Voici une recette simple et relativement rapide pour se faire des pains plats qui sont à mi chemin entre le pain pita et le naan. Ils sont moelleux et délicieux, je vous les conseille.
La cuisson à la poêle ne prend que quelques minutes par pain, donc il est facile de faire les 6 en 10 ou 12 minutes puisqu’on façonne pendant que les autres cuisent.
C’est une bonne introduction au monde la boulangerie sans faire chauffer son four.
Pour 6 pains de 20 cm de diamètre
Ingrédient :
430 g de farine
1 càc de sel
1 yaourt de 120 g
2 càs d’huile d’olive
20 cl d’eau tiède
25 g de beurre mou
1 càc de levure instantanée
3 càc de sucre en poudre
Mélanger le yaourt, la levure, le sucre, l’huile et l’eau dans un bol. Couvrir et mettre de côté pendant 10 minutes pour que la levure s’active.
Dans un saladier, ajouter la farine, le sel et le mélange à base de levure et mélanger.
Pétrir pendant quelques minutes, puis incorporer progressivement le beurre à la pâte. Une fois le beurre incorporé, pétrir pendant quelques minutes jusqu’à ce que la pâte soit lisse.
Laisser reposer jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume (environ 1,5 à 2 heures).
Une fois que la pâte a levé, dégazer et diviser la pâte en 6 boules de 130 g environ.
Sur une surface farinée, rouler chaque boule en un disque plus ou moins régulier.
Les faire cuire dans une poêle sans matière grasse pendant quelques minutes de chaque côté.
Une fois les boules cuites, et pendant la cuisson des autres pains plats, les placer sur une assiette, recouvertes d’un torchon.
Le sandwich est une merveilleuse invention. J’adore ça. Mais celui-ci va au-delà du simple jambon beurre et demande un peu d’investissement si on n’habite pas à New York.
En me basant sur la recette de Joshua Weissman, nous allons pouvoir faire un Bacon Egg and Cheese sandwich. Ce qui est intéressant, c’est principalement le pain, qui est vraiment consistant mais moelleux à la fois. En rajoutant le crémeux de l’oeuf et du fromage plus le croustillant du bacon, on a là un combo gagnant !
Pour les Kaiser Rolls au pavot:
Pour 6 pains
450 g de farine
9 g de sel marin fin
8 g de sucre
170 g d’eau chaude à 30°
8 g de levure instantanée
1 gros œuf
28 g de beurre ramolli
15 g de lait
graines de pavot pour la garniture
Garniture traditionnelle :
8 œufs
450 g de bacon fumé cuit
25 g de beurre non salé
8 tranches de fromage américain (j’ai utilisé du cheddar)
ketchup au goût
sel et poivre au goût
4 petits pains kaiser, fendus et grillés
Préparation des Kaiser Rolls :
Dans le bol d’un robot, ajouter la farine, le sel et le sucre. Mélanger.
Séparément, fouetter la levure dans l’eau jusqu’à ce qu’elle soit dissoute, puis incorporer l’œuf jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Démarrez votre batteur à vitesse moyenne. Versez le mélange de levure dans le mélange de farine, mélanger jusqu’à obtenir une pâte grossière. Ajouter le beurre, et pétrir jusqu’à ce qu’il soit complètement incorporé et que votre pâte commence à se détacher des parois du bol, environ 2 minutes.
Continuer à pétrir pendant 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que vous obteniez une pâte lisse.
La placer dans un bol graissé, couvrir et laisser lever à température ambiante pendant 1 heure ou jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume.
Une fois que la pâte a doublé, dégazer et diviser en 6 morceaux égaux (d’environ 130 g chacun). Rouler chaque morceau en une boule serrée et la placer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, en l’espaçant régulièrement. Pour obtenir l’effet Kaiser, vous pouvez inciser le dessus de la boule avec un couteau avec 5 entailles incurvées. Il faut qu’elle soient profondes mais pas jusqu’au bout du pâton. Les miennes n’étaient pas assez profondes. Aplatir un peu le pain. Répéter pour chaque boule.
Préchauffer le four à 190°.
Vaporiser légèrement vos boules avec un peu d’eau (j’ai un vaporisateur qui est dédié à cette tâche dans la cuisine, utile quand on fait du pain régulièrement pour avoir une belle croute), retournez vos petits pains et couvrir pour les faire lever pendant 25 minutes.
Une fois la levée terminée, retourner vos pains et badigeonner légèrement chacun de lait entier. Saupoudrer de graines de pavot.
Faire 15 à 18 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laisser refroidir complètement sur une grille.
