Archives mensuelles : mai 2011

Les bananes flambées

Cette semaine, le classique des classiques de la cuisine et des desserts antillais, la banane flambée. On est loin de la chose immonde qu’on sert par exemple dans les restaurants chinois, qui est plutôt un beignet. Ici, rien que des bananes, du sucre, du jus d’orange et bien sûr, du rhum.

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 6 à 8 petites bananes (ici des figues pommes de Guadeloupe)
  • 1 orange
  • 25 g de beurre
  • 3 à 4 c à s de sucre (de canne si possible)
  • 3 à 4 c à s de rhum agricole
  1. Dans une poêle, faire fondre le beurre.
  2. Faire revenir les bananes (coupées en 2 si nécessaire), jusqu’à ce qu’elles soient dorées.
  3. Ajouter le sucre et attendre qu’il se transforme en caramel.

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  4. Mettre le jus de l’orange et bien mélanger avec le sucre / caramel.

    bananes flambées 05

  5. En fin de cuisson, lorsque les bananes sont bien moelleuses, ajouter le rhum et le faire flamber.
  6. Servir immédiatement avec une boule de glace vanille ou de sorbet coco.

bananes flambées 09

Le fondant aux pommes

Voilà un gâteau que je réalise depuis fort longtemps, il est étonnant qu’il soit passé entre les mailles du filet des recettes du blog. Comme son nom l’indique ce gâteau est très moelleux, ce qui est je trouve assez rare dans le cas d’un gâteau aux fruits. On peut bien entendu remplacer les pommes par des poires ou même des pêches si l’on veut, le résultat sera toujours aussi délicieux.
La recette de base vient de l’une de mes bibles de la pâtisserie, Le Grand Livre de la pâtisserie et des desserts. C’est le premier livre que je sors quand je recherche une recette de dessert. J’ai très rarement été déçu.

Ingrédients :

  • 125 g de beurre
  • 1 sachet de sucre vanillé (ou de l’extrait de vanille)
  • 125 g de sucre en poudre
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 200 g de farine
  • 3 œufs
  • 7 cl de lait
  • 600 g de pommes (3 ou 4 en fonction de leur taille)
  1. Sortir le beurre en avance pour qu’il soit à température ambiante, ou méthode bourrin, le mettre un petit peu au micro onde pour le ramollir.
  2. Préchauffer le four à 200°.
  3. Fouetter le beurre avec le sucre et le sucre vanillé si vous l’utilisez. La préparation doit devenir onctueuse et le sucre doit totalement disparaître.
  4. Incorporer ensuite les œufs un par un, tout en continuant à fouetter. Enfin mettre le lait. La pâte devient bizarre, pas de panique, c’est normal.

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  5. Ajouter en pluie la farine additionnée de levure et miracle, la pâte reprend un aspect plus classique.

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  6. Éplucher les pommes et les détailler en quartiers assez grossiers (j’aime sentir la pommes sous la dent) ou plus fins si vous êtes plus raffinés. En garder 8 ou 12 belles tranches pour la décoration.
  7. Mélanger les pommes à la pâte et verser le tout  dans un moule à manqué.

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  8. Enfourner pour 40 minutes. Attention à ne pas le laisser trop cuire, il faut que ça reste bien fondant (comme son nom l’indique), donc vérifier la cuisson à l’aide d’un couteau à partir de 35 minutes.
  9. Une fois cuit, laisser reposer 10 minutes puis démouler et faire refroidir sur grille.

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Dans l’idéal, il faudrait le napper avec un mélange de confiture d’abricot et d’un peu d’eau, mais il se suffit bien à lui même tel quel.

Un excellent restaurant thailandais à Paris : Le Thai Spices

Depuis fort longtemps, nous ne nous étions pas fait une sortie sur Paris et un resto encore moins (ben ouais, 3 enfants ça occupe un brin …).
Alors nous avons sauté sur l’occasion quand nous avons eu l’occasion de revoir un couple d’amis et nous nous sommes mis d’accord sur un restaurant thaï. La cuisine thaïe est l’une des plus raffinée du sud est asiatique et quand elle est bien cuisinée, c’est vraiment mémorable. Après quelques recherches, car il y en a finalement un paquet sur Paris, nous avons fixé notre choix sur le Thaï Spices qui est une petite échoppe sise rue de l’Avé Maria dans le Marais.

Quand je dis petit, il doit y avoir en tout et pour tout 30 couverts, donc la réservation est indispensable si vous ne voulez pas vous casser les dents. La décoration est simple et charmante avec de belles tables bien dressées, et ces boules de verre qui descendent du plafond. Simple et classe. On est loin du chinois de base avec ambiance karaoké et aquarium rempli de carpes …

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Nous avons tous pris une formule entrée plat et dessert (à 32 euros) et le hasard a fait que nous nous sommes tous répartis les plats du menu. Presque aucun doublon ce soir là. Et autant vous le dire tout de suite, ce fut un sans faute car tous les plats sans exception étaient délicieux.

