développeurs d’Ubuntu nous proposent un installateur de plus en plus simple et convivial. Fini le temps des partitionnements en ligne de commande et les graphismes dignes des années 80. Désormais tout est graphique, attrayant et à la portée de tout utilisateur un peu précautionneux.

Nous allons donc passer en revue le lancement du LiveDVD d’Ubuntu 10.10 nom de code Maverick Meerkat fourni avec ce numéro de Linux Identity, puis dans un second temps l’installation en dur du système. Il vous faudra choisir la version adaptée à votre architecture matérielle, 32 bits ou 64 bits.

Utilisation du LiveCD ou plutôt du LiveDVD

Une fois le DVD inséré dans votre lecteur, vous démarrez (ou redémarrez) votre PC et vous devriez rapidement voir apparaître l’Illustration 1 (sans le message d’erreur qui est du à mon PC).

Ecran de démarrage

Si ce n’est pas le cas, il vous faudra sans doute appuyer sur une touche de votre clavier pour prendre en compte le nouveau périphérique d’amorçage, CD ou clé USB. Pas de règle générale ici, tout dépend de votre fabricant de PC ou du bios installé sur la machine. Mais les touches les plus fréquentes sont Echap, F1, Del ou Suppr.

Si rien n’y fait, il faudra peut être aller modifier le bios pour changer l’ordre des périphériques d’amorçage. Parfois, certaines machines un peu anciennes ne bootent pas d’office sur le lecteur de disque optique.

Une fois que tout est démarré correctement, le LiveCD se charge et on arrive sur le premier menu d’installation qui permet de choisir de lancer l’installation en dur ou l’essai en Live. Ce menu sert également pour déterminer la langue de l’installateur.

menu d'installation

Si on clique sur « Essayer Ubuntu », on arrive après quelques secondes le bureau d’Ubuntu 10.10 (illustration 3). On peut donc essayer tous les programmes mis à disposition dans la distribution (Firefox, la suite Open Office, Simple Scan (un excellent outil pour scanner facilement comme son nom l’indique), Shotwell, le nouveau gestionnaire de photos intégré dans Ubuntu, des jeux, les lecteurs de vidéo et de musique, …). Tout cela bien entendu sans rien installer sur votre PC.

bureau

Si vos tests sont concluants et que vous désirez installer Ubuntu sur votre poste, il vous suffit de cliquer sur l’icône « Install Ubuntu 10.10 » qui se trouve sur le Bureau et l’installation va se lancer. Vous vous retrouverez à nouveau sur le menu de l’illustration 2, mais il faudra choisir l’option « Installer Ubuntu ».

Installation d’Ubuntu 10.10

La première chose à faire avant d’installer Ubuntu « en dur » sur votre ordinateur est d’abord de sauvegarder toutes vos données. Le choix est vaste, vous pouvez choisir de le faire sur CD, DVD, une clé usb ou un disque dur externe, selon la quantité de données que vous possédez. Mais dans tous les cas, sauvegardez tout avant de vous lancer dans les étapes suivantes.

Nous avons vu que l’installation se lance à partir du bouton « Installer Ubuntu » de l’illustration 2. Une fois cliqué sur ce bouton, vous pouvez à tout moment changer d’avis et quitter l’installateur jusqu’à ce que vous donniez confirmation irrévocable après avoir décidé du partitionnement de votre disque. Dans ce cas, c’est le LiveCD qui se lancera et vous vous retrouverez sur le Bureau Live. C’est plutôt rassurant et bien pensé.

L’étape suivante (illustration 4) nous rappelle les conditions permettant d’installer cette version, à savoir au moins 2.6 gigas d’espace libre sur le disque dur, une connexion Internet active et être relié à une source de courant (précaution utile pour les portables n’ayant pas une grande autonomie …).

Confirmation des paramètres

A cette étape, on peut également choisir d’installer les codecs (mp3 et Flash) et logiciels (comme les firmwares de chipset wifi) propriétaires en cochant la première petite case. Très bonne idée de la part de Canonical, car aujourd’hui, rares sont les personnes qui utilisent un ordinateur et qui ne lisent pas de mp3, n’utilisent pas de wifi et ne regardent pas de vidéos sur le Web. Permettre d’installer cette fonctionnalité directement est un gain de temps et surtout évite par la suite de pester notamment contre le lecteur audio ou le navigateur qui va devoir aller chercher les codecs pour que « ça marche ». Cela tend vers une meilleure expérience utilisateur dès le premier démarrage.

L’autre coche permet quant à elle de télécharger les mises à jour du système pendant l’installation. Là encore, cela évitera un message énervant lors du premier démarrage, car le système sera totalement à jour. Mais, il faudra sans doute le réserver aux personnes ayant une bonne connexion internet car cela risque de prendre du temps et retarder la finalisation de l’installation.

Viens ensuite l’étape la plus délicate d’une installation, le partitionnement du disque dur. Ici, j’ai laissé l’installateur décider tout seul car ma partition était unique (illustration 6).

Partitionnement

Partitionnement

Cependant, si vous avez déjà un autre système installé, il existe l’option « Installer les deux côté à côte, le choix s’effectuant à chaque démarrage. ». Elle mène à l’illustration 7, qui permet de choisir la taille allouée à chaque système en déplaçant simplement un curseur (remarquez la double flèche).

Les options de partitionnement expert reste malgré tout accessibles, ce qui permet de gérer tous les cas.

partitionnement

Quel que soit l’option choisie, on clique ensuite sur « Install now » et on peut passer au choix des informations liées au PC et à l’utilisateur.

Il y a tout d’abord l’emplacement géographique, qui permet de choisir le fuseau horaire et d’avoir une horloge toujours parfaitement à l’heure (illustration 8).

Fuseau horaire

Sur l’écran suivant, on peut choisir le type de clavier utilisé. Ici j’ai choisi un clavier « France » avec la disposition « Autre ». Libre à vous de tester la saisie dans la zone du bas pour voir si tous les caractères sont bien produits.