Préparation de la garniture traditionnelle :
Faire cuire le bacon. Le plus simple est encore de le passer au four à 200°, sur une plaque recouverte de papier cuisson pendant 10 à 15 mn. Egoutter sur du papier essuie tout. Réserver au chaud.
Dans un grand bol, mélanger les œufs, salez à votre goût (une bonne pincée par oeuf en général) et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Faire chauffer à feu moyen une poêle antiadhésive, ajouter le beurre. Une fois fondu et qu’il bouillonne, verser l’équivalent de 2 œufs entiers de vos œufs battus. Ramener les côtés vers le centre, en laissant l’œuf non cuit remplir l’espace maintenant ouvert dans la poêle. Répétez l’opération sur tout le pourtour. (regarder la vidéo, à partir de 4mn44s, c’est un coup à prendre)
Une fois que les œufs sont presque cuits, ajouter 2 tranches de fromage américain au centre, assaisonner avec du poivre, puis replier le côté inférieur des œufs vers le centre, puis le côté supérieur vers le centre, puis les côtés droit et gauche, formant ainsi un carré fermé.
Assemblage – En commençant par le petit pain inférieur, ajouter votre carré d’œufs et le bacon cuit. Étaler le ketchup selon votre goût sur le pain supérieur, assaisonner de poivre frais moulu. Fermer votre sandwich, et emballer dans du papier sulfurisé, du papier d’aluminium ou un papier à sandwich. Couper en deux et déguster chaud.
Voici une recette de pain qui va vous permettre de faire aussi bien un délicieux burger que de beaux pains à Hot Dogs. Merci Joshua et sa tête à claques, on l’aime quand même !
Ce qui fait la différence, c’est le Tangzhong, ce qui garde la mie hyper moelleuse. Je l’avais déjà utilisé dans une recette de pain au lait et c’est vraiment un plus pour ce genre de bun.
Tangzhong :
18 g de farine
30 ml d’eau
60 ml de lait entier
Dough:
150 ml d’eau
125 ml de lait
8 g de levure instantanée
21 g de sucre en poudre
555 g de farine
10 g de sel
1 oeuf entier + 1 jaune d’oeuf
40 g de beurre
Egg wash
Dans une petite casserole, mettre la farine et incorporer le lait entier et l’eau en fouettant jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Cuire à feu moyen en remuant jusqu’à ce qu’il épaississe. Réserver.
Dans un récipient, mélanger le lait et l’eau. Chauffer jusqu’à 35° et incorporer le sucre et la levure instantanée. Laisser reposer jusqu’à ce que le mélange soit mousseux.
Dans le bol d’un robot, ajouter la farine et le sel. Mélanger et faire tourner à vitesse moyenne.
Ajouter le liquide à la levure, le tangzhong, le jaune d’œuf et un œuf entier. Mélanger pendant 2 à 3 minutes.
Une fois que la pâte est lisse, ajouter petit à petit le beurre ramolli (à la façon d’une brioche). Mélanger jusqu’à ce qu’il soit incorporé et que la pâte soit lisse.
Déposer la pâte sur le plan de travail et la rouler en une boule serrée. La mettre dans un grand bol, couvrir et laisser lever à température ambiante pendant 1 heure.
La dégazer ensuite et la placer sur une surface non farinée.
Diviser en morceaux de 100 g et rouler en petites boules serrées que vous placerez bien espacées sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.
Couvrir d’une plaque à pâtisserie renversée et laisser reposer pendant 30 minutes.
Mettre le four à préchauffer à 190°.
Badigeonner les petits pains d’un œuf battu.
Enfourner et faire cuire pendant 15 à 18 minutes jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Retirer les petits pains et les badigeonner immédiatement de beurre fondu (optionnel). Faire refroidir sur grille.
Voici une délicieuse recette de porc à la citronnelle que j’ai pris sur le site de Miss Tam. Initialement, c’est un plat de vermicelles qui accompagne cette viande, mais désormais c’est cette recette que nous utilisons à la maison lorsque nous faisons un Bo Bun, car c’est beaucoup plus facile de faire cuire le porc que de faire un bœuf aux oignons.
Pour 4 personnes
Ingrédients :
600 g de côtes de porc dans l’échine (ou un gros morceau d’échine qui sera à tailler)
4 tiges de citronnelle (partie blanche) finement hachée
2 gousses d’ail
1/2 oignon rouge
4 tiges d’oignon vert (partie blanche)
2 càs de nuoc mam
1 càs de sauce de soja épaisse (foncée)
1 càs rase de sucre
1 càs de miel
1 càs de vinaigre de riz
1/2 càc de poivre blanc
1 cas d’huile végétale (à verser seulement avant cuisson)
Trancher la viande dans le sens opposé aux fibres en morceaux de 2 mm d’épaisseur.
