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Paul Gilbert est aussi redoutable en cuisine que la guitare à la main

Plus j’écoute Paul Gilbert jouer et plus je lis d’interview du bonhomme et plus je le trouve éminemment sympathique. Mais depuis que je sais qu’il a une réelle passion pour la cuisine et la gastronomie, ça empire. Je suis récemment tomber sur le Net sur une interview qu’il a faite sur un site appelé Attention Deficit Delirium, et après avoir demandé l’autorisation au propriétaire des lieux, je me permets de vous proposer une traduction de cet article qui va vous montrer ce grand guitariste sous un jour étonnant. Mais transparaît toujours à travers cette conversation le sens de l’humour du monsieur.

paul gilbert

Quand as-tu d’abord développé cette passion pour la cuisine ? Est-ce que tu as pris des cours de cuisine ?
J’ai toujours aimé manger. J’ai grandi à la campagne en Pennsylvanie, où la plupart des gens ne sont pas du genre aventureux avec la nourriture, mais mes parents étaient tous les deux d’excellents cuisiniers et essayaient un peu tout. L’une des rare fois où je me souviens que mon père s’était mis en colère contre moi était quand je me plaignais à propos d’un plat que ma mère avait préparé. Il a dit, “Si tu ne l’aimes pas, tu peux ne pas le finir. Mais tu dois au moins essayer. Et arrête de geindre !” Ça m’a paru raisonnable, et quand je me suis finalement décidé à essayer, tout était bon en fait.

J’ai pris des cours de cuisine au lycée. Les garçons n’étaient pas vraiment supposé suivre ces cours. J’ai pris le risque que l’on se moque de moi. Mais je savais que j’allais déménager à Hollywood pour aller dans une école de guitare. Et je savais que mes parents ne seraient pas là pour cuisiner pour moi, alors j’ai pensé que j’avais tout intérêt à savoir le faire moi-même. Mais en réalité, ma meilleure éducation s’est faite grâce au livre de cuisine chinoise au wok que ma mère m’avait envoyé pour mes 18 ans. J’ai juste suivi les recettes aussi précisément que j’ai pu, et comme par magie, j’avais du poulet épicé aux cacahuètes dans ma cuisine. Peu de temps après, je cuisinais avec un tas d’ingrédients que je n’avais encore jamais essayé : calamar, poireaux, gingembres, champignons shiitake, et j’ai continué à partir de là.

paul gilbert homard

Quels sont les trois plats que tu préfères cuisiner et pourquoi ?
Trois ? Voyons … Ma femme me demande toujours mes coquilles Saint Jacques panées avec sauce cocktail (NDLR : des coquilles Saint Jacques panées, jamais je n’aurais pensé à faire ça !!). D’habitude, je cuisine quelques asperges en accompagnement et une salade de concombres et tomates avec de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique.
J’ai toujours eu du succès avec mes bouchées frites gyoza. J’émince du chou que je fais cuire à l’eau, ensuite j’en extrais toute l’eau et je le mélange avec du poulet ou du porc, des petits oignons, de la sauce soja et de l’huile de sésame. Mettre la farce dans des feuilles spéciales pour bouchées asiatique (NDLR : de la pâte à wonton je pense) – je les faisais moi-même, mais celles du commerce sont assez bonnes et ça prend moins de temps – puis les frire dans un petit peu d’huile. Quand elles sont un peu dorées, mettre un peu d’eau (NDLR : attention aux projection !!) et couvrir rapidement pour les laisser finir de cuire à la vapeur. La sauce est composée d’huile chinoise au piment, de vinaigre blanc japonais et de sauce soja. Elles sont excellentes.
Ma dernière spécialité serait certainement les tartes. J’ai fait des tartes pêche nectarine myrtille qui étaient tellement bonnes que c’en est ridicule. Je ne sais pas si je pourrais les refaire. Je pense que je suis tombé sur un lot de très bonnes pêches. Oh, et j’oubliais presque ma sauce aux trois fromages avec pâtes fraîches coupées à la main. Ça fait un bail que je ne l’ai pas faite. Je pense que c’est le moment !

Si tu pouvais construire une guitare avec une thème  » alimentaire », à quoi elle ressemblerait et pourquoi ?
J’ai déjà une guitare saké Kikusui, bien que ce soit une boisson et pas un aliment. Mais c’est tellement cool ! Les boutons sont faits avec des capsules de bouteille de saké, la plaque de protection a le même design que l’étiquette et il y a un kanji doré (NDLR : les caractères japonais) qui veut dire “Kikusui” en japonais. Si je devais faire une guitare avec un aliment … hmmm, un homard serait bien. Ou peut-être des baguettes de pain alignées.