Clavier

Étape suivante : choix du nom de l’utilisateur et du mot de passe (illustration 10). D’ailleurs vous pouvez noter que mon mot de passe n’est pas assez robuste. Un bon point car avoir des mots de passe difficilement crackable est en soit la première des mesures de sécurité à appliquer (sur votre machine comme sur le web d’ailleurs).

On a aussi la possibilité d’ouvrir sa session automatiquement (ce qui est très pratique) et d’encrypter le dossier de l’utilisateur.

Choix du nom de l'utilisateur

Une fois cliqué sur le bouton suivant, l’installation proprement dite démarre et les écrans se succèdent présentant Ubuntu et les principaux logiciels livrés par défaut (illustrations 11 et 12).

Ecran pendant l'installation

Ecran durant l'installation

Enfin un message nous indique qu’il est temps de redémarrer la machine pour que l’installation soit complète (illustration 13). Et vous voilà avec un système Ubuntu GNU/Linux installé sur votre PC.

redémarrage demandé

Pour conclure, je dirai que cette installation a fait de gros progrès en 6 mois et qu’elle s’est surtout encore plus tournée vers l’utilisateur. Ce sont tous les petits détails qui font qu’elle est plus facile d’utilisation. La qualité graphique s’est améliorée, donnant un aspect plus pro et moins « vieillot ». La possibilité d’installer les logiciels et codecs propriétaires , d’encrypter le dossier utilisateur ou l’outil de partitionnement graphique font de cette version un réussite. Pas une révolution, mais un grand pas dans le bon sens.

Test des codecs Flash sous Ubuntu 10.10

Voici un deuxième article paru dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity, sur les divers codecs Flash dans Ubuntu 10.10 et leur efficacité.

Adobe Flash est un langage propriétaire aux fonctions multiples. Il est principalement utilisé aujourd’hui dans les navigateurs pour afficher des vidéos, des jeux, de la publicité ou du contenu interactif. Pour citer Wikipedia : « Depuis son lancement en 1996, la technologie Flash est devenue une des méthodes les plus populaires pour ajouter des animations et des objets interactifs à une page web ; de nombreux logiciels de création et OS sont capables de créer ou d’afficher du Flash. Flash est généralement utilisé pour créer des animations, des publicités ou des jeux vidéo. Il permet aussi d’intégrer de la vidéo en streaming dans une page, jusqu’au développement d’applications Rich Media. ».

Ubuntu ne fait pas exception à la règle et notre OS préféré dans sa dernière version permet d’afficher des animations en Flash assez facilement. On peut même depuis cette version 10.10 choisir de le mettre en place lors de l’installation du système (je vous renvoie à l’article traitant de ce sujet dans ce même numéro).

Toutefois, la façon la plus facile et intuitive de l’installer reste de le faire quand le besoin s’en fait sentir, le navigateur par défaut d’Ubuntu (Firefox) et le système prenant tout en charge. Nous allons donc voir comment cela se passe et quelles sont les différences entre les différents codecs que l’on peut installer, certains étant libres au contraire de celui d’Adobe qui est propriétaire.

Installation du plugin Flash d’Adobe

Lorsqu’on se rend sur un page web dont le rendu nécessite la technologie Flash, l’expérience peut ne pas être réussie. En effet, comment profiter d’une vidéo sur Youtube ou Dailymotion si ladite vidéo ne peut pas se lancer … Dans ces cas, Firefox va immédiatement détecter qu’un greffon manque et va proposer de l’installer (figure 1).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_001

Si on clique sur le bouton « Installer les plugins manquants », on a le choix entre 3 type de plugins pour prendre en charge le rendu du Flash : celui d’Adobe, l’officiel, ou bien 2 codecs libres, Swfdec ou Gnash (figure 2). On choisit celui de son choix et on clique sur suivant. Nous poursuivrons ici avec l’Adobe Flash Player.

Service de recherche de plugins_002

On nous demande d’abord si nous voulons bien installer le plugin en question, avec en dessous, le descriptif du paquet (figure 3).

Fenêtre sans titre_004

On valide et après quelques secondes l’installation proprement dite se fait. Lorsqu’on ferme la fenêtre, une fois la page rafraichie, on constate que l’on peut profiter des vidéos (et du coup aussi des publicités) (figure 4).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_006

Pour l’utilisation que j’en fais et qui est assez lambda (vidéo, navigation web, éventuellement petits jeux flash en ligne), le plugin officiel d’Adobe est suffisamment robuste et stable. Pas parfait, loin de là, mais même sur d’autre plateformes, Flash est souvent la raison de plantage des navigateurs.

Testons un peu les alternatives libres à ce codec propriétaire et voyons si elles tiennent la route par rapport à l’original.

Installation du plugin Flash Swfdec et Gnash

Une fois le codec flash officiel désinstallé complétement, on peut tester le degré d’efficacité des autres versions. L’installation de Swfdec a été rapide, puisque il semble que le paquet soit « virtuel ». Je suppose qu’au moment où j’écris ces lignes, il n’a pas encore été intégré à la distribution.

Fenêtre sans titre_008

Gnash en revanche, s’installe parfaitement bien, de la même manière que le plugin Flash d’Adobe. Malheureusement, il ne faudra pas non plus compter sur lui pour regarder une vidéo en streaming sur Youtube ou Dailymotion … Ça ne marche pas. Pour les jeux en Flash, ça fonctionne (pas à chaque fois), mais ça ne va pas très vite et ce n’est pas très fluide. Sur le site Deezer.com, ce n’est pas ça non plus, aucun lecteur ne se lance. Bref, ce n’est pas un greffon utilisable dans un contexte de tous les jours sur le web.

Ou alors, il faudra faire des choix. La liberté, au sens du logiciel libre, a un prix si on veut la respecter à la lettre.

Test rapide de Linux Mint LXDE

Il y a quelques temps, j’avais fait une installation (moisie je pense) de Lubuntu, la version LXDE d’Ubuntu. Mais, comme elle était moisie, j’ai eu pas mal de soucis principalement des problèmes de droits, de place sur le disque, … Donc, quand j’ai vu que Linux Mint avait sorti elle aussi une version LXDE de Julia, j’ai décidé de repartir de zéro et de l’installer sur mon eeepc 701.