Peler, hacher finement l’ail, l’oignon rouge et la partie blanche de l’oignon vert.
Laver, enlever la première couche des tiges de citronnelle et ne garder que la partie blanche. Garder le haut des tiges de citronnelle pour les bouillons par exemple. Écraser cette partie blanche et la hacher finement.
Dans un récipient, mettre les tranches de porc et mélanger avec l’ail, l’oignon, la partie blanche de l’oignon vert, la citronnelle, le sucre, le miel, le nuoc mam, la sauce de soja, le vinaigre et le poivre blanc.
Laisser mariner au moins une heure, idéalement toute la nuit au frigo.
Préchauffer le four à 210°. Sortir la viande du frigo et l’arroser avec l’huile.
Mettre la viande dans un plat à four, le plus à plat possible pour que la cuisson soit uniforme. Enfourner à mi-hauteur pour une quinzaine de minutes sous le grill.
Ce ne sera pas une surprise pour les lecteurs attentifs de ce blog (ils ne sont pas nombreux), que j’adore (et ma famille également) la cuisine asiatique.
Cette fois-ci, il s’agit d’une recette classique, les dan dan noodles (ou dang dang noodles), qui sont sur une base de sauce au poivre du Sichuan.
J’en avais dans ma réserve depuis un certain temps et je ne savais pas comment l’utiliser. Cette recette de Kenji Lopez Alt tombe donc à pic !
Attention, en fonction de la quantité, ça peut piquer plus ou moins et surtout le poivre du Sichuan a un effet « anesthésiant ». Mais dans ma famille tout le monde n’a pas réagi de la même manière … Bizarre.
Mais d’après moi, ça vaut le coup d’essayer, c’est vraiment une bonne recette. Et une fois qu’on a le principe de base, on adapte la recette avec ce qu’on a sous la main (bœuf, porc, poulet, plus ou moins de piment, …).
Pour 4 personnes
Pour le topping
L’équivalent de 2 escalopes de porc haché
2 càc de sauce soja
2 càc de vin de riz
2 càc de maizena
2 càc d’huile neutre
2 pincées de sucre
2 pincées de sel
2 càc de grains de poivre du Sichuan
2 poignée d’arachides grillées et salées
4 cm de gingembre
4 gousses d’ail
2 oignons verts finement émincés (blanc et vert séparés)
Pour la sauce
2 càc de sucre
4 càc de vinaigre noir
2 càc de sauce soja
Chili crisp (type Laoganma) au goût de chacun
2 càs de tahini ou de beurre de cacahuètes
Huile pour la cuisson
400 g de nouilles de blé (ou de riz si vous êtes allergique au gluten)
Quelques brins de coriandre
Mélanger la sauce soja, le vin de riz, le sucre, le sel, la maïzena, l’huile et le porc haché.
Faire revenir à sec et à feu vif dans un wok ou une poêle, le poivre du Sichuan pour qu’il toaste. 30 secondes devraient suffire. Attention à ne pas le faire brûler.
Le mettre dans un mortier et le réduire en poudre.
Ajouter la moitié de la poudre de poivre du Sichuan dans le porc haché. Réserver le reste.
Réduire les cacahuètes en poudre grossière dans le mortier. Réserver.
Mettre le gingembre et l’ail (en petits morceaux) dans le mortier et les transformer en une pâte grossière.
Ajouter ce mélange au porc, ainsi que le blanc des oignons verts. Mélanger.
Pour la sauce, mélanger dans un bol le sucre, le vinaigre noir, la sauce soja, le chili crisp et le tahini. Mélanger pour obtenir une sauce homogène. Vous pouvez ajouter de l’eau de cuisson des nouilles si la sauce n’est pas assez fluide. Elle devra couvrir les nouilles et se diffuser partout dans votre bol.
Faire cuire les nouilles selon les indications du paquet et réserver. Si vous voulez ajouter un légume, je vous conseille de mettre du Pak Choi en même temps ou juste après les nouilles. Pas la peine de le cuire trop longtemps, il peut rester un peu crunchy.
Refaire chauffer le wok avec un peu d’huile et quand elle est chaude, ajouter le porc. Le faire cuire jusqu’à ce qu’il dore et forme de petites pépites de viande.
Pour le montage du plat, mettre la sauce au fond de votre bol, puis ajouter les nouilles et finir avec les toppings : la viande, les cacahuètes, les reste de poivre, la coriandre hachée et les verts des oignons. Et si vous aimez le piquant, encore un peu de chili crips !
Les proportions de cette recette permettent de nourrir une belle tablée ou de faire des restes pour la semaine. Vous pourrez adapter les quantité d’épices en fonction de vos goûts, mes goûteurs étant partagés à la maison sur le fait que ce soit suffisamment ou pas épicé.