Est-ce qu’il y a des chefs que tu admires ?
Mes parents, ma femme. Mon chef favori pour les sushis, Ike-san, à Pasadena. Et n’importe quel chef au japon. J’ai vécu là bas pendant 2 ans et la nourriture y est excellente. Il n’y a pas que la nourriture japonaise. Quelques unes des meilleures cuisines  française, italienne , chinoise et espagnole que j’ai goûtées, c’était au Japon. Mais dans un sens, ce n’est pas la capacité du chef à cuisiner que j’admire. C’est sa capacité à acheter les bons produits. Je n’aime pas les cuisines « m’as tu vu » dans laquelle les produits ont été manipulés jusqu’à ce que l’on ne les reconnaissent plus. Je veux des ingrédients frais, préparés avec amour. Un de mes plats préférés au Japon est le calamar vivant, quand la chair de la tête — Je pense que cette grosse et longue partie est la tête — est juste coupée en petits sashimis. C’est très simple et ça ne pourrait pas être plus frais. En fait, les yeux et les pattes du calamar ont encore assez de vie en eux pour bouger un peu. Et c’est bon. J’admire ce chef et je remercie ce calamar.

Via Attention Deficit Delirium

[Restaurant] Ô relais de la côte – Gouvieux – 60 (Oise)

Voici encore une vieillerie que je traîne dans mes brouillons depuis fort longtemps, et il est bien dommage que je n’ai pas pris le temps de partager ce fort bon repas avec vous.

Si vous habitez ou êtes de passage dans Chantilly (Oise) et sa région (c’est la saison des courses), je vous recommande chaudement d’aller vous restaurer au restaurant Ô Relais de la côte, à Gouvieux.

Le cadre est sympathique, la cuisine est délicieuse, fraîche et faite maison,  la présentation classe, les prix sont raisonnables et les quantités plus que suffisantes.

Une image vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse juger avec les photos.

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

Restaurant O Relais de la Côte

 

Il a dévoré son livre

Pour paraphraser le grand sage Dany Boon, maintenant il est possible de dévorer son livre. Ce n’est bien sûr pas un Arlequin et point de tranche de jambon, de Cindy blonde aux gros seins, de Feurari rouge, mais simplement des feuilles de pâte dans ce livre.

lasagne livre 01

Il s’agirait donc du premier vrai livre « cuisinable » de l’histoire de l’humanité, rien de moins. En tous les cas, ça parle au cuisinier que je suis.

lasagne livre 02

Impossible de dire ce qui est écrit dans ce livre puisque c’est en allemand (ce qui limite le temps de lecture et maximise celui de cuisine), mais une chose est sûre : Ça facilite grandement la confection des lasagnes.

lasagne livre 03

Via Korefe et le Comidista

Larousse.fr – 21 super dictionnaires en ligne

Que ce soit au travail ou à la maison, quand il faut que je consulte un dictionnaire, français ou de langues étrangères, je n’ai plus à me demander vers quel site me tourner, je n’en ai plus qu’un seul : celui de Larousse.

J’utilise toujours un peu Google translate pour des mots simples mais 95% de mes recherches se font désormais sur ce site.

Tout d’abord, il est très complet en termes de langues avec des dictionnaires en anglais, espagnol, italien et allemand (en ce qui me concerne, je n’utilise que les anglais et espagnol). Ils ont même ajouté il y a peu deux dictionnaires Français – Chinois et Français – Arabe.

larousse

Mais les dictionnaires en eux-même sont également très exhaustifs, puisqu’il est très rare que je ne retrouve pas un mot que je cherche, même avec du vocabulaire un peu technique (ça ne va pas jusqu’à la recherche atomique non plus hein).
Et il y a des petits plus bien sympathiques, comme la prononciation de chaque mot, les conjugaisons des verbes (dans les deux langues) d’un seul clic sur un bouton (très utile), les nombreuses signification des mots (comme dans un dico classique quoi), les expressions qui comprennent ce mot (dans le corps de la définition, mais aussi en barre latérale, ce qui est un bon plus quand on commence à parler la langue pour l’utiliser de suite).

En prime, sur la page d’accueil de chaque dico, on a un petit mémo de culture générale sur des sujets différents à chaque fois, de quoi travailler la langue et s’enrichir un peu de la culture du pays.

On trouve également un traducteur automatique dans la lignée de celui de Google, c’est à dire basique et pas particulièrement transcendant.

Et comme autre bonne idée, il y a des mini guides de conversation à télécharger au format mp3.