D’abord, il faut préciser que LXDE est un environnement de bureau (comme GNOME ou KDE par exemple) très léger, plus à destination des vieilles machines ou avec des capacités limitées. Mais si on a juste envie d’avoir une installation assez dépouillée et très rapide, ça le fait également. Le gestionnaire de fenêtres utilisé est Openbox, que je connais un peu, donc ça ne va pas me dépayser. Par contre, c’est beaucoup plus « roots » et moins policé que GNOME par exemple, surtout au niveau interface utilisateur.

Donc téléchargement d’iso ICI, puis je la mets sur une clé usb (dont j’efface consciencieusement d’abord tous les fichiers présents, c’était une des causes du moisissage de la précédente installation) grâce à Unetbootin. Puis on enfiche la clé dans l’eeepc, on démarre, on appuie sur Echap comme un malade au démarrage et on choisit ladite clé USB. Et tout roule.

L’installation d’abord se fait sans douleur, ça ressemble beaucoup à l’installeur d’Ubuntu (mais pas la dernière version, celle d’avant je pense). En même temps, Linux Mint est toujours basée sur Ubuntu donc c’est normal.
C’est assez rapide sur mon eeepc, ce qui est plutôt rare, en général, ça prend des plombes. Par contre, il est à noter qu’il voulait absolument que je sois connecté à internet. Mais la connexion en wifi n’a pas posé de problème.

Une fois l’installation terminée on redémarre et on tombe sur la classique demande de connexion (utilisateur puis mot de passe). Bon, c’est un truc qui m’horripile, j’ai horreur de ce machin. Le premier truc que je fais en général, c’est de supprimer ça. Je sais que pour la sécurité, c’est pas bien mais bon.
Et c’est le premier point qui va m’embêter, car pas moyen de faire en sorte de zapper ce login. Le login automatique se trouve normalement dans Utilisateurs et groupes, mais ici, j’ai beau cocher ne pas demander le mot de passe à la connexion, ça revient à chaque fois quand même. Je sens que je vais aller poster sur le forum Ubuntu …

Ce petit désagrément passé, cette version de Linux Mint est très agréable à utiliser sur mon netbook, ça répond au quart de tour, ça ne plante pas, les boites de dialogue sont adaptées à la résolution de l’écran (on ne rigole pas, c’est loin d’être toujours le cas) et surtout, il me reste un max de place sur mon petit disque dur. Sur 3.3 Go, il m’en reste 1.2 après l’installation. Je vais pouvoir faire les mises à jour (ce qui était impossible avec Lubuntu). En plus, je n’ai quasiment pas fait de ménage car l’offre logicielle est très adaptée et il n’y a que des programme peu gourmands que ce soit en espace disque ou en mémoire. Le seul bémol c’est que c’est Firefox qui est le navigateur par défaut, alors que j’utilise désormais Chromium. Mais je chipote.

Côté hardware, tout est reconnu sans rien faire. Même l’OSD fonctionne (sauf pour le son) et là encore ce n’est pas toujours le cas. Le seul truc qui déconne un peu, c’est que j’ai perdu en cours de route la reconnexion automatique du wifi à mon réseau domestique quand l’ordi sort de veille ou quand il démarre. Mais j’ai réactivé le paramétrage ad hoc dans le gestionnaire de réseau et je n’ai plus de problème.

L’un des gros points forts de Linux Mint est quand même la compatibilité avec Ubuntu, et donc avec les paquets deb (donc de manière plus générale avec Debian, même si je n’ai pas testé). De façon plus globale, il y a de grandes chance que si une manipulation fonctionne sur Ubuntu, elle fonctionne également sur Linux Mint. Et du coup, ça ouvre pas mal de possibilité en terme de recherche lors de l’apparition de problèmes.

L’autre point fort est la large panoplie de logiciels offerts (maison ou pas), qui sont là pour simplifier la vie de l’utilisateur. L’offre logicielle est pléthorique par défaut, mais pas de doublon et les choix sont très bons, à mon goût en tous les cas. On note qu’il existe donc dès l’installation un gestionnaire de mise à jour plus évolué, un client FTP, un logiciel de backup, le tout développé spécialement pour Mint. Bref, Mint n’est pas une énième resucée d’Ubuntu sans imagination. Ils se donnent du mal et ce dans le bon sens.

L’un des seul point embêtant que j’ai relevé est qu’avec certaines applications, la police est en blanc dans certains champs de saisie ou boutons et donc l’écriture reste invisible, ce qui est tout sauf pratique.

Donc en conclusion, je vous conseille de jeter un œil sur Linux Mint, c’est une distribution qui commence à avoir un peu de bouteille et avec les changements apportés récemment à Ubuntu (cf. la polémique actuelle avec Unity), je pense qu’elle va prendre encore plus de galon.

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

TVDownloader 0.7.2 est sorti

Je suis le programme depuis quelques mois maintenant (premiers épisodes ICI et ICI) et j’ai appris sur le site de TVDownloader que la version 0.7.2 était sortie mais pas moyen de l’installer sur mon Ubuntu 10.04 alors que je suis avec le PPA qui va bien.

C’est Chaoswizard qui m’a appris qu’en fait la dernière version n’était disponible que pour la 10.10 dans le PPA. Du coup, j’ai fait un upgrade de mon Revo (qui s’est super bien passé d’ailleurs) juste pour ça. Mais il est semble-t’il prévu de la rendre disponible aussi pour la LTS dans un futur proche.

Au rayon des nouveautés visibles, il y a l’ajout de W9 Replay (pas que ce soit la chaîne la plus regardable du PAF mais au moins ça a le mérite d’exister), les chargements sont plus rapides et surtout Pluzz fonctionne !!

Donc une bonne version dans l’ensemble. J’aime de plus en plus ce soft. mais il me manque encore un truc tout con, le tri par date, nom d’émission, … en cliquant sur les colonnes. Allez, je vais faire une remontée de bug.