J’ai profité d’avoir testé la fabrication du paneer maison pour faire cette recette qui est la préférée de ma chérie au restaurant indien. Je vous conseille de le faire vous même également car c’est vraiment très facile et ne requiert pas de matériel particulier (sauf une mousseline, qui doit pouvoir être remplacée par un torchon suffisamment fin). De toute façon, dans mon coin, pas moyen d’en trouver à acheter, donc la fabrication maison s’imposait si nous voulions déguster ce plat.
1 kg d’épinards hachés surgelés
2 poignées de noix de cajou nature
3 càs d’huile neutre
25 g de beurre
1 càc de cumin
1/2 càc de cannelle
1 càc de curcuma
1 càc de garam massala
1 oignon taillé en petits dés
2 càs de concentré de tomate
1 gousse d’ail râpée
300 g de paneer maison
sel, poivre
Faire revenir dans une casserole avec une cuillère à soupe d’huile les épinards avec les noix de cajou pendant quelques minutes.
Faire tiédir et passer au blender ou au mixeur plongeant pour obtenir une purée lisse et assez liquide.
Dans une autre casserole (ou la même si vous avez fait les épinards en avance), mettre 2 cuillères à soupe d’huile et le beurre et y faire revenir les épices pendant 30 secondes.
Ajouter l’oignon et laisser cuire jusqu’à ce qu’il soit doré.
Ajouter alors le concentré de tomates et faire revenir pendant 2 ou 3 minutes, jusqu’à ce qu’il prenne une couleur plus foncé.
Mettre l’ail à sauter pendant 30 secondes et remettre les épinards.
Laisser cuire pendant quelques minutes (pas plus de 5 minutes) et corriger l’assaisonnement avec le sel et le poivre.
Mettre le paneer coupé en cubes à réchauffer, mélanger et laisser mijoter un petit peu.
Depuis des années, ma femme adore prendre du palak paneer au restaurant indien. Et nous suivons quelques chaines Youtube de cuisine indienne, notamment celle de Chetna, qui parlent très régulièrement de ce fromage frais qui entre dans la composition de maints curries.
Seulement voilà, par chez moi, pas moyen de mettre la main sur du paneer pour réaliser ces délicieuses recettes.
J’ai donc pris mon courage à deux mains récemment et j’en ai fabriqué moi même. Et bien, ce n’est vraiment pas difficile !
J’ai juste pris la précaution de commander des mousselines sur Amazon pour l’égouttage du caillé, mais je pense qu’avec un torchon pas trop épais ou tout autre tissu fin et suffisamment grand, ça ferait l’affaire.
Pour 150 gr de paneer environ
Un litre de lait frais entier (pas de demi écrémé, il faut du gras pour faire du fromage)
Le jus d’un demi citron (ou un peu de vinaigre délayé dans de l’eau), filtré pour en retirer tous les bouts de pulpe.
Dans une casserole, mettre le lait à chauffer à feu moyen
Lorsqu’il est sur le point de bouillir, baisser au minimum et ajouter le jus de citron petit à petit en remuant doucement jusqu’à ce que le lait se sépare et que l’on voit clairement le liquide jaune distinctement du caillé.
Cuire 1 minute et laisser tiédir hors du feu pendant 15 minutes.
Pendant ce temps, préparer la station d’égouttage. Dans l’évier, mettre un saladier pour récupérer le petit lait (le liquide jaune) et placer au dessus une passoire que vous allez recouvrir avec votre tissu.
Lorsque le mélange est tiédi, verser le caillé dans la passoire. Vous pouvez le rincer un peu à l’eau froide pour enlever le petit goût de citron qui pourrait subsister.
Serrer le tissu pour égoutter le paneer, attention à ne pas trop le faire quand même, pour qu’il reste moelleux. Mais il fait quand même presser pour que le caillé se tienne. Sur mon premier essai, une partie de mon « pain de paneer » n’était pas suffisamment pressé, et j’ai eu quelques morceaux un peu désagrégés. A ce stade, vous pouvez lui donner la forme que vous voulez, en cercle, en carré, peut importe. Il faut juste penser que vous allez certainement le couper en morceaux pour le mettre dans un plat, donc il faudra que ce soit une forme adaptée.
Mettre le paneer dans son tissu à égoutter entre 2 assiettes, deux planches (ou autre ustensile suffisamment plat) avec un poids par dessus pour qu’il s’égoutte. Cette étape peut durer entre une et trois heures.
Enlever ensuite le tissu du paneer et le mettre au frais dans une boite hermétique.
Plusieurs choses suite à la fabrication de mon premier paneer sont restées en suspens et il va falloir que je reteste.