Quand en prime on voit qu’il y a également sur les autres parties du site des recettes de cuisine, des accès à des encyclopédies en ligne et des dictionnaires thématiques, il y a de quoi faire.

Bonne culture.

Interruption du programme …

Certains d’entre-vous l’ont remarqué, le blog a été injoignable pendant 2 jours. La faute à ma bande passante qui a explosé.

Je vais donc commencer sérieusement à penser à migrer toutes mes photos vers mon Flickr, donc un travail de titan va devoir se mettre en place, car c’est un boulot de con !!! Si certains ont des plans ou des idées pour me faciliter la tâche, surtout qu’ils n’hésitent pas à éclairer ma lanterne dans les commentaires.

Sinon, en parlant de boulot de c.., j’ai commencé également à tirer profit de la fonction intégrée à WordPress de Thumbnails ou miniatures en français dans le texte. Vous pouvez voir qu’à la fin de chaque billet, vous avez désormais les billets suggérés avec une belle miniature, quand il y a une photo dans le billet en question et quand je lui ai dit de s’en servir. Bref, c’est également en chantier, mais tous les billets de la section cuisine sont déjà mis à jour et ça en fait plus de 80 mine de rien. Pas tout à fait 25% de tout ce que j’ai écrit dans ces murs en 2 ans et quelques.

Une mise à jour mineure de l’index des recettes


J’ai fait une petite amélioration de l’index des recettes (qui reprend toutes les recettes publiées sur ce blog classées par type).
Désormais, vous avez accès directement aux différentes catégories depuis le haut de la page d’index (et ci-dessous également) :

PETIT DEJEUNER

APERITIF

ENTREE

PLAT PRINCIPAL

ACCOMPAGNEMENT

PASTA ET NOUILLES

ASIATIQUE

DESSERT

J’en ai profité pour ajouter deux nouvelles catégories, PASTA ET NOUILLES, ainsi que ASIATIQUE.

N’hésitez plus à l’utiliser, c’est vraiment pratique.

Côté technique, ce petit « miracle » est possible grâce aux ancres, qui sont en fait des liens à l’intérieur d’une page.
Ça fait un truc de plus que je saurais faire désormais sans passer par une interface graphique. De toute façon, WordPress (en tous les cas TinyMCE advanced) ne m’a pas paru super clair et au point là dessus.

Si ça vous intéresse, tout ce que vous voulez savoir sur les ancres est fort bien expliqué sur ce billet du Journal du Blog.

Blog en vacances

Salut à tous

Pendant trois semaines ce blog sera en vacances aux Antilles avec un accès limité à une connexion internet.
En conséquence, mes stat vont dégringoler et je vais vous manquer horriblement !!

Je vous ai quand même gardé une recette tous les lundi pour que vous vous occupiez pendant mon absence.

Je vous embrasse tous sur les deux joues et à très bientôt.

PS : si vous voulez vous occuper quand même sur ce blog, il y a les archives chronologiques, l’index des recettes du blog et la catégorie Firefox par exemple.

Slice and store, une planche qui tranche

J’ai décidé de vous présenter de temps en temps des découvertes design côté cuisine. Pour tout dire, je suis le blog Yanko Design qui est une mine concernant tout ce qui est beau et inventif. Parfois, ce sont des ustensiles de cuisine qui apparaissent au détour d’un billet, et je vais relayer ici ces découvertes.

Cette fois, c’est une planche à découper qui contient très astucieusement un couteau, de telle façon que l’on a sous la main les deux sans avoir à aller farfouiller dans ses tiroirs. C’est la slice and store de Joseph Joseph.

Je trouve ça vraiment astucieux, et en plus, les couleurs sont bien pétantes, ça change, c’est agréable. En plus, si l’on a plusieurs planches à la maison (une spéciale pour le poisson par exemple), ça permet de les différencier d’un coup d’oeil.

slice and store planche à découper

slice and store planche à découper

Via Yanko Design.

Qooq : un eeepc tactile dans la cuisine !

Quand 2 de mes sujets favoris se télescopent ça donne le Qooq : un eeepc like qui ne sert que dans la cuisine et pour la cuisine.

qooq-netbook-cuisine

Il s’agit en fait d’une tablette qui est gorgée d’applications et de vidéos en relation avec la cuisine et la gastronomie.

