Une petite recette en forme d’impro méditerranéenne, inspirée par quelques recettes vues chez Jamie Oliver et Donal Skehan. Ça faisait un moment que je voulais essayer cette pâte d’harissa et en fait c’est moins piquant que ce qu’on trouve dans les tubes du commerce.
Ajustez le nombre de cuillères d’harissa à votre goût et votre tolérance au piment. Pareil pour le cumin et le paprika fumé, c’est vraiment une recette que l’on peut moduler comme on veut.
Ingrédients :
500 g de poulet (idéalement, des hauts de cuisse, mais ça fonctionne aussi avec du blanc)
2 càc de Harissa
1/2 càc de cumin
1/2 càc de paprika fumé
Une bonne pincée de sel
1 càs d’huile d’olive
150 g de yaourt grec
Dans un plat passant au four, mélanger tous les ingrédients sauf le poulet. Mélanger intimement.
Ajouter le poulet et bien le recouvrir de marinade. Laisser reposer pendant au moins une heure ou mieux toute la nuit (au frais dans ce cas).
Mettre le four à chauffer à 180°.
Mettre le poulet au four et laisser cuire une trentaine de minutes, le temps que la marinade réduise et que le poulet soit cuit.
Servir avec de la semoule et une bonne salade verte ou une poêlée de légumes pour quelque chose de plus diététique.
Un jour de flemme, nous avons recyclé un paquet (congelé) de farce de nos bricks au bœuf épicé dans un quiche. Voici la recette de cette improvisation gagnante.
1 pâte feuilletée du commerce (ou maison si vous avez le courage)
Dans une poêle, faire fondre les oignons coupés en gros morceaux dans de l’huile d’olive.
Ajouter le steak coupé en gros cubes.
Après quelques minutes, ajouter la carotte râpée et la courgette coupées en tranches fines. Assaisonner et laisser cuire pendant 10 ou 15 minutes jusqu’à ce que la viande et les légumes soient cuits complètement.
Saupoudrer avec le cumin, la coriandre et le curcuma et la cannelle. Mélanger intimement.
Laisser refroidir et passer au hachoir ou à la moulinette pour obtenir la farce.
Dans un saladier, mélanger les œufs, la crème et le fromage puis ajouter la farce.
Faire préchauffer le four à 180°.
Foncer le moule (à manqué ou à tarte en fonction de l’épaisseur désirée) avec la pâte. Verser l’appareil dans le moule et enfourner.
Laisser cuire 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit cuite sur les bords et que la tarte soit bien dorée.
Ma fille étant intolérante au gluten, je suis toujours en recherche de recettes goûteuses et exotiques nous permettant de découvrir de nouveaux goût tout en lui permettant de manger comme les autres.
Cette recette vénézuélienne coche toutes les cases : le petit pain (l’arepa) est à base de farine de mais et d’eau, le fourrage au poulet et délicieux et très simple à cuisiner et la sauce est vraiment délicieuse et pourra être réutilisée sur des tacos par exemple.
Bref, je vous invite à essayer, vous ne le regretterez pas. Il y a d’ailleurs dans la vidéo un deuxième accompagnement au bœuf si vous voulez quelque chose de différent du poulet.
un piment (idéalement un jalapeno, pour moi un piment marocain)
un citron vert
une poignée de coriandre
une gousse d’ail
Pour la sauce d’accompagnement
1/2 avocat
1 poignée de coriandre
1 poignée de persil
1 demi petit oignon
1/2 piment (à adapter en fonction de votre tolérance)
1/2 poivron rouge
1/2 poivron vert
1 petite gousse d’ail
le jus d’un citron vert
1 càs de vinaigre blanc
1 càc de sucre
sel et poivre
Dans une casserole, mettre le poulet, l’ail, l’oignon entier, le thym, le laurier et de l’eau froide pour recouvrir. Saler et poivrer.
Porter à ébullition et laisser mijoter 5 mn. Vous pouvez retirer l’écume qui se forme si vous voulez garder le bouillon (pour une soupe par exemple). Arrêter le feu et laisser tiédir à couvert.