En entrée nous nous sommes partagés des assiettes de dégustation, une salade de papaye verte, Som Tam et des Sam Kume, une assiette de dégustation. Les bouchées proposées dans l’assiette dégustation étaient variées. Des won-ton fourrés avec une farce verte délicieuse et indéterminée, un petit rouleau croustillant et tout aussi indéterminé et des satays de poulet divins, tendre et gouteux accompagnés bien entendu d’une sauce cacahuètes.

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La salade était également très gouteuse et ce n’est pas un plat que l’on peut réaliser facilement à la maison. Le crabe qui l’accompagnait était très frais et dans l’ensemble les portions étaient copieuses.

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En plat de résistance, j’avais jeté mon dévolu sur des coquilles Saint Jacques accompagnées de tagliatelles aux herbes et là encore, que du bonheur. Très bon assaisonnement et surtout des goût que l’on n’a pas l’habitude de rencontrer et qui sont vraiment très exotiques. Le tout étant très frais que ce soit pour les Saint Jacques que pour les herbes.

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Ma chère et tendre avait quand à elle tentait un curry rouge de crevettes accompagné d’un riz frit au crabe. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’était pas trop fort (en fait c’est le curry vert qui arrache le plus), mais très parfumé encore une fois et vraiment réussi.

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En parlant de curry qui arrache, notre amie avait choisi un curry vert de poulet. Il était très réussi mais par contre, très hot.

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Enfin, le dernier plat était un phad thai (un sauté de nouille thaï, le grand classique). Vraiment très bien exécuté et copieux.

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Et pour finir la soirée comme il se doit, nous avons bien entendu pris une petite douceur. Des riz gluant au lait de coco avec une mangue fraiche. L’acidité et la fraicheur de la mangue contraste bien et complète la douceur et la richesse du riz gluant. une bonne idée à refaire à la maison.

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Nos amis quant à eux ont partagé un riz gluant fourré à la banane (ça déchirait aussi ça si on aime la banane et le riz gluant bien entendu) et des nems au chocolat. Bon le nem au chocolat, je pense que c’est très adapté pour les palais occidentaux, mais c’était très bon malgré tout.

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Donc dans l’ensemble une très bonne soirée, gastronomiquement parlant. Le seul bémol que je pourrais apporter c’est que j’avais choisi un thé au jasmin pour accompagner mon repas et il était quand même très cher (plus de 5 euros le thé, même Mariages Frères, c’est cher. On en a 100 g en boutique pour ce prix là).

Mais je vous recommande quand même très chaudement d’aller vous faire plaisir chez Thaï Spices, le service est très agréable et prévenant (mais pas trop) et on n’a pas l’impression de se faire pousser dehors pour faire de la place pour le deuxième service.

Installation d’Ubuntu 10.10

Voici le dernier article que j’ai publié dans le numéro de septembre dernier de Linux Identity.

Les CD d’installation de la majorité des distributions GNU/Linux ont cet énorme avantage par rapport aux autres systèmes d’exploitation de pouvoir se tester en live, sans rien installer sur le disque dur de votre ordinateur. C’est très pratique afin de pouvoir tester si le matériel embarqué dans votre machine sera reconnu d’office. Il faut bien dire qu’en quelques années, d’énormes progrès ont été fait dans ce domaine.

L’étape suivante, si le liveCD vous a donnée toute satisfaction, est d’installer en dur la distribution sur votre PC. De ce point de vue, Ubuntu est bien lotie puisqu’à chaque nouvelle sortie de version, les développeurs d’Ubuntu nous proposent un installateur de plus en plus simple et convivial. Fini le temps des partitionnements en ligne de commande et les graphismes dignes des années 80. Désormais tout est graphique, attrayant et à la portée de tout utilisateur un peu précautionneux.

Nous allons donc passer en revue le lancement du LiveDVD d’Ubuntu 10.10 nom de code Maverick Meerkat fourni avec ce numéro de Linux Identity, puis dans un second temps l’installation en dur du système. Il vous faudra choisir la version adaptée à votre architecture matérielle, 32 bits ou 64 bits.

Utilisation du LiveCD ou plutôt du LiveDVD

Une fois le DVD inséré dans votre lecteur, vous démarrez (ou redémarrez) votre PC et vous devriez rapidement voir apparaître l’Illustration 1 (sans le message d’erreur qui est du à mon PC).

Ecran de démarrage

Si ce n’est pas le cas, il vous faudra sans doute appuyer sur une touche de votre clavier pour prendre en compte le nouveau périphérique d’amorçage, CD ou clé USB. Pas de règle générale ici, tout dépend de votre fabricant de PC ou du bios installé sur la machine. Mais les touches les plus fréquentes sont Echap, F1, Del ou Suppr.