Voici les spécifications générales de ce mini PC :

  • Ecran tactile 10.2 pouces
  • wifi
  • USB
  • Ethernet
  • slot SD card
  • pied amovible pour le tenir debout
  • Le site parle d’un clavier anti éclaboussure, mais je ne vois pas … Surement un clavier tactile sur l’écran

Avec le Qooq, vous pourrez, organiser vos menus, les sauvegarder, gérer les listes de courses, suivre des cours de cuisine en vidéo, avoir accès à une base de recettes, …

Le Qooq est vendu 349 euros TTC et un accès premium avec plus de recettes et de trucs et astuces est proposé à 12.95 par mois.

Personnellement, j’utilise déjà mon eeepc comme un livre de recette (et ce d’autant plus maintenant que j’ai une belle page d’index). Mais là, on a un outil qui est dédié à cette utilisation. Par contre, ça semble assez cher en ce qui concerne l’abonnement. Le PC en lui même en revanche est assez compétitif, même si les spécifications sont un peu vague.

Via Le Journal du Geek

Des crêpes à la Chandeleur

Une fois n’est pas coutume, un petit billet de saison avec la recette des crêpes. Comme c’est la Chandeleur le 2 février 2009, donc aujourd’hui, ça s’imposait. Vous me direz que les crêpes, il n’y a rien de plus simple, est-ce qu’on a besoin d’une recette. OUI, car c’est trop bon !! Et il n’y a rien de pire que des crêpes fadasses.

En fait, pour faire des crêpes, tout est une question de proportions entre l’œuf et la farine, le reste je le fais au pif. C’est ça aussi la cuisine à la maison. La proportion est simple puisque c’est 1 oeuf = 100 g de farine.

Cette recette est également l’occasion pour moi de tester l’inclusion de la vidéo en plus des photos (Daria, tu es contente ? ;-)). N’hésitez pas à me dire ce que vous ne pensez.

Pour une quinzaine de grandes crêpes

Ingrédients :

  • 3 œufs
  • 300 g de farine
  • 2 c à s de sucre
  • 1 c à c de sel
  • du lait (environ 1 litre)
  • de l’extrait de vanille
  • du rhum vieux
  • du beurre (pour la cuisson)
  1. Mélanger la farine, le sucre et le sel dans un saladier.
  2. Y casser les œufs et battre le mélange jusqu’à ce qu’ils soient incorporés à la farine. Si c’est vraiment trop dur ajouter un peu de lait pour délayer juste ce qu’il faut pour obtenir une pâte épaisse et sans grumeau (c’est le plus important). SI vous faites la pâte à la main, n’hésitez pas à battre comme un fou, au robot, c’est plus facile forcément.
  3. Finir d’ajouter le lait pour que la pâte soit à la bonne consistance. Surtout pas trop épaisse, mais pas trop liquide non plus, sinon vous aurez du mal à faire cuire vos crêpes.
  4. Ajouter à la fin le rhum et l’extrait de vanille à votre goût (2 c à s au moins pour le rhum et une bonne c à c pour la vanille dans notre cas).
  5. Laisser reposer la pâte si possible pendant quelques heures, mais je n’ai jamais eu de problème quand j’ai attaqué directement la cuisson après avoir fait la pâte, donc le repos est optionnel.
  6. Faire chauffer une poêle, ou une crêpière si vous en avez une. Sortez le beurre.
  7. Quand la poêle est chaude, mettre un peu de beurre au fond et verser une louche de pâte dans la poêle (tout dépend bien sûr de la taille de votre poêle) et faites tourner la poêle pour faire glisser la pâte sur toute sa surface. C’est ici qu’on se rend compte de l’importance de la consistance de la pâte.

    crepes 01

  8. Faire cuire quelques minutes sur chaque face et réserver sur une assiette.

    crepes 02

  9. Renouveler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pâte.
  10. Essayer de ne pas les dévorer au fur et à mesure 🙂

Pour la garniture, the sky is the limit.

Moi je les préfère avec du sucre, pour sentir les bons parfums du rhum et de la vanille ou alors carrément avec du Nutella. Ou de la confiture de lait (recette à venir … teaser teaser).

Bon appétit (là je n’ai aucun doute !!)

Nouilles au gingembre et à la cacahuète

Cette fois-ci c’est une recette tirée de mon émission de cuisine préférée, The Surreal Gourmet présentée par Bob Blumer sur la Food Channel canadienne. Si vous arrivez à mettre la main sur ces émissions, je vous les recommande chaudement, ce gars est un barge, dans le bon sens du terme. C’est un régal à regarder (si vous parlez anglais, of course).

