Archives mensuelles : février 2011

Une brioche très moelleuse et délicieuse

J’ai déjà présenté dans ces murs une recette de brioche, qui est bonne, mais qui à mon goût est trop tassée. Pour moi, une bonne brioche se doit d’être aérée et moelleuse, elle doit boire la confiture qu’on étale généreusement sur ses tranches. Genre brioche vendéenne quoi. Bref, ce n’était pas tout à fait le cas de la précédente que j’avais publié, donc je me suis mis en chasse d’une nouvelle recette. Je l’ai trouvée rapidement (sur le blog Je dis M), le tout étant de trouver le temps de la tester, car la brioche, mine de rien, ça ne se fait pas d’un claquement de doigts. Il faut sortir le beurre en avance, pétrir, ça lève, plusieurs fois, il faut patienter. Donc j’ai adapté un peu la recette et le résultat est plus proche de mes espérance, même si ce n’est pas encore tout à fait ça (la faute sans doute à mon impatience).

Ingrédients :

  • 335 g de farine
  • 1 sachet de levure boulangère ou 10 g de levure fraiche
  • 3 œufs
  • 50 g de lait
  • 40 g de sucre
  • 100 g de beurre (à sortir 2 ou 3 heures à l’avance)
  • 5 g de sel
  1. Faire tiédir le lait (de manière générale quand je fais des pâtes levées, je fais toujours tiédir le liquide de manière à activer la levure plus rapidement).
  2. Dissoudre la levure dans un peu de liquide et attendre quelques minutes (10 ou 15, qu’elle commence à mousser).
  3. Mélanger les éléments secs, farine, sucre et sel. Creuser un puit au centre.
  4. Battre les 3 œufs ensemble.
  5. Ajouter les liquides (lait + œufs battus) au mélange sec.
  6. Commencer à pétrir, d’abord doucement pour incorporer correctement toute la farine et obtenir une pâte homogène. Accélérer en suite et laisser tourner le robot (si vous en avez un, sinon, à la main) pendant 5 ou 10 minutes.
  7. A ce stade, la pâte doit être bien lisse. Ajouter alors le beurre coupé en morceaux petit à petit. La pâte va devenir plus molle au début mais lorsque tout le beurre est incorporé, elle va être beaucoup plus élastique et encore plus lisse et brillante qu’avant. Ne pas hésiter à corner de temps en temps pour ramener la pâte en boule pour que tout l’appareil profite de l’apport de beurre.
  8. Laisser ensuite lever dans un endroit si possible assez chaud (pas trop quand même pour ne pas tuer la levure) et à l’abri des courants d’air, pendant au moins une heure ou deux. Rabattre la pâte plusieurs fois pendant cette levée.
  9. Une fois la levée terminée, normalement la pâte doit passer une nuit au frigo pour lever lentement. J’ai passé cette étape pour tout mettre dans mon moule.
  10. Une fois la brioche dans son moule ou façonnée (tresse ou boules par exemple), la laisser encore lever une dernière fois. Le temps va dépendre de la forme que vous lui avez donnée. Entre 15 minutes et une heure je dirais.
  11. Préchauffer le four à 190 °.
  12. Avant d’enfourner, dorer la brioche avec du lait ou un œuf battu. Ne pas le faire trop en avance, car ça a tendance à faire retomber la pâte.
  13. Enfourner pendant 30 minutes si votre brioche est moulée. Elle doit être bien dorée et sonner creux en dessous, comme un pain. Si elle n’est pas assez cuite mais qu’elle brunit trop, n’hésitez pas à la couvrir avec un papier aluminium pour le temps restant.
  14. Démouler et laisser refroidir sur grille, enfin si vous arrivez à vous retenir d’entailler de grosses tranches tièdes.

Brioche 02

Via le blog Je dis M (que je vous conseille chaudement de suivre).

Les pains à hamburgers – Hamburger Buns

Quand on prépare un hamburger, la base c’est quand même d’avoir un petit pain de bonne qualité. C’est la première chose avec laquelle la bouche et les mains rentrent en contact, c’est donc un maillon important du repas. et puis, rien de tel que de le faire soi-même. On en contrôle les ingrédients et c’est plus économique. Les proportions de la recette sont pour 8 gros buns. Mais gros, pour adultes qui mangent bien.