Si rien n’y fait, il faudra peut être aller modifier le bios pour changer l’ordre des périphériques d’amorçage. Parfois, certaines machines un peu anciennes ne bootent pas d’office sur le lecteur de disque optique.

Une fois que tout est démarré correctement, le LiveCD se charge et on arrive sur le premier menu d’installation qui permet de choisir de lancer l’installation en dur ou l’essai en Live. Ce menu sert également pour déterminer la langue de l’installateur.

menu d'installation

Si on clique sur « Essayer Ubuntu », on arrive après quelques secondes le bureau d’Ubuntu 10.10 (illustration 3). On peut donc essayer tous les programmes mis à disposition dans la distribution (Firefox, la suite Open Office, Simple Scan (un excellent outil pour scanner facilement comme son nom l’indique), Shotwell, le nouveau gestionnaire de photos intégré dans Ubuntu, des jeux, les lecteurs de vidéo et de musique, …). Tout cela bien entendu sans rien installer sur votre PC.

bureau

Si vos tests sont concluants et que vous désirez installer Ubuntu sur votre poste, il vous suffit de cliquer sur l’icône « Install Ubuntu 10.10 » qui se trouve sur le Bureau et l’installation va se lancer. Vous vous retrouverez à nouveau sur le menu de l’illustration 2, mais il faudra choisir l’option « Installer Ubuntu ».

Installation d’Ubuntu 10.10

La première chose à faire avant d’installer Ubuntu « en dur » sur votre ordinateur est d’abord de sauvegarder toutes vos données. Le choix est vaste, vous pouvez choisir de le faire sur CD, DVD, une clé usb ou un disque dur externe, selon la quantité de données que vous possédez. Mais dans tous les cas, sauvegardez tout avant de vous lancer dans les étapes suivantes.

Nous avons vu que l’installation se lance à partir du bouton « Installer Ubuntu » de l’illustration 2. Une fois cliqué sur ce bouton, vous pouvez à tout moment changer d’avis et quitter l’installateur jusqu’à ce que vous donniez confirmation irrévocable après avoir décidé du partitionnement de votre disque. Dans ce cas, c’est le LiveCD qui se lancera et vous vous retrouverez sur le Bureau Live. C’est plutôt rassurant et bien pensé.

L’étape suivante (illustration 4) nous rappelle les conditions permettant d’installer cette version, à savoir au moins 2.6 gigas d’espace libre sur le disque dur, une connexion Internet active et être relié à une source de courant (précaution utile pour les portables n’ayant pas une grande autonomie …).

Confirmation des paramètres

A cette étape, on peut également choisir d’installer les codecs (mp3 et Flash) et logiciels (comme les firmwares de chipset wifi) propriétaires en cochant la première petite case. Très bonne idée de la part de Canonical, car aujourd’hui, rares sont les personnes qui utilisent un ordinateur et qui ne lisent pas de mp3, n’utilisent pas de wifi et ne regardent pas de vidéos sur le Web. Permettre d’installer cette fonctionnalité directement est un gain de temps et surtout évite par la suite de pester notamment contre le lecteur audio ou le navigateur qui va devoir aller chercher les codecs pour que « ça marche ». Cela tend vers une meilleure expérience utilisateur dès le premier démarrage.

L’autre coche permet quant à elle de télécharger les mises à jour du système pendant l’installation. Là encore, cela évitera un message énervant lors du premier démarrage, car le système sera totalement à jour. Mais, il faudra sans doute le réserver aux personnes ayant une bonne connexion internet car cela risque de prendre du temps et retarder la finalisation de l’installation.

Viens ensuite l’étape la plus délicate d’une installation, le partitionnement du disque dur. Ici, j’ai laissé l’installateur décider tout seul car ma partition était unique (illustration 6).

Partitionnement

Partitionnement

Cependant, si vous avez déjà un autre système installé, il existe l’option « Installer les deux côté à côte, le choix s’effectuant à chaque démarrage. ». Elle mène à l’illustration 7, qui permet de choisir la taille allouée à chaque système en déplaçant simplement un curseur (remarquez la double flèche).

Les options de partitionnement expert reste malgré tout accessibles, ce qui permet de gérer tous les cas.

partitionnement

Quel que soit l’option choisie, on clique ensuite sur « Install now » et on peut passer au choix des informations liées au PC et à l’utilisateur.

Il y a tout d’abord l’emplacement géographique, qui permet de choisir le fuseau horaire et d’avoir une horloge toujours parfaitement à l’heure (illustration 8).

Fuseau horaire

Sur l’écran suivant, on peut choisir le type de clavier utilisé. Ici j’ai choisi un clavier « France » avec la disposition « Autre ». Libre à vous de tester la saisie dans la zone du bas pour voir si tous les caractères sont bien produits.

Clavier

Étape suivante : choix du nom de l’utilisateur et du mot de passe (illustration 10). D’ailleurs vous pouvez noter que mon mot de passe n’est pas assez robuste. Un bon point car avoir des mots de passe difficilement crackable est en soit la première des mesures de sécurité à appliquer (sur votre machine comme sur le web d’ailleurs).