Cette recette est un aménagement tout à fait personnel de Bob d’un plat à tendance indonésienne / sud est asiatique. Il est aussi bon froid, que chaud (même si j’ai une nette préférence pour la seconde option). Il propose de faire la recette avec des nouilles soba (qui sont à base de sarrasin, autant dire presque introuvables), mais je les fais en général avec des nouilles Udon que l’on trouve plus facilement. Mais des classiques au blé feraient aussi bien l’affaire.

Ingrédients :

  • 3 c à s de beurre de cacahuètes
  • 4 cm de gingembre (ou moins si vous aimez moins fort)
  • 2 gousses d’ail
  • 2 c à soupe de vinaigre de vin de riz
  • 1 c à s de sauce soja
  • 1 c à s d’huile de sésame
  • piment au goût de chacun
  • 1 c à soupe de sauce de poisson
  • 200 g de crevettes cuites
  • 4 oignons verts
  • 1 poivron rouge
  • 100 g de pois gourmands
  • un petit bouquet de coriandre fraiche
  • 1 carotte
  • cacahuètes
  1. Mettez le beurre de cacahuètes, le gingembre, l’ail, le vinaigre, la sauce soja, la sauce de poisson et l’huile de sésame dans un blender ou un mixer (plus facile avec  un mixer). Mixez jusqu’à ce que vous ayez une pâte bien lisse. Gouter et rectifier l’assaisonnement comme vous l’aimez.
  2. Pendant ce temps, faites chauffer de l’eau salée.
  3. Découpez le poivron rouge en fines lamelles, détaillez l’oignon vert finement, râpez la carotte et hachez la coriandre.
  4. Quand l’eau bout, jetez dedans vos nouilles et les pois gourmands (sauf si vous les aimez crus, auquel cas vous pourrez les ajouter tels quels avec les autres légumes). Laissez cuire le temps indiqué sur le paquet et égouttez en réservant un peu de l’eau de cuisson.
  5. Mettez un peu d’eau de cuisson des nouilles dans la pâte aux cacahuètes pour qu’elle soit suffisamment liquide pour être versées sur les nouilles.
  6. Mélangez les nouilles, les légumes, les crevettes, la pâte au beurre de cacahuètes et la coriandre pour que ce soit bien uniforme.

Tajine d’agneau aux abricots

Le tajine est à la fois le plat et le contenant servant à le cuisiner. Ce plat est en terre cuite en forme de cône assez caractéristique. C’est un grand classique de la cuisine d’Afrique du Nord, juste derrière le couscous, dont je vous ai présenté la recette dans un précédent billet.

On laisse cuire la viande à l’étouffée avec sa garniture de légumes et d’épices. Ce qui est sympa avec ce plat, c’est que l’on peut y mettre un peu tout ce qu’on veut (poulet, agneau, abricots, poires, pruneaux, dattes …).

La recette que je vous présente ici est à base d’agneau et d’abricot. La patate douce amène une épaisseur à la sauce qui est très agréable en bouche. Bref, l’essayer c’est l’adopter.

Ingrédients :

  • 250 g d’abricots secs
  • 180 ml de jus d’oranges
  • 125 ml d’eau bouillante
  • 4 c à s d’huile d’olives
  • 900 g de filet d’agneau en morceaux
  • 2 poivrons rouges grossièrement coupés
  • 2 patates douces en gros cubes
  • 3 gousses d’ail pilées
  • 1 c à c de canelle moulue
  • 1 c à c de cumin moulu
  • 2 c à c de coriandre moulue
  • 25 cl de vin rouge sec
  • 1 litre de bouillon de volaille
  • 2 c à s de miel
  • 80 g de feuilles de coriandre fraiche
  1. Mélangez les abricots, le jus d’oranges et l’eau dans un bol. Laissez reposer pendant 45 minutes, le temps que les abricots regonflent.
  2. Faites chauffer la moitié de l’huile dans un grand faitout et y faire revenir l’agneau pour qu’il dore de tous les côtés, en plusieurs fois si nécessaire. Réservez la viande.
  3. Faites chauffer le reste de l’huile dans le même faitout et y faire revenir les poivrons, l’oignon, les patates douces, l’ail et les épices jusqu’à ce que l’oignon blondisse et que les épices exhalent leurs odeurs. Versez le vin et portez à ébullition. Baissez ensuite le feu et faites réduire de moitié.
  4. Remettez l’agneau dans le faitout et ajoutez également les abricots avec le liquide de trempage, ainsi que le bouillon et le miel. Laissez mijoter environ une heure à petit frémissement, jusqu’à ce que la viande soit tendre.
  5. Au dernier moment, incorporez la coriandre fraiche hachée grossièrement.

Comme tous les tajines, je les accompagne avec de la semoule, mais ce n’est pas obligatoire, les légumes du plat pouvant suffire.