Ingrédients :

  • 500 g de farine
  • 2 sachets de briochain ou 15 g de levure fraiche de boulanger
  • 10 g de sel
  • 25 g de sucre
  • 200 ml d’eau tiède
  • 75 ml de lait tiède
  • 1 œuf + 1 autre pour la dorure
  • 60 g de beurre à température ambiante (le sortir quelques heures à l’avance ou le passer 30 secondes au niveau le plus faible du micro ondes)
  • graines de sésame (ou pavot) pour le dessus
  1. Mélanger dans un saladier la farine, la levure sèche (si c’est ce que vous utilisez), le sel et le sucre. Faire un puit.
  2. Y verser l’eau et le lait tiédis (dans lequel la levure fraiche aura été dissoute au préalable, si vous utilisez ce type de levure) ainsi que l’oeuf battu.
  3. Mélanger doucement pour faire tomber et ramasser la farine petit à petit. Au bout d’un moment une boule doit se former.
  4. Continuer à pétrir la pâte pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’elle soit lisse.
  5. Incorporer ensuite le beurre petit à petit, à la façon d’une brioche. Le morceau de beurre doit disparaitre et être absorbé dans la pâte avant d’en remettre un nouveau.
  6. Pétrir ensuite pendant 10 minutes. La pâte doit devenir souple, lisse et élastique sans être collante.
  7. Bouler la pâte dans un saladier et laisser lever 1h30 à 2 heures tout en couvrant, le temps que la pâte double de volume.
  8. Une fois levée, verser la pâte sur le plan de travail préalablement fariné. Faire 8 pâtons de tailles égales et façonner 8 boules. Au besoin, aidez vous d’une balance pour ne pas vous retrouver avec des buns de tailles trop différentes. C’est important pour avoir une cuisson uniforme.
  9. Poser les boules sur une plaque de cuisson recouverte d’un papier sulfurisé ou de silicone. Bien les espacer, car ils gonflent pas mal.
  10. Laisser encore lever une heure. Il doivent encore gagner la moitié de leur volume de départ. (je vous avais prévenus que c’étaient de GROS buns.

    hamburger 03

  11. Préchauffer le four à 200°C.
  12. Juste avant d’enfourner, passer les buns à l’oeuf et les recouvrir de graines de votre choix. Sur les photos, j’avais « doré » avec du lait et ça marche bien aussi.

    hamburger 06

    hamburger 07

  13. Enfourner et laisser cuire 12 à 15 minutes en fonction de votre four. Ils doivent être bien gonflés et surtout bien dorés sur le dessus et également dessous.

    hamburger 10

  14. Faire refroidir sur grille.

A déguster garnis avec la viande de votre choix, ketchup, mayonnaise, salade, tomate, … bref amusez-vous. Pour nous, ce jour là, c’était un Baja Burger, boeuf haché avec oignon, cheddar, sauce rouge épicée et guacamole. Mais classique avec juste une feuille de salade, de la tomate et un peu de coleslaw en accompagnement, ça le fait aussi.

hamburger 16

Via Le Pétrin, LA référence de la boulange de la blogosphère française.

Bonnes vacances, blog en jachère

Comme tous les ans, je laisse le blog un peu en friche pendant quelques semaines pour cause de vacances antillaises.

Quand vous lirez ces quelques lignes, je serai à 10 000 pieds au dessus de l’Atlantique ou de la mer des Caraïbes.
J’ai un accès au net sur place, mais je ne pense pas que je mettrai à jour le blog, sauf peut être des réponses aux commentaires éventuels.
Il y aura malgré tout des recettes publiées, elles sont programmées suffisament à l’avance (j’en ai encore un paquet sous le coude rassurez vous, ce n’est pas près de s’arrêter).

Pour ceux qui sont dans le même cas que moi, je vous souhaite de très bonnes vacances et pour les autres bon courage, votre tour arrivera bientôt.