On a aussi la possibilité d’ouvrir sa session automatiquement (ce qui est très pratique) et d’encrypter le dossier de l’utilisateur.

Choix du nom de l'utilisateur

Une fois cliqué sur le bouton suivant, l’installation proprement dite démarre et les écrans se succèdent présentant Ubuntu et les principaux logiciels livrés par défaut (illustrations 11 et 12).

Ecran pendant l'installation

Ecran durant l'installation

Enfin un message nous indique qu’il est temps de redémarrer la machine pour que l’installation soit complète (illustration 13). Et vous voilà avec un système Ubuntu GNU/Linux installé sur votre PC.

redémarrage demandé

Pour conclure, je dirai que cette installation a fait de gros progrès en 6 mois et qu’elle s’est surtout encore plus tournée vers l’utilisateur. Ce sont tous les petits détails qui font qu’elle est plus facile d’utilisation. La qualité graphique s’est améliorée, donnant un aspect plus pro et moins « vieillot ». La possibilité d’installer les logiciels et codecs propriétaires , d’encrypter le dossier utilisateur ou l’outil de partitionnement graphique font de cette version un réussite. Pas une révolution, mais un grand pas dans le bon sens.

Test des codecs Flash sous Ubuntu 10.10

Voici un deuxième article paru dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity, sur les divers codecs Flash dans Ubuntu 10.10 et leur efficacité.

Adobe Flash est un langage propriétaire aux fonctions multiples. Il est principalement utilisé aujourd’hui dans les navigateurs pour afficher des vidéos, des jeux, de la publicité ou du contenu interactif. Pour citer Wikipedia : « Depuis son lancement en 1996, la technologie Flash est devenue une des méthodes les plus populaires pour ajouter des animations et des objets interactifs à une page web ; de nombreux logiciels de création et OS sont capables de créer ou d’afficher du Flash. Flash est généralement utilisé pour créer des animations, des publicités ou des jeux vidéo. Il permet aussi d’intégrer de la vidéo en streaming dans une page, jusqu’au développement d’applications Rich Media. ».

Ubuntu ne fait pas exception à la règle et notre OS préféré dans sa dernière version permet d’afficher des animations en Flash assez facilement. On peut même depuis cette version 10.10 choisir de le mettre en place lors de l’installation du système (je vous renvoie à l’article traitant de ce sujet dans ce même numéro).

Toutefois, la façon la plus facile et intuitive de l’installer reste de le faire quand le besoin s’en fait sentir, le navigateur par défaut d’Ubuntu (Firefox) et le système prenant tout en charge. Nous allons donc voir comment cela se passe et quelles sont les différences entre les différents codecs que l’on peut installer, certains étant libres au contraire de celui d’Adobe qui est propriétaire.

Installation du plugin Flash d’Adobe

Lorsqu’on se rend sur un page web dont le rendu nécessite la technologie Flash, l’expérience peut ne pas être réussie. En effet, comment profiter d’une vidéo sur Youtube ou Dailymotion si ladite vidéo ne peut pas se lancer … Dans ces cas, Firefox va immédiatement détecter qu’un greffon manque et va proposer de l’installer (figure 1).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_001

Si on clique sur le bouton « Installer les plugins manquants », on a le choix entre 3 type de plugins pour prendre en charge le rendu du Flash : celui d’Adobe, l’officiel, ou bien 2 codecs libres, Swfdec ou Gnash (figure 2). On choisit celui de son choix et on clique sur suivant. Nous poursuivrons ici avec l’Adobe Flash Player.

Service de recherche de plugins_002

On nous demande d’abord si nous voulons bien installer le plugin en question, avec en dessous, le descriptif du paquet (figure 3).

Fenêtre sans titre_004

On valide et après quelques secondes l’installation proprement dite se fait. Lorsqu’on ferme la fenêtre, une fois la page rafraichie, on constate que l’on peut profiter des vidéos (et du coup aussi des publicités) (figure 4).

YouTube - Big Buck Bunny Trailer-Mozilla Firefox_006

Pour l’utilisation que j’en fais et qui est assez lambda (vidéo, navigation web, éventuellement petits jeux flash en ligne), le plugin officiel d’Adobe est suffisamment robuste et stable. Pas parfait, loin de là, mais même sur d’autre plateformes, Flash est souvent la raison de plantage des navigateurs.

Testons un peu les alternatives libres à ce codec propriétaire et voyons si elles tiennent la route par rapport à l’original.

Installation du plugin Flash Swfdec et Gnash

Une fois le codec flash officiel désinstallé complétement, on peut tester le degré d’efficacité des autres versions. L’installation de Swfdec a été rapide, puisque il semble que le paquet soit « virtuel ». Je suppose qu’au moment où j’écris ces lignes, il n’a pas encore été intégré à la distribution.