Une fois les blancs manipulables, en faire une chiquetaille grossière et réserver.
Pendant ce temps, préparer la sauce. Mettre tous les ingrédients dans un blender ou une moulinette et blitzez jusqu’à obtenir la consistance désirée. Rectifier l’assaisonnement et réserver.
Pour les arepas, mélanger l’eau, l’huile et la farine de mais petit à petit jusqu’à obtenir une consistance de pâte à modeler qui ne colle plus aux mains.
Former des pains de la taille d’un muffin anglais (environ 10 cm de diamètre et un à deux cm d’épaisseur).
Faire chauffer une poêle à fond épais à feu vif avec une cuillère à soupe d’huile. Mettre aussi le four à chauffer à 160°.
Faire frire les arepas 5 à 6 mn de chaque côté pour développer une croûte. Réserver jusqu’à ce que tous les arepas soient cuits.
Les mettre ensuite au four pour 10 ou 15 mn pour terminer la cuisson. Ils doivent sonner creux quand on les tapote (comme pour un vrai pain).
Pendant la cuisson au four des pains, préparer la reina pepiada. Mélanger l’avocat en purée avec le jus du citron vert, le poivron rouge, l’oignon et le piment en petits cubes ainsi que l’ail râpé et la coriandre. Rectifier l’assaisonnement et ajouter le poulet et mélanger intimement. Vous pouvez ajouter un peu de citron si l’ensemble reste un peu sec. Dans la recette « traditionnelle », il y a aussi de la mayonnaise, j’ai testé, c’est très bon également pour allonger la sauce si vous n’avez pas assez d’avocat.
Tous les éléments sont prêts, il ne reste plus qu’à fendre un arepa pour le fourrer avec la garniture et l’arroser de sauce avant de l’avaler goulûment. Enjoy.
J’aime vraiment beaucoup les recettes que présentent les gars de SortedFood.com. En voici encore une qui est extraite de leur site. Il s’agit d’un plat de légumes racine rôtis au four auxquels on ajoute des boulettes de dinde. Le tout est parsemé d’une succulente petite sauce blanche au yaourt. C’est un régal.
Elle est assez longue à faire mais le jeu en vaut la chandelle.
Les proportions sont pour 8 personnes au niveau des légumes. Pour les boulettes, vous pouvez ajouter un peu de viande supplémentaire si vous êtes des gros carnivores.
Ingrédients :
Pour les légumes
2 oignons rouges
4 carottes
4 pommes de terre
2 panais
3 betteraves (rouge et jaune)
2 gousses d’ail
Quelques brins de thym frais
3 càs d’huile d’olive
Pour les boulettes
550 g de dinde hachée
1 petit oignon
1 càc de paprika
3 feuilles de sauge
1 poignée de chapelure
1 oeuf
Pour la sauce
2 càs de mayonnaise
1 yaourt grec nature
Quelques brins de persil
1 càc de moutarde de Dijon
1 càc de sel de céleri
le jus d’un demi citron
poivre
Préchauffer le four à 190 ° C.
Peler et nettoyer les oignons, les carottes, les panais et betteraves, les pommes de terre.
Couper les oignons en 8, et les autres légumes en morceaux régulier d’environ 3 cm de long.
Placer tous les légumes dans un plat à four dont le fond aura été huilé avec une cuillère d’huile d’olive.
Hacher les gousses d’ail et mélanger dans les légumes et finir avec le reste de l’huile d’olive, les feuilles de thym. Assaisonner de sel et poivre.
Placer le plat au four et laisser cuire une bonne heure.
Pendant ce temps, mélanger la dinde hachée, la sauge émincée, le paprika, l’oignon haché, la chapelure et l’œuf avec une pincée de sel et de poivre. Le mélange doit être bien homogène. Façonner des boulettes de la taille d’une grosse balle de golf. Réserver.
Au bout d’une heure de cuisson des légumes (ils devraient être presque cuits), poser les boulettes de viande sur le dessus des légumes. Laisser cuire encore 20 minutes jusqu’à ce que la viande soient légèrement dorée.