Uploader vos copies d’écran vers Flickr avec Shutter

Quand je fais un tuto, ce qui me prend le plus la tête c’est de faire les copies d’écran, de les uploader de les intégrer dans le billet, bref la gestion des images. Quand je suis sous Linux, je fais tous mes print screen avec Shutter qui est un programme formidable. Il a même une fonction d’export vers des sites de partage d’images. Le seul problème, c’est que désormais, toutes mes images sont sur Flickr (j’ai même pris un compte pro à cette occasion) et qu’on ne peut pas exporter les copies vers ce site … par défaut en tous les cas.

Mais sur le site de Shutter, j’ai trouvé un tutoriel pour activer cette fonction, via une extension, postr. En voici ma traduction et adaptation.

Pour permettre à Shutter d’uploader vos copies d’écran vers Flickr d’un clic de souris, il va falloir installer Postr qui est maintenu par Ross Burton.

INSTALLATION

Télécharger postr. Voici les liens vers les principaux formats de distributions GNU/Linux

Installer en ligne de commande ou simplement en double cliquant sur le paquet .deb.

UTILISATION

Une fois le paquet postr installé, prenez une copie d’écran avec Shutter.
Passez ensuite par le menu Capture d’écran > Ouvrir avec > Flickr Uploader.

Shutter Menu uploader vers Flickr

Une nouvelle fenêtre s’ouvre, permettant d’uploader votre image vers Flickr. Vous pouvez choisir le nom, les tags, l’album auquel rattacher ce fichier.
Si vous avez fait plusieurs copies d’écran, vous pouvez les faire glisser à partir de l’interface de Shutter directement dans l’uploader. Pratique. Sinon, vous avez le bouton avec le + qui vous permettra également de rajouter des fichiers se trouvant sur votre disque dur.

Flickr Uploader

Et voilà, après il ne reste qu’à appuyer sur le bouton Upload et vos copies d’écran se retrouvent directement sur votre compte Flickr.

C’est très flatteur

J’ai été contacté il y a plusieurs semaines par Linux Identity afin d’écrire un article pour le numéro qui est paru en kiosque au mois d’aout à propos d’Ubuntu 10.10. Je ne connaissais ce magazine que de nom. Après l’avoir feuilleté, je peux vous dire que l’exemplaire que j’ai reçu est bien fini, c’est clair et les articles sont intéressants.

Par conter, ça fait vraiment bizarre de voir son nom sur un vrai mag papier. Et ça fait bien plaisir aussi, c’est vrai. 🙂

Au fait, l’article que j’ai écrit parle de la customisation de GRUB2 ou GRUB-PC, pour avoir un menu de démarrage bien sympathique et à sa convenance. J’aurai le droit de reproduire le contenu sur le blog une fois que le magazine sera paru, donc, vous n’y couperez pas, vous pourrez le lire dans quelques semaines. Et je pense que je vais renouveler l’expérience, c’est finalement très sympa et c’est une autre facette du « métier » de l’écriture par rapport à ce que je produit sur ce blog.

Une belle déclaration d’amour à Linux

Cette belle déclaration n’est pas de mon fait (même si j’adore Ubuntu que j’utilise avec bonheur quotidiennement), mais de celui de Sheldon Cooper, principal protagoniste de ma série favorite du moment, The Big Bang Theory.

C’est à mon sens la série geek ultime et les personnages sont de doux dingues scientifiques brillants, mais socialement déficients. Bref, la rigolade est assurée, surtout quand la voisine d’en face s’avère être une blonde délurée. Choc des cultures garanti.

Mais l’objet de ce billet est plus de présenter la percée que Linux peut faire dans une émissions très grand public. La vidéo ci-dessous, dans la quelle Sheldon avoue son amour à Ubuntu n’est pas isolée. On y parle souvent d’OS (quel qu’il soit), de reboot, de formatage, de backup et de Linux. Et les ordinateurs sont omniprésents.

Bref, vous aurez compris que j’adore cette série, que j’ai commencé à regarder un peu par hasard (merci chef ;-)). C’est un passage obligé pour tout geek qui se respecte. Ne serait-ce que pour se dire que l’on a encore de la marge avant d’être comme eux !!
Et bien entendu, je vous recommande chaudement la VO, qui est bien plus drôle que la VF (comme souvent). Par contre, il faut s’accrocher, ça part dans tous les sens. Débutants en anglais s’abstenir.

Encore du nouveau matériel : imprimante All In One Lexmark S505

En ce moment on ne peut pas dire que je joue à l’écureuil. Un nouveau PC, une nouvelle carte son (et un nouveau casque pour aller avec), et maintenant une nouvelle imprimante.

Par contre, mes origines auvergnates me rendent allergiques au fait de payer plein pot, donc je vais en général vers les prix les plus bas ou les déstockages. Pour cette imprimante, j’ai profité d’une vente Lexmark sur venteprivée.com. En effet, il était temps de mettre au rancart mon ancienne HP Deskjet 245C (qui fonctionne toujours parfaitement d’ailleurs, si quelqu’un est intéressé …). Je voulais plus de vitesse d’impression et surtout un scanner reconnu sous Linux (foutu Lide20 Canon !!). C’est chose faite avec la Lexmark S505.

D’ailleurs, je peux vous parrainer sur vente privée si ça vous intéresse, n’hésitez pas. Il y a vraiment beaucoup de ventes pour tous les gouts, j’achète assez souvent chez eux.

Les caractéristiques techniques de la chose sont sur cette page.

Lors de mes recherches, je ne l’ai pas trouvé sur l’Open Printing database, ce qui n’était pas forcément de bonne augure pour son installation sous Linux. Mais rapidement, je me suis rendu compte que Lexmark fournit un script d’installation pour Linux, avec une assez grande variété de distributions supportées (Debian based donc Ubuntu, Red Hat Fedora, Open Suse).

Donc l’installation a été largement facilité. Il suffit de le rendre exécutable et de le lancer (pour plus de renseignements, allez voir ici) et après on suit les consignes.