Pâtes à la viterbese

Voici une des recettes de pâtes avec laquelle je me suis le plus régalée récemment. Tous les ingrédients ont du goût : jambon cru, cèpes, tomates. C’est un petit peu de boulot surtout avec des tomates fraîches, mais ça en vaut largement la peine.

Ingrédients :

  • 350 g de fusilli
  • 400 g de tomates ou une boite de bonnes tomates
  • 80 g de jambon cru en dés
  • 2 gousses d’ail
  • 2 c à s de persil plat
  • 1 c à s de basilic
  • 300 g de cèpes frais ou 2 grosses poignées de cèpes séchés
  • 50 g de pecorino râpé
  • 5 c à s d’huile d’olive
  • sel et poivre
  1. Si vous utiliser des tomates fraîches, les peler et épépiner. Puis concasser la chair en gros morceaux.
  2. Couper le jambon en petits dés.
  3. Éplucher les gousses d’ail.
  4. Laver basilic et persil. Les hacher grossièrement. Les garder séparées.
  5. Nettoyer les cèpe et les émincer finement s’ils sont frais. S’ils sont secs, les réhydrater dans de l’eau tiède.
  6. Mettre 3 c à s d’huile dans une poêle et une gousse d’ail entière. Faire chauffer.
  7. Ajouter ensuite le jambon et laisser revenir pendant quelques secondes en remuant constamment.
  8. Ajouter les tomates concassées et un peu du persil et du basilic. Assaisonner et laisser cuire pendant 15 minutes à feu moyen en remuant régulièrement.
  9. Faire fondre l’autre gousse d’ail avec le reste de l’huile dans une autre poêle.
  10. Ajouter les cèpes, saler et poivre et laisser revenir pendant quelques minutes à feu vif. Y ajouter le reste de persil.
  11. Ajouter le mélange des cèpes à la sauce tomate et laisser cuire encore 2 minutes.

    Fusilli viterbese 02

  12. Faire cuire les pâtes al dente et les servir avec la sauce.
  13. Saupoudrer avec le reste de basilic et le pecorino.

Fusilli viterbese 06

Customiser GRUB-PC dans Ubuntu 10.04

J’ai la chance de pouvoir écrire assez régulièrement pour le magazine Linux Identity (j’en avais parlé dans un précédent billet d’ailleurs). Ce qui est sympathique, c’est que l’on peut reproduire le contenu des articles que l’on écrit au bout d’un certain temps. Voici donc ma prose sur la customisation de Grub-PC sur Ubuntu 10.04 (mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter aux versions ultérieures d’Ubuntu, à toute distribution à base de Debian et peut être même aux autres.)

De GRUB à GRUB-PC

Afin de démarrer, votre ordinateur a besoin de savoir quels sont les systèmes d’exploitation présents, afin de pouvoir choisir celui qui doit être lancé et mettre en marche la procédure de boot.
Dans les versions d’Ubuntu antérieures à la 9.10, GRUB Legacy (GRUB étant l’acronyme de GRand Unified Bootloader) était le programme installé par défaut qui était en charge de cette tâche. Il peut amorcer des systèmes compatibles avec la norme POSIX (GNU/Linux, *BSD, Apple Mac OS, etc.) et possède également la capacité d’enchainer vers un autre amorceur pour les systèmes non compatibles avec la norme POSIX (comme Windows).

Cependant, le projet a choisi de faire évoluer GRUB vers une nouvelle version et un nouveau programme a été écrit, qui a donné naissance à GRUB 2, renommé ensuite GRUB-PC.

Présentation de GRUB-PC
Tout comme GRUB Legacy, GRUB-PC va vous permettre de choisir les entrées qui seront disponibles lors du démarrage de votre ordinateur. Il est également compatible avec les OS de la norme POSIX et ceux qui ne le sont pas. Aucun souci donc pour faire cohabiter par exemple, un ou plusieurs systèmes d’exploitation GNU Linux, une version de Microsoft Windows et une de Mac OS dans le menu.

Grub au démarrage

Cette nouvelle version ayant été réécrite totalement, elle est devenue beaucoup plus puissante. La contrepartie de cette puissance étant une complexité de paramétrage accrue et le nombre d’options disponibles.