Apparemment, on ne sale pas le paneer mais ça reste quand même très fade quand on le goûte seul. Il est amené à être mis dans des plats qui auront du goût, mais je pense qu’un peu de sel ne ferait pas de mal. Je n’ai pas encore déterminé quand ajouter le sel. Traditionnellement dans la fabrication de fromage, il me semble que ça se fait toujours en affinage et pas dans le lait au moment de la fabrication. Il faudra que je teste …
L’autre chose qui est super, c’est que le liquide qui reste après l’égouttage est encore rempli de bonnes choses, il ne faut surtout pas le jeter !!
Je l’ai gardé pour faire du pain de mie en remplacement de mon eau « normale » et de la matière grasse et ça a donné un côté moelleux et collant à la mie qui était délicieux. Vous pouvez aussi vous en servir pour remplacer d’autres liquides en cuisine. Je l’avais aussi utilisé pour allonger le poulet Korma que je faisais ce jour là.
Bref, je vous conseille de vous y mettre si vous aimez le paneer. Vous pouvez regarder cette vidéo de Chetna qui explique en détail comment fabriquer son paneer à la maison (en anglais mais activez les sous titres automatique si vous n’êtes pas fluent).
Je n’avais encore jamais tenté le porc pané, mais une fois de plus cette bonne idée vient d’America’s Test Kitchen.
Nous n’avons jamais été déçus par leurs recettes et ce n’est pas avec celle-ci que ça va commencer. Ce n’est pas régime, mais qu’est ce que c’est bon. Et ce n’est pas trop long à préparer non plus.
L’autre avantage c’est que c’est sans gluten, contrairement à une panure classique. Les cornflakes et la maizena sont idéaux pour cet usage. Ca rend le tout hyper croustillant et amène une belle couleur dorée bien uniforme. Je pense que ça va devenir ma recette idéale pour la panure (poulet, poisson, veau, …).
Ingrédients :
4 à 6 (en fonction de leur taille) côtes de porc sans os (dans l’échine si vous aimez le gras ou dans le filet si vous préférez plus maigre, mais plus sec)
4 cups de cornflakes
1/4 + 1/3 de cup de maizena
20 cl de buttermilk
2 càs de moutarde
une gousse d’ail
sel et poivre
De l’huile pour la friture
Préparer la viande
Etaler les côtes de porc sur une plaque (ou une planche). Elles ne doivent pas être trop épaisses, maximum 1 cm. Au besoin, vous pouvez les écraser un peu.
Les scarifier légèrement en quiconce sur les 2 faces afin de donner un peu plus de surface à la panure pour adhérer.
Les saler et les poivrer sur les 2 faces également.
Préparer les 3 éléments de la panure
Mettre 1/4 de cup de maizena dans une assiette creuse
Mélanger dans une assiette creuse le buttermilk (du leben dans mon cas), la moutarde et la gousse d’ail râpée
Dans une moulinette ou un robot réduire en poudre les cornflakes, la maizena restante (1/3 de cup), 1 càc de sel et 1/2 càc de poivre. Mettre ce mélange dans un plat creux.
Paner les côtes de porc
Passer la viande dans la maizena, en prenant bien soin à ce que toute la surface soit couverte, mais juste d’une fine couche. Enlever le surplus avec un pinceau à pâtisserie si besoin.
Les tremper dans la préparation au buttermilk.
Enfin les passer dans la panure et bien la faire adhérer sur toutes les faces.
Laisser reposer entre 10 et 30 minutes (idéalement sur une grille) pour que la panure soit bien « collée » à la viande.
A ce stade, on peut les congeler pour n’avoir plus qu’à les cuire un soir de semaine par exemple.
Cuisson des côtes de porc
Dans une poêle, couvrir le fond avec l’huile et la faire chauffer.
Mon truc pour voir si l’huile est chaude est de tremper le bout d’une baguette chinoise en bambou (ou le manche d’une cuillère en bois) et de voir si de petites bulles se forment. Si c’est le cas, l’huile est assez chaude.
Mettre les côtes à cuire, 3 à 5 minutes. La panure doit prendre une belle couleur dorée. Vous pouvez les laisser un peu plus loin en fonction de votre goût.
Retourner et faire cuire sur l’autre face pour atteindre la même couleur.
Réserver sur un papier absorbant pour éponger le surplus de gras et servir immédiatement.
Voici la vidéo originale, n’hésitez pas à la regarder pour tous les trucs et astuces de Julia.
Et un petit exemple de ce que donne cette panure avec un haut de cuisse désossé dans un bun à hamburger.
Le message « FILT » vous indique quand changer le filtre de l’appareil.