Mettre le persil dans une moulinette avec la mayonnaise, le yaourt la moutarde, le sel de céleri, le jus de citron et une pincée de poivre. Mixer jusqu’à obtention d’une sauce crémeuse.
Servir le plat quand la viande et les légumes sont cuits. Arroser avec la sauce.
Encore un grand classique. Il y a plusieurs avantages à préparer des tomates farcies. D’abord, quand les tomates sont bonnes, le plat est délicieux. Ensuite, si on a de la viande hachée préparée à l’avance, c’est finalement assez rapide à préparer. Il n’y a que la cuisson qui soit longue, mais on peut vaquer à ses occupations pendant que le four prend soin des tomates. Et ça se réchauffe bien. Sans compter que c’est un plat qui fait plaisir, de la comfort food comme dise les ricains.
En plus, la viande hachée que je prépare pour les tomates peut servir à de multiples recettes : tomates farcies bien sûr, mais aussi, gratin de pâtes, aubergines ou courgettes farcies, voire sauce bolognaise ou lasagnes.
En général, nous utilisons des restes de viandes qui sont mis de côté au congélateur. Il faut par contre bien faire attention à recuire soigneusement la viande si vous voulez faire des paquets de viande hachée à congeler.
Ingrédients :
Pour la viande hachée :
des restes de viande cuite (côtes de porc, de veau, steack, pot au feu, jambon, lard, tout ce qui n’est pas mangé. Plus c’est varié, mieux c’est.)
une botte de persil
une botte de ciboulette
4 branches de thym
25 g de beurre
2 c à s d’huile
2 oignons
Pour les tomates farcies :
15 tomates
6 gousses d’ail
5 branches de thym
300 g de viande hachée
sel
poivre
sucre
15 cl d’huile d’olive
Préparer la farce : faire revenir dans le beurre et l’huile tous les morceaux de viande coupés en petits bouts avec les oignons grossièrement détaillés. Bien faire recuire la viande pour qu’elle soit dorée.
Laisser tiédir et passer au hachoir (le top) ou dans une moulinette (moins bien).
Laver et essorer le persil. L’effeuiller et le hacher finement. Faire de même avec la ciboulette.
Mélanger les herbes avec la viande hachée.
Préparer les tomates : les laver et les équeuter. Couper la calotte supérieure de chaque fruit (oui oui, c’est un fruit).
Les vider et garder la chair de l’intérieur dans un bol ou un saladier.
Placer toutes les tomates dans un plat à four. Assaisonner l’intérieur de chacune d’elles de sel, poivre et sucre.
Les remplir avec de la viande hachée. Tasser un petit peu. Remettre le chapeau.
Insérer dans le plat les gousses d’ail en chemise écrasées, les branches de thym et les morceaux de chair de tomates réservés lors du vidage.
Arroser d’huile d’olive et saler.
Mettre au four préchauffé à 160° pendant 1h30 environ.
Déguster avec un riz blanc que vous mélangerez avec l’huile qui aura pris le goût du plat.
Je n’ai aucun mérite pour cette recette, je l’ai honteusement pompée d’une émission de Jamie Oliver, Jamie’s home. Et comme souvent avec Jamie, c’est simple et efficace. Des pommes de terre, des tomates cerises, du poulet et des herbes fraîches. Combo magique et délicieux.
Ingrédients :
4 hauts de cuisse de poulet
15 pommes de terre de taille moyenne (à adapter selon votre appétit)
500 g de tomates cerise
un bouquet d’herbes fraîches (persil, basilic, origan frais,… selon la saison et ce que vous avez sous la main)
2 oignons rouges (facultatif)
huile d’olive
1 c à s de vinaigre
sel et poivre
Désosser le poulet et le couper en gros morceaux.
Faire le dorer dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Assaisonner.
Pendant ce temps, faire cuire les pommes de terre que vous aurez épluchées.
Enlever la peau des tomates cerises en les plongeant quelques secondes dans l’eau bouillante des pommes de terre en fin de cuisson. Prenez soin auparavant de percer chaque tomate d’un petit coup de couteau pour que la peau s’en aille bien.