Les avantages et inconvénients de GRUB-PC vs GRUB

La majorité des paramétrages de GRUB Legacy tenait dans un seul fichier, « /boot/grub/menu.lst ».

Un simple éditeur de texte en mode super utilisateur suffisait pour paramétrer l’ordre des OS au démarrage, leur nombre, le timeout, …

Aujourd’hui ce n’est plus forcément vrai. En effet, GRUB-PC est plus complexe que son ancêtre. Il est composé de plusieurs fichiers et de scripts répartis dans plusieurs répertoires et la simple édition de ces fichiers n’apportera pas forcément la modification escomptée.

L’avantage de cette complexité étant notamment que le programme possède désormais une interface graphique, est nettement plus modulable et s’adapte à un plus grand nombre d’architectures matérielles.

Afin de s’y retrouver par la suite, voyons quels sont les fichiers utilisés par GRUB-PC

Liste des fichiers utilisés pour la configuration

Voici une brève présentation des fichiers que nous allons rencontrer dans les paragraphes suivants.

  • /boot/grub/grub.cfg : C’est le fichier lu au démarrage de l’ordinateur, remplaçant donc menu.lst sur grub-legacy. En revanche, comme il est généré automatiquement par update-grub, il ne doit donc pas être modifié manuellement, sous peine de voir ses modifications écrasées lors de la prochaine mise à jour.
  • /etc/default/grub : il gère les valeurs par défaut de grub (notamment le délai de lancement, la résolution d’affichage, splash/quiet)
  • les fichiers du dossier /etc/grub.d/

Ce sont avec ces six scripts que nous allons le plus agir, car ils vont nous permettre de modifier les choix et l’ordre des systèmes d’exploitation dans le menu.

  • 00_header : contient le script gérant les options définies dans /etc/default/grub.
  • 05_debian_theme : gère les couleurs du menu et le fond d’écran éventuel.
  • 10_linux : contient le script spécifique au chargement d’un type de noyau. Ce script génère les entrées pour le système par défaut du grub.cfg.
  • 20_memtest86+ : lance le test de mémoire « memtest ».
  • 30_os-prober : contient le script de recherche des autres systèmes installés.
  • 40_custom : configuration perso. C’est là qu’on pourra paramétrer manuellement le lancement des systèmes d’exploitation.

La notion la plus importante à connaitre à propos de ces fichiers est qu’ils seront traités dans l’ordre numérique (00, puis 05, 10, 20 …). Cela aura son importance plus tard.

Modifier l’ordre des différents OS dans le menu

Si vous avez sur votre disque dur Windows et Ubuntu qui cohabitent, il peut arriver que vous souhaitiez modifier l’ordre d’apparition dans le menu des différents systèmes d’exploitation. En effet par défaut, ce sont les entrées Ubuntu qui apparaissent en premier, puis un séparateur et enfin les autres systèmes d’exploitation. Il est plus pratique, si comme moi vous n’utilisez finalement que deux entrées, d’avoir tout sous la main en descendant ou en montant juste d’une entrée avec les touches fléchées du clavier.

La solution la plus simple pour y arriver est de faire remonter les entrées Windows en premier dans la liste. Il suffit de renommer le fichier « 30_OS-prober » en lui donnant un nom qui commence par un nombre compris entre 06 et 09. Ce qui revient à faire traiter ce script entre « 05_debian » et « 10_linux », puisque nous avons vu précédemment que les fichiers sont traités dans l’ordre qui correspond à leur nom.

On se place donc dans le dossier contenant les scripts en tapant dans un terminal :

cd /etc/grub.d

Puis on renomme le fichier « 30_OS-prober » en « 07_OS-prober » pour le faire remonter dans l’ordre numérique des scripts, en tapant la commande suivante :

sudo mv 30_os-prober 07_os-prober

Si le fait de renommer le fichier original vous donne des sueurs froides, vous pouvez également l’enregistrer sous un autre nom, ce qui vous évitera de perdre votre fichier original, on ne sait jamais. En revanche, vous aurez deux fois les entrées Windows (au début du menu et à la fin). Pour ce faire, il suffit de saisir la commande cp (pour copy) au lieu de mv :

sudo cp 30_os-prober 07_os-prober

Liste des scripts grub modifiés

Rien ne vous empêche de supprimer « 30_OS-prober » par la suite quand vous aurez validé que la manipulation fonctionne.