Le message « FILT » apparaît à l’écran 9 mois après l’installation du filtre pour signaler que son remplacement est à prévoir. Au bout de 12 mois, le message « FILT » clignote et un bip sonore est déclenché pour vous informer qu’il faut procéder au remplacement du filtre usagé par un filtre neuf. Vous devrez alors procéder au remplacement du filtre usagé par un filtre neuf.
Une fois l’opération réalisée, il est nécessaire d’effectuer la remise à zéro de l’indicateur sur l’appareil :
Etape 1 : Naviguer avec le bouton « Mode » jusqu’à atteindre le menu « Informations ».
Etape 2 : Descendre avec la flèche du bas jusqu’à atteindre le menu « FILT ».
Etape 3 : Faire un appui court et simultané sur les touches flèche du haut et flèche du bas.
Après avoir fait une bonne harira, qui est traditionnellement accompagnée de dattes, nous nous sommes retrouvés avec un gros paquet de délicieuses Medjoul dont nous ne savions que faire, mis à part les manger telles qu’elles.
Nous avons trouvé une délicieuse recette de cake / gâteau qui nous a permis d’en recycler une partie. Vous pouvez sans problème l’adapter pour du sans gluten en faisant un moitié moitié de farine de riz et de maïzena ou de farine de riz gluant.
Le reste est stocké dans le congélateur pour utilisation ultérieure. C’est une bonne façon de les conserver et de n’en sortir que ce qui est nécessaire.
Ingrédients :
200 g de dattes dénoyautées
175 g de farine (moitié farine de riz et moitié maïzena ou farine de riz gluant)
90 g de sucre roux
2 œufs
75 g de beurre fondu
1 càs de miel
1 càc d’extrait de vanille
1 càc de bicarbonate
Préchauffer le four à 180°C.
Mixer les dattes. Vous pouvez les laisser assez grossières ou aller plus loin pour obtenir une pâte plus lisse. Ça va aussi dépendre de la puissance de votre moulinette / mixer.
Ceux qui suivent le blog savent que ma fille est cœliaque et que par conséquent le gluten est son ennemi.
Mais comme depuis presque un an, je me suis mis à faire mon propre pain au levain (et que c’est une tuerie !!), elle a eu vraiment envie de tenter l’expérience sans gluten. Les pains sans gluten du commerce sont dans le meilleur des cas bof et dans la majorité des cas vraiment pas terribles. Donc elle ne mange plus beaucoup de pain depuis des années. Et cette aventure du pain au levain maison lui a redonné envie de tenter d’en faire at home. Et je dois dire que le résultat est vraiment bluffant.
Nous avons pris la recette chez Kim, d’abord depuis une vidéo Youtube et ensuite sur son blog. Nous avons testé plusieurs fois avant que je mette la recette sur le blog, donc je peux vous assurer que ça fonctionne bien.
Faire son pain au levain, ce n’est pas pour tout le monde, ça demande du temps et de la discipline pour suivre les étapes, … Mais le résultat est bien meilleur que tout ce que vous pourrez acheter dans la majorité des boulangeries. Pour moi, ça en vaut largement la peine.
Voici d’abord les proportions pour faire le mélange de farine spécial. Depuis, on l’utilise aussi pour faire de la pâtisserie dès qu’il faut un peu de liant, comme pour la pâte aux petits suisses par exemple.
Le mélange de farines de Kim
625 grammes
1.250 kg
1,875 kg
Fécule de pomme de terre
285 grammes
570 grammes
855 grammes
Farine de riz / Farine de riz gluant
250 grammes
500 grammes
750 grammes
Amidon de tapioca
75 grammes
150 grammes
225 grammes
Gomme de xanthane
15 grammes
30 grammes
45 grammes
La recette du mélange de farine traduit et adapté du site de Kim
Ingrédients :
– 350 g de mélange de farine à pain sans gluten de Kim
– 1½ càc de gomme xanthane (en plus de ce qui est déjà dans le mélange)
– 1 càs de psyllium (du blond dans mon cas, que j’ai trouvé dans mon magasin bio habituel)
– 9 g de sel
– 240 g d’eau
– 2 càs d’huile d’olive
– 1 càs de miel
– 140 g de levain sans gluten
– ½ c. à café de bicarbonate de soude (à ajouter pendant le pétrissage et le façonnage). Totalement optionnel.
1. La veille au soir, avant le jour où vous voulez faire le pain, nourrissez votre levain pour obtenir 140 grammes de levain mature in fine. En général, je mets 30 g de levain original et je nourris avec 60 g de farine et 60 g d’eau. A vous d’adapter en fonction de votre propre levain (sans gluten bien entendu, le nôtre est à base de farine de riz). Mais si vous faîtes déjà du pain au levain, c’est exactement le même processus qu’avec gluten.