Au final, ça marche bien, même mieux que sous Windows (le scanner est plus rapide pour une raison que je ne m’explique pas). Le seul point noir c’est que je n’ai pas d’OCR efficace. Là Windows est laaaaargement devant. D’ailleurs, il est très efficace l’outil fourni par Lexmark.
Au final, je vous recommande cette imprimante, elle imprime bien et vite, son scanner est parfaitement reconnu et très efficace, la fonction de photocopie est pratique et en plus elle est assez économique à l’usage.

Changer le mot de passe du trousseau de clé avec Ubuntu Slim

J’avais fait un billet il y a quelques mois, sur la façon de faire taire cette demande de mot de passe qui revenais tous les démarrages du système. Ce tutoriel reste valable pour Lucid Lynx 10.04, mais comme j’ai fait une installation de la version slim, expurgée de pas mal de logiciels, je n’avais plus accès à une interface graphique pour gérer ça.

Donc après une petite recherche, je suis resté un peu la patte en l’air, je n’ai pas trouvé le logiciel qui lance le gestionnaire du trousseau de clés. Alors je me suis dit que le plus simple c’est de regarder sur mes autres installations d’Ubuntu. Je suis donc allé regarder le nom du logiciel dans le menu général « Mots de passe et clés de chiffrement », dans la catégorie Accessoires.

Donc on fait un clic droit sur le menu, Éditer les menus et on va dans les propriétés de l’entrée qui nous intéresse, dans notre cas, Mots de passe et clés de chiffrement dans le menu Accessoires.

Là on voit que c’est la commande seahorse qui déclenche le lancement de l’interface. C’est donc ce paquet qu’il faut installer. Pour ça un petit coup de apt-get ou on passe par Synaptic. Et le tour est joué.

Installation d’Ubuntu Lucid Lynx version slim sur mon Eeepc 701

Comme l’a souligné Hug dans les commentaires du billet sur l’installation de Lucid sur mon nouveau Revo, EB4 se fait vraiment trop attendre et mon eeepc piaffe d’impatience de gouter à de la nouveauté. Comme la dernière version d’Ubuntu vient de sortir en version finale et que j’ai découvert hier une variante expurgée de tous les logiciels, je me suis dit que ce serait parfait pour mon petit eeepc 701 qui a un petit disque dur et qui ne me sert qu’à surfer, réviser mon espagnol, écouter de la musique et regarder des vidéos. Rien de très lourd en somme.

Donc comme je le disais, j’ai découvert hier via DLFP, une version d’Ubuntu 10.04 nommé Ubuntu Slim ou µbuntu, rapport au fait qu’elle ne contient que les logiciels les plus indispensables à faire tourner le système. D’ailleurs, le menu des programmes est vide quand on le teste en live cd, chose que j’ai faite hier soir. Et tout fonctionnait parfaitement sur l’eeepc : wifi, luminosité, son, volume. Bref, une incitation à aller plus loin.

Ni une ni deux, ce matin, j’ai inséré ma clé usb (faite avec Unetbootin comme d’habitude) une nouvelle fois, mais pour l’installer en dur. Et finalement, j’ai gardé un swap de 200 Mo qui était préexistant, j’ai eu la flemme de passer par le partitionnement manuel et de tout virer, comme sur le Revo. Du coup, je peux mettre mon ordi en hibernation (pas testé encore).

Là où ça devient bon, c’est que l’installation en elle même n’a duré en tout et pour tout que 10 minutes, alors que d’habitude c’est beaucoup plus long que ça sur cette micro machine.

Au redémarrage, tout se passe bien. J’active le wifi avec la touche de fonction idoine, je me connecte à mon réseau sécurisé WPA et c’est parti.
Je mets à jour les fichiers de langue (il me l’a demandé lui même) pour tout retrouver en français. Parfait
Je lance synaptic et j’installe mes paquets favoris : Firefox, Pidgin, Flash, Exaile, VLC, Wine, Gnome-do, Guake.
Je remets les boutons de fermeture, minimiser et maximiser à droite d’un coup de ligne de commande :

gconftool-2 --set /apps/metacity/general/button_layout --type string :minimize,maximize,close

Une fois que c’est fait, je télécharge Anki sur le site du projet au format deb et je l’installe, j’ajoute le PPA de Chromium et je suis bon. En tout, ça m’a pris moins d’une heure.
J’effectue quelques dernières petites modifications, je vire quelques services au démarrage qui ne me servent pas (aide visuelle, login sound, vérification des drivers et des MAJ) et j’en rajoute d’autres (Guake et Gnome-do). Je paramètre aussi un login automatique lors du lancement de la session.

Au final, sur ma partition / de 3.6 Go, il me reste un peu plus de 1 Go de libre. Très bon score.
Le démarrage est assez rapide,   une minute environ, soit au moins 30 secondes de mieux qu’avant, le système est réactif, tout fonctionne. C’est vraiment tout ce que je demande à un OS sur ce PC. Tant pis pour EB4, je le testerai en live USB.

Installation d’Ubuntu 10.04 Lucid Lynx beta 2 sur mon Acer Revo 3600

Juste un petit billet vite fait sur l’installation de la dernière version beta de Lucid Lynx sur mon Acer Revo 3600, récemment acquis.

Tout d’abord, j’ai eu vraiment vraiment beaucoup de mal à me créer une clé usb bootable. Je ne sais pas si c’est les iso des alpha et beta qui ne sont pas live compliant ou mes téléchargements qui étaient vérolés, mais j’ai bien du télécharger 5 ou 6 iso avec autant de tentatives avec unetbootin avant d’y arriver.

Bref, la dernière était la bonne et j’ai pu voir en live que tout tournait super bien sur le hardware du Revo. Donc, ni une ni deux, je décide d’installer cette version. Je n’ai pas eu de plantage lors de l’utilisation live, donc, je ne prends pas trop de risque sur cette station qui me sert surtout à faire du surf, de la bureautique et écouter de la musique.

J’ai quand même auparavant bien défragmenté le disque dur qui contient Vista. Pour rien finalement, car j’ai utilisé l’emplacement de la partition Data, reformatée en ext4. J’ai choisi « pour le fun » de ne pas mettre de partition de swap, j’ai 2 gigas de mémoire et je n’utilise pas l’hibernation, donc pas vraiment besoin de swap. Pour l’instant, je n’ai pas eu de crash et pas vraiment de ralentissement qui soit imputable à ce paramétrage.