Le couscous ou plutôt mon couscous

Voici une recette que tout le monde devrait avoir dans sa besace, tellement c’est un succès garanti à tous les coups. On ne présente plus ce plat qui est désormais presque un classique de la cuisine française (!!), avec sa semoule, sa viande et ses légumes. Il a en plus la bonne idée d’être assez diététique si on prend bien soin de retirer la plus grande partie de la graisse de la viande.

Pour 8 personnes

Ingrédients :

  • 1,6 kg de collier d’agneau
  • 1 poule
  • 1,5 kg de semoule de couscous moyenne
  • 4 c à c de sel
  • 1 bocal de pois chiche
  • 2 gros oignons
  • 1/2 tête d’ail
  • 500 g de carottes
  • 300 g de navets
  • 2 branches de céleri
  • 500 g de courgettes
  • 1 boite 4/4 de tomates
  • 4 poivrons
  • 15 cl d’huile d’olive
  • 1 c à s de coriandre moulue
  • 1 c à s de gingembre moulu
  • 1 c à s de cumin moulu
  • 1 c à s de cannelle moulue
  • 1 c à s de paprika
  • 2 clous de girofle
  1. Mettre la semoule dans un grand saladier et lui ajouter 10 cl d’huile d’olive et 4 c à café de sel fin. Travailler la en la frottant entre les deux mains et en la soulevant. Ajouter peu à peu ½ litre d’eau et travailler de nouveau la semoule jusqu’à ce que les grains se séparent. (1 litre d’eau pour 1,5 kg de semoule)
  2. Mettre la semoule dans le couscoussier dans lequel vous aurez préalablement versé 1,5 l d’eau. Portez à ébullition et laisser cuire 20 minutes.
  3. Pendant ce temps, éplucher les légumes et couper en dés réguliers. Hacher séparément l’oignon et l’ail.
  4. Couper le poulet en morceau et nettoyer le mouton. Dégraisser la viande.
  5. Une fois que la semoule est cuite, mettez la de côté dans son couscoussier.
  6. Dans la marmite (vidée de l’eau qui a servi à cuire la semoule), mettre 2 c à s d’huile d’olive à chauffer et faire revenir en plusieurs fois le poulet et le mouton jusqu’à ce que les morceaux soient colorés.
  7. Remettre la viande dans la marmite et ajouter l’oignon que l’on laisse suer en attendant que l’eau s’évapore. Ajouter l’ail, une c à s de chaque épice (paprika, coriandre, gingembre, cumin et cannelle) et 2 clous de girofle. Arroser avec de l’eau jusqu’à affleurement, saler et poivrer puis porter à ébullition.
  8. Ajouter les légumes.
  9. Replacer le couscoussier sur la marmite et laisser cuire 30 minutes.
  10. Servir tous les éléments à part dans un plat différent et mélanger les pois chiches au bouillon.

Vraiment délicieux et gouteux, ce plat est en plus relativement diététique puisque ce n’est que de la viande bouillie avec des légumes finalement. Si elle est bien dégraissée, ce n’est pas très gras non plus.
Bref à essayer de toute urgence.

couscous

Cake au pralin

Une tuerie ce cake. Un succès à chaque fois que je le fais.
Le pralin est une poudre de noisettes ou d’amandes caramélisées. Autant dire qu’ici, on ne parle pas de cake light. C’est du bon et du calorique.

Ingrédients :

  • 2 œufs
  • 160 g de sucre en poudre
  • 1 yaourt
  • 150 g de farine
  • ½ paquet de levure chimique
  • 10 cl d’huile de tournesol
  • 100 g de pralin
  1. Préchauffer le four à 180 ° (th 6)
  2. Fouetter le sucre et les œufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le yaourt puis la farine avec la levure.
  3. Ajouter l’huile petit à petit. L’ensemble doit être bien lisse.
  4. Ajouter enfin délicatement le pralin et mélanger pour qu’il se répartisse de façon homogène dans la pâte.
  5. Verser l’appareil dans un moule à cake (en silicone de préférence, ou beurré si c’est un classique en métal) et faire cuire 45 minutes.

Pour ajouter encore au côté riche et délicieux, vous pouvez choisir d’insérer des pépites de chocolat (100 g de pépites et seulement 50 g de pralin dans ce cas). Et là on atteint des sommets.
cake au pralin 02
cake au pralin 01

Des recettes de cuisine plus régulièrement sur Michtoblog

Je sais qu’à la base ce blog était plutôt destiné à recevoir mes tutos sur Ubuntu et Linux en général et mes découvertes en informatique en général (Eeepc, internet et autres), mais comme je suis une grosse feignasse, j’ai commencé à rentrer mes recettes de cuisine pour ne pas multiplier les blogs.