Enfin, on met à jour le GRUB. C’est une manipulation à faire à chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans les fichiers, car comme je l’ai indiqué plus haut, vos modifications ne seront pas prises en compte si vous ne le faites pas.

Donc toujours dans un terminal, on tape :

sudo update-grub

Et voilà vous devriez maintenant avoir les entrées Windows au dessus de celles d’Ubuntu.

ligne de commande sudo update-grub suite et fin

Supprimer des entrées de noyau dans le menu de démarrage

On continue dans le nettoyage du menu de démarrage avec la suppression des entrées des noyaux superflus. Si vous avez installé votre Ubuntu depuis un certains temps, vous avez certainement plusieurs noyaux qui ont été installé au fil des mises à jour. Le problème, c’est que chacun de ces noyaux apparait dans le menu, l’alourdissant d’autant. Nous n’allons donc garder que le dernier. Cette opération sera bien sûr à renouveler lorsqu’un nouveau noyau sera installé, mais seulement une fois que vous aurez constaté qu’il n’apporte pas de bug à votre installation.

La solution la plus simple, et qui a le mérite de se faire graphiquement, est de cacher les noyaux superflus en les déplaçant manuellement vers un dossier que l’on créera à cette occasion.

On ouvre tout d’abord le dossier « /boot » avec les privilèges de super utilisateur dans nautilus. A vous d’adapter si vous êtes sous Kubuntu ou Xubuntu avec votre gestionnaire de fichier favori.

gksudo nautilus /boot

On crée ensuite un dossier. Dans un espace vide, on clique droit de la souris et on choisit « Créer un dossier », que l’on nommera « NoyauxCachés ». On peut aussi utiliser le raccourci clavier Ctrl + Shift + N.

On sélectionne ensuite à la souris (ou en maintenant la touche Ctrl du clavier enfoncé entre chaque clic) tous les fichiers désignant un ancien noyau et on les fait glisser dans le dossier « NoyauxCachés ». Dans l’exemple ci-dessous ce sont tous les fichiers dont le nom contient la version du noyau 2.6.32-21.

Noyaux à supprimer

Attention cependant à ne pas cacher le noyau sur lequel votre système s’est lancé, car cela pourra poser des problèmes lors du prochain redémarrage. Soyez donc bien sûr des noyaux que vous déplacez.

Pour finir, on met à jour GRUB :

sudo update-grub

Maintenant, vous devriez voir que le ou les noyaux que vous avez déplacés n’apparaissent plus lors de la création du fichier grub.cfg

ligne commande sudo update-grub

Supprimer les entrées Memtest86 au boot

De la même manière que nous avons caché les noyaux superflus, les entrées Memtest peuvent être cachées également. Pour cela, il suffit de déplacer le script « 20_memtest86+ » dans un dossier que l’on va créer.

Pour changer, on va créer le dossier « memtest » dans le dossier dans /etc/grub.d/ en ligne de commande :

sudo mkdir /etc/grub.d/memtest

Puis, on déplace graphiquement le script « 20_memtest86+ » dans le dossier créé dans nautilus (toujours avec les droits de super utilisateur) :

gksudo nautilus /etc/grub.d
Fichiers dans grub.d

Et on n’oublie surtout pas de mettre à jour GRUB :

sudo update-grub
Ligne de commande sudo update-grub suite

Modifier le système d’exploitation sur lequel démarrer par défaut

Par défaut, c’est la première entrée du menu de démarrage qui est sélectionnée et qui provoquera le démarrage du système. Or, on peut avoir envie parfois de ne pas démarrer par défaut sur cette première ligne (par exemple pour démarrer sur Windows si on partage son PC avec d’autres

personnes). Pour modifier ce paramétrage, il faut tout d’abord comprendre la règle de comptage des entrées par GRUB, car c’est le numéro de la ligne qui va déterminer le système qui sera lancé.