L’installation en elle-même a duré une vingtaine de minute. C’est plus rapide qu’avec mon vieux portable (encore heureux). Lors de l’installation (qui est de plus en mieux ficelée et jolie), on a droit à des messages à caractère informatif sur Ubuntu et les logiciels libres, ça passe le temps et ça fait plus pro. Vraiment un bon point pour cette install.

Quand c’est terminé, on reboot et là, première bonne surprise, 32 secondes montre en main sans rien toucher pour démarrer à partir de grub (celui-là par contre, je ne l’aime pas !!! Trop ch**** à modifier, je pense que j’y reviendrai dans un prochain billet). Ca c’est top !!!! Et dire que je pensais essayer d’installer un petit linux pour accèder vite à Internet ou mes fichiers audio. Ben c’est pas la peine.

Au niveau de l’interface, on n’est pas trop perdu, les menus ne changent pas, quelques applications en plus ou en moins, mais rien qui ne soit pas réparable avec un coup de synaptic. Le software center est pas mal, mais je le trouve trop lourd à l’usage (je n’utilisais pas vraiment le menu ajouter / supprimer des programmes des précédentes versions d’ailleurs). Synaptic est vraiment plus puissant.

Ce qui change le plus au premier coup d’oeil, c’est vraiment le look général. Le fond d’écran aux couleur plutôt Mac, les icônes (que j’aime bien d’ailleurs). Il y a aussi cette intégration des réseaux sociaux (mais, je dois être con, je ne vois pas ce que ça apporte, j’ai rentré mes identifiants twitter (@agatzeblux, si ça vous intéresse), mais il ne se passe rien. J’ai râté un truc ? Il y a bien Gwibber dans les appli, mais il faut le lancer …

Bref pour en revenir au Revo, tout fonctionne out of the box :
LAN : ok
Wifi : ok
Son : ok (et il est bien meilleur que sur mon portable)
usb : ok
carte video ION Nvidia : ok avec le pilote proposé par les gestionnaire de pilotes proprio. Je n’ai pas encore essayé de télécharger et d’installer la dernière version en direct de chez Nvidia, mais je pense le faire prochainement.
lecteur de carte : ok

L’installation de quelques PPA n’a pas posé de problème non plus (shutter, arte+7recorder, ubuntu tweak, phatch).

Au final, tout est stable et je n’ai pas eu de plantage jusque là. C’est une très bonne version d’Ubuntu. Cette distribution s’améliore à chaque fois. Je pense d’ailleurs que je vais passer mon eeepc 701 dessus dans les prochains jours (si le ssd de 4 Gigas tient l’install … c’est peut être pas gagné) et mon poste de travail principal.

Test de la Framakey Ubuntu-FR Remix de Framasoft – La partie Linux

Voici donc la deuxième partie du test de ma Framakey Ubuntu Remix, celle de la distribution Ubuntu-FR Remix en live USB. La première est ICI.

La première bonne surprise, c’est que la version d’Ubuntu qui est fournie avec la clé est la dernière en date (même si ce n’est plus pour longtemps), Ubuntu 9.10. Je pensais me retrouver avec la 9.04, c’est vraiment agréable.

Au démarrage de l’ordinateur hôte, il faudra connaitre le moyen de booter sur les ports USB car la clé ne prend pas la main de manière « automatique ». Il faudra taper frénétiquement sur les touches habituelles (ESC, F1, F2, F8, …) pour déclencher l’invite de démarrage de la clé.

Sur mon Eeepc 701, tout est reconnu par défaut, wifi, volume, luminosité, mise en veille, … tout ça sans rien faire. C’est très sympa, d’autant plus que ce n’est pas le cas sur mon eeebuntu habituel.

L’ordinateur est très réactif, ça fonctionne très bien pour du live USB. Une des meilleures versions que j’ai pu tester.

Les mises à jour (nombreuses) lors du premier démarrage se sont faites facilement. Il peut être utile de faire la MAJ puisque la clé dispose d’un espace disque persistant. Donc toutes les modifications qui sont faites sont gardées en mémoire pour le prochain redémarrage. Comme ça la version live a toujours les dernières versions de logiciels d’installées et on n’a pas peur de se retrouver avec des failles de sécurité dans tous les sens si on utilise longtemps cette clé. (cf. plus bas pour un gros bémol).

En fait, tout fonctionne de manière tout à fait habituelle par rapport à une installation classique sur disque dur. Je n’ai noté que quelques ralentissements de Firefox parfois, mais rien qui aille jusqu’à planter complètement le système.

L’installation de logiciel se fait facilement que ce soit en ligne de commande comme en passant par Synaptic. Ave des paquets deb, ça le fait aussi. J’ai même ajouté des PPA dans mon sources.list. comme une installation en dur quoi.

Le seul problème est que la clé est à mon goût vraiment trop juste au niveau taille pour qu’on puisse sereinement utiliser toutes ses fonctions windows et linux de manière optimale. En effet, en supprimant pas mal de programmes qui me sont inutiles dans mon utilisation de la Framakey, il ne me reste que 800 Mo en tout sur la clé. Ça encore, ça pourrait aller (encore que si on y met un divx, ça devient tendu). Mais le plus gênant, c’est la taille du disque persistant de la session Ubuntu qui n’a plus que dans les 300 Mo de libre. Je suis au final dans l’impossibilité de faire les mises à jour car il y en a pour plus de 350 Mo.

Alors en trainant sur la page de la Framakey dans l’onglet questions fréquentes, je me suis aperçu qu’ils déconseillent tout simplement de faire les MAJ et de désinstaller les programmes.

« La mise à jour complète du système Ubuntu n’est PAS recommandée sur les F.U.R. »

« … nous déconseillons de désinstaller des logiciels pour gagner de l’espace, car cela “masquera” le logiciel dans le menu, mais le logiciel sera toujours présent dans /casper/filesystem.squashfs. Désinstaller un logiciel peut même, paradoxalement, vous faire perdre de la place ! » (et effectivement je m’en suis rendu compte !!)