Fenêtre sans titre_008

Gnash en revanche, s’installe parfaitement bien, de la même manière que le plugin Flash d’Adobe. Malheureusement, il ne faudra pas non plus compter sur lui pour regarder une vidéo en streaming sur Youtube ou Dailymotion … Ça ne marche pas. Pour les jeux en Flash, ça fonctionne (pas à chaque fois), mais ça ne va pas très vite et ce n’est pas très fluide. Sur le site Deezer.com, ce n’est pas ça non plus, aucun lecteur ne se lance. Bref, ce n’est pas un greffon utilisable dans un contexte de tous les jours sur le web.

Ou alors, il faudra faire des choix. La liberté, au sens du logiciel libre, a un prix si on veut la respecter à la lettre.

La tarte aux oignons

Aujourd’hui, un classique de la cuisine française, la tarte à l’oignon. Finalement, c’est un genre de soupe à l’oignon dans une tarte 🙂

Comme tous les classiques (bourguignon, blanquette, pot au feu, quiche lorraine, …), chaque cuisinier a sa recette. Dans la mienne, j’ai voulu rester simple et efficace, donc c’est juste des oignons et c’est tout. On pourrait rajouter un peu de lard par exemple, mais je voulais rester fidèle à la tradition.

Ingrédients :

  • 6 ou 7 beaux oignons
  • 20 cl de crème épaisse
  • 2 œufs
  • 30 g de beurre
  • 1 pâte feuilletée
  • sel et poivre
  1. Éplucher puis couper les oignons très finement. J’utilise une mandoline pour faire ça, mais au couteau ce sera aussi bien (mais un peu plus long).
  2. Dans une poêle, faire fondre le beurre et y ajouter les oignons émincés. Les faire revenir à feu doux pendant 15 à 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient bien tendre mais pas colorés. Assaisonner de sel et poivre.
  3. Pendant ce temps, garnir un moule à tarte d’une pâte feuilletée et mettre le four à chauffer à 180°.
  4. Dans un saladier, mélanger les œufs entiers avec la crème fraîche. Saler et poivrer.
  5. Une fois les oignons cuits, les laisser tiédir un peu et les ajouter au mélange crème et œufs.
  6. Verser dans le moule et enfourner.
  7. Laisser cuire une trentaine de minutes, jusqu’à ce que le dessus soit bien doré et que la pâte soit bien cuite.

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  8. Servir avec une bonne salade verte.

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Un PC dans un format de clé USB le tout pour 25 dollars

Je suis étonné de ne pas avoir vu plus de retour sur cette nouvelle dans le monde du Libre (enfin sur le Planet Libre pour être plus précis).

Un anglais du nom de David Braben a eu l’idée géniale et saugrenue (même s’il n’est pas le premier loin de là) de créer un PC minuscule avec pour but afficher de relancer l’apprentissage du développement informatique. En effet, l’un des principaux freins à l’apprentissage du code par les jeunes et en particulier en milieu scolaire est tout simplement l’accès à des machines dédiées et suffisamment puissante. Nous savons tous pertinemment que les moyens c’est ce qui manque le plus quand on parle d’éducation et le secteur informatique est souvent dépendant des dons des parents, sans compter que la maintenance laisse parfois à désirer …

Dans le cas qui nous occupe ici nous avons un mini mini PC propulsé par un ARM avec sortie HDMI et un port USB et qui ne couterait que 25 dollars. Il faudra bien entendu ajouter à cela un couple clavier / souris et un écran, mais le principe est là. Et en plus, on pourra se trimballer partout avec ce mini PC dans la poche. On est dans l’étape suivant la clé USB bootable à mon sens.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est qu’actuellement, ce PC est fourni avec une version d’Ubuntu. Ce qui me fait dire que l’on pourra installer n’importe quelle distribution qui supporte les processeurs ARM.

Reste quand même à voir comment ça va tourner cette histoire, car 128 Mo de RAM, ça ne fait pas lourd.

Quoi qu’il en soit, le projet est désormais sur les rails et l’on pourra obtenir ce mini ordinateur via la Raspberry Pi Foundation et ce dans les 12 prochains mois d’après son papa.

Via Game developer David Braben creates a USB stick PC for $25 – Video Games Reviews, Cheats | Geek.com.

[Newsgroups] Utilisation de Pan en SSL sous Ubuntu 10.10

Voici un article que j’ai commis dans le numéro de septembre 2010 de Linux Identity à propos des newsgroups et plus particulièrement de l’utilisation Pan avec le SSL dans Ubuntu 10.10.

Les groupes de nouvelles ou Newsgroups sont l’un des plus anciens réseaux de communication de l’ère informatique. Il ont été créés en 1979, avant même l’invention d’Internet. D’abord immense ensemble de forums, permettant de discuter et d’échanger sur de nombreux sujets, il a été par la suite détourné afin de pouvoir également échanger des données binaires, c’est à dire l’équivalent des pièces jointes par email, par opposition au texte brut des débuts. Par ce biais, on peut donc échanger et mettre à disposition des informations non textuelles (image ISO, musique, documents bureautiques, …) de manière aisée.