Mettre les pommes de terre légèrement écrasées (pas en purée, il doit rester de gros morceaux, c’est pour que la sauce pénètre la patate) et les tomates épluchées dans la poêle avec le poulet. Rectifier l’assaisonnement.
Dans un mortier, piler les herbes fraîches. Saler, poivrer et ajouter du vinaigre et de l’huile d’olive (la quantité va dépendre de votre goût mais aussi du volume des légumes et de la viande). Mélanger intimement.
Verser l’huile aux herbes dans la poêle et mélanger.
Verser le tout dans un plat et enfourner à four chaud (200 degrés).
Laisser cuire 45 minutes, jusqu’à ce que le plat soit bien doré.
On a testé ça ce week-end et tout le monde sans exception s’est régalé (c’est assez rare pour être souligné). Si vous voulez, vous pouvez accompagner d’une bonne salade, mais tout seul, ça se suffit largement à lui-même. Très réconfortant quand il fait un froid de canard dehors.
Ce que j’aime bien avec les recette à base d’escalopes (que ce soit de veau, de dinde ou de poulet d’ailleurs), c’est qu’on peut faire quelque chose de presque sophistiqué avec pas grand chose. Exemple aujourd’hui avec les escalopes de veau piccata qui ne sont finalement que des escalopes aux câpres. Oui mais ce sont tous les petits ingrédients supplémentaires qui font de ce plat un met raffiné.
Ingrédients :
4 belles escalopes de veau
8 c à s de farine additionnée de sel
1 c à s d’huile d’olive
30 g de beurre
10 cl de vin blanc sec
25 cl de bouillon de volaille
1 c à s de jus de citron
2 c à s de câpres (émincées si elles sont grosses) rincées
2 c à s de persil frais
Aplatir les escalopes entre deux feuilles de papier sulfurisé ou plastique pour qu’elles soient bien fines et uniformes.
Fariner les escalopes. Vous pouvez le faire à plat ou alors par la technique du sac plastique, chère à Billx.
Faire chauffer le beurre et l’huile dans une grande poêle. Quand il est bien chaud, y mettre les escalopes.
Laisser dorer 2 minutes sur chaque face et assaisonner. Faire plusieurs fournées si votre poêle est trop petite et / ou vos escalopes trop grandes. Réserver la viande au chaud. J’ai utilisé mon four chauffé à 70 degrés.
Déglacer la poêle avec le vin blanc et laisser réduire de moitié.
Incorporer ensuite le bouillon et laisser réduire jusqu’à ce que ça épaississe (environ 5 minutes). Ne pas laisser trop réduire si vous voulez de la sauce.
Ajouter ensuite le jus de citron et les câpres, bien mélanger pendant une minute.
Remettre les escalopes à réchauffer et finir en ajoutant le persil.
C’est le grand classique des classiques des restaurants italiens, la sauce qui est toujours à la carte, mais rarement très bonne. Dans cette recette, le vin rouge et le bouillon donne de la saveur au mélange tomates et viande, sans compter le bouquet garni (avec des herbes fraiches si possible). Bref, au final on obtient une sauce très riche en saveurs et finalement pas si riche en calories, moins qu’une sauce à base de crème par exemple.
Ingrédients :
350 g de viande de bœuf hachée
30 cl de vin rouge corsé
50 cl de bouillon de bœuf
1 boite de tomates entières pelées au jus (ou des tomates fraiches si vous avez le temps)
2 c à s d’huile d’olive
2 oignons
2 carottes
2 branche de cèleri
2 gousses d’ail
sel, poivre
bouquet garni
Dans un grand faitout, faire chauffer l’huile d’olive. Y ajouter les oignons émincés, les carottes et le cèleri en petits morceaux. Faire fondre pendant quelques minutes.
Ajouter la viande hachée et faire revenir jusqu’à ce qu’elle ne soit plus du tout rosée.
Incorporer alors le bouillon et le vin, les tomates grossièrement hachées, le bouquet garni (mettez les herbes que vous voulez, moi j’ai fait un mélange thym, laurier, sauge), les gousses d’ail épluchées, le sel et le poivre (attention si le bouillon est salé).