Si on veut vraiment, il y a toujours possibilité d’augmenter la taille du disque persistant (un fichier casper-rw). Là encore, le site de la Framakey contient la réponse, toujours dans l’onglet questions fréquentes. Je fais un méchant copier coller, ça me servira de pense bête. La manip est d’ailleurs faisable sous windows ou sous linux.

Comment redimensionner le disque permanent Ubuntu (casper-rw) ?

0. si nécessaire, faire un backup des des données de la clé (fichiers et dossiers personnels, que ce soit sous Ubuntu ou Windows)

1. si nécessaire, faire de la place sur la clé.
Il est possible de supprimer :

  • le dossier /Apps *à condition de laisser /Apps/PortableFirefox et /Apps/PortableThunderbird* (les profils sont partagés)
  • le dossier /Framakey (le gain de place est négligeable)
  • le contenu des sous dossiers /Data (le gain de place est négligeable)
  • le dossier /MacOSX

2. vérifier l’espace libre sur la clé (FAT32)

3. supprimer le fichier /casper-rw à la racine de la clé

4. recréer un casper-rw :
4.1 sous linux

  • installer si absent les utilitaires “dd” et “mkfs”
  • exécuter les commandes :

Code:
$ dd if=/dev/zero of=/chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw bs=1M count=2000
$ mkfs.ext2 -F /chemin/vers/la/racine/delaclé/casper-rw

  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé (évidemment, 2000 peut être remplacé par la taille de votre choix)

4.2 sous Windows

  • aller dans le dossier caché de la clé /syslinux/win32/dd
  • éditer (avec notepad ou autre) le fichier casper-rw-make.bat
  • remplacer “count=800? par “count=2000? (ou autre valeur) et sauvegarder
  • double-cliquer sur casper-rw-make.bat
  • vérifier qu’on a bien un fichier casper-rw de 2000Mo à la racine de la clé

5. c’est fini, on peut rebooter sur la clé, et éventuellement remettre en place les fichiers sauvegardés à l’étape 0.

Pour conclure, je dirais que cette partie Ubuntu est vachement bien, aussi bien en fait qu’une installation en dur. C’est réactif, pratique, customisable. Le seul point noir, c’est cette histoire de ne pas faire les MAJ qui me chiffonne un peu.

En tous les cas, j’espère qu’une MAJ sera faite de la Framakey Ubuntu remix quand Lucid sortira. Ce serait vraiment top.

Amis guitaristes linuxiens réjouissez-vous : Guitar Pro 6 sera disponible sous Linux

Le logiciel Guitar Pro 6 d’Arobas Music, qui permet de jouer des tablatures sur son PC et son Mac va sortir le 5 avril prochain. Il semble que l’éditeur ai cette fois pensé au petit poucet de l’informatique, et prépare une version native pour Linux de cet excellent programme (le meilleur de son genre honnêtement).

Il était déjà possible d’installer la version précédente en bidouillant avec Wine ou en passant par PlayOnLinux.

Des captures d’écran prises sur Ubuntu Linux circulent déjà.

Vincent Bénony, le développeur en charge du programme explique : « Guitar Pro 6 va sortir nativement sous Linux (seule la Ubuntu est officiellement supportée pour l’instant), ainsi que sous MacOS X et Windows d’ici le 5 avril 2010. Pour l’instant, les informations sont proposées sur notre page Facebook. »

C’est quand même super qu’une société arrive à sortir ce genre de programme simultanément sur toutes les plateformes. Comme quoi, c’est possible. Merci Monsieur Arobas Music.

Si vous cherchez des testeurs sous Linux (ou même sous windows) et que vous voulez m’en faire parvenir une copie, ce sera avec un énorme plaisir !!! N’hésitez surtout pas.

Via Toolinux

Ubuntu Lucid Lynx 10.4 : une intégration plus poussée des Iphones ?

J’ai entraperçu sur le site webupd8 que la prochaine version d’Ubuntu Lucid Lynx allait proposer out of the box le support des Iphones.
Apparemment, c’est une vraie bonne nouvelle pour les possesseurs de cette daubasse bloquée de partout merveille technologique, car c’est la galère pour s’en servir sans toute la panoplie de logiciels type Itunes et compagnie.
Bref, il semble que ce sera désormais beaucoup plus simple, puisque comme une clé usb ou un appareil photo, le branchement de l’Iphone sur le PC permettra de s’en servir sans trop de restriction (transfert de musique, de photos, …).

A voir, je n’ai pas testé car je n’ai pas d’Iphone et pas installé Lucid Lynx (mais ça c’est en projet par contre).

Et pour rester dans le sujet des Mac, il semblerait aussi que le nouveau design de Lucid va peut être prendre la direction du gris « à la Mac OSX ». Ça ce n’est pas une bonne nouvelle en ce qui me concerne, je ne suis pas vraiment fan du look inox de plan de travail de cuisine de Mac OS.

De toutes façon, il ne reste plus très longtemps à attendre puisque la release est pour dans deux mois et que la bêta de Lucid ne va certainement plus tarder. On sera fixé rapidement.

Si vous voulez tester la dernière version alpha, rendez vous à cette adresse.

Test rapide de Eeebuntu 4 beta 1

Comme je l’ai annoncé dans un précédent billet, la nouvelle version d’Eeebuntu ou EB 4 est sorti en beta 1. J’ai donc téléchargé immédiatement via torrent l’image iso et je l’ai transférée sur une clé usb avec Unetbootin pour la tester en live sur mon eeepc 701.

Le démarrage s’est fait sans problème en live USB. Ça ne m’a pas paru plus rapide ni plus lent que d’autres distributions que j’ai testé de cette manière. Donc 1 minute et 52 secondes c’est dans la bonne moyenne.

D’abord, c’est beau. Je le dis à chaque fois que je teste EB, mais ils arrivent à faire quelque chose de plus sexy que la distribution de base (avant Ubuntu désormais Debian unstable qui est tout sauf jolie dans son état de base, il faut dire).