Je me fous de savoir que ce n’est peut être pas bon pour le référencement, ce n’est pas le but recherché (par contre si vous pouviez penser à cliquer sur pubs G… Ads… ce serait sympa si vous appréciez le contenu LOL).

Bref, j’ai décidé de proposer d’une façon plus régulière une recette par semaine, ce sera donc la recette du lundi (comme ça j’aurai le week end pour la rentrer).

Vous pourrez retrouver tout ça dans l’onglet cuisine qui est sous le header (mais si vous savez la bannière qui n’existe pas, que ma chère et tendre me promet de me faire depuis 3 mois). Aujourd’hui, il y a seulement 5 recettes mais ça va vite grossir.

Cake à la feta et aux herbes

Une recette qui me ramène en arrière, une madeleine de Proust de mes années de Fac. C’est une copine de l’époque qui m’avait passé cette recette et elle fait son petit effet à chaque fois. Ça change de l’éternel cake aux olives.
Je vous conseille de le faire avec des herbes fraîches, même si c’est tout à fait réalisable avec des herbes surgelées.

Ingrédients :

  • 180 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 3 œufs
  • 15 cl d’huile d’olive
  • 10 cl de lait (entier c’est meilleur)
  • 100 g de gruyère râpé
  • 200 g de féta
  • 2 ou 3 poignées d’herbes (basilic, ciboulette, persil, coriandre, au choix)
  • sel et poivre
  1. Préchauffer le four à 180 °
  2. Mélanger la levure, la farine.
  3. Ajouter à la suite les œufs, le lait et l’huile.
  4. Saler et poivrer le mélange.
  5. Ajouter les fromages puis les herbes hachées.
  6. Verser l’appareil dans un moule à cake (beurré si vous n’êtes toujours pas passé au silicone).
  7. Faire cuire 50 minutes environ (vérifier la cuisson en piquant le cake avec un couteau, la lame ne doit pas ressortir couverte de pâte).

Et bon appétit bien sûr !

cake à la féta 03

cake à la féta 02

cake à la féta 01

Le tiramisu aux fraises

Pour changer du traditionnel, et malgré tout délicieux, Tiramisu classique au café, voici une version de saison avec des fraises. C’est vraiment simple à faire et rafraîchissant. Je le préfère même à la version normale.

tiramisu aux fraises

pour 6 personnes
Ingrédients :

  • 500 g de fraises
  • 1/2 citron jaune
  • une vingtaine de biscuits à la cuillère
  • 4 œufs
  • 250 g de mascarpone
  • 150 g de sucre
  1. Nettoyez et équeuter les fraises. Les couper en 2 ou en 4 dans un plat et ajouter 30 g de sucre et le jus du 1/2 citron. Les écraser grossièrement à l’aide d’une fourchette.
  2. Dans le plat qui contiendra le tiramisu mettez 2 couches de biscuits. Nappez avec les fraises écrasées.
  3. Mélangez au fouet 120 g de sucre avec les jaunes d’œufs (réservez les blancs dans un autre saladier) jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez alors le mascarpone et mélangez.
  4. Montez les blancs d’œufs en neige bien ferme.
  5. Mélangez petit à petit et délicatement les blancs d’œufs montés en neige au mélange au mascarpone.
  6. Recouvrir les biscuits aux fraises avec ce mélange et laisser reposer au moins trois heures, la nuit entière étant encore mieux.
  7. Au moment de servir vous pouvez parsemer à la surface du plat des fraises coupées ou un coulis de fruits rouges ou encore un sirop de fraises des bois par exemple.

Par contre, il ne faut pas le laisser attendre trop longtemps car les fraises ont tendance à s’abimer très vite et à faire beaucoup d’eau ce qui noierai ce plat.

La sauce rouge épicée : trempez hot

Voici une recette, plus simple tu meurs, qui vous permettra de proposer à vos amis une petite dipping hot sauce pour tremper des chips de maïs. Ça change des pots tous faits et gluants qu’on trouve dans le commerce, beurk.

En plus, vous pouvez l’oublier sur le coin du feu, ça ne craint rien, vous pourrez faire autre chose en même temps que ça cuit.