Laisser mijoter à feu doux, 1h30 à 2 heures (ou mieux, oubliez le sur le coin du feu), jusqu’à ce que la sauce ait pris une consistance onctueuse.
Servir avec des pâtes cuites al dente et une bonne dose de parmesan ou de pecorino.
Ce qui est bien avec cette sauce, c’est qu’on peut la faire en grosses quantités et la congeler. Et il est aussi tout à fait possible de la recycler pour se faire de bonnes lasagnes maison.
En matière de viande, voici un de mes régals absolu : les escalopes panées. Ma maman les réussit divinement bien et j’ai repris la tradition en collaboration avec ma chère et tendre.
Voici donc le secret de famille enfin dévoilé. Amis végétariens et / ou au régime, passez votre chemin, ce qui suit risque de ne pas vous plaire.
Ingrédients :
4 belles escalopes de veau tranchées fines
100 g de farine
5 œufs
250 g de chapelure (j’utilise la Tipiak qui est assez grossière et qui fonctionne super bien)
sel et poivre
100 g de beurre (pour la cuisson)
un peu d’huile d’arachide (pour la cuisson également)
Étaler les escalopes entre 2 grandes feuilles de papier sulfurisé. Les aplatir sans pitié à l’aide d’un rouleau à pâtisserie (pas trop violemment quand même) jusqu’à ce qu’elles soient d’épaisseur homogène et surtout très fines.
Battre les œufs dans un saladier et assaisonner de sel et poivre.
Mettre la farine dans une assiette plate et la saler. Bien mélanger.
Verser la chapelure dans un plat ou une grande assiette creuse.
Enduire entièrement les escalopes de farine et les tapoter gentiment pour enlever le surplus.
Les passer rapidement dans l’œuf battu. Elles doivent être entièrement enduites.
Les enduire généreusement de chapelure. Là aussi, il ne doit pas rester une trace de viande visible.
Les réserver sur un grand plat et les faire reposer pendant une ou deux heures (ou jusqu’à une heure avant le moment de les faire cuire).
Une heure avant la cuisson, les sortir du frigo et les repasser dans l’œuf battu et la chapelure. Tout le secret réside dans cette double panure. Un peu comme les frites et les deux bains de cuisson.
Remettre au frigo.
Faire chauffer 50 g de beurre et une cuillère à soupe d’huile d’arachide dans une poêle à feu vif.
Quand la matière grasse est bien chaude, y mettre les escalopes.
Elles sont cuites lorsque la panure est bien dorée et l’escalope « rigide ». Il ne faut pas avoir peur de rajouter du beurre si la poêle manque de gras. Ça risquerait de faire brûler la panure.
Servir avec des petits pois carottes (la tradition) ou n’importe quel légume vert pour alléger un peu. Ceci dit si vous voulez vous faire une bonne purée ou des frites avec, go ahead !!
A chaque fois que je fais cette recette, ça me fait penser à l’escalope viennoise que j’ai dévorée … à Vienne. Un truc énorme qui ne tenait pas sur une assiette standard. La finesse de l’escalope et de la panure étaient exceptionnels. Un grand souvenir.
On commence une petite série de recettes antillaises. J’ai passé quelques jours en mars en Guadeloupe comme presque tous les ans et cette fois je suis revenu avec des photos et des recettes dans mes bagages.
On commence donc avec un classique, le ragout de cochon, qui se fait normalement au moment de Noël.
Ingrédients :
800 g de porc (échine ou rouelle)
4 gousses d’ail
1 piment
1 oignon
le jus de 3 citrons verts
1 bouquet garni
1 c à c de bois d’inde
2 c à s d’huile d’arachide
sel et poivre
Découper la viande en gros dés de 2 ou 3 cm de côté
Dans un plat creux, mettre les cubes de viande et les assaisonner avec le jus de citron vert, le sel, le poivre et 3 gousses d’ail hachées.
Laisser mariner 30 minutes.
Dans une cocotte, faire chauffer l’huile et y faire revenir et dorer la viande.
Une fois dorée, lui ajouter l’oignon coupé en rondelles, la marinade, le bois d’inde et le bouquet garni. Couvrir d’eau à hauteur.