Les icônes sont les mêmes ou alors légèrement modifiées par rapport à la version 3.
Le logo représentant la distribution (qui sert de menu et qui s’affiche durant le démarrage) a changé lui et je le trouve plus pro et plus original que l’ancien.

Il y a un faux dock d’installé en bas du bureau. Lui par contre n’est pas super joli, forcément, ce n’est qu’un panel de Gnome escamotable. De toute façon, je ne suis pas super fan des docks.

Seule une icône importante change, c’est celle qui permet de modifier les options de l’ordinateur. Il s’agit désormais d’un éclair alors qu’avant c’était un petit PC. La raison est simple, ce n’est plus le même logiciel qui gère ce boulot. C’est désormais Jupiter (d’où l’éclair) qui se charge de cette tâche (mise en marche / arrêt de la webcam, wifi bluetooth s’il y a, résolution de l’écran, son orientation et la sortie vidéo).

La connexion au réseau s’est faite sans aucune anicroche. Via Jupiter, d’un clic on met la carte wifi en fonction, le network-manager détecte mes réseaux sans fil, je clique sur mon wifi FON perso et je rentre ma clé. Ça connecte, j’ai juste à ajouter la clé du trousseau puisque c’était la première fois (ce truc m’énerve, c’est un des premiers machins que je vire quand j’installe en dur). Enfin on lance Firefox (version 3.6) et c’est parti.

Flash est installé par défaut, c’est le luxe !! Pratique pour le web quand même (Deezer, Youtube, etc).

Mauvaise surprise, mais ce n’est que rarement pas le cas en live, le clavier est en qwerty, donc la saisie des mots de passe peut générer des surprises. Pour mettre le clavier français, il suffit d’aller modifier le clavier dans les préférences système.

Il y a beaucoup d’applications installées par défaut (Ooo, Gimp, Firefox, Thunderbird, Banshee, Brasero, VLC, Xsane). Beaucoup dont je ne me sers pas en tous les cas et surtout sur mon netbook. Par contre, et contre toute attente, pas de messagerie instantanée …

La version de Nautilus est intéressante, avec quelques nouveautés par rapport à ce que j’ai l’habitude de manipuler sur ma 9.04. Un curseur pour grossir réduire les icônes, une place plus grande pour les données, plus de séparation entre les disques et les favoris. Pas mal je dois dire.

Et je n’ai pas trouvé de software manager autre que Synaptic, une version pas très user friendly qui plus est. Celle que l’on trouvait sur Ubuntu 8.10 on dirait.

Les touches de fonction volume, luminosité fonctionnent avec l’OSD (dont l’affichage n’est pas très réactif). Je n’ai pas pensé à tester le wifi, mais comme ça fonctionne avec Jupiter, ce n’est pas très grave.

La mise en veille quand l’écran du portable est rabattu et le réveil quand on le rouvre fonctionnent et sont réactifs, le seul problème c’est que le wifi reste coupé. Donc obligé de le remettre en fonction pour que ça reconnecte le réseau. J’avais déjà ce genre de problème avec la version précédente, donc une légère amélioration de ce côté là, mais ça reste perfectible. Il faudra voir le point quand ce sera en version finale et avec une installation en dur.

Un bug que j’ai rencontré est une disparition du pointeur lorsque j’ai tenté de changer la résolution de l’écran en passant du classique 800*480 à 800*600 via Jupiter.
Le changement s’est fait (d’ailleurs c’est assez dégueulasse pour lire quoi que ce soit !!), mais dans la bataille mon pointeur de souris a carrément disparu. Gênant ensuite pour remettre tout en place. En tâtonnant, j’y suis arrivé mais le pointeur n’est pas réapparu.

J’ai essayé d’installer des applications, enfin une, gnome-do pour être précis et ça a plus ou moins bien marché. L’appli s’est installée, mais après le premier lancement, plus moyen de la relancer. En plus, ça m’a bizarrement désinstallé Firefox et l’a remplacé par Iceweasel (la version libre de FF). Bizarre …

Enfin autre point dur, j’ai l’impression que la batterie s’est très vite déchargée. En plus, il me met au démarrage un joli message comme quoi ma « battery is broken ». Pas agréable, mais il me semble que c’est un problème qui arrivait aussi avec Ubuntu 9.10 de mémoire.

Au final, pour une utilisation en live d’une distribution en version beta, je suis ravi. Tout ça va ronronner en version finale, c’est certain. C’est beau et rapide, ce sera stable car basé sur Debian et plus de réinstallation à faire car la team EB a choisi le principe de la rolling release. C’est à dire grosso modo que la distribution sera mise à niveau sans avoir besoin de tout changer tous les X mois. Ça se fera au fur et à mesure des avancées des noyaux, programmes, … C’est un confort pour l’utilisateur. Et on est sûr d’avoir les dernières versions rapidement disponibles.
Je vous la conseille.

Bref, d’ici quelques semaines vous allez faire plaisir à votre eeepc, netbook ou même ordinateur ou portable traditionnel pourquoi pas. Même les processeurs 64 bits seront supportés. A essayer.

Eeebuntu 4 beta 1 est sortie : mon eeepc est ravi

Je viens d’apprendre sur Blogeee que la première version beta d’Eeebuntu 4 est sortie depuis le début de la semaine.

Cette nouvelle version est désormais basée sur Debian et non plus sur Ubuntu, ce qui sur la forme ne devrait pas trop nous dépayser (et sur le fond pas des masse non plus pour les utilisateurs lambda du reste).

Apparemment le direct download est vraiment aléatoire, il vaut mieux passer par les torrents, ça doit certainement être beaucoup plus rapide.

Au niveau de l’installation, c’est une beta donc il y a des instructions à suivre pour que tout se passe au mieux et sans erreur. Si vous voulez tenter un test en live USB, le wiki donne toutes les instructions de la création de la clé à l’utilisation du live USB.

J’essaie de télécharger et tester ça rapidement sur mon 701.
Au passage le site a subi un très beau lifting, c’est beaucoup plus pro et agréable à regarder.