2. Le lendemain matin, dans le bol d’un robot (ou dans un saladier si vous le faites à la main), fouettez ensemble les ingrédients secs, puis ajoutez les ingrédients liquides (y compris les 140 grammes de levain mature), en battant à faible vitesse jusqu’à ce qu’ils soient bien combinés. Augmentez ensuite la vitesse et mélangez pendant 5 minutes. Si vous mélangez à la main, faites le pendant 5 à 7 minutes. Le mélange est assez mou, pas de panique, c’est normal.
3. Couvrez la pâte et laissez-la lever dans un endroit chaud, à l’abri des courants d’air, jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume, soit environ 3 ou 4 heures (ça dépend le la force de votre levain. C’est toujours plus long qu’avec de la levure industrielle). Placez ensuite la pâte levée au réfrigérateur pendant la nuit, dans une boite hermétique.
4. Le lendemain, retirez la pâte du réfrigérateur et retournez-la sur une surface bien farinée. Si vous utilisez le bicarbonate de soude, ajoutez le sur le dessus de la pâte et commencez à la pétrir jusqu’à ce qu’elle soit lisse.
5. Formez une boule et retournez-la dans un banneton fariné (ou dans un saladier avec un torchon fariné ou sur un carré de papier sulfurisé). Couvrez et laissez lever le pâton jusqu’à ce qu’il soit gonflé et sensiblement plus grand, pendant 2 ou 3 heures.
6. Vers la fin du temps de levée, placez une cocotte en fonte (ou en terre cuite dans mon cas) dans le four et préchauffez-le à 230° pendant 30 minutes. Le principal étant que la cocotte puisse se fermer et qu’elle puisse passer entièrement au four. Évitez les poignées en plastique ! J’ai vu des gens qui le faisait avec une tôle ou une pierre à pizza recouverts d’un saladier métallique par exemple. Le but est d’emprisonner la vapeur d’eau pour qu’une belle croûte puisse se former.
7. Lorsque la pâte a fini de lever, la retourner délicatement sur une feuille de papier sulfurisé et l’entailler avec une lame ou un couteau dentelé.
8. Placez doucement le pain dans la cocotte (sans vous brûler) et remettez le couvercle en place. Vous pouvez arroser la miche avec un pulvérisateur pour créer encore plus de vapeur dans la cocotte. Faites cuire le pain pendant 40 minutes dans la cocotte. Au bout des 40 minutes, retirez le couvercle et continuez à faire cuire pendant 20 minutes. Le pain est cuit lorsqu’il sonne creux quand on tape en dessous. Si vous préférez prendre la température, il doit être entre 95 et 100 degrés.
9. Retirez le pain du four et laissez-le refroidir sur grille avant de le découper. Quand on découpe le pain encore tiède, c’est délicieux, mais il se conservera moins longtemps.
Petit post it à usage personnel sur le PodGo de Line6, car je n’arrive jamais à me souvenir de la façon permettant d’associer un footswitch à un effet (ou de le changer ou le désactiver, comme cette foutue boucle d’effet dont je ne me sers pas, par exemple).
1. Actionnez simultanément < PAGE et PAGE >
2. Appuyez sur la commande 1 (Bypass/Control).
3. Tournez la commande du haut pour sélectionner le bloc à piloter.
4. Tournez la commande 1 (Parameter) pour choisir le paramètre à piloter.
Sous le menu Switch, voici la signification de chaque paramètre :
None Supprime l’assignation du contrôleur.
EXP1 ou 2 Les pédales d’expression sont le type de contrôleur le plus souvent utilisé pour piloter le volume, le wah, le pitch wham etc.
FS1~FS8 Quand vous actionnez un commutateur en mode Stomp, vous pouvez sélectionner alternativement les valeurs minimum et maximum d’un paramètre.
Parfois, je me retrouve à mettre un alias dans mon fichier .bashrc, pour écourter une commande dont je ne veux / peux pas me souvenir de la syntaxe ou simplement parce que c’est plus simple.
Dans ce cas, je suis toujours obligé de me rappeler de la commande qui permet de recharger le bashrc pour me servir de cet alias immédiatement. Normalement c’est faisable en se déconnectant, mais si on veut faire plus rapide, c’est très simple.
Il suffit de saisir la commande suivante :
source ~/.bashrc
ou alors la version courte
. ~/.bashrc
Je devrais me faire un alias pour cette commande aussi peut être … 🙂
Une petite recette en forme d’impro méditerranéenne, inspirée par quelques recettes vues chez Jamie Oliver et Donal Skehan. Ça faisait un moment que je voulais essayer cette pâte d’harissa et en fait c’est moins piquant que ce qu’on trouve dans les tubes du commerce.