Si on se base sur mon menu de démarrage avant que nous ayons appliqué toutes nos modifications, ça ressemble à cela :

Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
Memory Test, (memtest86+)
Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

Voici le même menu avec les numéros correspondants sur la gauche :

0	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic
1	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-23-generic(mode de récupération)
2	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic
3	Ubuntu, avec Linux 2.6.32-21-generic(mode de récupération)
4	Memory Test, (memtest86+)
5	Memory Test, (memtest86+, serial console 115200)
6	Microsoft Windows XP  Professionnel (on /dev/sda3)

L’entrée de Windows XP correspondra donc au N° 6 car on commence à compter à partir de zéro.

Le plus simple pour choisir la ligne et donc le système d’exploitation sur lequel l’ordinateur sera positionné par défaut dans le menu est de saisir la ligne de commande ci-dessous, où « x » est bien sûr le nombre que l’on a trouvé à l’étape précédente,

sudo grub-set-default x

Cependant, sur certaines configurations, cette commande ne fonctionne pas. Il faut alors aller modifier manuellement le fichier /etc/default/grub, en modifiant la variable GRUB_DEFAULT= avec le nombre que l’on a trouvé précédemment.

On peut aussi choisir de fonctionner autrement et décider de mettre par défaut le système qui a été choisi lors du dernier démarrage. Dans ce cas la variable GRUB_DEFAULT= sera suivi de « saved » (sans guillemet), Pour que cela fonctionne, il faudra rajouter une ligne en dessous de celle que l’on vient de modifier avec l’entrée GRUB_SAVEDEFAULT=true.

Changement du fond d’écran du menu

La couleur noire du menu de démarrage est assez tristounette, il faut bien le dire. Nous allons donc ajouter une image en « fond d’écran » pour l’égayer.

On modifie tout d’abord le fichier /etc/default/grub. On l’ouvre dans un éditeur de texte et on décommente la ligne suivante (en enlevant le # qui se trouve devant) :

# GRUB_GFXMODE=640×480

On va fixer une résolution de 800×600 qui devrait convenir à la plupart des PC, en modifiant la ligne comme suit :

GRUB_GFXMODE=800x600x32,800×600

Le plus important dans la taille à donner est de conserver le ratio de votre écran (4:3, 16:10, …).

On renomme l’image en « 00_image_de_fond.jpg » puis on la copie dans le dossier /boot/grub/ avec les droits de super utilisateur.

Maintenant, nous allons modifier le script « 05_debian_theme » qui, comme on l’a vu précédemment, gère toute les customisations graphiques du menu. On l’ouvre avec son éditeur de texte :

sudo gedit /etc/grub.d/05_debian_theme

On modifie les lignes 10, 11 et 12 comme suit et on sauvegarde :

WALLPAPER= »00_image_de_fond.jpg »

COLOR_NORMAL= »white/black »

<COLOR_HIGHLIGHT= »blue/magenta »

En résumé, on a fait les choses suivantes :

  • donné le nom du fichier qui sera notre fond d’écran (WALLPAPER)
  • défini une couleur pour le texte (COLOR_NORMAL) : blanc sur fond transparent (le noir en deuxième correspond à transparent)
  • défini une couleur pour le texte sélectionné (COLOR_HIGHLIGHT) : bleu sur fond en magenta.

Et on n’oublie pas de mettre à jour :

sudo update-grub

Une fois toutes ces modifications effectuées, vous devriez avoir un magnifique menu de démarrage mis en forme comme vous le souhaitez et avec une belle image de fond. Ce ne sont pas des modifications compliquées et elles ne prennent pas des heures à mettre en place. Mais le résultat permet d’obtenir une meilleure ergonomie et un look largement amélioré.

GRUB2

Ma pâte à pizza type pan

Cette recette est encore un trésor de famille puisque je l’ai empruntée à ma belle mère, qui l’avait elle même reprise plus ou moins des paquets de briochain …

Comme toutes les pâtes à pain, ce n’est pas bien compliquée, il suffit de respecter l’ordre d’intégration des ingrédients, de bien la pétrir et la laisser reposer. Bien sûr un robot ou une machine à pain aident, c’est plus facile. Mais à la main on peut s’en sortir également.