Pour accéder aux Newsgroups, il faut utiliser soit un logiciel de messagerie (si on ne veut consulter que des Newsgroups texte. Ils ont tous en général un module gérant le protocole NNTP propre aux groupes de nouvelles), soit un client de news si on veut télécharger des fichiers binaires (ces clients lisent aussi bien sûr les messages texte).
Sous Ubuntu, on peut utiliser Pan qui s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau GNOME. Il se trouve dans les dépôts, donc vous pouvez l’installer via Synaptic, la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande.
Ce programme supporte le cryptage via le protocole SSL au prix de quelques aménagements, ce qui permet de télécharger de manière anonyme, sans que personne ne sache ce qui va transiter par votre ligne Internet. La sécurisation des données est ainsi assurée.

L’autre pré-requis pour accéder aux Newsgroups est l’adhésion à un fournisseur d’accès (en général payant) et qui supporte le cryptage SSL. En effet, l’accès aux groupes binaires via les fournisseurs d’accès Internet traditionnels n’est plus possible.
Nous allons voir dans un premier temps comment paramétrer Pan pour utiliser un cryptage SSL, puis nous verrons rapidement comment l’utiliser.

Installation et paramétrage du SSL

Nativement, Pan ne permet pas de profiter du cryptage SSL. Il va donc falloir passer par le service stunnel pour pouvoir jouir de cette fonctionnalité. C’est stunnel qui va encrypter les données entrant et sortant de Pan pour les transmettre ensuite au fournisseur d’accès de Newsgroups.

Paramétrage de stunnel

Pour installer stunnel, vous pouvez choisir la méthode que vous préférez, mais recherchez le paquet stunnel4. Par exemple en ligne de commande :
sudo apt-get install stunnel4

Il faut ensuite configurer les options du programme. Pour cela, ouvrez avec les droits de super utilisateur le fichier /etc/stunnel/stunnel.conf dans un éditeur de texte (figure 1).
sudo gedit /etc/stunnel/stunnel.conf

stunnel.conf (-etc-stunnel) - gedit_001

Dans le fichier qui va s’ouvrir, les zones que vous devez modifier sont celles en gras ci-dessous :

; Certificate/key is needed in server mode and optional in client mode
;cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem
;key = /etc/ssl/certs/stunnel.pem

; Some debugging stuff useful for troubleshooting
debug = 7
output = /var/log/stunnel4/stunnel.log

; Use it for client mode
client = yes

; Service-level configuration
[nntp]
accept = localhost:119
connect = news.z51.biz:563

En résumé, on commente la ligne « cert = /etc/ssl/certs/stunnel.pem  » en mettant un « ; » devant et on décommente les lignes sur le debugging, le mode client, en enlevant le « ; » qui se trouve devant ces lignes dans le fichier d’origine.
Enfin, il faut ajouter les lignes du pavé [nntp] (voir ci-dessus) à la fin du fichier, entre le pavé [https] et « ; vim:ft=dosini ».
La ligne « accept » définit que l’on va passer par localhost sur le port 119 pour le client et « connect » que l’on va se connecter à l’adresse du fournisseur de Newsgroups (ici « news.z51.biz ») sur le port 563. Attention, certains fournisseurs ont des adresses différentes pour le SSL et le non SSL, renseignez bien l’adresse adéquate.
Enregistrez et fermez le fichier.

Petite aparté pour ceux qui ne sont pas familiers avec les fichiers de configuration au format texte, les points virgules (;) devant certaines lignes servent à les commenter, c’est à dire à ne pas les faire prendre en compte lors des traitements. Cela peut servir à ne pas activer certaines fonctionnalités ou à laisser des commentaires ou des indications sur la façon de se servir du fichier. Vous rencontrerez également le caractère dièse (#) avec ce rôle.

Une fois paramétré, il faudra activer le service stunnel. Pour cela, il faut encore modifier un fichier de configuration en mode texte, toujours avec les droits de super utilisateur (figure 2).
sudo gedit /etc/default/stunnel4

stunnel4 (-etc-default) - gedit_002

Le changement à apporter est en gras :

# Change to one to enable stunnel automatic startup
ENABLED=1
FILES= »/etc/stunnel/*.conf »
OPTIONS= » »

Il faut mettre la valeur ENABLED (sous la ligne « # Change to one to enable stunnel automatic startup  ») à 1 au lieu de 0.
On enregistre le fichier et on le ferme. On peut désormais lancer le service stunnel pour qu’il soit opérationnel. Cela se fait en ligne de commande en tapant :
sudo /etc/init.d/stunnel4 start