Ajustez le nombre de cuillères d’harissa à votre goût et votre tolérance au piment. Pareil pour le cumin et le paprika fumé, c’est vraiment une recette que l’on peut moduler comme on veut.
Ingrédients :
500 g de poulet (idéalement, des hauts de cuisse, mais ça fonctionne aussi avec du blanc)
2 càc de Harissa
1/2 càc de cumin
1/2 càc de paprika fumé
Une bonne pincée de sel
1 càs d’huile d’olive
150 g de yaourt grec
Dans un plat passant au four, mélanger tous les ingrédients sauf le poulet. Mélanger intimement.
Ajouter le poulet et bien le recouvrir de marinade. Laisser reposer pendant au moins une heure ou mieux toute la nuit (au frais dans ce cas).
Mettre le four à chauffer à 180°.
Mettre le poulet au four et laisser cuire une trentaine de minutes, le temps que la marinade réduise et que le poulet soit cuit.
Servir avec de la semoule et une bonne salade verte ou une poêlée de légumes pour quelque chose de plus diététique.
Une recette extraite du livre de Michel Roux sur les œufs. J’ai fait quelques tests pour en arriver à un jaune coulant et un blanc pris. Il est probable que vous devrez aussi tâtonner un peu en fonction de votre four.
Les proportions sont pour un oeuf, à ajuster en fonction du nombre de vos convives.
un peu de beurre (pour les ramequins)
1 oeuf
2 càs de crème liquide
sel et poivre
1 càs de comté ou un autre fromage râpé
1 càc de ciboulette hachée
Préchauffer le four à 170°.
Beurrer le fond des ramequins ou des cocottes ainsi que les bords intérieurs. Salez et poivrez légèrement.
Mettre le fromage râpé.
Casser un oeuf (sorti en avance et à température ambiante) dans chaque ramequin.
Verser la crème liquide sur le blanc d’œuf en prenant soin de ne pas en verser sur le jaune d’œuf.
Parsemer de ciboulette hachée.
Mettre les ramequins dans une plaque ou un plat et verser autour de l’eau bouillante jusqu’à mi hauteur.
Mettre à cuire 9 minutes (à 10 minutes, le jaune est pris, c’est trop cuit à mon goût).
A déguster avec une bonne tranche de pain croustillant !
Encore une recette du merveilleux Ken Hom, longtemps mise de côté faute d’avoir de la sauce d’huîtres.
C’est dommage car le mélange du canard avec cette sauce est délicieux, je vous la recommande.
Ingrédients :
Pour la marinade :
2 cuillerées à café de sauce de soja légère 2 cuillerées à café de vin de riz de Shaoxing ou de xérès sec
2 cuillerées à café d’huile de sésame
Sel, poivre noir du moulin
2 cuillerées à café de Maizena
Pour la recette proprement dite :
500 g de magrets de canard sans la peau
3 càs d’huile d’arachide
3 gousses d’ail grossièrement hachées
1 gros oignon émincé
3 càs de sauce d’huître
1 càs de vin de riz
1 càc de sucre en poudre
un peu de coriandre pour la garniture
Couper les magrets en lanières de 1 cm d’épaisseur. Dans un saladier, mélanger les ingrédients de la marinade avec le canard et faire mariner 15 minutes à température ambiante. Égoutter.
Faire chauffer un wok sur feu vif. Quand il est très chaud, ajoutez l’huile, et quand elle commence à fumer, ajouter le canard (égoutté) et le faire sauter pendant 2 minutes en remuant. Il doit rester légèrement rosé. Réserver la viande.
Laisser 1 cuillerée à soupe et demie de gras dans le wok et le remettre à chauffer à feu moyen. Ajouter l’ail et l’oignon et faire sauter 3 minutes en remuant constamment (et en faisant attention à ne pas brûler l’ail), jusqu’à ce que les oignons soient souples et dorés.
Baisser le feu, ajouter la sauce d’huître, le vin de riz et le sucre et faire cuire 2 minutes.
Ajouter le canard, mélanger intimement et ajouter la coriandre.
Après avoir eux des soucis au démarrage suite à un aller retour sous Windows, je me suis rendu compte que mes disques durs de stockage de données en NTFS n’étaient plus accessibles en écriture, mais seulement en lecture seule. Et c’est très énervant !
D’habitude, au boot j’ai une invite à faire une commande fsck sur les disques, mais dans ce cas précis, non.
J’ai donc recherché dans la doc Ubuntu et j’ai trouvé la commande ntfsfix qui m’a permis de réparer mes disques.
Voici la commande à taper :
sudo ntfsfix -d /dev/sdXX
Bien sûr le XX est à adapter en fonction de votre disque.