Ingrédients :

  • 500 g de farine
  • 2 sachets de briochain
  • 5 c à s d’huile d’olive
  • 2 c à c de sel
  • 20 cl de lait
  • 5 cl d’eau
  1. Mélanger dans un saladier la farine, le briochain, le sel.
  2. Ajouter l’huile d’olive et commencer à mélanger.
  3. Ajouter ensuite l’eau et lait tiédis.
  4. Pétrir quelques minutes.
  5. Laisser reposer dans un endroit chaud pendant 1 heure ou plus jusqu’à ce qu’elle soit bien gonflée.
  6. Utiliser ensuite classiquement pour faire un pizza.

Ce type de pâte donne une pizza de type « pan » pour reprendre la terminologie américaine.

Ajouter l’image que l’on veut sur un bouton dans Excel

En ce moment, je suis dans une phase intense de développement de macros Excel. Et il faut bien dire qu’y accéder par le menu, ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique. Donc je crée des boutons. Mais les images que l’on peut leur associer sont bizarrement tout sauf parlantes. Alors pour customiser ça, on peut s’amuser avec l’éditeur de boutons, mais bon … pas très pratique non plus.

Il y a une autre solution qui est de remplacer l’icône du bouton par une image de son choix, sachant que la taille admise est de 16 fois 16 pixel (pas gros comme image). Si vous en mettez une plus grande, elle sera réduite.

Il suffit donc avec son programme de copie d’écran favori (sous Windows pour moi c’est Fastone Capture) de faire une petite copie de ce qu’on veut, puis de cliquer droit sur un endroit vide d’une barre d’outil d’Excel, Personnaliser, et cliquer droit encore sur le bouton que l’on veut modifier. On colle ensuite la copie d’écran miniature qui est dans le presse papier (avec un simple Ctrl+V) et voilà !!!

Via l’aide Online Microsoft Office

Fip fête ses 40 ans avec un podcast narrant la génèse et l’histoire de la station

S’il y a bien une radio différente sur la bande FM, c’est Fip. C’est une station que j’aime beaucoup la plupart du temps, car on peut y écouter tout ce qui ne passe pas sur les autres. C’est la seule sur laquelle je sois tombé sur du John Mayer, du Keb Mo, du David Byrne et du Popa Chubby par exemple, pour ne citer que quelques artistes que j’aime. Tout ça à quelques jours d’intervalle.

Mais on y diffuse aussi du jazz, de la world, des chansons plus exotiques, de la variété française alternative (je ne vois pas d’autre mots …) et du classique. Je n’aime pas tous ces genres, mais ça a au moins le mérite de garder les oreilles en alerte.

Et depuis le début de l’année, Fip fête ses 40 ans. 40 ans déjà que cette station (France Inter Paris 514 mètres comme elle s’appelait à son démarrage) inonde les ondes avec ce cocktail inattendu de musiques variées.

Pour fêter dignement cet anniversaire, un documentaire audio retraçant son histoire a été produit et est diffusé deux fois par jour à l’antenne, mais aussi disponible sous forme de podcast ou écoutable sur le site. Et c’est un vrai plaisir.

« Vous avez râté Marie Martine » (c’est le nom de ce programme) est un best of de tout ce qui fait et a fait Fip, sa culture, sa génèse, ses créateurs, ses voix (les fameuses Fipettes, Marie Martine étant l’une des premières et Simone Herault une autre d’entre elles, mais que l’on connait peut être plutôt en tant que voix des quais de gare SNCF). Bref, il s’agit d’un pan de culture à posséder impérativement pour briller en soirée et surtout pour se faire plaisir, car c’est réellement un bonheur d’entendre comment cette station s’est montée et d’en comprendre la philosophie.

Cerise sur le gâteau, chaque billet qui accompagne les épisodes possède bien évidemment un texte de présentation, parfois complété par des images ou des vidéos ressorties des archives de l’INA.

Bref je vous conseille chaudement de vous abonner au flux du podcast ou d’aller l’écouter sur le site.