Pour pas mal de sauce (je sais ce n’est pas très précis)

Ingrédients :

  • une boîte 4/4 de tomates pelées au jus
  • 2 gousses d’ail
  • 1/4 de c à café de sel
  • piment (au goût de chacun, mais c’est bon quand ça pique !! environ 1 c à café)
  • 1/2 c à café d’origan
  • 1 c à café de sucre
  • 1/4 de c à café de cumin
  • 1 c à soupe d’huile d’olives
  1. Mettre dans un mixeur la boîte de tomates et les gousses d’ail. Mixer jusqu’à ce qu’il n’y ai plus aucun morceau
  2. Mettre dans une casserole et ajouter le reste des ingrédients. Bien mélanger.
  3. Faire réduire à feu doux jusqu’à avoir une consistance assez épaisse.
  4. Servir frais avec des chips de maïs en buvant une petite margarita

sauce rouge épicée 04

La confection des pâtes fraiches

Voilà le grand moment de la première recette … et pas des moindres puisqu’il s’agit de faire des pâtes fraiches. Vous vous dites certainement que je suis fou et que c’est trop difficile et que le jeu n’en vaut pas la chandelle puisqu’on en trouve au rayon frais du supermarché du coin pour 2 fois rien. Et bien je dis non !!! Les pâtes fraiches maison, c’est délicieux, c’est facile (pour peu qu’on soit outillé, je le concède) et c’est pas cher.

J’ai utilisé pour cette séance de façonnage de pâtes, des œufs, de la farine de blé dur (semola de grano duro en italien dans le texte) … et c’est tout. Côté matériel une machine à pâtes et mes petites mains.

pate fraiche 01

Ingrédients : (pour 2 / 3 personnes)

  • 200 grammes de farine de blé dur
  • 2 œufs
  1. Mettez la farine en puits sur un plan de travail ou dans un saladier.
  2. Cassez les œufs un par un dans un ramequin (pour voir s’ils ne sont pas immangeables avant de se retrouver dans le saladier) et les ajouter à la farine.
  3. Mélanger les un peu et commencez à incorporer la farine des bords du saladier vers les œufs jusqu’à obtenir une boule de pâte souple et ne collant pas aux doigts. Comme d’habitude avec ce genre de pâte, si elle est trop molle, on rajoute un peu de farine et si elle est trop sèche un peu d’eau.
  4. Travaillez la ensuite pendant quelques minutes (5 suffiront). En ce qui me concerne, j’utilise un robot ménager Kenwood pour faire cette préparation, avec un crochet pétrisseur, donc je pense que vous pouvez tenter le coup avec un moulinex ou du même genre en y allant doucement.
  5. Mettre la pâte dans un film alimentaire et la faire reposer au frigo pendant 30 minutes à une heure.
  6. C’est alors que les choses sérieuses commencent. Une fois sortie du frigo, coupez au coup par coup des morceaux de pâte que vous allez façonner en bandes. Avec 200 grammes de farine je fais environ 8 bandes à peu près égales, donc prenez un huitième de votre pâton à chaque fois.
  7. Roulez votre morceau de pâte, puis aplatissez le et saupoudrez le de farine. Passez le alors dans la machine à pâtes à la plus grande largeur une première fois, puis repliez le et repassez le, et repliez le une dernière fois avant de le repassez encore une fois (ceci afin de donner une forme correcte à votre bande). Ensuite, repassez votre bande dans la machine en diminuant l’épaisseur d’un cran à chaque fois et en la farinant tous les deux passages.
  8. Mettez votre bande à sécher un peu sur un manche à balai posé entre 2 chaises (notez les chaises à trou spéciales pâtes fraiches).
  9. pate fraiche 03

  10. Recommencez jusqu’à ce que vous n’ayez plus de pâte.
  11. Reprenez alors votre première bande et nous allons commencer la découpe. J’avais choisi ce jour là des fettuccine, mais il existe différentes « tailles » pour la découpe.
    Insérez le bout de votre bande dans l’outil de découpe en tournant doucement la manivelle. Quand la coupe est amorcée, vous pouvez poser la bande et tourner la manivelle en douceur, elle suivra comme aspirée.
  12. pate fraiche 04

    pate fraiche 02

  13. Vous vous retrouvez alors avec un nid de fettuccine que vous allez enrouler autour de votre main et poser sur un plateau (ou comme moi la lèchefrite du four) et saupoudrer de farine (encore) afin d’éviter qu’elles collent.
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  15. Voilà il ne reste plus qu’à les cuire dans un grand volume d’eau bouillante salée, trois quatre minutes maximum afin de les déguster comme là bas. Puis vous ajoutez la sauce que vous voulez et à table (ce soir là nous avions choisi une simple sauce tomate avec des bouts de fromage de chèvre).