Laisser cuire à feu moyen pendant 30 à 40 minutes.
Au moment de servir ajouter encore une gousse d’ail hachée et le jus d’un citron vert.
Servir avec un riz blanc ou un riz haricots rouges.
Cette semaine, c’est une recette qui nous vient directement du sud des États-Unis, du Texas pour être précis. Enfin, le plat lui-même est très certainement un classique mexicain, remixé par les ricains, mais le principal c’est que ce soit bon. Et sans aucun doute, c’est le cas. En plus, ça réchauffe.
Ingrédients :
1 kg de viande de bœuf coupé en cubes de 3 cm de côté (j’avais pris du paleron mais ce sera mieux avec du rumsteck)
3 c à s d’huile d’olives
1 gros oignon émincé
2 gousses d’ail hachées
30 cl de bouillon de bœuf
1 boite de tomates entières pelées au jus
2 c à c d’origan sec
2 c à c de cumin en poudre
1/2 c à c de paprika
1/2 c à c de piment chipotle en poudre (ou du Cayenne)
2 feuilles de laurier
des piments verts émincés (optionnels et selon votre résistance au piment)
1.5 c à c de sel
une petite boite de haricots rouges
Dans une cocotte, faire revenir la viande dans l’huile d’olives. Faire en 2 fois si nécessaire, c’est souvent plus pratique comme ça. Réserver.
Faire revenir doucement l’ail et l’oignon pendant 2 minutes.
Remettre la viande et continuer la cuisson encore quelques minutes.
Ajouter ensuite le bouillon de bœuf, le sel, le cumin, le paprika, le piment, l’origan, les tomates hachées et les feuilles de laurier. Ajouter un peu d’eau si besoin pour que la viande soit juste couverte.
Amener à ébullition, baisser le feu et faire cuire doucement à découvert pendant une heure ou un heure et demie (ou jusqu’à ce que la viande soit tendre).
Si vous avez choisi la voie du piment frais, ajouter à ce moment les piments verts et laisser cuire encore une vingtaine de minutes.
Quelques minutes avant de servir, ajouter les haricots rouges.
Vous devez bien évidemment servir ce plat avec un riz blanc. Mais c’est encore meilleur avec un peu de fromage blanc, de coriandre ciselée et de cheddar râpé. Si en plus, vous avez du cornbread à proximité (comme sur la photo), c’est encore mieux.
Apparemment pour que ce soit vraiment Texas style, il faudrait servir les haricots rouges à part, mais bon, d’abord on est en France et ensuite ça fait un plat de moins à laver !
Dans la série des grands classiques de la cuisine française, voici le Navarro d’Hanin, … euh non le navarin d’agneau !!!
Ingrédients (pour 6 personnes) :
800 g d’agneau coupé en gros dés (du gigot désossé par exemple)
2 oignons
2 gousses d’ail hachées
6 carottes
6 petits navets
6 pommes de terre
6 tomates
200 g de petits pois surgelés
50 g de beurre
2 c à s de farine
50 cl de bouillon de bœuf
1 bouquet garni
Éplucher, laver les légumes et les couper en morceaux assez gros (2 cm environ). Peler les tomates et hacher grossièrement la chair.
Faire fondre le beurre dans une cocotte allant au four.
Faire dorer la viande et les oignons hachés. Saupoudrer de farine.
Ajouter le bouillon et délayer jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter tous les légumes (sauf les petits pois), l’ail et bien mélanger. Si nécessaire, rajouter un peu de liquide, mais il ne faut pas que ça « baigne » trop.
Rectifier l’assaisonnement et insérer le bouquet garni. Mettre au four pendant 2 heures.
Au bout d’une heure 15, rajouter les petits pois.
Sortir du four et servir bien chaud. Pas besoin d’accompagnement.
Ce plat se réchauffe très bien et n’en est même que meilleur. Vous pouvez donc le préparer en avance et le mettre au four à 180° pendant un quart d’heure au moment de le servir. De plus, c’est une manière agréable de manger pas mal de légumes en une seule fois.