Si tout se passe bien stunnel devrait se lancer à chaque démarrage. Si toutefois vous aviez un problème de lancement du service, vous pouvez utiliser la commande suivante pour relancer stunnel :
sudo /etc/init.d/stunnel4 restart

Paramétrage de Pan

Pan devant déjà être installé, il faut le lancer, via le menu Applications > Internet > Pan Newsreader. (figure 3)

Menu_003

Si c’est la première fois que vous utilisez Pan, il va vous demander d’ajouter un serveur de news. Sinon, vous pouvez arriver au même résultat en passant par le menu Edit > Edit New Servers.(figure 4)

Menu_004

Dans le pavé qui s’affiche, vous allez remplir « Address » avec « Localhost » et le port avec « 119 ». En effet, c’est à travers cette adresse (que nous avons renseignée dans le fichier de configuration de stunnel) que nous allons faire passer les données via SSL. C’est la raison pour laquelle vous ne rentrez pas l’adresse de votre fournisseur ici. Ensuite, renseignez vos login et mot de passe pour accéder aux Newsgroups.

Pan_ Add a Server_006

Les 3 derniers choix sont à votre convenance. Toutefois, si vous pouvez télécharger avec plus que 4 connexions simultanées (Connection Limit), il vous faudra éditer le fichier /home/votre_nom_d_utilisateur/.pan2/servers.xml et de remplacer 4 par le nombre de connexions auxquelles vous avez droit avec la propriété .

Ce qui donnera pour 5 connexions :

5

En revanche, faites attention après cela à ne pas changer vos paramétrage en passant par le menu « Edit Server » de Pan, car vous devriez recommencer cette manipulation.

Utilisation de Pan

Une fois le SSL et Pan paramétrés, il reste à l’utiliser pour télécharger. Pour cela, il y existe deux solutions complémentaires. Soit vous choisissez de regarder les sujets dans les groupes de discussion qui vous intéressent, soit vous passez par un moteur de fichiers nzb, qui sont un peu l’équivalent des annuaires de fichiers torrent.

Téléchargement directement dans les groupes de discussions

La première chose à faire est de mettre à jour la liste des groupes. Pour cela, aller dans le menu Groups > Refresh Group List. (figure 5)

Menu_001

Dans mon cas, c’est plus de 70 000 groupes qui sont récupérés et qui s’affichent dans la zone de gauche de l’interface (figure 6). Mais pas de panique, on peut facilement faire le tri dans ceux qui vont nous intéresser. En effet, les groupes ont une règle de nommage assez précise et qui facilite les choses.

Pan_002

Le pavé de saisie qui est juste au dessus de la partie gauche de l’interface (« Group Name ») permet de filtrer au fur et à mesure de la saisie. Donc si on tape « linux », le choix se resserre. Reste à savoir à quoi on a affaire. Pour effectuer un téléchargement, il faut choisir les groupes qui comportent dans leur nom le terme « binaries » (binaire en français). Les autres seront des groupes texte, de discussion pure.

Si on clique sur le nom du groupe, Pan propose alors de télécharger les en-têtes (headers) du groupe de plusieurs façons : pour les N derniers jours, les nouveaux en-têtes, tous les en-têtes du groupe (attention sur certains groupes ça peut être très long) et les N derniers en-têtes (figure 7).

Pan_ alt.comp.linux_004

En général, il vaut mieux télécharger lors de la première fois, les en-têtes des N derniers jours (en fonction de la rétention de votre fournisseur de Newsgroups). Et par la suite, choisir de rapatrier les nouveaux en-têtes.

Une fois qu’ils sont récupérés, la partie droite de l’interface se remplit de messages, qui vont vous permettre d’effectuer la recherche permettant de trouver ce que nous cherchons. Le plus simple pour cela est encore une fois d’utiliser la zone de saisie qui contient une petite loupe (« Subject or Author »). Par exemple, j’ai ici saisi « unet » et on voit qu’il me remonte des lignes qui contiennent les sources d’Unetbootin (un programme de création de clé usb bootable). (figure 8)

Pan_ alt.binaries.linux_003

Pour le télécharger, il suffit de sélectionner ces lignes (avec Ctrl + A, ou clic souris en maintenant Ctrl appuyé ou avec le clavier), de cliquer droit et de choisir « Save Articles ». Il ne reste plus qu’à sélectionner le dossier de sauvegarde et de cliquer sur « Save » et c’est fini. (figure 9)

Pan_ Save Articles_006

Les téléchargements se retrouvent dans la file d’attente que l’on peut afficher en cliquant sur le bouton « Tasks » qui se trouve en bas à gauche.

Le gros avantage de ce type de fonctionnement est qu’on peut voir tout ce qui se passe sur un groupe donné. L’inconvénient est que si ce groupe comporte énormément d’en-têtes, ça peut prendre beaucoup de temps. Heureusement, il existe une autre méthode, qui consiste à passer par des sites recensant des fichiers nzb.

Téléchargement grâce aux fichiers nzb

Un fichier nzb est un fichier (codé en langage xml) qui reprend toutes les informations nécessaires à Pan (et à tout logiciel de Newsgroups) pour récupérer des fichiers binaires (non des en-têtes, serveur, groupe de nouvelles, …).

Je vous laisse chercher par vous même un annuaire de fichiers nzb, vous devriez trouver facilement en tapant dans un moteur de recherche les termes nzb, annuaire, télécharger, Newsgroups.

Une fois ce site trouvé, tapez simplement dans la barre de recherche la requête que vous désirez, « Ubuntu » par exemple et vous devriez avoir une liste de résultats si des fichiers correspondent à votre demande. La manœuvre exacte va varier en fonction des sites, mais il y aura une option permettant de générer un fichier nzb avec les résultats remontés.

Quand ce fichier aura été sauvegardé sur votre disque dur, ouvrez Pan, puis via le menu File > Import NZB file, vous choisissez votre fichier nzb, puis le dossier de sauvegarde des fichiers à télécharger.(figure 10)

Menu_007

Cette manière de faire est très pratique, beaucoup plus rapide que celle précédemment décrite. Elle est très efficace si vous savez ce que vous cherchez. L’inconvénient est que ces sites ne recensent en général pas tous les fichiers postés.

Pour conclure, le téléchargement via les Newsgroups est très efficace, très bien sécurisé si on implémente le protocole SSL. De plus, cela peut être très rapide en fonction de votre connexion Internet, car en général on télécharge au maximum de son débit descendant avec cette méthode, ce qui n’est pas toujours le cas, même lorsqu’on télécharge via un site web en http, par exemple des distributions GNU/Linux, en fonction des sites miroirs utilisés.

Les champignons à la grecque

Un peu une de mes madeleines de Proust. Je mangeais ça quand j’allais au restaurant avec mon papa quand j’étais petit garçon (… je repassais mes leçons, en chantaaaaaant, arghhhhhhhh Michel sors de ce corps !!!). C’est un grand classique des buffets et des traiteurs car c’est une petite entrée simple à faire et très gouteuse. Par contre, attention car ça tâche à mort. Gare aux chemises blanches et aux cravates !!!

Ingrédients :

  • 250 g de champignons de Paris (les plus petits possibles)
  • 10 cl de vin blanc
  • 5 cl d’huile d’olive
  • 1 petit oignon
  • le jus d’un demi citron
  • 1 c à s de concentré de tomate
  • 1 c à c de graines de coriandre
  • sel, poivre
  1. Éplucher les champignons et s’ils sont trop gros les couper en deux ou en quatre.
  2. Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir dans une casserole avec l’huile d’olive jusqu’à ce qu’il soit translucide.
  3. Mettre tous les ingrédients dans la casserole et faire réduire de moitié. Un conseil : mettez les graine de coriandre dans une gaze ou une compresse bien fermées pour éviter de les retrouver sous la dents.
  4. Rectifier l’assaisonnement et corriger l’acidité avec du sucre si nécessaire (en fonction du vin utilisé).
  5. Laisser refroidir et déguster à température ambiante.

Champignons à la grecque

Une très belle vidéo sur le pain

Pas besoin de beaucoup de mots pour accompagner cette magnifique vidéo dans laquelle Peter Reinhart nous montre que la fabrication du pain, c’est très mystique. De la vie à la mort plusieurs fois dans le process de fabrication.

La vidéo est en anglais mais les sous titres français sont disponibles.

Enjoy.

La vidéo ne s’affiche pas super bien, vous pouvez aller voir sur le site de TED (et il y a un paquet de conférence sur ce site).

Pesto à la sauge et aux olives noires

J’adore le pesto, je vous l’ai déjà dit plusieurs fois. Donc, j’essaie de temps en temps de nouvelles recettes pour changer du sempiternel pesto alla genovese. Cette fois, toujours extrait du livre Pesto : Simples et bons , j’ai fait un pesto à base de sauge et d’olives noires.

Attention cœurs sensibles s’abstenir car ce sont deux ingrédients qui ont beaucoup de goût. Alors encore plus que d’habitude, goûtez beaucoup la préparation pour éviter les mauvaises surprises.

Ingrédients :

  • 40 g de noisettes en poudre
  • 2 gousses d’ail, épluchées
  • 120 g d’olives grecques dénoyautées
  • 15 g de sauge
  • 3 c a c de jus de citron
  • 3 c à s d’huile d’olive vierge extra
  • du poivre à votre goût
  • du sel, selon la quantité de sel contenue dans les olives
  1. Mettre les ingrédients hormis l’huile dans un mixer ou un mortier et réduire en une purée assez grossière.
  2. Ajouter l’huile petit à petit jusqu’à ce que la consistance soit adéquate.
  3. Goûter pour rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
  4. Déguster avec de bonnes pâtes.

pesto sauge et olives noires